Los Cantos de Xochi. De l’oxyde de Graphène, des nano-tubes de Carbone, de l’ADN synthétique, dans les nano-fibres des aliments chimériques (viandes, poissons, crevettes, anguilles…) cultivés en cuves métalliques et, surtout, imprimés en 3D… et, même, dans les viandes animales

Orchestration de la Famine Pandémique. Chapitre 4

De l’oxyde de Graphène, des nano-tubes de Carbone, de l’ADN synthétique, dans les nano-fibres des aliments chimériques (viandes, poissons, crevettes, anguilles…) cultivés en cuves métalliques et, surtout, imprimés en 3D… et, même, dans les viandes animales

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Sommaire

Déclaration d’Intentions

Au sujet de l’intitulé de mon nouveau cycle d’essais: “Orchestration de la Famine Pandémique”

En Introduction. Mes Conclusions, provisoires, au sujet des Aliments Chimériques Imprimés en 3D avec des “bio-encres” dont la composition réelle n’est pas divulguée… au prétexte du secret professionnel

Que contiennent les viandes cellulaires – en sus, potentiellement, de dérivés de graphène, de chitosane et d’ADN synthétique?

Le Good Food Institute promeut, officiellement, le Graphène, et les nano-tubes de carbone – et même l’ADN synthétique – au menu des viandes cellulaires

Au sujet du Graphène Comestible et de l’Electronique Comestible

Dans les viandes cellulaires commercialisées: des nano-fibres, à base de graphène et de chitosane, qui ne révèlent JAMAIS leur identité

Que cachent les nano-fibres des produits cellulaires, et en 3D, commercialisés par Gelatex, Matrix Meats, Revo Food, Novameat, Savor Eat, Steakholder Food, Redefine Meat, Aleph Farms, Cocuus?

Du Graphène dans les viandes animales

Du Graphène dans les films comestibles des viandes animales

Annexe 1. Du Graphène dans les Ingénieries tissulaires humaines

Annexe 2. Au sujet des “échaffaudages en polymères magnétiques” pour l’élaboration et la régénération de tissus animaux vivants

Annexe 3. Au sujet des “échaffaudages polymériques” à base d’oxyde de Graphène, de nano-tubes de carbone, etc… pour l’élaboration et la régénération de tissus animaux vivants

Annexe 4. Au sujet de la production de léghémoglobine chimérique – issue de soja chimérique – à partir des levures chimériques, Pichia pastoris et  Saccharomyces cerevisiae, pour la production de viandes chimériques

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Déclaration d’Intentions

Après avoir posté mon dernier très volumineux dossier sur la Chitinisation des Peuples, et alors que je contemplais, dans l’atmosphère de mon foyer, des volutes de fumée de ganja tentant de contre-balancer les contaminations des chemtrails nano-technologiques – mon Rigpa m’a informé qu’il était fort probable que l’oxyde de graphène, ou toute autre forme de graphène, soit au menu, occulte, des “viandes cellulaires, en 3D”… qui sont annoncées comme étant le summum de la révolution alimentaire durable, circulaire, éco-friendly, blablabla. Et que le graphène soit, sans doute même, au coeur de certaines viandes animales… Je suis alors parti en quête… et cette quête fut fructueuse.

Ajout très important du 12 février 2023. Je viens de découvrir un brevet accordé en 2021 et portant sur l’utilisation d’oxyde de graphène dans la nourritures d’insectes lépidoptères et de diptères. Ce brevet est intitulé “Application of graphene oxide in preparation of feed for lepidoptera and diptera insects / CN109497353B”. « L’invention divulgue une application de l’oxyde de graphène dans la préparation d’aliments pour insectes lépidoptères et diptères. Dans laquelle le rapport masse/volume (mu g/mL) de l’oxyde de graphène à l’aliment pour insectes lépidoptères et diptères est de 500 : 1-2000:1. L’aliment est préparé par la méthode suivante : préparation d’une solution d’oxyde de graphène, préparation d’un milieu de culture, et dissolution du milieu de culture dans la solution d’oxyde de graphène pour préparer l’aliment à base d’oxyde de graphène pour les insectes diptères. L’aliment pour lépidoptères et diptères à base d’oxyde de graphène peut raccourcir la période de croissance des insectes, améliorer le taux de survie des larves, augmenter le poids des larves et des pupes, et réduire considérablement le temps et le coût de production dans le processus d’application pratique.» [84]

Aujourd’hui, nous assistons à un accroissement cellulaire – hyperbolique et hystérique –  de start-ups se lançant dans l’aventure des viandes cellulaires… et autres abominations, prétendument alimentaires, “cultivées” en cuves métalliques à partir de cellules-souches – de boeuf, de canard, de homard, de crevette…

Ces soupes cellulaires sont nourries avec des levures transgéniques chimériques (et moult autres substances industrielles) et elles sont structurées par des hydrogels, ou autres polymères, constitués de nano-substances tout autant industrielles – et toxiques. 

Les “viandes cellulaires” sont, également, dénommées “viandes en 3D”, “viandes cultivées”, “viandes synthétiques”, “viande in vitro”, “viandes de laboratoire”,“fausses viandes”, “fake meats”, et, même, “viandes propres”…

L’expression, “viande propre”, est propulsée par le gang des (prétendus) écologistes, promouvant toutes les fadaises de type “New Green Deal”, et elle implique que son contraire – à savoir la “viande sale” – soit produite à partir d’animaux d’élevage qui constitueraient, intrinsèquement, une abomination détruisant la Nature. Tout va bien?

Les “viandes synthétiques” – les “viandes végan”constituent un élément fondamental de la “4ème révolution industrielle” du dément Klaus Schwab et, tous les jours, je prie la Terre-Mère afin qu’elle active la Grande Réinitialisation, terminale, de cet ignoble eugéniste – une forme de Grand Reset sans Risettes – qui se prend pour le nouveau Messie Vert, Vermicelle et Universel, sur Terre. #ResetKlausSchwab

Mon intention déclarée et transparente, pour cet essai,  est de mettre en exergue que certains de ces hydrogels, ou autres polymères, sont, déjà, à base d’oxyde de graphène, de nano-tubes de carbone, ou autres dérivés de graphène, pour la confection et la structuration des dites viandes cellulaires. Il est, également, de mettre en exergue que ces hydrogels, à base de graphène, sont présents, également, dans de nombreuses viandes animales: soit dans les emballages, soit par le biais des “vaccins” animaux anti-grippes, soit en injection directe, soit dans les films “protecteurs” prétendument comestibles. 

J’affirme, de plus, que le graphène va devenir, très rapidement, l’un des éléments essentiels dans la création de tissus musculaires, ou autres tissus, dénommés “viandes cellulaires”, destinés à “l’alimentation humaine”. 

Le 17 novembre 2022, la FDA, aux USA, donnait sa première autorisation concernant la commercialisation de viande cellulaire – en l’occurence, le poulet cellulaire de Upside Foods. [53] Upside Foods fabrique de la viande cultivée par cellules en utilisant des prélèvements d’animaux vivants ainsi que «des animaux récemment abattus qui faisaient déjà partie du système alimentaire».

Les “prélèvements de cellules d’animaux récemment abattus” ne sont pas sans rappeler le film-culte Soleil Vert que j’ai évoqué, dans mon dernier essai “Homo chimericus: les processus de Chitinisation, par l’alimentation insectivore, en synergie avec les processus de Graphénisation, vont engendrer un nouvel organisme humain chimérique et connecté”. Dans le cas de Soleil Vert, les prélèvements des décédés font, également, partie du système alimentaire… des non-décédés.

Pourquoi le graphène va t-il constituer la base d’une grande partie des fausses viandes cellulaires? Parce que la famille du graphène est, déjà, depuis une bonne douzaine d’années, l’un des éléments fondamentaux dans une pléthore d’applications médicales: vaccins, nano-vecteurs de remèdes allopathiques, senseurs, etc… dont – et c’est ce qui nous importe ici – la régénération des tissus des muscles, des os, des cartilages, des nerfs, etc.

En effet, les industriels de la viande cellulaire, ou en 3D, sont intéressés par la grande capacité de différenciation myogénique conférée par l’oxyde de graphène, ou les nano-tubes de carbone – entre autres capacités… réelles ou fabulées. 

Il leur est donc très aisé de s’associer à des firmes opérant dans le secteur des nano-fibres médicales, ou d’utiliser leurs brevets, car ces firmes ont, déjà, une quinzaine d’années de pratiques.

Voir, par exemple, l’étude de 2019 intitulée “Muscles artificiels en nanotubes de carbone et en fibres de graphène”.[14]   Nous examinons ici les avantages de l’utilisation de fils de nanotubes de carbone et/ou de fibres de graphène en tant que nouveaux muscles artificiels capables d’être entraînés par la charge électrochimique de nanotubes de carbone ou de fibres de graphène multi-parois enroulés en hélice, ainsi que par des éléments présents dans le milieu ambiant, tels que l’humidité, afin de générer une telle action rotative. La déformation de torsion, le couple, la vitesse et la durée de vie ont été évalués dans diverses conditions électrochimiques afin de mieux comprendre le mécanisme d’actionnement et les performances. 

Pourquoi le graphène va t-il constituer la base d’une grande partie des fausses viandes cellulaires? Parce que le graphène – autrefois onéreux car provenant de Chine et concocté à l’aide de technologies coûteuses – est, maintenant, excessivement bon marché à la production depuis que de nouveaux procédés permettent de le fabriquer à partir de n’importe quelle bio-masse carbonée. 

En janvier 2020, le graphène se vendait encore très cher: entre 67 000 et 200 000 dollars la tonne. 

Et, de le fabriquer, en particulier, grâce aux procédés révolutionnaires inventés, à l’Université Rice de Houston, au Texas, par le chimiste internationalement reconnu, James Tour. 

James Tour est l’un des 5 chimistes les plus mondialement reconnus. Par conséquent, ses prises de position sont tolérées – d’autant plus qu’il possède plus de 600 brevets – malgré qu’il professe un paradigme Yahvéiste, strictement anti-néo-Darwiniste et promouvant, même, le “Dessein Intelligent”/“Intelligent Design”. 

James Tour a totalement raison, dans sa conception de l’Evolution,  si ce n’est qu’il faille remplacer les prétentions du mythe Yahvéiste par les perceptions, et visions, authentiques, et organiques, du monde Gaïen – et, qui plus est, en fusion avec le monde Gaïen.  Voir mon essai “L’Hallucination Collective Néo-Darwiniste dans l’Oeil du Cyclone de la “Dé/Sélection Gaïenne” – au Plaisir de la Survie des Peuples”. [112]

Selon James Tour: «Le monde jette 30 à 40% de la nourriture, parce qu’elle se dégrade, et les déchets plastiques sont une préoccupation mondiale. Nous avons déjà prouvé que toute matière solide à base de carbone, y compris les déchets plastiques mélangés et les pneus en caoutchouc, peut être transformée en graphène… Essentiellement, nous piégeons les gaz à effet de serre, comme le dioxyde de carbone et le méthane, que les déchets alimentaires auraient émis dans les décharges. Nous convertissons ces carbones en graphène et nous ajoutons ce graphène au béton, réduisant ainsi la quantité de dioxyde de carbone générée par la fabrication du béton. C’est un scénario environnemental gagnant-gagnant grâce au graphène». 

L’une des méthodes les plus prometteuses pour produire du graphène à grande échelle est l’utilisation de l’exfoliation chimique associée à la réduction chimique pour obtenir de l’oxyde de graphène réduit.

Comme le rapporte la revue Nature, le graphène flash est fabriqué en 10 millisecondes en chauffant des matériaux contenant du carbone à 3000 Kelvin (environ 2726° Celsius). Selon James Tour: «Le matériau source peut être presque tout ce qui contient du carbone. Selon M. Tour, les déchets alimentaires, les déchets plastiques, le coke de pétrole, le charbon, les déchets de bois et le biochar sont des candidats de choix.» 

Ainsi qu’il est précisé, le lent processus géologique – par lequel le carbone évolue vers son état fondamental, le graphite – est fortement accéléré par un pic de chaleur mais il est arrêté au bon moment, au stade du graphène.

Selon les promoteurs, et les prometteurs, du graphène, le recyclage des déchets en trésor (de graphène) est le fondement de l’économie circulaire. A savoir que les poubelles constitueraient le graphène du Futur? 

Si le contenu des poubelles quotidiennes, et les déchets en tous genres, constituent les sources du graphène du futur – dont les industriels veulent tous nous imprégner – ils ne pourront pas constituer, en même temps, la bio-masse nécessaire à l’alimentation des insectes pour la production industrielle de protéines “alternatives”. 

La bio-masse se faisant de plus en plus rare, de par la destruction programmée de l’agriculture-élevage, un jour – si les Peuples ne descendent pas dans la rue pour chasser les Prédateurs – il faudra choisir entre transformer les déchet organiques, ou les déchets plastiques, ou en Graphène… ou en aliments pour insectes… ou en sources de nécro-carburants. 

Le même choix se posera pour le recyclage des cadavres animaux – humains et non-humains: il faudra choisir entre les composter pour la fertilité des sols; ou les donner à manger aux insectes source, eux-mêmes, de protéines alternatives; ou les transformer en aliments chimériques protéinés; ou les transformer en nécro-carburants; ou, encore, matière carbonée, les transformer en Graphène! 

Comme les nano-particules de graphène peuvent être produites à partir de n’importe quelle bio-masse carbonée, il est très aisé de mentionner sur les brevets, ou autres propagandes, afférents aux viandes, et autres aliments, dits “cellulaires”, que leur confection comporte des extraits de “produits naturels” et, surtout, “non-animaux” – à savoir végan. 

Voir par exemple cette étude, de 2016, intitulée “Graphene quantum dots from fishbone carbon nanofibers”, [65] qui porte sur la production de points quantiques de graphène à partir de nano-fibres de carbone obtenues en processant des arêtes de poisson. 

En effet, n’importe quelle bio-masse signifie: de la paille de riz, des grains de riz, de la paille de blé, de la pelouse, des excréments de chien, des champignons, des filtres de cigarette, des biscuits, du miel, des écorces d’arbre, du charbon de bois, etc, etc. Tous ces éléments permettent de fabriquer, quasiment instantanément, du graphène ou des points quantiques de carbone. 

Voir la méga-étude récente, de septembre 2021, intitulée “A Review of Graphene: Material Synthesis from Biomass Sources”. [33]

Il existe une autre méthode ayant recours à des températures inférieures à celles utilisées par James Tour au Texas. Durant ce processus, la lumière du soleil est concentrée, par une lentille biconvexe, pour former un point lumineux focalisé, avec une température élevée supérieure à 1000°C, qui peut directement convertir les pelures de fruits en nano-feuilles de graphène – en 2 à 3 secondes.

Voir l’étude, de juillet 2022, intitulée “Concentrated Solar Induced Graphene” [41] qui a recours à des pelures de banane, de melon, de noix de coco, d’orange, etc.

En conclusion de cette Déclaration d’Intentions. Il est possible, aujourd’hui, que je dissémine des informations précieuses, “dans le désert des embouteillages”, comme le chantait Jacques Higelin… dont les hurlements de révolte animèrent notre jeunesse fougueuse…

… et très fugueuse eu égard au paradigme mortifère de la démocratie déliquescente. 

En effet, je comprends fort bien que d’aucuns ne veuillent pas s’intéresser à cette problématique… affirmant qu’ils ne toucheront jamais à cette sorte de “nourriture” que constituent les “viandes cellulaires” – tout autant que les “viandes végétales” et les “viandes insectueuses”. 

Mais se sont-ils posé la question de savoir si les dérivés du Graphène ne contamineraient-pas, également, les viandes animales?

Nonobstant, à moins que l’on ne consomme que des produits agricoles issus de l’agriculture biologique – et encore – il est certain que plus personne, dans nos sociétés modernes, ne peut retracer la totalité des substances qui sont introduites dans la nourriture quotidienne des populations – souvent à leur insu. Et c’est sans évoquer la problématique criminelle des Chemtrails qui constituent, en soi, un énorme dossier d’investigations.

Je précise “et encore” pour l’agriculture biologique car, depuis la rachat d’un très grand nombre d’entreprises bios par la mafia des multinationales alimentaires, on ne peut être sûr de rien… si ce n’est que l’appât du gain soit le moteur de leur rachat. Voir mes quelques essais sur la “Bio Piratée” – sur le blog de l’Association Kokopelli.

En effet, je me souviens, fort bien, vers 1994, des commentaires précis, en sa propre maison, de celui qui devint le président de Biocoop, quant à la stricte impossibilité d’effectuer une traçabilité des importations de céréales bios… lorsqu’il était contrôleur chez Ecocert. Ainsi va la Mafia pseudo Bio qui a récupéré une grande partie de ce secteur, bio, ainsi que l’avait annoncé John Brunner, le très excellent auteur d’écologie-fiction et de science-fiction, dans son ouvrage “The Sheep Look Up”/“Le Troupeau Aveugle” – publié en 1973.

Cultivez votre jardin et prenez-en de la graine!

Aujourd’hui, si les multinationales de l’alimentaire, les banques, les fonds financiers, etc, (et autres Banksters), investissent lourdement dans l’industrie des fausses viandes – à base d’insectes, de plantes chimérisées, de levures chimériques, de cellules de souche… – c’est que le mot d’ordre a été lancé. Par qui? Par Klaus Schwab, et son gang de voyous mafieux, du Forum Economique Multinational, apatride et amatride.

On retrouve, sur la web, des photographies de Klaus Schwab et du président Mitterrand, datant de 1976. Cette fripouille a trainé dans les anti-chambres présidentielles Françaises depuis un demi-siècle. Tout comme son comparse Attali, Jacques a dit, dont le bon élève de l’opposition contrôlée, Juan Branco, sévit sur les réseaux sociaux depuis quelques années – en se prétendant le pourfendeur de Macron et l’avocat des pauvres… sur mode de litanie salvatrice Marxiste, et Bolchévique, perpétuellement réchauffée depuis 1848.  A quand l’invitation de Juan Branco, au titre des Jeunes Leaders adoubés par Klaus Schwab?

Fin 2021, il y avait, déjà, plus d’une centaine d’entreprises de production de viande cellulaire et de produits de la mer cellulaire.  Il y en aura, bientôt, plusieurs centaines si les Peuples laissent le gang de voyous, formés par Klaus Schwab, en position d’Autorités. Et c’est sans évoquer les autres centaines de firmes, dans le monde, produisant, en cuves métalliques, du faux lait, des faux oeufs, de la viande à base de plantes, des faux poissons, des fausses crevettes, de la fausse soie, de multiples produits à base d’insectes, etc, ad nauseam. Sans oublier, la fausse artémisinine et le faux THC!!

Ce sont, ainsi, des milliards d’euros d’argent public qui sont investis dans toutes ces productions industrielles dites alimentaires… pendant que l’orchestration de la destruction du secteur de l’agriculture-élevage est en cours… 

… et, par conséquent, l’Orchestration de la Famine Pandémique. 

Caveat. Ce dossier a été présenté, initialement, en décembre 2022. Je le reposte, aujourd’hui, le 10 février 2024, considérablement augmenté et mis à jour. Je vous invite à le faire circuler car les aliments chimériques sont en cours d’envahir les supermarchés dans toute l’Europe.

Au sujet de l’intitulé de mon nouveau cycle d’essais:

“Orchestration de la Famine Pandémique”

Ce présent essai est le quatrième de ma nouvelle séquence dénommée “Orchestration de la Famine Pandémique”. Le premier essai s’intitule “La Grippe Aviaire H5N1 est-elle la prochaine fausse Pandémie orchestrée par les Globalistes Vaccinalistes et Eugénistes? Ou serait-ce, plutôt, un mutant H5N1 au parfum de CoqueVide mutin?” [78]; le second essai s’intitule “Homo chimericus: les processus de Chitinisation, par l’alimentation insectivore, en synergie avec les processus de Graphénisation, vont engendrer un nouvel organisme humain chimérique et connecté” [77]; et le troisième s’intitule “Soleil Vert en 2022? Chitinisation de l’Organisme Humain par une Alimentation Insectivore fondée sur le Recyclage des Déchets Agro-Industriels, des Plastiques en tous genres, des Excréments Humains… et bientôt des Cadavres Humains?” [76].

Je titre “Orchestration de la Famine Pandémique”, pour mes quatre derniers dossiers, volumineux, publiés en cette année 2022, en redonnant au terme “Pandémie” sa signification étymologique authentique – et essentielle. 

En effet, le terme “Pandémie” signifie, tout simplement, “le Peuple entier”, “tout le Peuple”, “l’intégralité du Peuple” – ou, même, “tous les Peuples”… lorsque notre imagination s’enflamme aux cris de l’Insurrection en Marche. 

“Pandémie” est issu des termes Grecs: “πᾶν, pân” et “δῆμος, dễmos” signifiant “tout” et “Peuple”. 

C’est en 1666, sans plaisanter, qu’est apparu, pour la première fois, le terme “Pandemic” dans l’ouvrage du médecin Anglais, Gideon Harvey (le père), intitulé “Morbus Anglicus, or the Anatomy of Consumptions” – en relation avec une pathologie qui serait généralisée.

En fait, Gideon Harvey, utilisa deux termes “Pan­demick” et “Endemick”. Endémique, quant à lui, provient du Grec “ἐνδημία/endêmía” signifiant “séjour” et du Grec “ἔνδημος/éndêmos” signifiant “Indigène” – à savoir “ἐν/en pour “dans” et “δῆμος/dễmos” pour “peuple”. Endémique signifie, littéralement, “dans le Peuple”. 

Il est important de souligner la parenté de ces deux termes, Indigène et Séjour, dans l’esprit des travaux de Lev Gumilev sur l’Ethnogenèse.

Le médecin Gideon Harvey l’utilisa une seule fois, plus précisément, dans le texte suivant, au chapitre 1: «… which instances do evidently bring a Consumption under the notion of a Pan­demick, or Endemick, or rather a Vernacular Disease (a disease alwayes reigning in a Countrey) to England; that is a common disease owing its rise to some common ex­ternal and perennal (lasting all the year) cause of a Countrey; as a Consumptive Air, or a Consumptive Dyet. viz. eating much Flesh, drinking Hopt drink, &c».

Subséquemment, ce terme “Pandémie” ne serait apparu qu’en 1752, dans la langue Française – dans le dictionnaire de Trévoux. Selon la définition actuelle du Larousse, une pandémie serait une “Épidémie étendue à toute la population d’un continent, voire au monde entier”. 

Cette définition n’a strictement rien à voir avec l’essence de terme “pandémique” et elle ne peut qu’aggraver les syndromes de dissonance cognitive induits, chez les populations, par de multiples campagnes mensongères, et génocidaires, totalement fondées sur la peur. 

Ainsi, par exemple, les manipulations de l’OMS, l’Organisation pour le Massacre Sanitaire, eu égard à ce concept de “pandémie”, ont été orchestrées par ses directeurs Tedros Adhanom Ghebreyesus et Soumya Swaminathan – la fille de l’archi-criminel Mankombu Sambasivan Swaminathan, le père de la pseudo “Révolution Verte” en Inde, un grand allié de Monsanto et de la Mafia Agro-Pharma.

D’ailleurs, n’est-il pas surprenant, sur le plan des synchronicités pandémiques, que c’est, également, en cette année fatidique, 1666, qu’apparut, ex judaismo – en Turquie, à Izmir – Sabbatai Zevi, un nouveau Messie qui prenait sa tête de Turc pour une incarnation divine… et qui déclencha une nouvelle pandémie, messianique, dans toute l’Europe – dont les répercussions génocidaires se font encore sentir de nos jours.

En effet, certains individus, au comportement très psychopathique, souffrent, manifestement, d’un syndrome virosant de “délégation divine” qui les incite à tout contrôler, à tout réglementer, à tout posséder, à tout voler, à tout spolier – et à eugéniser et génocider les Peuples… selon leur bon vouloir. Il est à noter que les plus virosés d’entre eux se prétendent, même, des êtres humains divinisés sur Terre.

Si d’aucuns ressentent quelque doute concernant ma vision globale, il ne leur est que d’écouter les déclarations récentes de Yuval Noah Harari, le guru psychopathe et  autiste de Klaus Schwab, qui va jusqu’à déclarer que le Forum Economique Multinational, apatride et amatride, a eu tellement de succès, dans ses entreprises, qu’il en a acquis des pouvoirs divins de création et de destruction. Historiquement, cette prétention à un droit divin, sur les Nations, ne date pas de Yuval Noah Harari: elle remonte au Deutéronum mais elle est, aujourd’hui, publiquement, et ouvertement, proclamée – du moins, pour ceux qui ont des oreilles pour entendre.

En fait, Yuval Noah Harari est, intimement, convaincu que lui-même, Klaus Schwab – et d’autres dans leurs rangs et “castes” – n’ont plus besoin d’attendre un quelconque Messie car ils constituent, eux-mêmes, des divinités incarnées sur Terre. Et quelle serait leur mission? 

Leur mission “divine” est “Justement”, comme diraient les Tzaddik, de conduire les troupeaux humains bêlants vers un statut, non pas divinisé, mais “augmenté” – à savoir, “augmenté” parce que connecté à la Toile par la 5G. Il s’agit, intrinsèquement, de chimériser la destinée d’une entité, anciennement “humaine”, dont le biologique aura fusionné avec l’électronique par le biais de nano-particules métalliques – dont, principalement, des dérivés du graphène – de dérivés de chitine et, peut-être, même, par le recours à de l’ADN synthétique. 

Klaus Schwab, le grand prêtre du Tikun Olam nano-technologique, au parfum de graphène, a même affirmé que si les Humains l’écoutent: «ils ne posséderont rien, ils seront graphénisés, ils seront fusionnés avec le Réseau… et ils seront Heureux». 

Production de viande cellulaire, durable, circulaire, nutritive, éco-friendly, sans souffrances animales, etc

En Introduction. Mes Conclusions, provisoires, au sujet des Aliments Chimériques Imprimés en 3D avec des “bio-encres” dont la composition réelle n’est pas divulguée… au prétexte du secret professionnel

Aujourd’hui, au vu:

De la prévalence – pour ne pas dire de l’omni-présence – du Graphène, et de ses dérivés, dans les échafaudages de la médecine dite régénérative humaine (nerfs, muscles, os, etc), depuis une pléthore d’années, déjà.

De par la prévalence, plus précisément, du Graphène, et des nano-tubes de carbone, dans l’élaboration des échafaudages en polymères magnétiques pour l’élaboration et la régénération de tissus animaux vivants – chez l’Humain.  

De par la très grande proximité – et c’est un euphémisme – des fondateurs, techniciens, scientifiques, chercheurs travaillant dans le secteur des Aliments Chimériques Imprimés en 3D, avec le secteur des nano-technologies, de l’ingénierie tissulaire, du graphène, des nano-tubes de carbone, des hydrogels, des nano-particules magnétiques, des fréquences électro-magnétiques, etc.

De par l’extrême nécessité, très affirmée par le secteur des aliments chimériques, d’hydrogels anisotropes bio-mimétiques avec des structures ordonnées sophistiquées, similaires à leurs homologues biologiques, y compris l’orientation du champ électrique/magnétique, la stratégie de composition, la congélation, l’alignement de la déformation et l’auto-assemblage – toutes qualités conférées par les nano-particules à base de Carbone: Graphène, oxyde de Graphène, oxyde de Graphène réduit, nano-tubes de Carbone…

De par l’existence des concepts de “Graphène comestible” et “d’électronique comestible” lancés, dès 2018, par l’Université Rice au Texas, l’un des centres de la recherche Graphène aux USA.

De par la très grande proximité géographique, à vol d’oiseau, du plus gros producteur d’Aliments Chimériques Imprimés en 3D, Cocuus, en Espagne, avec les trois plus gros producteurs Espagnols de Graphène et de nano-systèmes à base de Graphène. 

De par la très grande proximité économique, financière, stratégique du secteur des aliments chimériques avec les grands groupes et, surtout, les grands groupes de la chimie, de la pharmacie, des laboratoires high-tech et des bio(nécro)-technologies. 

De par la mention très claire, par le Good Food Institute – un pseudopode de Bill Gates dont la mission est de promouvoir le secteur de l’industrie des “protéines alternatives” – du Graphène, des nano-tubes de carbone, de l’ADN, et autres polymères synthétiques, pour la confection des échafaudages de la viande cellulaire. Dans son dossier très technique – intitulé “Deep dive: Cultivated meat scaffolding”.

De par l’extrême capacité du Graphène, ou de ses dérivés, à imiter l’environnement in vivo – à savoir dans l’organisme humain.

De par l’extrême capacité du Graphène, ou de ses dérivés, à imiter l’environnement in vitro – à savoir en laboratoire, en cuves métalliques et autres fermenteurs – car c’est l’obsession ultime des industriels des aliments chimériques: “l’imitation parfaite”.

N’est-il pas très raisonnable d’imaginer que le Graphène constitue l’élément incontournable des Aliments Chimériques Imprimés en 3D? Et ce, quels qu’en soient les autres composants officiels – soja, pois, sarrasin, betterave, pois chiche, algues, tapioca, huile d’olive, gluten de blé, etc – et, surtout, non officiels (voir l’une des sections suivantes).

N’est-il pas extrêmement évident, pour tous ces Aliments Chimériques Imprimés en 3D, envahissant les supermarchés d’Europe, que le Graphène en constitue le lien et, surtout, le liant? 

Le Graphène, en effet, constitue l’élément fondamental des échafaudages permettant de conférer une architecture aux soupes cellulaires et autres polymères magnétiques – dénommés, en toutes démences, des “bio-encres”!  

Ces “bio-encres” polymériques et magnétiques sont, subséquemment, “imprimées” en 3D afin que le consommateur puisse prétendre qu’il consomme de l’agneau, du boeuf, du bacon, des crevettes ou du saumon… sous guise de lentille, de tournesol, de pomme de terre, de sarrasin, de soja, de gluten de blé, de pois, de tapioca, de maïs, de colza, de pois chiche, d’olive, de fève, de noix de coco, de karité, de sucrose, etc, etc. 

Les Aliments Chimériques Imprimés en 3D gisent, ainsi, au coeur de la plus extrême simulation. Le consommateur prétend consommer autre chose que ce qui est dans son assiette. Quant à l’industriel, il prétend commercialiser une substance alimentaire, avec une dénomination publicitaire possédant un sens spécifique – viande, poisson, crevette, saumon, etc – alors qu’il ne vend que de la farine végétale ou algueuse. 

De plus, en toute simulation et dissimulation, l’industriel des Aliments Chimériques Imprimés en 3D occulte la présence de dérivés de Graphène au prétexte qu’ils sont d’origine végétale – à savoir, confectionnés, grâce à de la haute technologie industrielle, à partir de n’importe quelle bio-masse végétale carbonnée.

Que contiennent les viandes cellulaires – en sus, potentiellement, de dérivés de graphène, de chitosane et d’ADN synthétique? 

Qu’en-est-il donc, réellement, de l’alimentation dite “naturelle” dont sont gavées les cellules de l’agriculture cellulaire tissulaire ainsi que les cellules de l’agriculture cellulaire par fermentation?

Comme toutes les cellules vivantes à l’intérieur d’un organe vivant au sein d’un organisme vivant – lui-même lové au sein d’une Biosphère vivante – les cellules confinées artificiellement, en captivité de cuves plastiques ou métalliques, ont besoin pour survivre, et se multiplier, de lipides, de protéines, d’acides aminés et d’hydrates de carbone… en sus de vitamines et autres oligo-éléments. 

Les cellules mammaliennes ont, également, besoin d’une technologie très sophistiquée car les cuves industrielles de l’agriculture cellulaire ne fonctionnent pas avec de l’huile de coude! Elles nécessitent beaucoup d’énergie de stimulation, de brassage… et d’élimination du célèbre produit de la respiration cellulaire: le dioxyde de carbone ou CO2. L’agriculture cellulaire en cuves est, strictement, dépendante d’une source permanente d’électricité.

Tout d’abord, des cellules souches embryonnaires; des cellules mésenchymateuses; des cellules souches totipotentes; des cellules souches multipotentes; des cellules souches pluripotentes; des cellules souches pluripotentes induites (artificiellement créées de par l’ajout de facteurs de transcription); des cellules souches adultes; des cellules souches satellites; des progéniteurs fibro-adipogéniques; des fibroblastes primaires; des neurones; des cellules gliales; des cellules endothéliales de la veine ombilicale humaine; des cellules musculaires lisses; des architectures/échafaudages; des protéines mitogéniques recombinantes (bovine FGF2); de l’activine A recombinante rat, souris, humain; du facteur de croissance transformant β recombinant rat, souris, humain; de l’albumine; du facteur de croissance épidermique; du facteur de croissance humain insulino-like 1; des levures chimériques; des algues chimériques; des bactéries chimériques; du glucose; du galactose; du sucrose; du maltose; des lipides; des hormones; des mycoprotéines; du glucomannane; des polyamines (spermidine, spermine et putrescine); des cytokines; du cholestérol; de la léghémoglobine chimérique; des cyanobactéries.

Les cyanobactéries sont les entités vivantes les plans anciennes sur la planète Terre et il en existe plus de 7500 espèces répertoriées à ce jour. Si l’on se réfère à une étude publiée sur le net, les cyanobactéries croissent, également, sur milieu minéral. Voici, par exemple, l’une des recettes pour la culture de ces cyanobactéries: nitrate de sodium, monohydrogénophosphate de potassium, sulfate de magnesium heptahydraté, chlorure de calcium dihydraté, acide citrique monohydraté, EDTA disodique, carbonate de sodium, citrate de fer ammoniacal… en sus de “mélanges métaux” (H3BO4, MnCl2, 4 H2O, ZnSO4, 7 H2O, etc, etc). [71] 

Quant à la léghémoglobine chimérique, c’est l’entreprise Impossible Foods qui a développé une souche de levure chimérique, contenant un gène de soja, afin de produire cette léghémoglobine recombinante. 

Il existe de très nombreuses souches de levures chimériques pour la production de protéines recombinantes dans le secteur de l’agriculture cellulaire. Les principales espèce de levure chimérisée pour la production de protéines recombinantes sont Saccharomyces cerevisiae, Pichia pastoris, Yarrowia lipolytica, Hansenula polymorpha, Schizosaccharomyces pombe, Kluyveromyces lactis. Ce sont ces mêmes levures chimériques qui jouent, également, un rôle fondamental dans la production de protéines recombinantes qualifiées de “thérapeutiques” par Big Pharma. Ces protéines pharmaceutiques représentent, en effet, un marché annuel de près de 100 milliards de dollars. Elles sont particulièrement utilisées pour la production des “vaccins” de la Pharmacratie génocidaire.

Des acides aminés: alanine, hydrochlorure d’arginine, asparagine, acide aspartique, cystine, acide glutamique, glutamine, hydrochlorure d’histidine, isoleucine, leucine, hydrochlorure de lysine, méthionine, phénylalanine, proline, sérine, thréonine, tryptophan, sel de disodium de tyrosine, valine. 

Les cellules en cuves doivent être alimentées, également, avec de la glutamine, un acide aminé qui est considéré comme “de 10 à 100 fois plus important” [73] (en fonction des vendeurs glutamineurs), pour la confection d’aliments cellulaires, que d’autres acides aminés tels que la tyrosine et la cystine. La glutamine s’obtient, par exemple, à partir d’un savant mélange de glucose, de liqueur de maïs fermenté, de sulfate d’ammonium, de phosphate de monopotassium, de sulfate de magnésium heptahydraté, de sulfate de manganèse monohydraté, de sulfate de zinc heptahydraté. La glutamine s’obtient, également, par hydrolyse de protéines telle que celle du gluten. 

Pour la culture cellulaire, la multinationale de Big Pharma, Merck, par exemple, propose des produits et autres solutions à base de glutamine. Certaines de ces solutions sont, parfois, agrémentées d’un cocktail d’antibiotiques, telles que la gentamicine, la pénicilline, la streptomycine… [79]  Mais qui va s’offusquer du fait que la viande cellulaire soit nourrie aux antibiotiques lorsque la viande organique industrielle en est imprégnée depuis des dizaines d’années?

Des vitamines: adénine, biotine, chlorure de choline, pantothénate de calcium, acide folique, inositol, niacinamide, hydrochlorure de pyridoxal, riboflavine, hydrochlorure de thiamine, vitamine B12. 

Des sels inorganiques: ammonium métavanadate, chlorure de calcium, chlorure de cuivre, sulfate de cuivre, citrate de fer, nitrate de fer, sulfate ferrique, sulfate de manganèse, sulfate de magnésium, acide molybdique, chlorure de nickel, chlorure de potassium, nitrate de potassium, bicarbonate de soude, chlorure de sodium, métasilicate de sodium, phosphate dibasique de sodium, sélénite de sodium, chlorure stannique, sulfate de zinc heptahydraté. 

Divers autres intrants: albumine, dexaméthasone, dextrose, éthanolamine, HEPES (ou acide 4-(2-hydroxyéthyl)-1-pipérazine éthane sulfonique), acide linoléique, phosphatidylcholine, rouge de phénol, putrescine, pluronic F68 (un stabilisateur cellulaire), insuline humaine recombinante, pyruvate de sodium, acide thioctique, thymidine, transferrine, lactoferrine, fibronectine, laminine. 

Il est très vraisemblable qu’il existe une foultitude d’autres substances “suspectes”, dans les médium de culture, mais les industriels de l’alimentation cellulaire vont invoquer le secret professionnel afin de ne pas en divulguer la liste. En effet, certains de ces industriels, au moment de la phase dénommée “différenciation cellulaire”, y introduisent du sérum de foetus de veau, du sérum de foetus bovin, du sérum de cheval ou, encore, des extraits d’embryon de poulet

Les esprits curieux sont invités à consulter une étude Française (rédigée en Anglais, bien sûr) de l’Inserm/CNRS intitulée “Complex Interactions between Human Myoblasts and the Surrounding 3D Fibrin-Based Matrix”. Il y est évoqué quelques substances entrantes dans un médium dont la mission est d’alimenter des cultures cellulaires de muscles humains extraites d’un quadriceps d’un garçon de 12 ans. Ce sont du sérum de cheval, du sérum de foetus de bovin, des antibiotiques (pénicilline et streptomycine), du phosphate sodique de dexaméthasone, de l’aprotinine… [80] Ces cultures cellulaires sont cultivées dans des médiums industriel – dénommés, par exemple, Ham’s F10 ou Ham’s F12, produits par Gibco – qui contiennent une gamme impressionnante d’acides aminés, de vitamines, de sels inorganiques et autres intrants à l’instar de la liste extensive présentée ci-dessus. [81] 

Les esprits curieux sont invités, également, à investiguer les relations potentielles existant entre ces sérums animaux et les pathologies humaines… D’autant plus lorsque l’on prend conscience que lors de la “Grippe Espagnole” de 1918/1920 – qui était une pneumonie bactérienne ainsi que je l’ai expliqué dans mon essai “Vaccinations Anti-Méningite et Pathologies Respiratoires Imputées au Coronavirus ID/2019” [82] – les sérums, médications et vaccins, concoctés par la Fondation Rockefeller et distribués dans le monde entier, étaient élaborés dans des chevaux vivants. D’ailleurs, c’étaient ces mêmes chevaux, de laboratoire, qui étaient utilisés pour la préparation de divers sérums supposément à l’encontre de la méningite, du tétanos, de la diphtérie… A savoir, les mêmes chevaux qui jouaient le rôle de “bio-fermenteurs” lorsqu’ils étaient inoculés avec divers pathogènes afin de produire des sérums à des millions d’exemplaires – afin de “nécro-fermenter” les corps humains Dès le début des années 1890, le docteur Emile Roux – un émule de Pasteur l’Imposteur – utilisait, à Paris, des chevaux comme usines vivantes afin de produire, à grande échelle, du sérum riche en “anticorps” contre la toxine bactérienne diphtérique. [83]

Dans la mesure où la présence de sérums et extraits de foetus animaux pourrait faire tousser les hystériques du véganisme, les industriels et chiméristes de l’agriculture cellulaire font de leur mieux pour leur substituer d’autres substances, protéiques ou non – prétendument moins suspectes. Il s’agit, par exemple, d’extraits de champignons shiitake ou d’hydrolysats de soja ou, encore, de transferrine, d’insuline, de séricine, de sélénite, divers acides aminés, diverses vitamines, etc, etc.

En fait, cette soupe cellulaire est, authentiquement, une “soupe à la grimace” dans le sens étymologique du terme Latin “grima” – signifiant “masque”. L’agriculture cellulaire est une mascarade alimentaire dont la fonction première est de participer à la destruction systématique de l’agriculture/élevage afin d’affamer les Peuples – par sous-nutrition ou par non-nutrition. Il n’est que temps de faire tomber leurs Masques… et tant d’autres Masques! 

À la fin de l’année dernière, UPSIDE a ouvert sa première installation à grande échelle, baptisée Engineering, Production, and Innovation Center (EPIC), à Oakland, en Californie. Dans cette installation de 5000 mètres carrés, UPSIDE peut maintenant produire 25 tonnes de viande cellulaire, avec une capacité future de plus de 200 tonnes de cette viande innovante par an. En plus des produits de viande cultivée d’UPSIDE, la startup produira désormais les viandes de crustacés de Cultured Decadence à l’EPIC. L’installation de l’aquaculture cellulaire dans le Wisconsin servira également de siège social d’UPSIDE dans le Midwest.

Addendum de février 2024. En janvier 2024, une équipe de scientifiques dirigés par Wu Xin – de l’Institut de biotechnologie industrielle de Tianjin, au sein de l’Académie Chinoise des sciences – a mis au point une technologie de production de protéines –  à partir de méthanol dérivé du charbon! – moins coûteuse que la biosynthèse traditionnelle des protéines.

Le méthanol est, ainsi, utilisé pour faire croître une souche transgénique de levure Pichia pastoris, qui lui est totalement résistante, avec une grande efficacité métabolique. Selon le Professeur Wu: «Cette méthode ne nécessite pas de terres arables, n’est pas affectée par les saisons et le climat et est mille fois plus efficace que les pratiques agricoles traditionnelles. En outre, la teneur en protéines des micro-organismes varie de 40 à 85 %, ce qui est nettement supérieur à celle des plantes naturelles».

Les études afférentes sont: “Deciphering cell wall sensors enabling the construction of robust Pichia pastoris for single-cell protein production / Décryptage des capteurs de paroi cellulaire permettant la construction de Pichia pastoris robustes pour la production de protéines unicellulaires”. 2023. [85] 

“Economical production of Pichia pastoris single cell protein from methanol at industrial pilot scale / Production économique de protéines unicellulaires de Pichia pastoris à partir de méthanol à l’échelle pilote industrielle”. 2023. [87]

“Current advances of Pichia pastoris as cell factories for production of recombinant proteins / Progrès actuels de Pichia pastoris en tant qu’usine cellulaire pour la production de protéines recombinantes”. [49]

Addendum du 25 février 2024. L’étude, publiée par Nature en octobre 2021, intitulée “Graphene coated magnetic nanoparticles facilitate the release of biofuels and oleochemicals from yeast cell factories”, porte sur des nanoparticules magnétiques recouvertes de Graphène afin de faciliter la libération de nécro-carburants, et de produits oléochimiques, à partir des usines cellulaires de la levure chimérique (transgénique) Yarrowia lipolytica. [48]

Selon les conclusions. En conclusion, nos résultats démontrent que les nanoparticules recouvertes de Spikes de Graphène peuvent être utilisées pour briser efficacement les cellules et libérer les lipides intracellulaires de Yarrowia lipolytica.

Le revêtement de Graphène permet de percer la membrane de la levure et, à lui seul, il est capable de stocker de grandes quantités de lipides extraits. Dans notre configuration expérimentale actuelle, une grande partie du contenu lipidique a fini par s’échapper directement dans l’environnement extracellulaire, étant donné que l’étendue des dommages cellulaires était assez sévère. Cependant, nous avons précédemment montré qu’il était possible d’ajuster les propriétés des revêtements verticaux de Graphène pour les rendre moins dommageables pour les cellules eucaryotes. Nous proposons donc que nos nanoparticules magnétiques recouvertes de Graphène soient développées pour devenir un outil prometteur permettant de briser les cellules de levure afin de libérer les lipides intracellulaires. 

Les propriétés magnétiques des nanoparticules enrobées peuvent être utilisées pour collecter le Graphène d’un côté tout en collectant les lipides libérés et pourraient être compatibles avec un processus de fermentation ininterrompu. Nous pensons que cette technologie simple pourrait être utilisée pour résoudre le principal goulot d’étranglement de l’ouverture des cellules de levure et de la libération des lipides intracellulaires des usines de cellules de levure, ouvrant ainsi la voie à la production commerciale et durable de produits oléochimiques et de biocarburants. Toutefois, les études futures devraient se concentrer sur la recherche de la taille optimale du revêtement de graphène et de la concentration des nanoparticules revêtues qui maximisent la libération des lipides intracellulaires tout en minimisant les dommages causés à la levure. 

Le Good Food Institute promeut, officiellement, le Graphène, et les nano-tubes de carbone – et même l’ADN synthétique – au menu des viandes cellulaires

Le Good Food Institute, contrairement à ce que sa dénomination pourrait laisser évoquer, n’a pas pour vocation de promouvoir une bonne nourriture saine,  savoureuse, attrayante, équilibrée et non toxique. Sa mission est de promouvoir le secteur de l’industrie des “protéines alternatives”- et, principalement, celui des viandes cellulaires. 

Le Good Food Institute a été créé en 2016. Son budget annuel, provenant de gros dons de fondations (telle la Fondation Bill Gates) et autres industriels, est de l’ordre de 53 à 56 millions de dollars. 

Le Good Food Institute employait, en date de janvier 2022, plus d’une centaine de scientifiques, techniciens, médiatiques, propagandistes, et autres lunatiques, dont la mission est de développer les viandes cellulaires et les nouvelles protéines. Le Good Food Institute possède une très mauvaise réputation générée par des accusations, récurrentes, d’environnement de travail toxique. Tellement récurrentes que certains financement se sont taris. [75]

Le Good Food Institute publie une pléthore de rapports sur la production de substances “fausses”: viande, poisson, lait, oeufs à base de cellules tissulaires et/ou cellules fermentées – et, aussi, à base de plantes. [28] Tout autant que des rapports sur le développement, sur les investisseurs, etc, au sein de ce secteur.

Les “experts” auto-proclamés, auto-prophétiques et, surtout, hystériques, du Good Food Institute, annoncent un marché de 370 milliards de dollars, dès 2035, en ce qui concerne les fausses viandes, les faux poissons, les faux crustacés… Selon le Good Food Institute, ce seraient 1380 millions de dollars levés, auprès d’investisseurs, par les sociétés de production de viande cellulaire durant l’année 2021.

Selon le très célèbre cabinet McKinsey, de toutes les corruptions, impliqué, également, dans les fausses viandes et les faux poissons – en sus de fausses missions au profit de la PharMacronie –  la viande cultivée pourrait représenter un chiffre d’affaires de 25 milliards de dollars, d’ici 2030. [26]

Selon un rapport, fantasmagorique, du Good Food Institute, la fausse viande cellulaire, en comparaison du vrai boeuf, nécessiterait 95% moins de terre; elle produirait de 74 à 87% de moins “d’émissions de gaz de serre”; elle générerait 94% en moins de pollution des nutriments, etc. [27]

En ce qui concerne notre dossier présent, à savoir le graphène dans les nano-fibres des viandes en 3D. Dans l’étude récente, du Good Food Institute, de janvier 2022, intitulée “Scaffolding Biomaterials for 3D Cultivated Meat: Prospects and Challenges” [5], il est spécifiquement mentionné, au sujet des échafaudages, de viande en 3D, contenant un tripeptide constitué d’arginine, de glycine et d’acide aspartique, que «l’ajout d’oxyde de graphène a encore amélioré la capacité de différenciation myogénique».

C’est, en fait, par exemple, ce qu’affirmait, également, cette étude, de 2015, intitulée “Graphene oxide-stimulated myogenic differentiation of C2C12 cells on PLGA/RGD peptide nanofiber matrices”. [21]

L’expression-clé est, ici, “différenciation myogénique”. De nombreuses études, plus anciennes, prétendument pour le secteur médical, ont affirmé que l’oxyde de graphène améliore, fortement, la capacité de “différenciation myogénique” – dans l’ingénierie tissulaire.

“Nano-sized graphene oxide coated nanopillars on microgroove polymer arrays that enhance skeletal muscle cell differentiation”. Décembre 2021. [22]

“Graphene Oxide Scaffold Stimulates Differentiation and Proangiogenic Activities of Myogenic Progenitor Cells”. 2020. [18]

“Myoblast differentiation on graphene oxide”. 2013. [19]

“Three-Dimensional Printable Gelatin Hydrogels Incorporating Graphene Oxide to Enable Spontaneous Myogenic Differentiation”. 2021. [20]

Il ressort de ces quelques études, prises en exemples, que si la confection d’hydrogels, à base d’oxyde de graphène, permet une différenciation myogénique spontanée dans le secteur de l’ingénierie tissulaire de muscles humains, ou autres tissus… elle peut, également, le permettre pour le secteur de l’ingénierie tissulaire de muscles “cultivés” à partir de cellules de vache, de canard, etc. N’est ce pas? 

Pour rappel. Le Good Food Institute fut l’un des sponsors du Pavillon des systèmes alimentaires durant la COP 27 en Egypte qui, rappelons-le, a mis les “protéines alternatives” à l’honneur. Voir mon précédent dossier. 

D’autant plus que le Good Food Institute se permet de mentionner, très clairement, dans son dossier très technique – intitulé “Deep dive: Cultivated meat scaffolding” –  le recours au graphène, aux nano-tubes de carbone, à l’ADN – et autres polymères synthétiques –  pour la confection des échafaudages de la viande cellulaire. [51]

«De même, les cellules satellites musculaires peuvent s’auto-renouveler lorsqu’elles sont cultivées dans un substrat qui correspond à la rigidité de leur niche de cellules souches native (Gilbert et al., 2010 ; Safaee et al., 2017). Le réglage de la rigidité peut être obtenu par une réticulation accrue, l’ajout de nano-tubes de carbone (Shin et al., 2012), de graphène (Martín et al., 2017), d’ADN (Chen et Seelig, 2019), ou la modification de matériaux polymères naturels ou synthétiques avec des groupes latéraux photoréticulables. Il est important de noter que ces groupes photoréticulables permettent une polymérisation rapide, ce qui permet l’encapsulation des cellules au cours d’un processus tel que la bio-impression (discuté plus loin). Les échafaudages de viande cultivée peuvent donc être construits avec divers matériaux polymères composites qui dictent la rigidité dans une orientation spatiale pré-modélisée pour reproduire l’architecture de la graisse, du muscle et du tissu conjonctif que l’on trouve dans un produit carné souhaité. En effet, des études ont démontré que les propriétés de rigidité d’un seul hydrogel pouvaient orienter les cellules souches vers l’os et la graisse (Freeman et Kelly, 2017). Par ailleurs, l’hydrogel lui-même peut être dissous dans un mélange de milieux de culture cellulaire et de cellules, ce qui favorise la fixation et la propagation des cellules. Mosa Meat décrit l’utilisation d’un hydrogel dissous chargé de cellules pour positionner les cellules dans un appareil dédié à la différenciation ou à la structure cellulaire (Breemhaar et Post, 2019) ». [51]

Les échafaudages de viande cultivée peuvent donc être construits avec divers matériaux polymères composites, et synthétiques, qui dictent la rigidité dans une orientation spatiale pré-modélisée pour reproduire l’architecture de la graisse, du muscle et du tissu conjonctif que l’on trouve dans un produit carné souhaité.

De plus, dans ce même dossier, le Good Food Institute réitère, très clairement, le recours à des bactéries et à des levures recombinantes, à savoir des bactéries et à des levures chimériques, génétiquement manipulées – communément libellées des OGMs.

«Des expérimentations récentes suggèrent que les protéines de soja texturées peuvent servir d’échafaudage viable pour la fixation des cellules souches bovines (efficacité d’ensemencement >80% sans fonctionnalisation préalable) et leur prolifération (Ben-Arye et al., 2020). Certains polymères synthétiques, comme les PEG, sont également approuvés par la FDA. Comme mentionné précédemment, la majorité de ces polymères n’ont pas de domaines fonctionnels pour l’adhésion cellulaire ; cependant, ils peuvent être fonctionnalisés avec des peptides RGD (arginine, glycine et acide aspartique) ou combinés avec des composants fonctionnels comestibles tels que la gélatine (Enrione et al., 2017). Il est important de noter que ces échafaudages ont également tendance à être abordables et évolutifs en termes de composants de matières premières, les limites d’échelle étant principalement déterminées par la méthode de fabrication (discutée plus loin). Certaines entreprises ont démontré de manière indépendante la production à grande échelle de protéines telles que le collagène à l’aide de levures ou de bactéries recombinantes, ce qui pourrait servir de plateforme future pour la création de biomatériaux utilisés par l’industrie de la viande cultivée. Enfin, nombre de ces biomatériaux ont également été utilisés pour l’ingénierie tissulaire des os (Levengood et Zhang, 2014), ce qui pourrait s’appliquer à la viande cultivée si des produits avec os sont un jour recherchés. »

Faut-il préciser qu’aux USA, parmi les “biomatériaux” comestibles approuvés par la FDA, – pour la réalisation d’échafaudages comestibles pour la culture de viande cellulaire – se trouvent la pectine, la gomme gellane, le chitosane, la gélatine, la cellulose, le glucomannane, l’amidon, le gluten et l’alginate, entre autres… 

En effet, ce n’est pas de chance pour cette grande partie de la population allergique au gluten, par exemple, car la gluténine est utilisée comme ingrédient des échafaudages de la viande cultivée. [23]

Par exemple, selon une étude, la résistance à la traction, des nanofibres de gélatine, est passée de 8,29 ± 0,53 MPa à 21 ± 2,03 MPa après l’incorporation d’oxyde de graphène. [29]

De plus… car cela n’est pas tout. Le Good Food Institute – dans sa référence au recours au graphène, aux nano-tubes de carbone, à l’ADN, etc, pour la confection des échafaudages de la viande cellulaire – renvoie à l’étude de Sifang Chen et de Georg Seelig, de 2019, intitulée “Programmable patterns in a DNA-based reaction-diffusion system”, dont la présentation ne manque pas de susciter de profondes interrogations. Qu’en pensez-vous?

Est-ce dire que le Good Food Institute promeut l’ajout d’ADN synthétique dans les échafaudages des viandes cellulaires?

 Il semble, effectivement, qu’il en soit ainsi. 

«La biologie offre la preuve irréfutable que des “matériaux vivants” macroscopiques peuvent émerger de réactions entre biomolécules diffusantes. Nous montrons ici que l’auto-organisation moléculaire pourrait être une approche tout aussi puissante pour l’ingénierie de matériaux synthétiques fonctionnels. Nous présentons un hydrogel programmable incorporant de l’ADN qui produit des motifs réglables à l’échelle centimétrique. Nous générons ces motifs en mettant en œuvre des réseaux de réactions chimiques par le biais de complexes d’ADN synthétiques, en intégrant les complexes dans l’hydrogel et en les déclenchant avec des brins d’ADN d’entrée appliqués localement. Nous démontrons d’abord la formation de motifs en anneau autour d’une cavité circulaire d’entrée et montrons que la largeur et l’intensité de l’anneau peuvent être réglées de manière prévisible. Ensuite, nous créons des motifs de complexité croissante, y compris des anneaux concentriques et des motifs non isotropes. Enfin, nous montrons des modèles d’interférence “destructifs” et “constructifs”, en combinant plusieurs modules de formation d’anneaux dans le gel et en les déclenchant à partir de sources multiples. Nous montrons également que les simulations informatiques basées sur le modèle de réaction-diffusion peuvent prédire et informer la programmation des modèles cibles ».

Au sujet de l’ADN synthétique. Voir le communiqué de Mik Andersen: “Communiqué de Mik Andersen à propos de nano-tubes d’ADN dans le vaccin CoqueVide de Janssen”. [46]. Voir également le post “BREAKING NEWS!!! La preuve ultime que nous attendions de Mik Andersen: Auto-Assemblage de Cristaux d’ADN”. [63] Voir également “Communiqué de Mik Andersen au sujet de “nano-points” de Graphène dans les vaccins.” [54]

Comment le grand public peut-il se douter que ces ingénieurs parlent du burger en viande “cellulaire, équitable et circulaire”, qu’il vient d’acheter pour son repas de midi, lorsqu’ils évoquent des composants structurels à l’échelle nano-métrique de 50 à 500 nm? 

Pour mémoire: 1 nm = 1 millionième de millimètre.

« D’autres paramètres tels que la forme, le volume et la rugosité des pores doivent également être pris en compte. Idéalement, la récapitulation de la matrice extra-cellulaire devrait se faire à l’échelle des composants structurels mêmes de le matrice extra-cellulaire (c’est-à-dire à une échelle de 50 à 500 nm de diamètre) tandis que la porosité de l’échafaudage devrait être à l’échelle du micromètre pour permettre l’invasion et la migration des cellules. Ce principe général a été difficile à imiter. Toutefois, des techniques sophistiquées permettant de fabriquer de grands échafaudages d’hydrogel dotés de ces propriétés commencent à faire leur apparition (voir plus loin). Enfin, étant donné qu’un tissu créé pour la consommation n’a pas besoin d’être fonctionnel à l’intérieur d’un corps, un échafaudage conçu pour être moins densément peuplé et organisé par ses propriétés sensorielles en aval peut être plus facile à réaliser. Une fois peuplée, la structure pourrait être comprimée au moment de la récolte ou structurée davantage en un produit final ». [51]

La question se pose, ensuite, de savoir si le passage suivant fait référence à des hydrogels à base de graphène, sous quelque forme… qui serait “biodégradable” sous quelque mode.

« Des considérations de conception minutieuses ont été faites en ingénierie tissulaire pour utiliser des matériaux non immunogènes, biodégradables avec des sous-produits biologiquement inertes (car ils sont destinés à être insérés dans le corps à des fins de médecine régénérative (Bajaj et al., 2014). De même, un échafaudage qui se biodégrade en sous-produits inertes serait souhaitable pour la viande cultivée, non seulement pour éviter que des matériaux non comestibles soient incorporés dans un produit final, mais aussi en permettant aux cellules de remplacer l’échafaudage d’hydrogel par leur propre matrice extra-cellulaire native. En effet, les hydrogels sont généralement des substrats statiques qui, à eux seuls, ne parviennent pas à reproduire dynamiquement les interactions spatio-temporelles entre une cellule et la matrice extra-cellulaire. Une méthode pour surmonter ce problème consiste à incorporer des liaisons transversales dégradables par protéolyse (Khetan et al., 2013 ; Patterson et Hubbell, 2010), qui permettent à des enzymes naturellement sécrétées, telles que les métalloprotéinases matricielles, de dégrader le substrat de l’hydrogel – ce qui permet la migration des cellules et l’établissement de la réciprocité dynamique décrite précédemment. Une série d’autres méthodes, telles que les polymères photodégradables (Kloxin et al., 2009) et les produits chimiques uniques permettant une réticulation médiée par la lumière (Guvendiren et Burdick, 2012), ont également été développées par les bio-ingénieurs, permettant une récapitulation plus précise de la dynamique cellule/matrice extra-cellulaire.». [51]

En janvier 2024, la revue Nature a publié une étude intitulée “Bioinspired structural hydrogels with highly ordered hierarchical orientations by flow-induced alignment of nanofibrils / Hydrogels structurels bioinspirés avec des orientations hiérarchiques hautement ordonnées grâce à l’alignement des nanofibrilles induit par l’écoulement”. [18] 

«… Cependant, dans les systèmes biologiques, de nombreux matériaux structurels naturels (tels que le bois, les muscles, les tendons, le squelette et la coquille) présentent des structures hiérarchiquement ordonnées qui jouent un rôle crucial dans l’adaptation à des environnements complexes, notamment dans le transport de masse, l’actionnement, l’autodéfense et la lubrification de surface. Imiter de telles structures hiérarchiques bien ordonnées dans des hydrogels synthétiques représente un défi important car les chaînes de polymères sont dissoutes de manière homogène dans des environnements aqueux. 

L’intégration d’approches d’ingénierie moléculaire et structurelle a été adoptée pour concevoir des hydrogels anisotropes biomimétiques avec des structures ordonnées sophistiquées similaires à leurs homologues biologiques, y compris l’orientation du champ électrique/magnétique, la stratégie de composition, la congélation, l’alignement de la déformation et l’auto-assemblage. »

Dans les viandes cellulaires commercialisées: des nano-fibres, à base de graphène et de chitosane, qui ne révèlent JAMAIS leur identité

L’une des compilations du Good Food Institute présente, environ, 230 entreprises, de par le monde, impliquées dans la production de fausses viandes et de faux poissons ou autres produits marins – à savoir impliquées directement ou indirectement. [43] [64] 

De nouveau, pour toutes ces viandes cellulaires commercialisées, il est plus que vraisemblable que des dérivés du graphène se cachent dans des nano-fibres qui ne révèlent pas leur identité réelle. 

En fait, le Good Food Institute présente deux compilations qui correspondent à deux niveaux de produits commercialisés dans le secteur des fausses viandes et, plus généralement, dans le secteur de l’agriculture dite cellulaire – et même dans le secteur de l’industrie à protéine d’insectes en ce qui concerne l’un des niveaux. 

La première compilation se nomme “Entreprises axées sur la viande et les fruits de mer cultivés” et elle en décline 153 différentes. Ces sociétés, “en aval”, sont impliquées directement, dans les raffineries produisant les substances terminales, à savoir celles qui sont proposées au grand public: fausse viande, faux lait humain, faux oeuf, faux cuir, fausse soie, faux THC, fausse artémisine, etc, etc.

La seconde compilation se nomme “Entreprises ayant des initiatives dans le domaine de la viande cultivée et des fruits de mer”. Cette dénomination concerne les entreprises qui sont impliquées, “en amont”, dans la production de divers éléments “cellulaires” au bénéfice des ingénieries tissulaires des secteurs alimentaires ou  hospitaliers: cellules embryonniques humaines, architectures/échafaudages, cellules-souche pluripotentes, fibroblastes primaires, neurones, cellules gliales, transferrine, lactoferrine, insuline, protéines mitogéniques recombinantes (bovine FGF2), etc, etc.

Donc, aujourd’hui, si l’on veut connaître les éléments authentiques composant les faux produits de l’agriculture cellulaire, il est nécessaire d’enquêter auprès des firmes industrielles, en amont, qui déclinent, sur leur site web, la liste de ce qu’ils proposent, commercialement parlant, à toutes les sociétés industrielles, en aval, dont la fonction est de produire des aliments “alternatifs” en cuves métalliques. 

En effet, les sociétés produisant de faux aliments possèdent des blogs mirobolants avec des discours de propagande sanglotante (durable, circulaire, eco-friendly, sans souffrances animales, etc, etc); des attaques, à peine déguisées, à l’encontre de l’agriculture/élevage; et, même, des photographies de leurs raffineries industrielles, de leurs cuves métalliques – comme si c’était orgasmant d’un point de vue gastronomique  et sensoriel…

mais, jamais, JAMAIS, avec la liste des ingrédients.

La liste authentique des ingrédients, de la viande cellulaire, est laissée à l’imagination, fertile et fébrile, de tous les nigauds, et autres bobos, qui la consomment en se pâmant et en glapissant qu’ils ont atteint le nirvana de la gastronomie universelle. A quand un Guide Michelin, “Woke”, des grands crus, et autres cuvées légendaires, de fausses viandes en cuves métalliques? 

Qui plus est, le Forum Economique Mondial, souhaite-t-il éliminer, après l’élevage, toutes les vignes du monde – au prétexte d’éliminer le dioxyde de carbone? A quand les vins cellulaires, cultivés dans des cuves métalliques, à partir de levures chimériques? 

Dans le cadre de ce dossier, par trop volumineux, déjà, je ne vais pas m’attarder à étudier les produits cellulaires – et autres prétentions cellulaires – de l’industrie du même nom. Je vais me contenter d’en évoquer quelques unes.

En effet, lorsque l’on a compris l’arnaque intrinsèque, que constitue la viande cellulaire, il est aisé de la repérer car elle est reproductible, et reproduite, par toutes les entreprises du secteur: il s’agit d’une alimentation totalement chimérique, et synthétique (avec mêmes des dérivés de Graphène) enrobée de discours propagandistes fondés sur du fake – au même titre que la fake viande.

J’ai même abandonné de tenter de décrypter les brevets, de toutes ces start-ups, car ils sont libellés de telle sorte à laisser entendre que d’autres éléments peuvent s’ajouter à la liste qu’ils incluent dans leur requête d’exclusivité – grâce à la formule magique  “sans s’y limiter”.

L’une de ces start-up, la première sur une liste, dénommée “3D Bio Tissues”, et issue de l’université Newcastle, [40] présente “son ambition de produire des tissus bio-équivalents pour l’agriculture clinique et cellulaire” en précisant qu’elle «applique de nouveaux processus de fabrication bio-inspirés pour générer des structures complexes». Ce qu’elle propose: “une modélisation tissulaire en tant que plateforme d’ingénierie interne qui adopte une approche ascendante et bio-inspirée de l’ingénierie tissulaire pour créer des tissus structurés, fonctional et scalables” – à savoir pour des applications médicales ou pour l’agriculture cellulaire, selon ses déclarations. [56] Son co-fondateur, Che John Connon, est un spécialiste des hydrogels. 

Nous sommes au coeur de la nov-langue, tout aussi creuse que ses concepteurs. Il est à noter l’usage récurent du préfixe “bio”: “tissus bio-équivalents”, “approche bio-inspirée”, “bio-impression”, “bio-réacteur”, “bio-fermenteur”, “bio-imagerie”, “bio-compatible”, “bio-matériau”,“bio-résidu”, “bio-composite”, “bio-polymère”, “bio-dégradable”.

Quant à l’expression “agriculture clinique”, est-ce l’erreur d’un stagiaire? Ou s’agit-il, peut-être, d’un aveu de diagnostic quant à l’impact, d’une telle alimentation cellulaire, sur l’organisme humain?

Une autre de ces start-up, dénommée “BioLead” vend des produits cellulaires pour l’agriculture cellulaire, pour les applications médicales, pour les bio-technologies, pour l’immunothérapie et les recherches cellulaires. [44] 

Ils proposent, par exemple, pour le secteur de la viande cellulaire, toute une gamme de substances insolites [45]: transferrine; lactoferrine; insuline; protéines mitogéniques recombinantes (bovine FGF2); activine A recombinante rat, souris, humain; facteur de croissance transformant β recombinant rat, souris, humain; albumine; facteur de croissance épidermique; facteur de croissance humain insulino-like 1. 

Comme médium de culture cellulaire pour viande, poisson, oeufs, ils proposent les références DMEM, DMEM/F12, L15. Par exemple, DMEM signifie Dulbecco’s Modified Eagle Medium. Les cellules cultivées avec succès, dans ce DMEM, comprennent les fibroblastes primaires, les neurones, les cellules gliales, les cellules endothéliales de la veine ombilicale humaine et les cellules musculaires lisses.

Il est à noter que certaines sociétés de production de viande cellulaire travaillent à partir d’un échafaudage à base de protéines de soja. Question: s’agit-il, seulement, de protéines de soja?

En effet, l’étude, de 2018, intitulée “Polyphenol-induced cellulose nanofibrils anchored graphene oxide as nanohybrids for strong yet tough soy protein nanocomposites” porte sur la confection de “nano-fibrilles de cellulose induites par des polyphénols et ancrées dans de l’oxyde de graphène comme nano-hybrides pour des nano-composites à base de protéines de soja à la fois solides et résistants.” [36] 

On ne peut clore un tel dossier sans évoquer, en passant, les viandes en 3D qui sont produites – comme des fusils-mitrailleurs, de par le monde – avec des “encres”, ad hoc, et qualifiées, même, de “bio-encres”.

Doit-on présumer qu’elles sont qualifiées de “bios” parce qu’elles participent à des processus alimentaires, prétendument, donc de vie … au contraire de la pléthore d’armes légères et lourdes confectionnables, aujourd’hui, avec une bonne imprimante en 3D – et les substances adéquates… que l’on pourrait qualifier de “nécro-encres”, de par leur fonction.

Le Good Food Institute présente, ainsi, dans ses articles très techniques, un exposé concernant la fabrication des viandes cellulaires, en 3D, qui sont confectionnées grâce au recours à des “bio-encres” pour la “bio-impression”. [51]

«La bio-impression 3D est une technique de fabrication dans laquelle des solutions pré-polymères ou des solutions pré-polymères contenant des cellules (c’est-à-dire une bio-encre) sont déposées sur un substrat couche par couche sous la direction d’un processus de conception assistée par ordinateur. Ces fichiers résultent, généralement, de données de bio-imagerie réelles – telles que des scans de tissus par résonance magnétique et par tomographie  assistée par ordinateur – mais ils peuvent, également, être générés par l’utilisateur pour former des types de géométrie illimités. Des stratégies d’imagerie similaires peuvent être réalisées pour reproduire des morceaux de viande spécifiques. Il existe plusieurs types de bio-impression ».

Une étude, de mai 2021, par exemple, intitulée “Graphene Oxide-Embedded Extracellular Matrix-Derived Hydrogel as a Multiresponsive Platform for 3D Bioprinting Applications” se rapporte à l’utilisation de“bio-encres” à partir d’hydrogels confectionnés avec de l’oxyde de graphène ou de l’oxyde de graphène réduit – pour l’ingénierie tissulaire. [47]

Il existe deux types de “bio-encres”: avec ou sans échafaudage. Une “bio-encre” à base d’échafaudage est, par essence, un hydrogel qui est imprimé avec des cellules. Et ces hydrogels sont, bien souvent, confectionnés à base de graphène.

Par exemple, la société Allevi 3D propose, pour l’ingénierie cellulaire – et, donc, potentiellement pour la production de viandes en 3D – un “bio-matériau”, flexible, conducteur et  “bio-compatible” qui est composé à plus de 90% de Graphène… afin d’élaborer des muscles, des tissus cardiaques, des nerfs, etc… [57] 

Au sujet du Graphène Comestible et de l’Electronique Comestible 

“Edible and Nutritive Electronics: Materials, Fabrications, Components, and Applications”. Juillet 2020. [119]

Cette étude récente évoque le Graphène et les nano-tubes de carbone en tant qu’électronique comestible… mais avec quelques précautions de par la nature toxique de certaines formes de nano-matériaux à base de carbone.

Cette étude a été publiée en juillet 2023.  Le développement de films comestibles a gagné en popularité pour prolonger la durée de conservation et réduire l’utilisation des matériaux d’emballage traditionnels. Avec le potentiel de prolonger la durée de conservation des aliments, de nouveaux films comestibles respectueux de l’environnement contenant des nano-plaquettes de Graphène, de l’alginate de sodium et de la glycérine ont été préparés. [73]

Il s’agit d’une étude, de juillet 2023, intitulée “Graphene derivatives: Properties and potential food applications”. [62]

Le graphène et ses dérivés ont été récemment étudiés pour leurs applications potentielles dans l’industrie alimentaire. Les dérivés du graphène sont entrés avec succès dans les métiers de l’emballage et de la détection électrochimique de l’industrie alimentaire. Toutefois, leurs multiples applications dans le domaine de l’analyse, de la technologie du lait et des boissons sont encore inexplorées. Cette revue bibliographique vise à éclairer les applications potentielles des dérivés du graphène pour l’industrie alimentaire. Elle résume les dérivés du graphène, leurs propriétés distinctives et leurs applications spécifiques dans l’alimentation. Un aperçu détaillé de l’utilisation des dérivés du graphène en tant que biocomposites, emballages intelligents et actifs, détection des pesticides, antinutriments, dessalement et traitement de l’eau, extraction et production de lait sur mesure est fourni. Les dérivés du graphène possèdent plusieurs propriétés appropriées et polyvalentes pour leurs applications potentielles dans la transformation des aliments. Le graphène pourrait être utilisé comme matériau d’emballage et de détection puissant.

Les scientifiques de l’université Rice qui ont introduit le graphène induit par laser (LIG) ont amélioré leur technique pour produire ce qui pourrait devenir une nouvelle classe d’électronique comestible.

Le laboratoire du chimiste James Tour, qui a déjà transformé des biscuits Girl Scout en graphène, étudie les moyens d’inscrire des motifs de graphène sur des aliments et d’autres matériaux afin d’intégrer rapidement des étiquettes d’identification et des capteurs conducteurs dans les produits eux-mêmes. [74]  

Ce procédé s’inscrit dans le prolongement de l’affirmation du laboratoire Tour selon laquelle tout ce qui contient la bonne teneur en carbone peut être transformé en graphène. Ces dernières années, le laboratoire a développé et élargi sa méthode de fabrication de mousse de graphène en utilisant un laser commercial pour transformer la couche supérieure d’un film polymère bon marché.

La mousse se compose de flocons microscopiques et réticulés de graphène, la forme bidimensionnelle du carbone. Le LIG peut être inscrit dans des matériaux cibles sous forme de motifs et utilisé comme supercondensateur, électrocatalyseur pour les piles à combustible, antennes d’identification par radiofréquence (RFID) et capteurs biologiques, entre autres applications potentielles.

Voir la vidéo de l’Université Rice au Texas. [75]

Il s’agit d’une étude, de janvier 2023, intitulée “Food-Inspired, High-Sensitivity Piezoresistive Graphene Hydrogels”. [49]

Selon le résumé: «Nous démontrons ici un système simple basé sur des algues de qualité alimentaire que nous mélangeons à une suspension aqueuse de graphène vierge pour créer des films nanocomposites qui ont été transformés en hydrogels biodégradables, toujours à l’aide de produits culinaires d’origine alimentaire…. Nos hydrogels d’algues à base de graphène durable étaient si sensibles qu’ils pouvaient mesurer l’impact sur leur surface d’un objet d’une masse de 2 mg seulement, soit l’équivalent d’une gouttelette de pluie. » 

Selon les propositions de ces chercheurs. Les nano-systèmes électroniques qui peuvent être consommés et digérés pourraient effectuer diverses tâches bénéfiques à l’intérieur du corps. Leur composition naturelle les place également dans le domaine scientifique émergent de l’électronique comestible, c’est-à-dire des dispositifs électroniques qui peuvent être consommés sans danger.

Que cachent les nano-fibres des produits cellulaires, et en 3D, commercialisés par Gelatex, Matrix Meats, Revo Food, Novameat, Savor Ear, Steakholder Food, Redefine Meat, Aleph farms, Cocuus?

En juillet 2022, la société Estonienne, Gelatex Technologies a annoncé développer une nouvelle technologie, révolutionnaire, d’échafaudage de viande cellulaire. [4]

Gelatex a annoncé la possibilité de produire suffisamment d’échafaudages pour soutenir la production annuelle de 300 tonnes de viande cultivée. La technologie de l’entreprise aurait, déjà, permis de réduire le coût des échafaudages de 100 000 euros à 1 000 euros par kilogramme. Les projections futures pourraient aboutir à des coûts d’échafaudage inférieurs à 20 € par kilogramme de viande cultivée, d’ici une décennie. 

Le directeur de Gelatex, Martens, a déclaré que les plus grandes unités d’électrospinning (technologie actuellement utilisée) disponibles sur le marché peuvent produire 360g/h – l’unité semi-industrielle de Gelatex, elle, peut déjà produire jusqu’à 5kg/h. Une telle capacité de production représente suffisamment de nanofibres pour la production de 1300 kg de viande en une seule journée de travail de huit heures. Grâce à ce débit de production beaucoup plus élevé et à une consommation d’électricité réduite de 28%, M. Martens estime que le coût des nanofibres peut être réduit jusqu’à 90%.

Le fondement de cette technologie est l’électrospinning qui selon la définition technique «est un procédé de mise en œuvre des polymères qui, sous l’action d’un champ électrique intense (de l’ordre de 1 kV/cm), permet l’élaboration de membranes nanofibreuses (diamètre de fibres de l’ordre de 50 nm à 1 μm) à partir de solutions de polymères ou de polymères à l’état fondu». Voir le dossier de l’ICPPES: Electrospinning et Nanofabrication pour la Santé et l’Energie.  [35]

En 2019/2020, Gelatex Technologies, a déposé deux brevets – US20210155764A1 [3] et EP3839120A3 [2] – qui porte sur un matériau constitué de nano fibres, non tissées, à base de gélatine. Ces deux brevets ont été publiés en septembre 2021 mais sont en attente d’acceptation. 

Selon l’intitulé du brevet: «Le procédé comprend la production de nanofibres de gélatine ; la production d’un matériau nanofibreux en utilisant les nanofibres de gélatine produites ; et le traitement du matériau nanofibreux par un agent de réticulation pour former des liaisons d’adhésion dans le matériau nanofibreux et pour obtenir le matériau non tissé nanofibreux.»

Selon la description du brevet: «De plus, en option, la solution de traitement comprend une charge. Les exemples de charge comprennent, sans s’y limiter, des particules de silice hydrophiles ou hydrophobes, de la terre de diatomée, du carbonate de calcium, du noir de carbone, de la montmorillonite ou d’autres argiles. La concentration de la charge dans la solution de traitement peut aller jusqu’à 75%.»

Il est bien précisé “sans s’y limiter”.

Il est vrai qu’il n’y est nullement précisé que ce matériau de charge, de remplissage, puisse être du graphène ou des nano-tubes de carbone. Cependant, l’un des requérants de ce brevet, au bénéfice de sa société Gelatex Technologie, est Uno Mäeorg – qui est affilié à l’université de Tartu en Estonie. Uno Mäeorg est un spécialiste du graphène. 

J’ai carrément demandé, par e-mail, aux deux propriétaires de Gelatex Technologie, Märt-Erik Martens et Mari-Ann Meigo Fonseca, s’il était avéré que leurs échafaudages de nano-fibres étaient à base de graphène – d’autant plus de par la présence de Uno Mäeorg – mais ils ne m’ont pas encore répondu. En effet, si cela est avéré, c’est à l’insu des consommateurs végan de fausses viandes.

En effet, il est l’auteur, ou le co-auteur, d’une pléthore d’études portant sur le carbone, les nano-particules de graphène, ou autres nano-particules, les nano-tubes de carbone, les aérogels, etc. 

Par exemple, l’étude, de 2018, intitulée “Effect of contact material and ambient humidity on the performance of MWCNT/PDMS multimodal deformation sensors”, qui porte sur des senseurs confectionnés à partir de nano-tubes de carbone à multiples parois, une forme de graphène, comme remplisseurs conducteurs. [1]

Il n’est donc pas nécessaire de déployer d’immenses efforts d’imagination pour concevoir que le Graphène, sous toutes ses formes, constitue le matériau de base des nano-fibres de Gelatex, en Estonie, pour sa production annuelle de 300 tonnes de viande cellulaire. 

Il est plus que vraisemblable qu’il en soit de même pour les hydrogels de Matrix Meats aux USA et ce n’est, sans doute, pas une coïncidence que le Food Navigator, US, leur ait consacré un article dans la même foulée: “From mush to meat? Talking edible scaffolfing with Gelatex and Matrix F. T.” [74]

En effet, Eric Jenkusky, le directeur de la société Matrix Meats, (Matrix F. T), lors d’un interview, en août 2021 [24], a déclaré que la technologie de confection de nano-fibres, que sa société utilise pour la confection de viande cellulaire, datait d’une quinzaine d’années et qu’il la licenciait de la société Nanofiber Solutions – qui est dédiée à la dite médecine régénérative à partir de polymères. 

Cela fait, au moins, une bonne douzaine d’années que le graphène est, abondamment, utilisé dans tous les secteurs médicaux de l’ingénierie tissulaire – mais je n’ai pas enquêté sur l’ancienneté d’autres types de nano-fibres utilisées avec les mêmes objectifs. 

Eric Jenkusky évoque des nano-fibres à base de polycaprolactone…  sans en dire beaucoup plus – car, comme pour Gelatex Technologies, il s’agit de “secrets professionnels” fondés sur la technologie de l’électrospinning.

Matrix Meats prétend être en relations de développement actif avec 14 compagnies, de 7 pays, dans le secteur de la viande cellulaire.

Or, il existe de nombreuses études et expérimentations portant sur les composites à base de polycaprolactone, de chitosane… et de graphène. Ainsi, par exemple, cette étude, de février 2022, intitulée “The effect of polycaprolactone/graphene oxide electrospun scaffolds on the neurogenic behavior of adipose stem cells”. [25] 

Selon cette étude, la présence d’oxyde de graphène, dans l’échafaudage en polycaprolactone, augmente l’attachement des cellules, leur prolifération, leur infiltration dans l’échafaudage et leur différenciation neuronale.

Ou cette étude, d’octobre 2022, intitulée “Preparation, Properties, and Application of Graphene-Based Materials in Tissue Engineering Scaffolds” [72] qui précise que «L’oxyde de graphène a été utilisé pour modifier les échafaudages de chitosane et les échafaudages de polyuréthane/polycaprolactone. » [72]

En septembre 2023, la startup autrichienne de technologie alimentaire Revo Foods a lancé un filet de saumon végétalien imprimé en 3D dans le supermarché REWE. C’est une production de la société Mycorena en partenariat avec la société Revo Food.  [168]

Les fondateurs de l’entreprise Revo Foods, imprimant des saumons en 3D, Theresa Rothenbücher, Robin Simsa et Hakan Gürbüz, sont des experts en cérébroïdes, organoïdes cérébraux, hydrogels, impression en 3D de tissus neuronaux, etc – tous sujets strictement corrélés au Graphène. 

Ce sont, par exemple, les auteurs des études suivantes:

“Brain organoid formation on decellularized porcine brain ECM hydrogels / Formation d’organoïdes cérébraux sur des hydrogels de matrice extra-cellulaire de cerveau porcin décellularisés”. [156] 

“Next generation human brain models: engineered flat brain organoids featuring gyrification / Nouvelle génération de modèles de cerveau humain : organoïdes cérébraux plats artificiels présentant une gyrification”. [157]

“Human cerebral organoids and neural 3D tissues in basic research, and their application to study neurological diseases / Organoïdes cérébraux humains et tissus neuronaux en 3D dans la recherche fondamentale et leur application à l’étude des maladies neurologiques”. [158]

“Extracellular Heme Proteins Influence Bovine Myosatellite Cell Proliferation and the Color of Cell-Based Meat / Les protéines hémiques extracellulaires influencent la prolifération des cellules myosatellites bovines et la couleur de la viande à base de cellules.”. [159]

“Effect of fluid dynamics on decellularization efficacy and mechanical properties of blood vessels /Effet de la dynamique des fluides sur l’efficacité de la décellularisation et les propriétés mécaniques des vaisseaux sanguins”. [160]

Le troisième fondateur de Revo Food, Robin Simsa, est un expert en biotechnoloogies issu de l’Université de Gothenburg en Suède.

En ce qui concerne l’entreprise Novameat installée à Barcelone qui a présenté, en 2018, le premier steak imprimé en 3D. 

Usine pilote de l’IRTA à Lleida. Catalogne

Le fondateur, et PDG, de Novameat est Giuseppe Scionti: il a travaillé comme chercheur, et professeur assistant, dans le domaine de l’ingénierie tissulaire pendant plus d’une décennie. 

En 2015, il a présenté un brevet pour le développement de biomatériaux “intelligents” contenant des nano-particules magnétiques. Il s’agissait de combiner l’ingénierie tissulaire et la bio-impression avec des stratégies gastronomiques modernes pour créer “un système de haute technologie capable de générer des aliments à forte teneur en protéines et d’aspect fibreux, comme la viande”. 

En octobre 2023, un nouveau brevet a été accordé à Novameat et à Giuseppe Scionti. Le brevet est le US11779033B2 et il est intitulé “Process of manufacturing edible microextruded product comprising protein,composition thereby obtained and the use thereof / Procédé de fabrication d’un produit comestible microextrudé comprenant des protéines, composition ainsi obtenue et son utilisation”.  [189] 

Selon la présentation de ce brevet: « L’invention concerne des produits microextrudés comestibles ayant des modules de Young en compression et en traction ressemblant aux propriétés mécaniques de la viande, ces produits comestibles comprenant plusieurs couches d’éléments microextrudés constitués d’une composition viscoélastique, cette composition viscoélastique comprenant dans un solvant comestible approprié, des quantités élevées de protéines et un polymère pseudoplastique comestible. L’invention divulgue également des procédés particuliers pour obtenir de tels produits microextrudés comestibles, en particulier une méthode d’impression 3D. Des utilisations particulières de produits comestibles sont également énumérées, y compris l’utilisation en tant que substituts de viande. L’invention divulgue également de nouvelles compositions viscoélastiques comestibles comprenant des protéines et des polymères pseudoplastiques. »

En fait, à la lecture de ce brevet, il est très clair que, dans la fabrication de fausses viandes, ou de faux poissons, tout est question d’Anisotropie. « Les techniques traditionnelles telles que le moulage d’aliments à base de plantes ne peuvent pas imiter les tissus natifs des animaux, car elles ne peuvent pas imiter la distribution et l’orientation anisotropes des fibres typiques de la viande d’animaux vivants. Lors du moulage d’un matériau d’origine végétale, la microstructure du réseau du moule obtenu sera très différente de la microstructure anisotrope typique de la viande. »

Quant aux publications scientifiques de Giuseppe Scionti, elles concernent des échaffaudages en Titane par impression 3D afin de guider le comportement des ostéoblastes, les hydrogels magnéto-polymères, les polymères à base de Poly(2-hydroxyethyl methacrylate…

“Titanium Scaffolds by Direct Ink Writing: Fabrication and Functionalization to Guide Osteoblast Behavior / Échafaudages en titane par écriture directe à l’encre : Fabrication et fonctionnalisation pour guider le comportement des ostéoblastes”. 2020. [181]

“Role of particle clusters on the rheology of magneto-polymer fluids and gels / Rôle des amas de particules sur la rhéologie des fluides et gels de magnéto-polymères”.  2020. [185] 

La société Israélienne, Savor Eat, [2] imprime du faux boeuf en 3D. En septembre 2021, Savor Eat a signé un contrat avec la société Française, Sodexo, pour introduire des burgers imprimés à l’université de Denver, dans le Colorado, et, ensuite, introduire progressivement ces burgers dans les universités US… et, surtout, introduire les imprimantes qui les impriment en 3D.   [6]

Les trois fondateurs de Savor Eat sont: Racheli Vizman, le Professeur Oded Shoseyov et le Professeur Ido Braslavsky. Selon leur propagande, SavorEat utilise une technologie développée à la Faculté d’agriculture de l’Université Hébraïque de Jérusalem par Oded Shoseyov et Ido Braslavsky, dont la licence a été accordée exclusivement par Yissum, l’organisme de transfert de technologie de l’université. 

Le produit combine la technologie de l’impression 3D, des ingrédients d’origine végétale dans des cartouches et une fibre unique de nano-cellulose d’origine végétale mise au point par les scientifiques.

Voir l’article “Une imprimante 3D qui fabrique des galettes à base de plantes et qui les fait griller”. [10] Dans l’état actuel des choses, le plan semble être de fournir un réseau d’imprimantes 3D avec une bio-cartouche contenant des protéines végétales, des graisses, des composants aromatiques et de la nano-celluloseune fibre qui peut être manipulée dans une variété de textures, y compris celles imitant les muscles et la graisse du bœuf. La nano-cellulose lie les ingrédients entre eux, créant ainsi une texture semblable à celle de la viande. 

Oded Shoseyov est un expert en nano-technologies qui a publié plus de 300 études dont un certain nombre sur l’impression de fausses viandes, les nano-tubes de carbone, les nano-cristaux, les hydrogels modulables, les tabacs chimériques, les eucalyptus chimériques, etc, etc.

Il possède, également, un nombre, très conséquent, de brevets sur ces thèmes et d’autres. [3] Sa science est réputée constituer le fondement d’une douzaine de sociétés. 

Ido Braslavsky est un expert, entre autres, en hydrogels, en aérogels, en agents de nucléation, en cryopréservation, en structures de cellulose nano-crystalline, en lumières infra-rouge, en protéines de nucléation de la glace et en protéines antigel. Il a publié, environ, 150 études et il possède, également, quelques brevets. 

Quid de son expertise en infra-rouges? C’est parce que les nanotubes de carbone ont la capacité d’utiliser le rayonnement infrarouge proche (700–1100 nm) et de le convertir en chaleur et c’est pour cela qu’ils sont très utilisés en “biomédecine”. Voir l’étude “Functionalized Carbon Nanotubes, Graphene Oxide, Fullerenes, and Nanodiamonds: Emerging Theranostic Nanomedicines”. [1]

Quid de son expertise en cryo-préservation, en protéines de nucléation de la glace et en protéines antigel, etc? C’est parce que la méthode de l’alignement par congélation est largement utilisée pour créer des structures anisotropes, dans les hydrogels – le fondement des “aliments imprimés” en 3D – en raison de sa polyvalence pour divers polymères. 

La société Israélienne Steakholder s’appelait, auparavant, MeaTech. MeaTech a été fondé par Sharon Fima qui est un expert mondialement reconnu dans le développement de certains des processus d’impression les plus complexes du marché et qui a fondé, également, la société Nano Dimension. [117]

Steakholder, aujourd’hui, propose de la fausse viande, des fausses crevettes, des fausses anguilles, des faux poissons. 

Le processus de R&D de Steakholder est soutenu par le professeur Tal Dvir, expert dans le domaine de l’impression tissulaire, de l’ingénierie tissulaire et de la médecine régénérative à l’université de Tel Aviv, ainsi que par le professeur Shlomo Magdassi, chef du groupe de recherche sur la science, la technologie et les applications des nano-matériaux à l’institut de chimie de l’université hébraïque de Jérusalem.

Le groupe de recherches du professeur Shlomo Magdassi est spécialisé dans les nano-matériaux, l’impression en 3 et 4D, les hydrogels, le Graphène, les nano-tubes de carbone… [124]

Sharon Fima possède de nombreux brevets [123] portant sur la fabrication de fausse viande, de faux lait… et, même, de faux miel – appelé en anglais “emulated honey”.

Son brevet portant sur la “Manipulation physique des tissus cultivés” [139] présente quelques divers polymères “biodégradables” et “bio-mimétiques” utilisés pour la confection architecturale de fausses viandes: collagène, fibrine, acide hyaluronique, acide polylactique, acide polyglycolique, polycaprolactone, polydioxanone, carbonate de triméthylène, polyéthylèneglycol, alginate, chitosan ou leurs mélanges.

Ce brevet est présenté par la société Israélienne Steak Holder. 

A la lecture du brevet, il est clair que des dérivés de graphène puissent être incorporés dans l’architecture des fausses viandes ou des faux poisson. «Par exemple, l’échafaudage de la culture tissulaire peut être constitué, par exemple, de nanofibres de gélatine réticulées, multicouches, électrofilées, imprimées et fonctionnalisées (par exemple, réticulées) à l’aide des systèmes décrits dans le présent document.» L’expression “par exemple” est très pratique, et très commune, pour évoquer des constituants non nommés – au titre du secret professionnel!! 

A noter, également, selon le brevet, que «la réaction de polymérisation commence lorsque la solution est exposée à la lumière ultra-violette ». Pour mémoire, certains fréquences de  lumière ultra-violette sont réputées activer les nano-particules de dérivés de graphène.

Son brevet portant sur le faux lait est présenté comme suit [118]: L’invention concerne des méthodes, des systèmes et des compositions destinés à la production de lait. Plus précisément, la divulgation concerne des systèmes, des compositions et des méthodes pour la production in vitro de lait à l’aide d’un réseau d’organoïdes mammaires ensemencés sur un échafaudage de canaux résilients à ramifications tertiaires.  

Soupe de polymères prête à imprimer pour la confection de fausses viandes, de faux poissons, de fausses crevettes, etc

Ce brevet est présenté par la société Israélienne Wilk Technologies International Ltd (anciennement Biomilk Ltd). Wilk Technologies International produit du faux lait maternel humain et du faux lait animal ainsi que de faux yogourts et des faux composants lactés pour l’industrie cosmétique et pharmaceutique. [132]

Son brevet portant sur le faux miel est présenté comme suit [121]: La divulgation concerne des méthodes, des systèmes et des compositions pour produire du miel émulé. Plus précisément, la divulgation concerne des systèmes, des compositions et des méthodes de production semi-continue de miel émulé à l’aide de plates-formes fluidiques sous pression comprenant une pluralité de dispositifs microfluidiques et/ou milifluidiques contenant des opérations d’unités fluidiques capables de convertir le nectar de la plante en miel émulé. 

Ce brevet est présenté par la société Israélienne Bee-Io Honey Technologies Ltd. Selon leur propagande:  Bee-io vise à éliminer la dépendance de l’alimentation humaine à l’égard des abeilles, et de rendre le miel de qualité supérieure accessible partout et à tout moment. De même, le miel produit peut contenir des toxines, des pesticides et des antibiotiques. Bee-io introduit une technologie révolutionnaire de production de miel sans abeilles. Grâce à de nouveaux procédés biologiques en instance de brevet, Bee-io permet de fournir du miel à un prix raisonnable tout au long de l’année, ce qui permet aux abeilles de reprendre leur rôle traditionnel de pollinisatrices.[122]

En septembre 2023, Steakholder Food a déposé une demande de brevet provisoire pour une lignée de cellules bovines immortelles, une étape importante dans la production de viande cultivée à l’échelle commerciale. Selon leur propagande: «La nouvelle demande de brevet de Steakholder Foods améliore la capacité de croissance des cellules bovines, ce qui permet de les immortaliser et d’augmenter la production de biomasse avec un temps de division relativement court. Cela ouvre la voie à l’échelle, à la répétabilité et à la croissance – des facteurs clés nécessaires à la commercialisation des technologies de la viande cultivée. Grâce aux lignées cellulaires immortelles, Steakholder Foods vise à fournir une source stable et renouvelable pour générer différents tissus, afin de réduire l’impact écologique de l’agriculture animale tout en améliorant les options nutritionnelles.» [12] 

En décembre 2023, Steakholder Food a annoncé le lancement de la première anguille au monde imprimée en 3D à base de plantes. Selon leur propagande: «Cette percée met en évidence la remarquable capacité de Steakholder Foods à reproduire avec précision la texture complexe de l’anguille, grâce à une superposition précise et à une combinaison unique de matériaux dans la technologie d’impression 3D propriétaire de Steakholder Foods. L’anguille de la société est actuellement basée sur des matériaux végétaux et devrait inclure des cellules d’anguilles cultivées à l’avenir, car les économies d’échelle permettent un développement cellulaire compétitif en termes de prix.» [5]

En février 2024, Wyler Farms – le plus gros producteur de Tofu en Israël et l’un des principaux fabricants de protéines alternatives en Israël  – a signé un contrat d’acquisition d’une imprimante à viande de pointe 3D Fusion Pro™ de Steakholder Foods, ainsi qu’un abonnement au logiciel SH Software™ de l’entreprise et à son encre NutriBlend™. [166] 

La société Israélienne, Redefine Meat, [19] imprime des fausses viandes en 3D: boeuf, agneau, porc. Elle a été fondée, en 2018, par deux professionnels de l’impression, Eshchar Ben-Shitrit et Adam Lahav – qui travaillaient alors chez Hewlett Packard. 

En 2022, Redefine Meat a levé 135 millions de dollars pour financer ses lignes de production en Israël et aux Pays-Bas, ainsi que pour étendre ses partenariats avec des restaurants et des établissements de restauration dans le monde entier. En Europe, ses produits sont distribués dans plus de 4000 sites.

Son directeur de la technologie, Daniel Dikovsky, a publié, en septembre, un article  intitulé “Addressing the structural sophistication of meat via plant-based tissue engineering / Répondre à la sophistication structurelle de la viande par l’ingénierie tissulaire à base de plantes”. [26] 

Daniel Dikovsky est diplomé du Technion – Israël Institute of Technology – dont un certain nombre de chercheurs travaillent sur le graphène, les nano-tubes de carbones,  les hydrogels, etc. [24] Le Technion possède, même, un centre pour l’impression de tissus vivants en 3D.  [25] 

En octobre 2022, Redefine Meat a signé un accord avec Giraudi Meat, sis à Monaco, afin de lancer ses produits dans les restaurants et les boucheries françaises.  [40] Selon Eshchar Ben-Shitrit: « Le fait que nos produits soient maintenant vendus par Giraudi Meats, les mêmes personnes qui vendent de la viande de haute qualité, montre qu’ils ne font pas de compromis sur les produits végétaliens» .

La start-up alimentaire Israélienne, Aleph Farms, cultive son boeuf cellulaire à partir d’une seule souche de cellules d’une vache (élite pour la reproduction) Californienne, dénommée Lucy – de race Black Angus. [49]  

Aleph Farms a été co-fondée en 2017 avec l’incubateur Israélien de technologie alimentaire, The Kitchen, qui fait partie du groupe Strauss, une entreprise mondiale de produits alimentaires et de boissons, ainsi qu’avec le professeur Shulamit Levenberg du Technion, un leader mondial du marché de l’ingénierie tissulaire. [48]

Le professeur Shulamit Levenberg possède un Laboratoire de cellules souches et d’ingénierie tissulaire. [50] L’un de ses projets est en partenariat avec Aleph Farms et il est dénommé “Cell-Grown Meat”. 

Selon Didier Toubia, le co-fondateur et PDG Aleph Farms: «Du côté de l’agriculture cellulaire, les cellules fournies pour cette expérience ont servi de blocs de construction pour le produit final, un tissu musculaire, au cours d’un processus d’assemblage à petite échelle. La bio-imprimante de 3D Bioprinting Solutions est équipée d’une force magnétique qui a agrégé les différentes cellules en un seul tissu à petite échelle, ce qui a servi à concevoir la viande. » [48] 

Aleph Farms est réputé pour avoir produit de la viande cellulaire – du steak – dans la section Russe de la Station Spatiale Internationale, en partenariat avec Finless Foods (USA), Vivax Bio (USA) et 3D Bioprinting Solutions (Russie). 

Les Suisses vont sans doute déguster un jour de la viande artificielle en 3D d’Aleph Farms. En effet, cette société a déposé le 18 juillet 2023 une demande d’autorisation auprès de l’Office fédéral de la sécurité alimentaire et des affaires vétérinaires (OSAV) afin de commercialiser en Suisse ses produits. C’est une première en Europe, après des demandes déposées aux USA et à Singapour. Son partenaire Suisse est le géant orange, la Migros. [145]

Bio-imprimante Fabion de la société Russe 3D Bioprinting Solutions

Cocuus a été créé en 2017, en Navarre, à Pamplona. Cette société est soutenue financièrement par les groupes Cargill, Big Idea Ventures et Eatable Adventures. Sa mission auto-proclamée est de produire, pour l’instant, du bacon, du boeuf, de l’agneau, du saumon, du thon, des huitres – chimériques – et de les imprimer en 3D.

Selon la propagande de Cocuus : « Nous sommes une entreprise technologique dont la mission est de révolutionner l’alimentation grâce à des solutions perturbatrices et différenciatrices pour l’industrie, attrayantes et saines pour le consommateur et durables pour l’environnement. Nous développons des solutions industrielles pour la production d’analogues de protéines animales, végétales ou cellulaires (aliments mimétiques) en utilisant l’impression laser 2D/3D, la bio-impression et la mécatronique. » [55] 

Selon Paxti Larumbe, les aliments chimériques proposés par Cocuus « sont basés sur une technologie “aliment à données-données à aliment”, grâce à laquelle les morceaux “deviennent des données” après avoir effectué une tomographie axiale informatisée ».  [53]

L’objectif de Cocuus est de produire 1 000 tonnes de bacon végétal imprimé en 3D, en 2024, dans une installation industrielle récemment inaugurée dans le nord de l’Espagne, en Navarre, avec une capacité de 250 kg de bacon végétal par heure – pour une seule machine de bio-impression Cocuus.

En septembre 2023, son bacon végétal imprimé en 3D a, déjà, été introduit dans environ 400 supermarchés Carrefour en Espagne – sous la marque “Foody’s” [56].

En février 2024, selon le Guardian, Cocuus et son partenaire Foody’s, ont vendu 80 000 unités de foie gras chimérique, sans viande, et 200 000 unités de bacon végétalien, chimérique, sans cholestérol, depuis que ces produits sont apparus dans les rayons des magasins Carrefour en septembre 2023. 

Le fondateur de Cocuus, Larumbe, n’y va pas avec le dos de la cuillère dans ses prétentions chimériques: «Nous sommes la première entreprise au monde à avoir réussi à le faire à l’échelle industrielle plutôt qu’expérimentale. Deuxièmement, notre imitation est totale, ce qui n’existait pas jusqu’à présent. Vous aviez des produits pour les végétariens, mais ils étaient mauvais. Troisièmement, nous avons ici des scientifiques qui mettent au point des formules et des technologies radicalement différentes. Tout cela fait de nous l’entreprise la plus avancée au monde dans ce domaine et qui travaille avec les plus grandes entreprises alimentaires internationales ». [124]

Du Graphène dans les viandes animales

Depuis que la Quinta Columna, le professeur Pablo Campra – ainsi que de nombreux autres chercheurs de par le monde – ont informé les Peuples de la présence de graphène, et de nano-technologies, dans les injections CoqueVide/19, des dizaines de milliers de personnes ont entrepris d’analyser microscopiquement une pléthore de substances alimentaires ou médicinales… [34] ou tout simplement d’utiliser des aimants afin de vérifier s’il y existait un phénomène de magnétisation [32]

De nombreux témoignages ont, ainsi, émergé, sur le web, de viandes emballées totalement magnétisées. 

Tout autant que de nombreux témoignages de graphénisation de remèdes, de cosmétiques, d’aliments, etc…

Je rappelle, une nouvelle fois, que des solutions aqueuses, et autres sérums physiologiques, à l’oxyde de graphène, ont été commercialisées depuis 2015, au moins, par des grosses sociétés industrielles Chinoises. Voir mon essai d’août 2021, “Une Pandémie d’Oxyde de Graphène”. [48]

1. Le phénomène de magnétisation pourrait être induit par des vaccins pour les animaux – par exemple, les vaccins dits à “l’ARNm”, le messager fourre-tout – qui ont été tout autant graphénisés que les vaccins humains… et qui ne contiennent, sans doute, pas plus d’ARN que n’en contiennent les injections CoqueVide.  

Les vaccins humains ont été graphénisés depuis 2019, au moins, mais ils ont été nano-particulés, métalliquement, depuis 2015, au moins. Voir le scandale du VaccineGate en Italie en 2016. [55]

D’ailleurs, dès 2015, en Allemagne, et aux USA, la Mafia Pharmacratique expérimentait, sur des humains, avec des injections ARNm à l’encontre des fabulés virus H10N8 et H7N9. [31] Le saviez-vous?

Il existe, par exemple, depuis quelques années, un vaccin pour porc, à “l’ARNm”, anti-grippal (H3N2 cluster IV), en deux doses, [30] ainsi qu’une vaccin anti-grippe, à “l’ARNm”, pour les volailles. [42] Pour ces deux injections, la firme Harris Vaccines donne les précautions, très explicites, suivantes [49]: «Ne pas vacciner dans les 21 jours précédant l’abattage. Congeler à -80°C pour une conservation à long terme. Utiliser dans les 7 jours si le produit est conservé à 4°C. Utiliser tout le contenu lors de la première ouverture/perforation. En cas de réactions anaphylactiques, administrer de l’épinéphrine».

Comme nous avons pu le constater, avec toutes les autres injections anti-CoqueVide, de la Mafia Pharmacratique, les extrêmes basses températures de conservation sont requises afin que le graphène ne commence pas à floculer sous l’effet de la chaleur ambiante. 

Question: que se passe-t-il si la viande est vendue dès la vaccination? Des paysans Espagnols ont, par exemple, mis en ligne une vidéo d’un poulet, prêt à la vente, dont le corps continuait de pulser sous l’effet d’une énergie inconnue. Serait-ce celle de l’oxyde de graphène activé par une source d’énergie proche?

En parlant d’énergie inconnue, avez-vous vu des vidéos filmant des injectés CoqueVide réagir, au point d’injection, à un senseur électrique? En voici une: [58].

2. Le phénomène de magnétisation pourrait être induit par les emballages… car, aujourd’hui, de nombreux emballages contiennent de l’oxyde de graphène au prétexte de protéger les aliments qu’ils contiennent à l’encontre de bactéries, de champignons, etc. Nonobstant, les témoignages de magnétisation de viandes prennent bien soin, également, de les désemballer afin de mettre en exergue ce phénomène “contre-Nature”. 

Au sujet des emballages graphénisés, voir mes divers posts: [37]  [38]  [39].

3. Le phénomène de magnétisation pourrait être induit par l’injection d’une substance structurante, à savoir un polymère à base d’oxyde de graphène – afin d’améliorer la texture, et la présentation commerciale, sur les étals des super-marchés, de viandes (aux hormones de croissance) non structurées et trop molles, en raison des conditions épouvantables de l’élevage hyper-industriallisé, et hyper-pharmaceutique.

A savoir, une injection opérée dans l’objectif de conférer un peu plus d’échafaudage cellulaire –  comme pour la structuration des soupes cellulaires que j’ai évoquée –  afin que la viande cultivée puisse acquérir une structure en 3D.

4. Finalement, ce phénomène pourrait être induit par la présence, de plus en plus fréquente, de “films comestibles”, souvent invisibles, qui recouvrent les viandes, ou d’autres produits, afin de leur conférer des capacités bactéricides, etc – ou d’organiser la transmission d’informations de par leur capacité “smart”.

C’est un dossier à élucider à part, et je vais l’aborder dans la prochaine section, car ces “films comestibles” sont souvent gavés de graphène… afin de gaver les populations d’un vecteur nano-métallique qui puisse les raccorder au réseau – à leur insu et contre leur accord.

Franchement, pourquoi les industriels de la viande animale n’auraient-ils pas recours, libéralement, au graphène  alors qu’ils le font pour les “viandes cellulaires”? 

Du Graphène dans les films comestibles des viandes animales

Pourquoi intégrer du Graphène dans les films comestibles des viandes animales – ou d’autres substances alimentaires? Pour des raisons, prétendument, sanitaires. L’étude ci-dessous mentionnée, de septembre 2020, [70] en présente un bref résumé.

«Aujourd’hui, en plus des emballages biodégradables souhaitables, la recherche mondiale s’intéresse au développement d’emballages alimentaires actifs pour prolonger la durée de conservation, améliorer la sécurité et maintenir les propriétés organoleptiques. Les bio-composites, avec des dérivés de graphène, peuvent présenter une activité antioxydante, antimicrobienne et antifongique, comme l’ont étudié de manière approfondie Carvalho et al. La capacité de piégeage des radicaux d’oxyde de graphène réduit peut apporter une activité antioxydante aux biocomposites. Les films à base de Chitosane, avec 20-33% en poids d’oxyde de graphène réduit, ont montré une augmentation de l’inhibition dans la gamme de 54% à 82% après 8 heures d’incubation et cette activité peut éviter l’oxydation des aliments emballés. 

Les propriétés antimicrobiennes et antifongiques des nano-structures à base de graphène sont fondées sur leur capacité à induire une perturbation de la membrane cellulaire et un stress oxydatif qui compromettent la prolifération et la sporulation bactériennes. Les biocomposites avec des dérivés de graphène ont révélé des propriétés antibactériennes in vitro contre un large spectre de micro-organismes pathogènes (tels que Enterococcus faecalis, Staphylococcus epidermidis, Escherichia coli, Staphylococcus aureus, Staphylococcus haemolyticus, et Bacillus subtilis). La modification de surface des dérivés du graphène avec des huiles essentielles ou d’autres composés métallique – tels que des nano-particules d’argent, d’oxyde de zinc ou de dioxyde de titane – a été adoptée comme stratégie pour améliorer le potentiel antimicrobien inhérent de ces nano-structures.  Récemment, un film, composé de nano-tubes de carbone/acide polylactique/cinnamaldéhyde, a révélé un grand potentiel d’application comme film d’emballage alimentaire antibactérien actif à libération contrôlée avec un effet actif prouvé jusqu’à 21 jours. Des activités antifongiques de biocomposites contenant des nano-structures de carbone contre Aspergillus niger, Cryptococcus neoformans, Candida tropicalis, Candida albicans, Botrytis cinereas, et Rhizopus spp. ont également été décrites. » 

La première question que tout être sensible devrait se poser est la suivante. Si les dérivés du graphène possède une telle capacité à induire une perturbation de la membrane cellulaire, et un stress oxydatif, par exemple chez des bactéries se développant sur de la viande, pourquoi en serait-il autrement en ce qui concerne les éléments de l’organisme humain – les cellules, les bactéries et les virus?

Les mises en gras sont de mon fait afin de mettre en exergue que tout est fondé sur les dérivés de graphène… et sur le Chitosane qui est, rappelons-le, dérivé de la Chitine. Voici quelques autres études portant sur les diverses formes de graphène utilisées dans les films alimentaires – comestibles ou non.

“Edible Films on Meat and Meat Products”. Novembre 2021. [52] Cette étude présente, dans le détail, les divers polysaccharides – tels que le chitosan, la pectine, les gommes, l’amidon, la cellulose, l’alginate, le carraghénane et les furcellaran – qui sont utilisés dans les films comestibles.

Dans la section du furcellaran, cette étude précise ce qui suit.  « Les films de furcellaran présentent un aspect transparent légèrement jaunâtre. Dans de nombreuses applications, les films transparents sont préférés car ils peuvent mettre en valeur le produit emballé et influencer l’intention d’achat du consommateur. L’incorporation d’extrait de thé vert, de yerba mate et de nano-particules d’oxyde de zinc, a rendu la couleur jaune plus intense. Les films de furcellaran avec des nano-charges – points quantiques de carbone, nano-particules d’oxyde de graphène et nano-particules de maghémite – ont indiqué un effet inhibiteur contre la croissance de Salmonella enterica, principalement parce que la matrice polymère contient des groupes sulfate réactifs. Les nano-composites de points quantiques de carbone ont montré un effet inhibiteur sur la croissance de Staphylococcus aureus (Gram positif) et Escherichia coli (Gram négatif). Le furcellaran peut être l’un des composants de base dans la production de films “intelligents” tels que des matériaux d’emballage ayant des propriétés actives et/ou intelligentes. » [52]

Dans la section du chitosan, cette étude précise ce qui suit. « Le chitosan est un polysaccharide cationique de haut poids moléculaire qui présente une grande capacité de formation de films et des activités antimicrobiennes. Le film de chitosan a été utilisé comme matériau d’emballage pour la conservation de différents aliments, en particulier lorsqu’il est associé à d’autres matériaux filmogènes. L’enrobage des aliments avec des films de chitosan permet d’abaisser la pression partielle d’oxygène dans l’emballage, de maintenir la température avec un transfert d’humidité entre l’aliment et son environnement, de contrôler la respiration et de décliner la déshydratation. En outre, le chitosan est utilisé pour la désacidification, la fixation de la texture, l’amélioration de l’effet émulsifiant, la saveur naturelle et la stabilisation de la couleur des aliments. Les films à base de chitosan sont clairs, flexibles et résistants, ils résistent bien aux graisses, aux huiles et à l’oxygène, mais sont très sensibles à l’humidité ». [52]

“Graphene Derivatives in Biopolymer-Based Composites for Food Packaging Applications”. Septembre 2020. [70] Cette étude est extrêmement précise, et technique, eu égard aux différents types de polymères qui sont utilisés pour la préservation des viandes:  argile, cellulose, chitosane, pullulan, gélatine… et, surtout, les “bio-composites”, ou “bio-polymères”, à base de dérivés du graphène comme matériaux d’emballage alimentaire.

La plus grande partie de cette étude est consacrée aux dérivés du graphène. Il est à noter que le facteur de comestibilité est mentionnée, à quelques reprises, pour certains de ces polymères… mais il ne l’est pas pour les dérivés du graphène.

En fait, il ne l’est pas dans cette étude mais, ainsi que mentionnée précédemment, il l’est dans l’étude portant sur le furcellaran fonctionnalisé avec des points quantiques de carbone ou de l’oxyde de graphène.

“Green Coating Polymers in Meat Preservation”. Novembre 2021. [59] Cette étude porte sur le recours à des polymères verts comestibles pour la préservation de la viande. Les polymères verts sont définis comme des polymères biodégradables provenant de ressources de la biomasse ou de voies synthétiques et d’origine microbienne qui sont formés de structures mono ou multicouches.

Ce peut être des polymères “verts”… produits par voies synthétiques. 

“Graphene Oxide Bionanocomposite Coatings with High Oxygen Barrier Properties”. 2016. [60] Cette étude présente le développement de films bio-nano-composites sur du poly(éthylène téréphtalate) possédant des propriétés exceptionnelles de barrière à l’oxygène. Le pullulan et l’oxyde de graphène ont été utilisés comme phase polymère principale et comme bloc de nano-construction, respectivement. 

D’autres nano-particules sont utilisées dans des films comestibles recouvrant la viande: des nano-particules d’argent [69] ou des nano-tubes de dioxyde de titane [61]

Il existe, même, une étude intitulée “Controlled release and antibacterial properties of PEO/casein nanofibers loaded with Thymol/β-cyclodextrin inclusion complexes in beef preservation”, [62] qui porte sur la fabrication de nano-fibres, composées de caséine  et d’oxyde d’éthylène, chargées de β-cyclodextrine et de thymol avec pour objectif, prétendu, de conserver plus longtemps la viande de boeuf. Il n’est pas précisé si ce film de nano-fibres est comestible ou non. 

Annexe 1. Du Graphène dans les Ingénieries tissulaires humaines

Depuis une quinzaine d’années, le graphène, sous toutes ses formes, est omniprésent dans les technologies médicales dont l’objectif est de créer des tissus musculaires, des tissus osseux, etc – chez l’Humain – dans le cadre d’une médecine que les scientifiques déments n’hésitent pas, même, à qualifier de “médecine régénératrice”. 

Pourquoi, donc, le graphène ne serait-il pas, de même, prévalent dans tous les processus technologiques consistant à créer des échafaudages cellulaires dans la fabrication de fausses viandes? A savoir, au même titre que la chitine et le chitosane. 

Le site PubMed, du ministère de la santé US, lorsqu’interrogé avec les termes “Graphene / Tissue / Engineering”, présente plus de 1500 entrées. 

L’étude récente, “Graphene Oxide–Protein-Based Scaffolds for Tissue Engineering: Recent Advances and Applications”, de mars 2022, présente un bon résumé quant à la nature de ces échafaudages cellulaires. [6]

«Le microenvironnement physiologique natif pouvant être adapté localement pour le processus de régénération. pour le processus de régénération, de nombreux biomatériaux ont été étudiés pour permettre l’infiltration, la division et la différenciation des cellules implantées. Les échafaudages sont nécessaires pour imiter le microenvironnement cellulaire du tissu spécifique afin de favoriser la croissance, la différenciation et la prolifération des cellules. Les échafaudages doivent imiter le microenvironnement cellulaire d’un tissu spécifique afin de favoriser la croissance, la différenciation et la prolifération des cellules, de fournir une morphologie physiologique appropriée et de permettre la co-culture de diverses cellules. D’un point de vue mécanique, les échafaudages fournissent stabilité mécanique et de forme au tissu réparé. D’un point de vue biologique, les échafaudages sont des architectures qui soutiennent le développement de la matrice extracellulaire (MEC) et l’établissement des cellules. En outre, la perméabilité du tissu reconstruit est un élément clé pour permettre le transfert des nutriments des milieux de culture. pour permettre le transfert des nutriments depuis les milieux de culture et favorise l’élimination des produits secondaires nocifs du matériau sans nuire à la santé. secondaires nocifs du matériau sans affecter négativement les conditions de culture. En outre, le nouvel échafaudage doit être stable pendant un certain temps pour permettre au tissu endommagé de se réparer ou de retrouver sa capacité à se développer. endommagé de se réparer ou de retrouver la capacité d’être restauré. La biodégradabilité en fonction du temps est un autre aspect important à prendre en compte pour les échafaudages tissulaires afin de permettre la prise en charge des cellules pour favoriser le processus de guérison. 

Ces dernières années, des polymères synthétiques et naturels ont été utilisés pour l’ingénierie tissulaire, et il a été prouvé que les caractéristiques des échafaudages dépendent de la structure et de la concentration du polymère, de la taille des pores, de la flexibilité, de la rigidité, etc. Les polymères synthétiques tels que l’acide polylactique, l’alcool polyvinylique, le poly (lactique-co-glycolique) et le poly ε-caprolactone ont été utilisés pour la préparation d’échafaudages 3D en raison de leur porosité, de leurs performances mécaniques et de leur temps de dégradation facilement ajustables. Grâce à leur biocompatibilité supérieure, les polymères naturels tels que la gélatine, le collagène, le chitosane, l’alginate, l’élastine et la fibrine ont attiré l’attention des chercheurs pour la préparation d’échafaudages 3D qui reproduisent fidèlement la vascularisation des tissus natifs et les interconnexions des canaux qui permettent la perfusion des nutriments et la diffusion de l’oxygène pendant la régénération.»

L’étude encore plus récente, “Preparation, Properties, and Application of Graphene-Based Materials in Tissue Engineering Scaffolds”, d’octobre 2022, [72] affirme que: «L’oxyde de graphène a été utilisé pour modifier les échafaudages de chitosane et les échafaudages de polyuréthane /polycaprolactone…. Les échafaudages d’ingénierie tissulaire préparés avec des matériaux à base de graphène présentent une bonne biocompatibilité, d’excellentes propriétés mécaniques et une forte orientation des cellules, ce qui permet d’induire pleinement la prolifération et la différenciation des cellules d’ensemencement. Cette revue décrit brièvement les matériaux de base pour la préparation des échafaudages d’ingénierie tissulaire, et se concentre sur la préparation, la performance et l’application des matériaux à base de graphène dans l’ingénierie tissulaire, fournissant une compréhension suffisante du graphène appliqué à la médecine régénérative.»

En effet, il est important de souligner que les dérivés du graphène sont utilisés, très souvent, conjointement au chitosane, dérivé de la chitine, dans la fabrication d’échafaudages cellulaires permettant de créer de nouveaux tissus dans le corps humain: l’ingénierie tissulaire chimérique à base d’hydrogels. Il existe une foultitude d’études publiées à cet égard – à savoir plus d’une centaine – depuis l’année 2011. [7]  [8]  [9]  [10]  [11]  [12]

C’est ce que j’ai voulu mettre en exergue dans mes deux derniers volumineux dossiers: les Autorités vont tenter de Graphéniser et de Chitiniser au maximum les Peuples – tout autant que les viandes cellulaires… qui sont supposées remplacer les vraies viandes à terme. 

Le site de PubMed en décline, déjà 23, pour l’année 2022. En voilà quelques-unes:

“Synthesis and Characterization of Chitosan-Containing ZnS/ZrO2/Graphene Oxide Nanocomposites and Their Application in Wound Dressing”. Cette étude porte sur la confection d’un polymère nano-composé d’oxyde de graphène, de chitosane, de sulfure de zinc et de dioxyde de zirconium afin de créer des échafaudages pour des nano-films permettant de réparer, plus rapidement, les lésions cutanées. [68]

“Fabrication of Conductive Tissue Engineering Nanocomposite Films Based on Chitosan and Surfactant-Stabilized Graphene Dispersions”. Septembre 2022. Cette étude porte sur la fabrication de films en nanocomposites de chitosane et de graphène, avec une biomécanique, une électroconductivité, et une biocompatibilité modulables, en ayant recours au polyvidone et au polymere Pluronic F108 comme stabilisateurs d’émulsion pour l’ingénierie tissulaire conductrice. [14]

“Study on Long-Term Tracing of Fibroblasts on Three-Dimensional Tissue Engineering Scaffolds Based on Graphene Quantum Dots”. Septembre 2022. Cette étude porte sur l’utilisation de points quantiques d’oxyde de graphène, de points quantiques d’amino-graphène et de points quantiques de graphène carboxyl pour tracer les  fibroblastes de la peau humaine. [15]

“Effect of carbon based fillers on xylan/chitosan/nano-HAp composite matrix for bone tissue engineering application”. Février 2022. Cette étude porte sur l’analyse de l’effet des charges dérivées du carbone (oxyde de graphène ou oxyde de graphène réduit) sur le potentiel microstructurel, mécanique et ostéoinductif de la matrice composite xylan/chitosan/HAp (hydrocarbures aromatiques polycycliques) pour une application d’ingénierie du tissu osseux. [16]

“Evaluating the effect of graphene oxide PEGylation on the properties of chitosan-graphene oxide nanocomposite scaffold”. Mai 2022. Cette étude porte sur la fonctionnalisation de l’oxyde de graphène avec du polyéthylène glycol (PEG) pour comprendre l’effet de l’oxyde de graphène recouvert de PEG sur les propriétés de l’échafaudage nanocomposite à base de chitosane. [17]

“Injectable, anti-inflammatory and conductive hydrogels based on graphene oxide and diacerein-terminated four-armed polyethylene glycol for spinal cord injury repair / Hydrogels injectables, anti-inflammatoires et conducteurs à base d’oxyde de graphène et de polyéthylène glycol à quatre bras terminés par de la diacéréine pour la réparation des lésions de la moelle épinière”. [130]

Annexe 2. Au sujet des “échaffaudages en polymères magnétiques” pour l’élaboration et la régénération de tissus animaux vivants

Voici une sélection d’études récentes, par ordre chronologique, tout en sachant que les premières études datent de 2014 – à savoir, lorsqu’en Espagne, Giuseppe Scionti a déposé son premier brevet afférent à ces techniques. 

“Magnetic-Responsive Carbon Nanotubes Composite Scaffolds for Chondrogenic Tissue Engineering / Échafaudages composites à base de nanotubes de carbone magnétiques pour l’ingénierie tissulaire chondrogénique”. Septembre 2023.  [175]

“Systematically engineered GO with magnetic CuFe2O4 to enhance bone regeneration on 3D printed PCL scaffold / GO systématiquement conçu avec du CuFe2O4 magnétique pour améliorer la régénération osseuse sur un échafaudage PCL imprimé en 3D”. Juillet 2023.  [178]

“Biological Scaffolds Assembled with Magnetic Nanoparticles for Bone Tissue Engineering: A Review / Échafaudages biologiques assemblés avec des nanoparticules magnétiques pour l’ingénierie des tissus osseux : Une revue”. Février 2023. [17]

“A Review of Biomimetic and Biodegradable Magnetic Scaffolds for Bone Tissue Engineering and Oncology / Examen des échafaudages magnétiques biomimétiques et biodégradables pour l’ingénierie des tissus osseux et l’oncologie”. Janvier 2023. [16]

“Harnessing electromagnetic fields to assist bone tissue engineering / Exploitation des champs électromagnétiques pour faciliter l’ingénierie des tissus osseux”. Janvier 2023. [8]

“Recent advances in smart stimuli-responsive biomaterials for bone therapeutics and regeneration / Avancées récentes dans le domaine des biomatériaux stimuli-réactifs intelligents pour la thérapeutique et la régénération osseuse ”. Février 2022. [7]

“Magnetic Nanofibrous Scaffolds Accelerate the Regeneration of Muscle Tissue in Combination with Extra Magnetic Fields / Les échafaudages nanofibreux magnétiques accélèrent la régénération des tissus musculaires en combinaison avec des champs magnétiques supplémentaires”. Avril 2022.  [174]

“Graphene Oxide-loaded magnetic nanoparticles within 3D hydrogel form High-performance scaffolds for bone regeneration and tumour treatment / Nanoparticules magnétiques chargées d’oxyde de graphène sous forme d’hydrogel 3D Échafaudages performants pour la régénération osseuse et le traitement des tumeurs”. Janvier 2022. [176]

“Magnetic Nanoparticles in Bone Tissue Engineering / Nanoparticules magnétiques dans l’ingénierie des tissus osseux”. Décembre 2021.  [14]

“A magnetic micro-environment in scaffolds for stimulating bone regeneration / Un micro-environnement magnétique dans les échafaudages pour stimuler la régénération osseuse”. Janvier 2020. [177]

“Recent Advances of Magnetic Nanomaterials in Bone Tissue Repair / Avancées récentes des nanomatériaux magnétiques dans la réparation des tissus osseux”. Septembre 2020. [13] 

“Magnetic responsive scaffolds and magnetic fields in bone repair and regeneration / Échafaudages magnétiques et champs magnétiques dans la réparation et la régénération osseuses”. 2014.  [12]

Annexe 3. Au sujet des “échaffaudages polymériques” à base d’oxyde de Graphène, de nano-tubes de carbone, etc… pour l’élaboration et la régénération de tissus animaux vivants

Voici une sélection d’une trentaine d’études récentes – par ordre chronologique – au sujet des “échaffaudages polymériques” à base d’oxyde de Graphène, de nano-tubes de carbone, etc… pour l’élaboration et la régénération de tissus animaux vivants. Il en existe une foultitude d’autres mais cela permet de repréciser la question suivante:

Caveat. J’ai, également, présenté quelques études récentes sur ce qui est dénommé  “Gels d’émulsion alimentaire” car ils sont très prisés afin de recréer les aliments conventionnels à base d’animaux – sans animaux – les aliments chimériques. 

Ce sont, tout simplement, des soupes végétales – à base de lentille, de tournesol, de pomme de terre, de sarrasin, de soja, de gluten de blé, de pois, de tapioca, de maïs, de colza, de pois chiche, d’olive, de fève, de noix de coco, de karité, de sucrose, etc – et, beaucoup moins simplement, des gallimatias d’additifs que j’ai, déjà décrits, dans une autre section de ce dossier…. 

“A review of carbon nanomaterials/bacterial cellulose composites for nanomedicine applications”. Janvier 2024. [32] 

Les nano-matériaux de carbone comprennent principalement le fullerène, les nano-tubes de carbone, le graphène, les points quantiques de carbone, les nano-diamants et leurs dérivés. 

En tant que nouveau type de matériau dans le domaine des nanomatériaux, ils possèdent des propriétés physiques et chimiques exceptionnelles, telles que des effets de taille mineurs, une surface spécifique importante, une activité de réaction extrêmement élevée, une biocompatibilité et une stabilité chimique, qui ont attiré l’attention de la communauté médicale au cours de la dernière décennie. 

Cependant, l’utilisation unique de nanomatériaux de carbone pose des problèmes tels que l’auto-agrégation et la faible solubilité dans l’eau. Des chercheurs les ont récemment combinés avec de la cellulose bactérienne pour former un nouveau matériau composite intelligent permettant d’améliorer les défauts des nanomatériaux de carbone. 

Ce matériau composite a été largement synthétisé et utilisé pour l’administration ciblée de médicaments, les bio-capteurs, les pansements anti-bactériens, les échafaudages d’ingénierie tissulaire et d’autres domaines de la nano-médecine. Cet article passe principalement en revue les progrès de la recherche sur les nanomatériaux de carbone basés sur la cellulose bactérienne en nanomédecine. En outre, la cytotoxicité potentielle de ces matériaux composites et de leurs composants in vitro et in vivo a été discutée, ainsi que les défis et les lacunes qui doivent être abordés dans les applications cliniques futures.

“Carbon nanotube nanocomposite scaffolds: advances in fabrication and applications for tissue regeneration and cancer therapy”. Décembre 2023. [89]

Cet article explore les derniers progrès et défis liés à la dispersion des nano-tubes de carbone, à leur fonctionnalisation et aux techniques d’impression d’échafaudages, y compris l’électrofilage et l’impression 3D. Ces échafaudages en nano-tubes de carbone ont notamment démontré des effets positifs remarquables dans divers systèmes de culture cellulaire, stimulant la croissance neuronale, favorisant la maturation des cardiomyocytes et facilitant la différenciation des ostéocytes. Ces résultats encourageants ont suscité un vif intérêt dans le domaine de la médecine régénérative, notamment pour la régénération neuronale, cardiaque, musculaire et osseuse. Toutefois, il reste essentiel de répondre au problème de la cytotoxicité des nano-tubes de carbone dans ces échafaudages. Par conséquent, des efforts considérables sont consacrés à l’exploration de stratégies visant à minimiser la cytotoxicité associée aux échafaudages à base de nano-tubes de carbone C. En outre, les chercheurs ont également exploré la possibilité intrigante d’utiliser les propriétés cytotoxiques naturelles des nano-tubes de carbone pour cibler sélectivement les cellules cancéreuses, ce qui ouvre des voies prometteuses pour la thérapie du cancer. D’autres recherches devraient être menées sur les applications de pointe des échafaudages à base de nano-tubes de carbone par le biais de la photothérapie et de l’ablation électrothermique. 

Légende de la photographie. A à D. En utilisant la fabrication additive, par extrusion assistée par vis, les chercheurs ont construit des échafaudages poreux en Polycaprolactone/Nano-tubes de Carbone à multiples parois.

“Liquid crystalline reduced graphene oxide composite fibers as artificial muscles”. Octobre 2023.  [39]

Ici, nous auto-assemblons des fibres composites en filant par voie humide des nanofeuillets d’oxyde de graphène dans leur phase cristal liquide lyotrope mélangée à des polymères conducteurs et à un agent d’appauvrissement, le poly(éthylène glycol), suivi d’une réduction chimique de l’oxyde de graphène. Les nanofeuillets d’oxyde de graphène réduit qui en résultent sont fortement alignés et étroitement emballés, ce qui est essentiel pour leur résistance mécanique élevée, leur ténacité et leurs comportements d’actionnement.

“Hybrid polymer-grafted graphene scaffolds for microvascular tissue engineering and regeneration”. Juillet 2023. [68]

L’émergence de nanobiomatériaux avancés (par exemple, les biopolymères, les échafaudages à base de graphène et de graphène greffé sur des polymères hybrides) et de technologies (par exemple, la bio-impression 3D couche par couche) a révolutionné l’ingénierie et la régénération de différents tissus tels que les vaisseaux et les microvaisseaux.

… Cette étude vise à examiner les applications des échafaudages hybrides avancés à base de graphène greffé sur polymère dans l’ingénierie et la régénération des tissus microvasculaires.

“Systematically engineered GO with magnetic CuFe2O4eto enhance bone regeneration on 3D printed PCL scaffold”. Juillet 2023.  [30]

La composition et le traitement peuvent influencer profondément les caractéristiques physicomécaniques et la fonction cellulaire des échafaudages issus de l’ingénierie tissulaire pour régénérer de nouveaux tissus osseux. Nous avons développé des échafaudages imprimés en 3D contenant des feuilles de GO décorées de nanoparticules magnétiques de CuFe2O4.

“Food Emulsion Gels from Plant-Based Ingredients: Formulation, Processing, and Potential Applications”. Avril 2023. [83]

Les progrès récents dans la compréhension des formulations et des techniques de traitement ont permis une plus grande liberté dans la conception des gels d’émulsion à base de plantes afin de mieux recréer les aliments conventionnels à base d’animaux. Les rôles des protéines, des polysaccharides et des lipides d’origine végétale dans la formulation des gels d’émulsion et les techniques de traitement pertinentes telles que l’homogénéisation à haute pression (HPH), les ultrasons (UH) et la microfluidisation (MF) ont été examinés en corrélation avec les effets de la variation des paramètres de traitement HPH, UH et MF sur les propriétés des gels d’émulsion. 

Les méthodes de caractérisation des gels d’émulsion à base de plantes pour quantifier leurs propriétés rhéologiques, thermiques et texturales, ainsi que la microstructure du gel, ont été présentées en mettant l’accent sur la façon dont elles peuvent être appliquées à des fins alimentaires. Enfin, les applications potentielles des gels d’émulsion à base de plantes, telles que les substituts de produits laitiers et de viande, les condiments, les produits de boulangerie et les aliments fonctionnels, ont été discutées en mettant l’accent sur les propriétés sensorielles et l’acceptation par les consommateurs. Cette étude a révélé que la mise en œuvre de gels émulsionnés à base de plantes dans l’alimentation est prometteuse à ce jour, malgré des difficultés persistantes. Cette étude fournira des informations précieuses aux chercheurs et aux professionnels de l’industrie qui cherchent à comprendre et à utiliser les gels d’émulsion alimentaires à base de plantes.

“Nanomaterial-Based Scaffolds for Tissue Engineering Applications: A Review on Graphene, Carbon Nanotubes and Nanocellulose”. Avril 2023. [23]

Les biomatériaux à l’échelle nanométrique ont suscité un immense intérêt dans la communauté scientifique au cours de la dernière décennie. Cette étude se concentre spécifiquement sur l’application de trois nanomatériaux, à savoir le graphène et ses dérivés  (oxyde de graphène, oxyde de graphène réduit), les nanotubes de carbone et la nanocellulose (nanocristaux de cellulose et nanofibres de cellulose) dans la régénération de différents types de tissus, y compris la peau, le cartilage, le nerf, le muscle et l’os. 

Leurs excellentes propriétés physiques, chimiques, mécaniques, électriques, thermiques et optiques inhérentes (et accordables) les rendent appropriés pour une large gamme d’applications biomédicales, y compris, mais sans s’y limiter, le diagnostic, la thérapeutique, la biodétection, la bio-imagerie, l’administration de médicaments et de gènes, l’ingénierie tissulaire et la médecine régénérative. Une analyse documentaire de pointe des échafaudages tissulaires composites fabriqués à l’aide de ces nanomatériaux est fournie, y compris les propriétés physicochimiques uniques et les mécanismes qui induisent l’adhésion, la croissance et la différenciation des cellules dans des tissus spécifiques. En outre, les effets cytotoxiques in vitro et in vivo et le comportement de biodégradation de ces nanomatériaux sont présentés. Nous discutons également des défis et des lacunes qui existent encore et qui doivent être abordés dans les recherches futures avant que l’application clinique de ces nanomatériaux prometteurs puisse être réalisée d’une manière sûre, efficace et économique.

“The renaissance of one-dimensional carbon nanotubes in tissue engineering”. Avril 2023. [22] 

Le grave déséquilibre entre l’offre et la demande est resté une situation qui met en danger la vie des patients qui subissent une résection d’organe ou de graves lésions tissulaires. Pour résoudre ce problème, de nombreux nanomatériaux ont été exploités dans le cadre de l’ingénierie tissulaire biologique afin de faciliter la régénération des tissus et même de créer des organes artificiels in vitro. Parmi ceux-ci, les nano-tubes de carbone sont apparus comme des plateformes prometteuses en raison de leurs propriétés mécaniques, électriques, thermiques, antibactériennes et modifiables uniques. 

Les nano-tubes de carbone sont généralement utilisés comme additifs dans les échafaudages biologiques ou abiotiques courants d’ingénierie tissulaire pour modifier la structure, la porosité, la résistance mécanique, la conductivité électrique, la conductivité thermique, le taux de dégradation et la biocompatibilité à l’échelle du micron. Il est important de noter que la modifiabilité des nano-tubes de carbone permet de nombreuses configurations possibles pour l’ingénierie tissulaire, par exemple l’ajout de groupes fonctionnels ou de molécules pour réguler le processus de développement et le microenvironnement cellulaire. Cette étude résume les applications et les stratégies de conception des nano-tubes de carbone dans les domaines de l’ingénierie osseuse, cardiaque, vasculaire, nerveuse et d’autres domaines de l’ingénierie tissulaire. En outre, nous discutons des risques éventuels de biosécurité liés aux nano-tubes de carbone et des solutions correspondantes. Enfin, nous spéculons sur les développements futurs des nano-tubes de carbone dans le domaine de l’ingénierie tissulaire.

“Development of 3D printable graphene oxide based bio-ink for cell support and tissue engineering”. Octobre 2022. [61]

Les hydrogels, tels que l’alginate (Alg), peuvent être formulés comme des encres pour la bio-impression 3D. Cependant, l’alginate a une affinité cellulaire limitée et ne possède pas les groupes fonctionnels nécessaires pour promouvoir la croissance cellulaire. En revanche, l’oxyde de graphène peut supporter de nombreux types de cellules et est censé être utilisé pour la régénération des tissus osseux, neuronaux et cardiaques. Ici, l’oxyde de graphène a été incorporé avec 2% (p/p) d’Alg et 3% (p/p) de gélatine (Gel) pour améliorer l’imprimabilité 3D pour la bio-impression 3D par extrusion à température ambiante (RT ; 25°C) et fournir une plateforme de support cellulaire 3D. L’oxyde de graphène a été distribué plus uniformément dans l’encre avec notre méthode développée sur une large gamme de concentration (0,05%-0,5%, w/w) par rapport à la bioink contenant de l’oxyde de graphène précédemment rapportée. 

“3D-Printing Graphene Scaffolds for Bone Tissue Engineering”. Juillet 2022.  [91]

Cette revue résume les travaux sélectionnés décrivant les différentes techniques de fabrication d’échafaudages 3D, la nouveauté des matériaux à base de graphène et l’utilisation d’échafaudages imprimés en 3D avec des nanoparticules à base de graphène pour l’ingénierie des tissus osseux.

“Recent advances in graphene-based polymer composite scaffolds for bone/cartilage tissue engineering”. Juin. 2022. [92]

En tant qu’allotrope à base de carbone avec une seule couche d’atomes, le graphène présente une matrice bidimensionnelle en nid d’abeille à l’échelle nanométrique et offre une grande possibilité de fonctionnalisation de la surface. Le graphène et ses dérivés ont été utilisés dans une grande variété de domaines de pointe, y compris les applications pharmaceutiques et biomédicales, en grande partie grâce à leurs propriétés extraordinaires telles qu’une conductivité électrique exceptionnelle, une résistance mécanique élevée, une facilité de fonctionnalisation, une grande surface et une biocompatibilité élevée. 

Le graphène et ses composites polymères ont été utilisés pour la fabrication d’échafaudages bioactifs avancés destinés à la régénération des tissus. Les caractéristiques uniques des composites graphène-polymère en font des échafaudages appropriés pour l’apport de cellules et de substances nécessaires aux tissus endommagés, en particulier les os, le cartilage et les tissus électroactifs. Dans cette revue, nous développons les échafaudages composites polymères incorporés au graphène et discutons en détail de leurs applications.

“The significance of graphene based composite hydrogels as smart materials: A review on the fabrication, properties, and its applications”. Mai 2022. [58]  

Les caractéristiques spécifiques du graphène, telles que ses excellentes propriétés mécaniques, ses propriétés optiques, sa conductivité thermique élevée et sa conductivité électrique élevée, permettent au graphène de former un hydrogel unique. En outre, le graphène est utilisé dans de nombreux domaines en tant que charge pour se mélanger à de petites molécules et macromolécules afin de fabriquer des hydrogels multifonctionnels à base de graphène. 

Par rapport aux hydrogels traditionnels, les hydrogels à base de graphène tendent à présenter des performances plus importantes dans les biocapteurs, le stockage de l’énergie, la biomédecine et le traitement des eaux usées. Les techniques de fabrication des différents types d’hydrogels et les progrès récents dans le domaine des hydrogels à base de graphène ont été passés en revue. Cependant, les hydrogels contenant du graphène sont encore limités par plusieurs questions urgentes qui seront discutées dans cet article. Par conséquent, cet article vise à élucider les concepts de base, la classification, les approches de synthèse, les mécanismes pertinents des hydrogels et les aspects de performance des hydrogels composites à base de graphène et leurs vastes applications, ainsi que les défis associés et les perspectives d’avenir.

“Graphene Oxide–Protein-Based Scaffolds for Tissue Engineering. Recent Advances and Applications”. Mars 2022. [84]

Le domaine de l’ingénierie tissulaire est en constante évolution car il vise à développer des tissus et des organes fonctionnels et issus de la bio-ingénierie à des fins de réparation ou de remplacement. En raison de leur grande surface et de leur capacité à interagir avec les protéines et les peptides, les oxydes de graphène présentent des caractéristiques physiochimiques et biologiques précieuses pour les applications biomédicales et ont été utilisés avec succès pour optimiser les architectures d’échafaudages pour un large éventail d’organes, de la peau au tissu cardiaque. 

Cette revue se concentre sur les possibilités d’utiliser des structures protéines-oxyde de graphène sous forme de nanocomposites ou de biocomplexes et met en évidence les effets des nanostructures carbonées sur la conformation des protéines et la stabilité structurelle pour des applications dans l’ingénierie tissulaire et la médecine régénérative.

… Cependant, les protéines sont instables dans les environnements non physiologiques et les échafaudages à base de protéines présentent des propriétés mécaniques limitées et subissent une dégradation rapide dans le milieu physiologique.

dans le milieu physiologique. Pour concevoir correctement des tissus fonctionnels, les nouveaux échafaudages doivent posséder quelques caractéristiques essentielles, telles que la médiation de la croissance et de la modulation cellulaires, la délivrance de composés bioactifs, la fourniture de signaux physiques et chimiques appropriés et la stimulation des propriétés mécaniques du tissu natif. Au cours des dernières décennies, des efforts considérables ont été consacrés à la reproduction de l’intégrité mécanique, de la morphologie et de l’architecture des tissus humains naturels, notamment en développant de nouvelles techniques de préparation et en renforçant les échafaudages à base de protéines avec des nanomatériaux qui imitent les environnements des tissus natifs afin d’améliorer la croissance, la différenciation, la prolifération, la signalisation cellulaire, etc. des tissus. 

L’introduction de nanofibres, de nanoparticules, de nanotubes ou d’autres supports inorganiques s’est avérée très efficace pour la formation des tissus. Les nanomatériaux de carbone se sont révélés être une excellente plateforme pour le développement d’échafaudages 3D d’ingénierie tissulaire en raison de leur compatibilité avec la matrice extracellulaire naturelle, de leur extraordinaire résistance mécanique et de leurs propriétés conductrices. 

Divers allotropes de carbone, tels que le nanodiamant, les fullerènes, les nanotubes de carbone et les nanofibres de carbone, ont été utilisés avec succès pour atténuer les limites mécaniques des échafaudages à base de polymères naturels et pour créer la porosité nécessaire sans altérer les propriétés biologiques du tissu. Dans la famille du carbone, le graphène et ses dérivés ont été les nanomatériaux les plus étudiés en raison de leur polyvalence exceptionnelle en termes de comportement physique, chimique et biologique. Actuellement, le graphène et ses dérivés sont largement étudiés pour des applications biomédicales telles que l’administration de médicaments, la thérapie des tumeurs et la théranostique.

On peut remplacer l’Humain par une Vache ou une soupe cellulaire chimérique en cuve métallique

“Synthesis of graphene-based polymeric nanocomposites using emulsion techniques. Février 2022. [82]

Le graphène présente un éventail de propriétés mécaniques, physiques et électriques extraordinaires, et il est très intéressant de conférer ces propriétés aux matériaux polymères en utilisant le graphène et ses dérivés comme matériaux de charge. Cette étude exhaustive se concentre sur la préparation de matériaux nanocomposites polymères à base de graphène en utilisant des approches synthétiques impliquant des émulsions aqueuses de (nano)particules de polymères. Ces techniques peuvent être classées en deux grandes catégories : la polymérisation in situ (où le(s) monomère(s) est/sont polymérisé(s) en présence de la phase composite) et le mélange physique, où une dispersion aqueuse de particules de polymère est préparée séparément et ensuite mélangée à une dispersion aqueuse de matériau à base de graphène. Nombre de ces techniques impliquent l’utilisation de dérivés du graphène tels que l’oxyde de graphène et l’oxyde de graphène réduit.

Le défi fondamental est que le graphène et l’oxyde de graphène sont peu compatibles avec la plupart des polymères synthétiques et qu’il est donc difficile de préparer des nanocomposites polymères homogènes sans agrégation ni ré-agglomération. L’une des caractéristiques importantes de l’oxyde de graphène est qu’il peut agir comme un tensioactif dans les émulsions huile-eau, ce qui a été largement exploité pour la préparation d’une gamme de particules/matériaux composites. La synthèse de nanocomposites polymère/graphène par des approches basées sur l’émulsion est un domaine de recherche actif qui offre de nombreuses possibilités d’avancées significatives avec une série d’applications potentielles.

“Functional Graphene Nanomaterials-Based Hybrid Scaffolds for Osteogenesis and Chondrogenesis”. Février 2022. [42]  

Dans cette revue, nous présentons le développement récent d’échafaudages à base de matériaux issus de Graphène pour l’ingénierie osseuse et cartilagineuse, en nous concentrant sur les caractéristiques de formulation/forme/taille, les types d’échafaudages et les modifications, la biocompatibilité, la bioactivité et le mécanisme sous-jacent, les inconvénients et les perspectives de chaque étude. D’après les résultats décrits ici, les propriétés mécaniques, la biocompatibilité, les propriétés ostéogéniques et chondrogéniques des échafaudages à base de matériaux issus de Graphène pourraient être améliorées de manière significative grâce à diverses méthodes de fabrication des échafaudages et à la conjugaison avec des polymères/nanomatériaux/médicaments. En conclusion, les résultats présentés dans cette revue soutiennent la perspective prometteuse de l’utilisation d’échafaudages à base de matériaux issus de Graphène pour améliorer l’ingénierie des tissus osseux et cartilagineux.

“Graphene Oxide-loaded magnetic nanoparticles within 3D hydrogel form High-performance scaffolds for bone regeneration and tumour treatment”. Janvier 2022. [176]

Dans cette étude, nous avons préparé de nouveaux échafaudages composites d’hydrogel d’alcool polyvinylique/alginate de sodium/hydroxyapatite (PVA/SA/HA) à basse température par AM. Les échafaudages ont été chargés de diverses concentrations de nanoparticules d’oxyde de graphène magnétique @Fe3O4.

… En outre, l’oxyde de graphène magnétique a été incorporé dans un hydrogel d’alginate et imprimé en 3D afin d’accroître la capacité des échafaudages à promouvoir la régénération osseuse et à conférer une bonne propriété magnétothermique pour le traitement des tumeurs osseuses.

“3D Printed Graphene-PLA Scaffolds Promote Cell Alignment and Differentiation”. Décembre 2021. [63]

Ici, nous avons utilisé l’impression 3D pour développer des échafaudages imprimés en 3D à base de PLA ou de graphène@PLA avec un motif défini…. Ce travail montre le développement d’un échafaudage imprimé en 3D, fiable et économique, susceptible d’être utilisé dans de multiples applications d’ingénierie tissulaire et élucide la façon dont la micro-topographie de l’échafaudage et les propriétés du graphène contrôlent de manière synergique la différenciation cellulaire.

“Graphene-Based Scaffolds: Fundamentals and Applications for Cardiovascular Tissue Engineering”. Décembre 2021. [66]

Les cardiomyocytes sont des cellules actives électriquement et mécaniquement. Par conséquent, pour soutenir efficacement leurs activités, les substrats/échafaudages cardiaques doivent avoir des propriétés adaptées afin de reproduire fidèlement le comportement fonctionnel du myocarde. Malgré les progrès technologiques, cette tâche reste très difficile et de nouveaux matériaux capables de résoudre ces problèmes sont très demandés.

… Les propriétés électriques, mécaniques, magnétiques, optiques et thermiques du graphène sont tout aussi exceptionnelles, ce qui fait du graphène un matériau inégalé dans son potentiel pour les interfaces bioélectroniques et les échafaudages cellulaires. Comme le montre cette mini-revue, l’intégration du graphène dans des substrats cellulaires 2D et des échafaudages tridimensionnels (3D) produit un microenvironnement plus physiologique avec des caractéristiques telles que la conductivité électrique, la topographie à l’échelle nanométrique, l’extensibilité et la flexibilité.

“In situ synthesis of hydroxyapatite nanorods on graphene oxide nanosheets and their reinforcement in biopolymer scaffold”. Janvier 2022. [36]

Il est urgent de développer des échafaudages osseux composites dotés d’excellentes propriétés mécaniques et d’une bonne bioactivité pour l’ingénierie des tissus osseux. La combinaison de l’oxyde de graphène et de l’hydroxyapatite pour le renforcement de l’échafaudage osseux en biopolymère est apparue comme une stratégie prometteuse. Cependant, la dispersion de l’oxyde de graphène et de l’hydroxyapatite reste un grand défi.

“3D printing of graphene-based polymeric nanocomposites for biomedical applications”. Avril 2021. [88]

Les techniques de fabrication additive ont établi un nouveau paradigme dans la fabrication de matériaux composites, offrant une solution simple pour construire des formes complexes et personnalisées. Dans le domaine biomédical, l’impression 3D a permis la production d’échafaudages répondant aux besoins spécifiques des patients, contrôlant l’architecture et la microstructure du produit, et a été proposée pour régénérer une variété de tissus tels que les os, le cartilage ou le système nerveux. 

Les polymères renforcés par du graphène ou des dérivés du graphène ont démontré leur intérêt potentiel pour les applications qui requièrent des propriétés électriques et mécaniques ainsi qu’une meilleure réponse cellulaire, ce qui présente un intérêt croissant pour les applications dans le domaine biomédical. La présente étude se concentre sur les nanocomposites polymères à base de graphène développés pour la fabrication additive, donne un aperçu des techniques de fabrication disponibles pour atteindre les différentes applications biomédicales, et résume les résultats pertinents obtenus avec des échafaudages et des biocapteurs graphène/polymère imprimés en 3D. 

“Recent advances in polymeric scaffolds containing carbon nanotube and graphene oxide for cartilage and bone regeneration”. Mars 2021. [20]

Les défauts osseux et cartilagineux peuvent survenir pour diverses raisons telles que les maladies dégénératives, chirurgicales et traumatiques. Les autogreffes et les allogreffes présentent les problèmes inhérents au tissu du donneur et aux risques d’infection. L’ingénierie tissulaire est une combinaison d’échafaudages, de cellules et de molécules bioactives pour la régénération des tissus lésés. Parmi les différents matériaux avancés, l’oxyde de graphène et les nano-tubes de carbone ont été largement étudiés pour leur potentiel en ingénierie tissulaire, principalement en raison de leurs extraordinaires propriétés physicochimiques et mécaniques ainsi que de leur biocompatibilité acceptable. Ils ont donc été utilisés pour la prolifération cellulaire, la différenciation chondrogénique et la régénération osseuse. 

Dans la recherche biomédicale, les biomatériaux artificiels tridimensionnels (3D) ont été développés pour traiter les défauts des os et du cartilage. Les nano-tubes de carbone et l’oxyde de graphène sont des matériaux prometteurs qui peuvent servir de microenvironnement similaire pour la fonction naturelle des os et des cartilages, telle que la résistance mécanique. Divers polymères synthétiques et naturels ont été utilisés pour développer des os et des cartilages artificiels. 

Dans cette revue, nous discutons des caractéristiques physicochimiques des échafaudages polymères à base d’oxyde de graphène et des nano-tubes de carbone et décrivons leurs impacts sur les comportements cellulaires dans la régénération du cartilage et des os, y compris l’attachement, la croissance et la différenciation des cellules en ostéoblastes et en chondrocytes. Nous présentons également le développement des échafaudages 3D à base d’hydrogel, les méthodes d’électrofilage et d’impression 3D, ainsi que leur potentiel dans l’ingénierie des tissus osseux et cartilagineux.

“A co-dispersion nanosystem of graphene oxide@ silicon-doped hydroxyapatite to improve scaffold properties”. [44] Février 2021.

L’acide poly-lactique (PLLA) a été limité dans ses applications orthopédiques ultérieures en raison de ses propriétés mécaniques insuffisantes et de sa faible bioactivité. L’oxyde de graphène (GO) est un renfort efficace, tandis que l’hydroxyapatite dopée au silicium (Si-HA) possède une excellente bioactivité, mais GO ou Si-HA ont tendance à s’agréger dans la matrice PLLA. Dans cette étude, un nanosystème GO@Si-HA a été obtenu par croissance in situ de Si-HA sur GO, puis incorporé dans un échafaudage PLLA fabriqué par frittage laser.

“Graphene-Based Scaffolds for Regenerative Medicine”. Février 2021. [45]  

La médecine régénérative de pointe peut tirer parti d’une meilleure connaissance des rôles clés joués, à la fois dans la détermination du destin des cellules souches et dans la croissance/différenciation des cellules, par la mécano-transduction et d’autres stimuli physico-chimiques provenant de l’environnement tissulaire. Cela a incité la recherche avancée sur les nanomatériaux à fournir aux ingénieurs tissulaires des échafaudages de nouvelle génération constitués de nanocomposites intelligents et/ou d’hydrogels avec des nanocharges, où des combinaisons équilibrées de matrices et de nanomatériaux spécifiques peuvent servir de médiateurs et ajuster finement ces stimuli et ces indices. 

Dans cette revue, nous nous concentrons sur les nanomatériaux à base de graphène car, en plus de moduler la nanotopographie, le module d’élasticité et les caractéristiques viscoélastiques de l’échafaudage, ils peuvent également réguler sa conductivité. Cette caractéristique est cruciale pour la détermination et la différenciation de certaines lignées cellulaires et présente un intérêt particulier pour la médecine régénérative des neurones. Nous décrivons ci-après les propriétés pertinentes de ces nanocharges, illustrons comment les problèmes liés à leur éventuelle cytotoxicité sont résolus grâce à des protocoles améliorés de synthèse, de purification et de dérivatisation, et fournissons enfin des exemples d’applications réussies en médecine régénérative sur un certain nombre de tissus.

“3D bioprinting of graphene oxide-incorporated cell-laden bone mimicking scaffolds for promoting scaffold fidelity, osteogenic differentiation and mineralization”. Février 2021. [41] 

Ici, nous avons développé un bioink composite contenant des cellules souches mésenchymateuses humaines et de l’oxyde de graphène/alginate/gélatine pour former des échafaudages 3D imitant les os à l’aide d’une technique de bio-impression 3D.

… . En conclusion, les bioinks composites à base d’oxyde de graphène présentaient une meilleure bioprintabilité, une meilleure fidélité de l’échafaudage, une meilleure prolifération cellulaire, une meilleure différenciation ostéogénique et une meilleure minéralisation de la matrice extra-cellulaire que le système alginate/gélatine pur. Le groupe oxyde de graphène optimal était 1oxyde de graphène, ce qui a démontré le potentiel de la bio-impression 3D de modèles de tissus osseux et d’applications d’ingénierie tissulaire.

“3D printing of tissue engineering scaffolds: a focus on vascular regeneration”. Janvier 2021.  [51]

Pour obtenir une fonction spécifique des échafaudages vasculaires, des matériaux tels que le Graphène et les nanoparticules magnétiques sont utilisés comme additifs pour former des matériaux composites….

Pour la modification physique, des matériaux auxiliaires sont généralement ajoutés aux matériaux d’impression. Des matériaux tels que le graphène sont ajoutés aux hydrogels pour obtenir des fonctions spécifiques des échafaudages vasculaires. Wang et al ont mis au point des hydrogels hybrides soie-graphène avec de la fibroïne de soie et du Graphène. Des nanofeuillets de Graphène ont été générés et encapsulés à l’aide de l’agent exfoliant des nanofibres de fibroïne de soie. Les matériaux à base de Graphène sont conducteurs. La migration des feuilles de Graphène sous l’effet des champs électriques a modifié la phase des hydrogels hybrides, et des motifs alignés ont été formés. Après avoir déterminé la teneur en Graphène, différents indices biochimiques et physiques, y compris le Graphène, la topographie alignée et la rigidité mécanique, peuvent être adaptés aux échafaudages vasculaires.

“A co-dispersed nanosystem from strontium-anchored reduced graphene oxide to enhance bioactivity and mechanical property in polymer scaffolds”. Janvier 2021. [43]

L’acide poly-lactique est un matériau de réparation osseuse prometteur en raison de sa bonne biocompatibilité et de sa dégradabilité naturelle, mais son manque de bioactivité et ses propriétés mécaniques insuffisantes limitent son application future. Les nanoparticules de strontium peuvent conférer aux matériaux une bioactivité, tandis que les nanosheets d’oxyde de graphène réduit, qui présentent une excellente résistance, sont couramment utilisés comme phase de renforcement. Néanmoins, les nanoparticules de Strontium ou les feuilles d’oxyde de graphène réduit, ont tendance à s’agglomérer dans la matrice. Dans ce travail, un nanosystème co-dispersé a été construit pour résoudre ce problème grâce à leurs effets synergiques. En détail, des nanoparticules de Sr ont été ancrées sur des nanofeuillets d’oxyde de graphène réduit, par réduction in situ du chlorure de strontium et de l’oxyde de graphène.

“Fabrication and characterization of mechanically competent 3D printed polycaprolactone-reduced graphene oxide scaffolds”. Décembre 2020.  [90]

La capacité à produire des constructions avec un contrôle élevé de la géométrie globale et de l’architecture interne a fait de l’impression 3D une technique de fabrication attrayante pour les échafaudages. Diverses conceptions et encres sont activement étudiées pour préparer des échafaudages pour différents tissus. Dans ce travail, nous avons préparé des échafaudages composites imprimés en 3D comprenant du polycaprolactone (PCL) et différentes quantités d’oxyde de graphène réduit (rGO) à 0,5, 1 et 3 % en poids. Nous avons utilisé un processus de fabrication en deux étapes pour garantir un mélange et une distribution homogènes des feuilles de rGO dans la matrice PCL. Les encres ont été préparées en créant des films composites PCL-rGO par évaporation de solvant qui ont ensuite été introduits dans l’imprimante 3D pour l’extrusion. Les échafaudages résultants ont été intégrés de manière transparente et imprimés en 3D avec une grande fidélité et une grande cohérence dans tous les groupes. Ceci, associé à la dispersion homogène des feuilles de rGO dans la matrice polymère, a considérablement amélioré la résistance à la compression et la rigidité de 185 % et 150 %, respectivement, à 0,5 % en poids d’inclusion de rGO. La réponse in vitro des échafaudages a été évaluée en utilisant des cellules souches humaines dérivées de l’adipeuse. Tous les échafaudages étaient cytocompatibles et favorisaient la croissance et la viabilité des cellules. Ces échafaudages PCL-rGO imprimés en 3D, renforcés mécaniquement et biologiquement compatibles, constituent une plateforme prometteuse pour les applications d’ingénierie régénérative.


Echafaudages imprimés en 3D à base de polycaprolactone et d’oxyde de graphène réduit

“3D Graphene Scaffolds for Skeletal Muscle Regeneration: Future Perspectives”. Mai 2020. [57]  

Plus important encore, le graphène peut stimuler la différenciation des cellules souches et a été étudié pour la régénération des tissus cardiaques, neuronaux, osseux, cutanés, adipeux et cartilagineux. Nous récapitulons ici les récentes découvertes sur les échafaudages 3D pour la réparation des muscles squelettiques et donnons quelques indications pour les recherches futures sur les implants multifonctionnels en graphène.

“Preparation and characterization of three-dimension porous collagen/graphene oxide/hydroxyapatite nanocomposite scaffolds for bone tissue engineering”. Octobre 2019. [38]

Des études ont rapporté que l’incorporation d’oxyde de graphène (GO) et d’hydroxyapatite (HA) dans des polymères biocompatibles (tels que le collagène (Col), le chitosane, l’alginate, etc.) améliore respectivement les propriétés structurelles et mécaniques. L’objectif de cette étude était de préparer et de caractériser des échafaudages nanocomposites poreux en trois dimensions (3D) Col/GO/HA et d’étudier la cytocompatibilité et le potentiel de différenciation ostéogénique des cellules souches mésenchymateuses de la moelle osseuse de rat (rBMSC) sur les échafaudages tels qu’ils ont été préparés.

“Engineered 3D printed poly(ɛ-caprolactone)/graphene scaffolds for bone tissue engineering”. Juillet 2019. [94]

Des études antérieures sur les cellules souches mésenchymateuses humaines, ensemencées sur des échafaudages en Polycaprolactone/Graphène, ont prouvé que l’ajout de petites concentrations de Graphène aux échafaudages en Polycaprolactone améliorait la prolifération des cellules. Sur la base de ces résultats, cet article étudie, pour la première fois, les caractéristiques in vitro et in vivo des échafaudages Polycaprolactone/Graphène imprimés en 3D. Les échafaudages ont été évalués du point de vue morphologique, biologique et de la réponse immunitaire à court terme. Les résultats montrent que les échafaudages produits induisent un niveau acceptable de réponse immunitaire, ce qui suggère un potentiel élevé pour les applications in vivo.

Légende photo. Images en microscopie électronique à balayage d’échafaudages ensemencés de cellules et cultivés jusqu’à 14 jours. (a) Polycaprolactone ; (b) Polycaprolactone/Graphène (0,13% en poids) ; (c) Polycaprolactone/Graphène (0,50% en poids) ; (d) Polycaprolactone/Graphène (0,78% en poids) ; (e) image agrandie pour le pontage des cellules. [93]

“Graphene-based 3D scaffolds in tissue engineering: fabrication, applications, and future scope in liver tissue engineering”. Juillet 2019. [111]

L’ingénierie tissulaire permet de recréer et de remplacer des parties du corps défectueuses grâce aux progrès réalisés dans le domaine médical. En tant que nanomatériau biocompatible doté de propriétés physiques, chimiques, optiques et biologiques exceptionnelles, les matériaux à base de graphène ont été utilisés avec succès pour créer l’échafaudage parfait pour toute une série d’organes, de la peau au cerveau. Les études sur les échafaudages de culture tissulaire 2D et 3D incorporés au graphène ou à ses dérivés ont révélé la capacité de ce matériau de carbone à imiter l’environnement in vivo. 

La morphologie poreuse, la grande surface, la perméabilité sélective aux gaz, l’excellente résistance mécanique, la bonne conductivité thermique et électrique, les bonnes propriétés optiques et la biodégradabilité font des matériaux à base de graphène le meilleur composant pour l’ingénierie des échafaudages. Avec le microenvironnement approprié, ce matériau s’est avéré efficace pour différencier les cellules souches en types cellulaires spécifiques. En outre, le champ d’application des nanomatériaux de graphène dans l’ingénierie des tissus hépatiques en tant que biomatériau prometteur est également discuté. Cette étude examine de manière critique le potentiel illimité des nanomatériaux à base de graphène dans l’ingénierie tissulaire et la thérapie régénérative futures.

“Graphene inks for the 3D printing of cell culture scaffolds and related molecular arrays”. Avril 2019. [65]

L’état actuel du développement des matériaux d’impression 3D est également évalué en mettant l’accent sur les encres à base de graphène et de composites à base de graphène et sur l’optimisation de ces formulations pour diverses méthodes d’impression 3D.

… La technologie de bio-impression 3D, également connue sous le nom de fabrication additive, est une orientation mature qui a un fort potentiel pour remodeler les approches dans le domaine biomédical. Elle permet de fabriquer des tissus vivants en utilisant les propres cellules du patient cultivées dans divers substrats de biomatériaux ou des biocapteurs capables de restituer des biosignaux très précis tout au long du processus de fabrication des tissus.

“Smart graphene-cellulose paper for 2D or 3D “origami-inspired” human stem cell support and differentiation”. Décembre 2018. [109]

Les matériaux à base de graphène représentent des plateformes avancées pour l’ingénierie tissulaire et les dispositifs médicaux implantables. D’un point de vue clinique, il est essentiel que ces matériaux soient produits à l’aide de méthodes non toxiques et non dangereuses, et qu’ils aient des propriétés prévisibles et des performances fiables dans des conditions physiologiques variables, en particulier lorsqu’ils sont utilisés avec un composant cellulaire. Nous décrivons ici un tel biomatériau, à savoir le papier intelligent graphène-cellulose (G-C), et son aptitude à servir de support à des cellules humaines bidimensionnelles (2D) ou tridimensionnelles (3D) planes traditionnelles, vérifiée par la culture de cellules souches dérivées de l’adipeuse (CSDA) et la différenciation ostéogénique.

“Mussel-inspired electroactive chitosan/graphene oxide composite hydrogel with rapid self-healing and recovery behavior for tissue engineering”. Décembre 2017. [67]

Les hydrogels actuellement utilisés dans les tissus électroactifs (tissus cardiaques, muscles squelettiques et nerfs) présentent certaines lacunes telles que le manque de conductivité électrique et d’adhésivité, qui jouent tous deux un rôle clé dans le succès des hydrogels dans les applications biomédicales. Dans cette étude, des hydrogels composites de chitosane et d’oxyde de graphène dotés de propriétés auto-adhésives et auto-cicatrisantes, ainsi que de conductivité électrique, ont été préparés par l’incorporation de la protéine polydopamine (PDA) inspirée des moules.

Les résultats de la culture cellulaire ont démontré que les hydrogels conducteurs de chitosane et d’oxyde de graphène amélioraient la viabilité cellulaire et la prolifération des fibroblastes (HEF1) et des cardiomyocytes dérivés de cellules souches embryonnaires humaines par rapport aux hydrogels de chitosane et d’oxyde de graphène. En outre, les cardiomyocytes ont montré un taux de battement spontané plus rapide que ceux des groupes de contrôle. Notre travail démontre une approche simple pour fabriquer des hydrogels à base de polydopamine, adhésifs, conducteurs, auto-cicatrisants et à récupération rapide qui ont un grand potentiel dans les applications d’ingénierie tissulaire électroactive.

Annexe 4. Au sujet de la production de léghémoglobine chimérique – issue de soja chimérique – à partir des levures chimériques, Pichia pastoris et  Saccharomyces cerevisiae, pour la production de viandes chimériques

Pour mémoire. La machine à produire de l’hème, chez Impossible Foods – une société  US fabriquant du faux boeuf – est Pichia pastoris, une levure utilisée pour la production, en masse, d’un certain nombre de protéines recombinantes. 

Selon, Pat Brown, le fondateur d’Impossible Foods – et de ses Impossible Burger – la découverte et l’imitation des interactions moléculaires qui rendent la viande délicieuse constitue la question scientifique la plus importante au monde à l’heure actuelle: «L’hème catalyse des types très spécifiques de réactions chimiques qui transforment des nutriments simples et abondants en une explosion de centaines de molécules odorantes volatiles diverses. Lorsque vous les expérimentez, elles s’ajoutent toutes ensemble à l’odeur et au goût de la viande… Pour nous, la protéine n’a pas besoin de faire tout ce qu’elle faisait chez la vache. Les enzymes, les catalyseurs et les petites molécules du système doivent pouvoir reproduire la biochimie qui produit la saveur de la viande. »

Pour mémoire. Selon l’Université de Barcelone (le haut-lieu de la recherche Graphène en Europe). Les sociétés de viande Espuña SA et Costa Brava Mediterranean Foods (par l’intermédiaire de Coopecarn Girona SLU) ont fait appel aux services du groupe de biologie moléculaire des levures de l’Institut de biotechnologie et de biomédecine de l’UAB, à Barcelone, pour mener à bien le projet de recherche INNOLEG, afin de développer de nouvelles méthodes d’obtention de la léghémoglobine, en l’occurrence sur la base de son expression dans la levure Saccharomyces cerevisiae. L’expression massive de cette protéine représente un défi technologique, puisqu’il s’agira de redessiner la voie métabolique qui conduit à la synthèse du groupe Hème, dont l’incorporation dans la protéine finale au sein de la cellule est essentielle. [104]

Voici quelques études très récentes portant sur la production de léghémoglobine pour la confection d’aliments chimériques – en particulier, les viandes chimériques.

“High-level secretory production of leghemoglobin in Pichia pastoris through enhanced globin expression and heme biosynthesis / Production sécrétoire à haut niveau de léghémoglobine chez Pichia pastoris grâce à l’amélioration de l’expression de la globine et de la biosynthèse de l’hème”. Novembre 2022. [80] 

Les protéines contenant de l’hème sont considérées comme un catalyseur de goût et un colorant clé de la viande d’origine animal. L’ajout d’hémoprotéines dans les analogues de viande peut considérablement augmenter la ressemblance du profil de saveur et de la sensation de consommation avec la viande authentique.

Pichia pastoris growth-coupled heme biosynthesis analysis using metabolic modelling / Analyse de la biosynthèse de l’hème couplée à la croissance de Pichia pastoris à l’aide de la modélisation métabolique”. Septembre 2023. [98] 

La léghémoglobine de soja est l’un des ingrédients clés les plus importants des substituts de viande d’origine végétale qui peuvent imiter la couleur et la saveur de la viande. Pour améliorer la production à haut rendement de la protéine de léghémoglobine et de son principal composant, l’hème, dans la levure Pichia pastoris, les conditions de culture du glycérol et du méthanol ont été étudiées. En outre, l’analyse in-silico de la modélisation métabolique de la quantité d’enzymes couplée à la croissance suggère des stratégies de régulation des gènes métaboliques vers le haut ou vers le bas pour la production d’hème.

“Current advances of Pichia pastoris as cell factories for production of recombinant proteins / Progrès actuels de Pichia pastoris en tant qu’usine cellulaire pour la production de protéines recombinantes”. Novembre 2022.  [96] 

En général, les avantages de la production de protéines à l’aide du système Pichia pastoris comprennent une plus grande efficacité de repliement, une fermentation à haute densité cellulaire, un système d’expression puissant, une stabilité génétique et un système de sécrétion mature des protéines vers l’environnement extérieur.

“Soy Leghemoglobin: A review of its structure, production, safety aspects, and food applications / Léghémoglobine de soja : examen de sa structure, de sa production, de sa sécurité et de ses applications alimentaires”. Novembre 2023. [106] 

Actuellement, l’industrie alimentaire est confrontée à un défi majeur : créer des analogues de viande capables de reproduire la texture, la saveur et la sensation en bouche de la viande. Dans ce contexte, la production de Léghémoglobine de soja à l’aide de Pichia pastoris est apparue comme une option prometteuse pour améliorer la saveur et la couleur des analogues de viande afin de répondre à la demande croissante des consommateurs.

“The Safety of Soy Leghemoglobin Protein Preparation Derived from Pichia pastoris Expressing a Soy Leghemoglobin Gene from Glycine maxIn Vitro and In Vivo Studies / Sécurité de la préparation de la protéine de la léghémoglobine de soja dérivée de Pichia pastoris exprimant un gène de la léghémoglobine de soja provenant de Glycine max : Études in vitro et in vivo”. Septembre 2023. [97] 

La protéine de léghémoglobine de soja (LegH) dérivée du soja (Glycine max) produite dans Pichia pastoris (reclassée sous le nom de Komagataella phaffii) en tant que LegH Prep est un nouvel ingrédient alimentaire qui confère une saveur et un arôme semblables à ceux de la viande aux produits alimentaires d’origine végétale…. Ainsi, les résultats des études démontrent que, dans les conditions testées, LegH Prep n’est pas toxique pour la consommation de produits analogues à la viande.

“Quality Characteristics of Meat Analogs through the Incorporation of Textured Vegetable Protein: A Systematic Review / Caractéristiques de qualité des analogues de viande par l’incorporation de protéines végétales texturées : Une revue systématique”. Mai 2022. [108] 

Une saveur et un goût agréables du produit analogue de la viande est un facteur crucial pour l’acceptation par le consommateur. Pour l’aromatisation des analogues de viande, les arômes d’épices, de viande et de saveur, ainsi que leurs précurseurs, sont actuellement utilisés avec des complexes de fer (par exemple, la chlorophylline ferreuse ou des protéines contenant de l’hème). Une série d’agents, tels que des sucres réducteurs, des acides aminés, de la thiamine et des nucléotides, ont été utilisés pour imiter ces arômes dans des produits analogues à la viande produisant des arômes de type poulet et de type bœuf à partir de la même protéine végétale hydrolysée par voie enzymatique à base de soja, en modifiant le pH de la réaction. Cependant, la cuisson par extrusion est une opération complexe et à multiples facettes….

Un autre défi pour les analogues de la viande est de recréer la texture, les propriétés organoleptiques et la jutosité uniques des produits carnés traditionnels. En revanche, l’accent a été mis sur la sélection de protéines végétales pour recréer les propriétés physiochimiques des protéines animales. Les facteurs incluent la capacité à encapsuler les graisses, leur huile, leur capacité à retenir l’eau, leurs propriétés gélifiantes et émulsifiantes, qui peuvent être évaluées par l’analyse de la texture. Au lieu d’utiliser diverses sources de protéines végétales, différents types d’additifs alimentaires peuvent également améliorer les propriétés texturales des analogues de viande. Les hydrocolloïdes ont des propriétés gélifiantes, épaississantes, émulsifiantes et stabilisantes en raison de leur capacité à interagir avec l’eau, les protéines, l’amidon et d’autres composants des produits alimentaires. En général, le carraghénane, un polysaccharide dérivé des algues, la gomme xanthane, la méthylcellulose et la mannane de konjac sont considérés comme des types courants d’hydrocolloïdes présents dans les produits analogues à la viande.