Traductions Françaises du Blog C0r0n@ 2 Inspect. Quatrième Dossier

Sommaire

 Présentation du blog C0r0n@ 2 Inspect

Produits laitiers sans lactose et oxyde de graphène – une cause possible d’intolérance au lactose ?

Emballages alimentaires avec de l’oxyde de graphène. Brevets et études

Géoingénierie des aérosols troposphériques : preuves radiométriques des chemtrails

L’oxyde de graphène au contact du sang

Interaction de l’oxyde de graphène avec les cellules du cerveau

L’oxyde de graphène perturbe l’homéostasie mitochondriale

Déchets organiques transformés en Graphène Flash : une qualité élevée à faible coût

Les bactéries lactiques pourraient protéger l’intestin contre la toxicité de l’oxyde de graphène

L’oxyde de graphène peut adsorber et absorber le CO2

Catalogue de 60 brevets sur le graphène pour les engrais et les produits phytosanitaires

Logiciel de nano-réseau électromagnétique

Vêtements à l’oxyde de graphène

Nanoparticules de graphène ciblant la délivrance de siRNA dans le cerveau

Memristors à base de points quantiques d’oxyde de graphène

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 Présentation du blog C0r0n@ 2 Inspect

Si c’est la première fois que vous visitez C0r0n@2Inspect, sachez que vous vous trouvez dans un blog d’analyse et de recherche, axé sur la découverte de la vérité à propos des vaccins contre le coronavirus. Le travail réalisé dans cet espace est indépendant, suivant la méthodologie scientifique, la rigueur et la recherche de preuves, d’indices et de traces dans les sources d’information scientifiques, qui permettent de se faire une idée contrastée, sérieuse, pertinente et fiable de ce qui se passe depuis fin 2019 – et plus particulièrement avec le début de la vaccination début 2021.

C0r0n@2Inspect a été censuré à plusieurs reprises sur la plateforme Blogger – https://corona2inspect.blogspot.com – pour avoir proposé des informations et des analyses scientifiques à ses lecteurs et abonnés. Il n’est pas habituel, dans les pays démocratiques, qui défendent les droits fondamentaux des personnes, de censurer la parole ou l’opinion d’un citoyen, et encore moins s’il s’agit d’une analyse scientifique et critique, lorsque tous les arguments et affirmations avancés sont dûment justifiés, cités et fondés sur des articles scientifiques, référencés par des chercheurs de haut niveau, dans des revues prestigieuses, et au prestige reconnu dans chaque matière.

Dans l’ancien blog C0r0n@2Inspect, la censure du contenu le plus important, en termes de nombre de visites, c’est-à-dire de sa diffusion, a été enregistrée. Ce n’est pas une coïncidence s’il y a une volonté de cacher, ou d’atténuer l’impact, de l’étude en cours, étant donné les conclusions inconfortables et dérangeantes obtenues. Dans ce nouveau blog, vous pourrez vous informer en toute liberté et tirer vos propres conclusions, en accédant à des informations scientifiques de première main, sans restrictions, en sachant quels sont les faits, les hypothèses et les approches qui se cachent derrière chaque affirmation, puisqu’il vous donne la possibilité de les vérifier.

Par où commencer…

Chez C0r0n@2Inspect, nous sommes conscients de l’enchevêtrement d’informations, de l’infoxication, auquel les gens sont soumis chaque jour. Les médias, les agences de vérification des informations, les soi-disant experts, professionnels et diffuseurs, ainsi que les messages officiels émis par les bureaux de communication des gouvernements, loin de faciliter un débat objectif et indépendant – dans lequel il existe des certitudes et des bases scientifiques bien établies – présentent des contradictions constantes, dans une sorte de narration officielle qui ne peut être remise en question, contestée, débattue ou rejetée.

Par conséquent, si c’est votre première visite à C0r0n@2Inspect, prenez votre temps et ayez une tasse de thé ou de café à portée de main pour lire tout le travail effectué ; ce blog fonde toute son argumentation sur les travaux qu’il cite, de sorte que tout ce qui est expliqué et rapporté est soutenu par des études scientifiques solides, et reconnues, qui l’avalisent. Ne vous inquiétez pas de la difficulté du sujet. S’il est vrai qu’il peut être aride et compliqué, nous avons essayé de fournir des explications plus complètes qui servent à rendre compréhensibles les concepts et la terminologie mentionnés dans les textes.

L’ordre de lecture du blog va toujours de l’entrée la plus ancienne à l’entrée la plus récente. C’est important, car il s’agit de l’ordre qui a été suivi dans la recherche depuis ses débuts. Vous pourrez ainsi vérifier l’origine et le développement du récit scientifique, comment les résultats, les affirmations et les conclusions ultérieures ont été obtenus, comment les hypothèses ont été rejetées ou confirmées, et en bref, comment la connaissance scientifique est construite. Sinon, il ne sera pas possible de comprendre correctement le fil conducteur du travail effectué. Sur la page suivante https://corona2inspect.net/lectura-ordenada/, vous trouverez la liste des entrées du blog, classées par ordre chronologique pour que vous puissiez les lire. Une fois que vous serez à jour, vous serez prêt à suivre les futurs posts et publications de C0r0n@2Inspect.

Chronique des Investigations

Le point de départ de l’enquête C0r0n@2Inspect est constitué par le rapport intermédiaire du Dr. Pablo Campra qui présente, pour la première fois, des preuves et des indices de la présence “hautement probable” d’oxyde de graphène, et de ses dérivés, dans le vaccin Comirnaty™ (Pfizer). D’un point de vue strictement scientifique, les preuves graphiques présentées, ainsi que leur comparaison avec des échantillons de graphène, ne laissent aucun doute quant à la similitude du matériau observé au microscope – car une abondante littérature scientifique confirme la morphologie et les motifs du contenu des flacons analysés. Ce travail est fondamental, car l’analyse des vaccins a été refusée, entravée et empêchée par les Autorités. Le travail de Pablo Campra fait la lumière sur la composition du vaccin et représente un exercice de responsabilisation: il permet de découvrir, et de communiquer, la présence de matériaux non déclarés dans les vaccins – qui s’avèrent très dangereux pour la santé des gens.

Compte tenu de l’authenticité des images obtenues par le Dr Campra – ainsi que de la gravité de la découverte de par ses implications pour la santé publique -C0r0n@2Inspect a entrepris d’analyser la littérature scientifique corrélant l’oxyde de graphène au développement de vaccins, dans la lignée des enquêtes de la chaîne  Telegram “Infovacunas” et de “La Quinta Columna”. Plus précisément, le brevet CN112220919A, portant sur le “Recombinant nano-coronavirus vaccine that takes graphene oxide as a carrier”, a été examiné car, à la surprise générale, l’oxyde de graphène faisait partie des composants essentiels d’un vaccin contre le coronavirus, à partir de 2020. Ces soupçons étaient, alors, amplement suffisants pour interrompre, officiellement, la campagne d’inoculation en attendant des recherches plus approfondies – compte tenu de la toxicité du graphène et des effets délétères qu’il peut induire. Bien que le brevet ait mis en exergue l’effet adjuvant de l’oxyde de graphène, il est également certain que les problèmes et les complications de son inoculation dans les systèmes nerveux, immunologique, génétique et cellulaire sont plus importants que les bénéfices possibles – comme cela sera analysé ultérieurement dans des dizaines d’articles scientifiques.

Considérant que le cours des événements, en juillet 2021, ne laissait pas présager l’arrêt, par les Autorités, de la campagne de vaccination en faveur d’une recherche plus que raisonnable sur les vaccins – leurs composants, leur innocuité, leurs effets adverses et leurs problématiques – C0r0n@2Inspect a continué à examiner les articles scientifiques sur le graphène qui avaient un lien avec la maladie COVID-19. Nous avons découvert l’article de Srivastava, intitulé “Potential of graphene-based materials to combat COVID-19 : properties, perspectives and prospects”, qui mettait en évidence le lien étroit entre le graphène et le COVID-19 – démenti par les entités chargées des expérimentations et par divers groupes. Le graphène aurait la capacité de “tuer le virus Sars-CoV-2”, ce qui justifierait son utilisation dans toutes sortes de matériaux et de composants médicaux… en contradiction totale avec le retrait du marché, des masques en graphène, au cours de la même année 2021. Mais tout aussi inquiétante est l’affirmation selon laquelle le graphène favorise la technique d’édition de gènes CRISPR-Cas9 car «le graphène agit comme un transistor à effet de champ, en raison de ses propriétés magnétiques, ce qui favorise la détection des séquences génétiques à modifier». 

En d’autres termes, le matériau mis en exergue par le Dr Campra, dans son rapport préliminaire, allait, potentiellement, être utilisé à des fins d’édition de gènes humains. C’était très grave étant donné que l’opacité des Autorités, et leur refus de procéder à toute analyse permettant de clarifier la composition des vaccins, ne permettait pas d’écarter cette possibilité. Par conséquent, la vaccination a eu lieu sans que les personnes, subissant cette expérimentation, connaissent le contenu de ce qui était inoculé. De plus, sans qu’il soit possible de savoir avec certitude si – outre la toxicité de l’oxyde de graphène lui-même – il pouvait y avoir d’autres objectifs tels que l’édition ou la modification de leur génétique, les conséquences pour leur progéniture et sans  qu’il soit possible de savoir quels gènes ont été altérés, modifiés, éliminés ou remplacés et pourquoi ou dans quel but. L’étude note également que le nombre de doses, ou la quantité de graphène, pourrait être toxique «provoquant des changements pathologiques importants, tels que la formation de granulomes, principalement localisés dans les poumons, les reins, le foie et la rate», ce qui est frappant en raison de ses effets et de ses applications contradictoires.

Ainsi, C0r0n@2Inspect a voulu approfondir les effets et les dommages que le graphène, l’oxyde de graphène, et ses dérivés, pourraient générer, dans le corps humain, afin de pouvoir réfléchir à la menace que représente l’introduction de ce matériau dans les vaccins – qui sont, sans cesse, promus et conseillés par les gouvernements, les autorités sanitaires et les médias. Nous avons retrouvé l’article scientifique de Palmieri, intitulé “Graphene oxide in contact with blood”, dans lequel on relève les dangers de l’oxyde de graphène sous forme de nano-feuilles, de paillettes de la taille de quelques centaines de nanomètres, qui provoquent la destruction des cellules et, au contact du sang, les maladies thromboemboliques veineuses – en occluant les vaisseaux pulmonaires et en ayant un impact coagulateur à la suite de son injection. Il fut, également constaté que l’oxyde de graphène «induit l’expression de cytokines pro-inflammatoires en fonction de leur taille: les plus petites particules d’oxyde de graphène (<1 μm) étant plus efficaces que les plus grandes (1-10 μm)». Cet effet, connu sous le nom de “tempête de cytokines”, constitue l’un des phénomènes les plus contrastés dans les infections au COVID pendant la pandémie – ce qui est une coïncidence très révélatrice, puisque le virus putatif, comme l’oxyde de graphène, en est la cause. Cela soulève de multiples questions, et sujets de recherche, dont des plus essentielles. L’oxyde de graphène est-il vraiment responsable du COVID-19? Le virus a-t-il été confondu avec une matière hautement toxique? Pourquoi les gouvernements s’opposent-ils à la réalisation d’études et d’analyses indépendantes portant sur ces vaccins ? Cependant, loin de clore la liste des méfaits, et des effets nocifs, du graphène et de ses dérivés, d’autres ont été découverts: toxicité pour les cellules pulmonaires, inflammation des voies respiratoires, réaction biologique aiguë dans les poumons, toxicité dans les cellules épithéliales pulmonaires, cytotoxicité et génotoxicité dans les cellules fibroblastes pulmonaires, apoptose cellulaire, dommages mitochondriaux, ostéogenèse, cytotoxicité dans les érythrocytes et les fibroblastes cutanés, dommages aux membranes lysosomales et mitochondriales, libération de radicaux libres, nécrose des macrophages, génotoxicité, épigénotoxicité, dysfonctionnement de plusieurs organes, dommages aux cellules endothéliales, dommages à la barrière du trophoblaste placentaire, altérations du système immunitaire, immunosuppression, dommages neurologiques et du système nerveux, et un long etcétéra qui peut être consulté dans les pages de bibliographie scientifique de ce blog – où toutes les études analysées peuvent être trouvées, dûment citées et référencées pour consultation.

Les problématiques relatives au graphène, et à ses dérivés, s’annonçaient évidentes dans de nombreux documents de recherche dont la connaissance était essentielle. C’est alors que C0r0n@2Inspect a cherché à comprendre l’interaction du graphène avec le système nerveux et sa corrélation avec la neurologie. L’oxyde de graphène affecte le tissu cérébral, comme l’indique l’article de Rauti intitulé “Graphene oxide nanosheets remodel synaptic function in cultured brain networks”. C’est très grave car cela signifie que l’oxyde de graphène peut interférer avec le bon fonctionnement de l’activité neuronale. Les auteurs de ces travaux s’accordent sur la cytotoxicité du matériau – qui est, sans équivoque, nocif pour les cellules hippocampiques, la neuroglie et les neurones – mais le graphène a la capacité d’interagir entre les neurones en tant qu’interface pour les synapses neuronales. La signification de cette découverte n’a pas été comprise au départ mais elle a, ensuite, permis de vérifier l’hypothèse de la neuromodulation. Le graphène et ses dérivés sont des matériaux qui peuvent servir d’électrodes sans fil, afin d’interagir avec le réseau neuronal qui compose le cerveau, puisqu’ils transmettent les différences de potentiel générées par les neurotransmetteurs et les neurones, et inversement, puisqu’ils peuvent appliquer aux neurones, et au tissu cérébral, les stimuli électriques qui sont transmis par les champs magnétiques ou les rayonnements électromagnétiques.

En raison de la complexité des interactions du graphène avec le cerveau et de la présence prouvée d’ARNm dans les vaccins – selon le rapport technique intermédiaire du Dr Campra – la question suivante a été soulevée. Si une partie importante des vaccins est constituée de graphène et, dans une moindre mesure, d’ARNm, quel rôle joue-t-il en combinaison avec le premier ? C’est important car l’ARNm ne possède peut-être pas la fonction indiquée par les entreprises pharmaceutiques qui sont responsables des vaccins. La littérature scientifique rapporte les travaux de Joo, intitulés “Porous silicon graphene oxide core-shell nanoparticles for targeted delivery of siRNA to the injured brain”, qui visent à concevoir une thérapie, pour le traitement des maladies neurodégénératives, pour laquelle il est nécessaire de franchir la barrière hémato-encéphalique, de transporter le médicament ou la charge thérapeutique – qui peut inclure des protéines et de l’ARN viral – afin d’éviter toute interférence avec le système immunitaire jusqu’à ce qu’il atteigne la zone affectée du cerveau. Pour y parvenir, des nanoparticules d’oxyde de graphène sont créées en raison de leur capacité à absorber le médicament et à le déposer dans le cerveau grâce à leurs propriétés piézoélectriques et magnétiques, qui, lorsqu’elles sont stimulées par des courants électriques, permettent la libération de la charge. Cette étude a corroboré l’intérêt de la communauté scientifique pour le franchissement de la barrière qui protège le cerveau des agents toxiques et pathogènes, c’est-à-dire la barrière hémato-encéphalique – ce qui a été corroboré par des études ultérieures. De toute évidence, si le graphène et ses dérivés peuvent atteindre le cerveau, les conséquences et les implications de ce matériau pourraient être d’une ampleur difficile à envisager.

Étant donné que l’échelle du graphène peut être micro ou nano, nous avons envisagé la possibilité qu’il puisse être inhalé, ou absorbé, par diverses voies et moyens. Une des hypothèses, sur lesquelles nous travaillons, est sa possible dissémination aérienne – pour laquelle il faut savoir si l’émission d’aérosols de graphène est réalisable. Malheureusement, la réponse à cette question est positive. Le travail de Wang, intitulé “Evaporation-induced crumpling of graphene oxide nanosheets into aerosolised droplets : confining force relationship”, montre que c’est possible:  cela nécessite un nébuliseur Collison pour chauffer une solution aqueuse d’oxyde de graphène. De plus, les images d’oxyde de graphène, présentées par cette étude, sont équivalentes à celles obtenues par le Dr. Campra – ce qui corrobore doublement l’affirmation. À ce stade, les questions soulevées par la recherche se multiplient. La pandémie peut-elle avoir été délibérément générée à partir d’aérosols de graphène? Si ces aérosols sont inhalés, peuvent-ils provoquer la maladie COVID-19? Quelles sont les autres formes d’assimilation ou de contamination? Dans quels autres domaines, et secteurs, le graphène est-il utilisé?

Dans la continuation de l’analyse de la toxicité du graphène, le travail de Xiaoli intitulé “Graphene oxide disrupted mitochondrial homeostasis by inducing intracellular redox deviation and autophagy-lysosomal network dysfunction in SH-SY5Y cells” a été analysé dans lequel l’oxyde de graphène est censé provoquer un déséquilibre REDOX, celui des systèmes antioxydants, ce qui entraîne la production massive de radicaux libres ROS, induisant, finalement, la tempête de cytokines mentionnée ci-dessus. En conséquence de ces processus, et du contact avec l’oxyde de graphène, les cultures de cellules neuronales ont présenté une apoptose, un stress oxydatif et une perturbation de la fonction mitochondriale appropriée, de sorte que la viabilité cellulaire n’était pas possible, cela conduit à la mort cellulaire. Dans cette étude, il a été observé que la NAC (N-Acétyl-Cystéine) était efficace pour protéger contre les effets de l’oxyde de graphène en réduisant l’apoptose cellulaire – ce qui correspond aux traitements NAC appliqués aux patients du COVID-19, selon la littérature scientifique.

L’objet de la recherche sur le graphène dans les vaccins se focalise, également, sur son application micro/nano-technologique. En fait, le graphène est, largement, corrélé au développement des puces, des batteries, des cellules solaires, etc. Cependant, l’application du graphène dans les memristors, sous la forme de points quantiques d’oxyde de graphène, est très frappante. Le memristor est un dispositif électrique, composé d’une mémoire et d’une résistance, qui permet de relier la charge électrique et le flux magnétique, et qui peut être décrit comme une résistance avec une mémoire. Les travaux de M. Yan, intitulés “Memristors based on graphene oxide quantum dots” (mémristors basés sur des points quantiques d’oxyde de graphène), démontrent que les points quantiques de graphène et le graphène, par extension, peuvent agir comme un transistor ou un composant électronique en raison de leur échelle micro/nanométrique avec une très faible quantité d’énergie. Cela pourrait être interprété comme une percée dans le domaine de l’électronique et l’espoir de réaliser la loi de Moore. Toutefois, il est, également, possible que la miniaturisation des transistors, à base de graphène, et les dérivés, tels que les points quantiques de graphène, puissent être inoculés et jouer un rôle encore inconnu. Le concept de neuromodulation et de neurostimulation pourrait peut-être être rendu possible par l’introduction de ces matériaux dotés de capacités électroniques. En fait, l’oxyde de graphène peur réguler les synapses neuronales, de sorte que l’idée de neuromodulation ou de neurostimulation n’est peut-être pas farfelue.

A suivre. 

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Produits laitiers sans lactose et oxyde de graphène – une cause possible d’intolérance au lactose ?

Références

Trusek, A.; Dworakowska, D.; Czyzewska, K. (2020). “3D enzymatic preparations with graphene oxide flakes and hydrogel to obtain lactose-free products” = “Préparations enzymatiques 3D avec des paillettes d’oxyde de graphène et un hydrogel pour obtenir des produits sans lactose”. Food and Bioproducts Processing, 121, pp. 224-229.

Introduction

L’intolérance au lactose est un problème causé par l’incapacité de l’intestin grêle à produire de la “lactase” – l’enzyme responsable de la transformation du “lactose” en glucose et galactose. Cela peut entraîner des diarrhées, des gaz, des ballonnements, une digestion lourde, après l’ingestion ou la consommation de produits laitiers.

Les produits laitiers sans lactose sont, généralement, élaborés pour faciliter la digestion des personnes intolérantes en évitant les symptômes et problèmes susmentionnés. Dans cet article, nous découvrons que de nombreuses méthodes utilisées pour le développement de produits sans lactose impliquent l’utilisation d’oxyde de graphène.

Faits

Les recherches de (Trusek, A. ; Dworakowska, D. ; Czyzewska, K. 2020) montrent que «l’oxyde de graphène GO peut être utilisé comme véhicule dans l’immobilisation des enzymes», ce qui permet d’inhiber l’enzyme responsable de la génération du lactose dans les processus de fermentation des produits laitiers.

À cette fin, «l’article développe une méthode d’activation chimique avant la fixation des molécules d’enzymes. Cette propriété de l’oxyde de graphène permet d’immobiliser l’enzyme β-galactosidase après activation du GO avec la divinyl sulfone». La β-galactosidase (bêta-galactosidase) est l’enzyme utilisée pour obtenir des produits sans lactose. La bêta-galactosidase est responsable de la fermentation des sucres du lactose, permettant la production de fromage, de yaourt et d’autres produits laitiers. Il s’agit donc d’une enzyme qui catalyse l’hydrolyse des galactosides en monosaccharides. La “divinyl sulfone” est un composé chimique de structure moléculaire “C4H6O2S” qui peut être dérivé du gaz moutarde (Grant, W.M. ; Thomas, C.C. 1987), considéré comme un produit dangereux en raison de ses propriétés toxiques, corrosives et irritantes. La divinyl sulfone a été utilisée dans d’autres cas pour fabriquer des hydrogels poreux (Sannino, A. ; Madaghiele, M. ; Conversano, F. ; Mele, G. ; Maffezzoli, A. ; Netti, P.A. ; Nicolais, L. 2004), des agents d’encapsulation de médicaments (Morales-Sanfrutos, J. ; Lopez-Jaramillo, F.J. ; Elremaily, M.A. ; Hernández-Mateo, F. ; Santoyo-Gonzalez, F. 2015) ou l’activation des propriétés d’autres composés tels que le chitosane ou le chitosane (Pinheiro, B.B. ; Rios, N.S. ; Aguado, E.R. ; Fernandez-Lafuente, R. ; Freire, T.M. ; Fechine, P.B. ; Goncalves, L.R. 2019).

Les auteurs déclarent que le processus de séparation du lactose avec cette méthode était efficace et rapide, étant «possible d’obtenir une faible concentration de lactose dans le flux d’effluent à très basse température, 6°C, ce qui correspond aux conditions de stockage du lait réfrigéré». Deux problèmes fondamentaux devaient être résolus : d’une part, la séparation enzymatique, résolue en combinant des paillettes de GO avec de la divinyl sulfone pour séparer et isoler l’enzyme β-galactosidase et, d’autre part, le développement d’une méthode de fabrication moins coûteuse. Les auteurs résument : «Le principal inconvénient des véhicules à base de graphène en flocons est la difficulté de les séparer de la solution en raison de la taille et de la densité des particules. Cet inconvénient crée des problèmes lors de la préparation du support et lors de l’application. Dans un travail précédent, une méthode de séparation des paillettes de GO basée sur la centrifugation ultrarapide a été développée (Trusek, A. 2019). La méthode était efficace, mais coûteuse, notamment pour une application à l’échelle industrielle. Pour éliminer ce problème, des préparations 3D basées sur l’encapsulation de paillettes de GO ont été proposées. La nouvelle méthode combine les applications des hydrogels et des paillettes de GO». Bien que la méthode permette l’élimination du lactose à faible coût, les auteurs n’expliquent pas leur processus d’élimination, en fait ils supposent la libération des paillettes de graphène dans la solution combinée avec le produit laitier, comme indiqué dans le paragraphe suivant «L’encapsulation des paillettes de graphène dans l’hydrogel a permis la création facile des préparations ainsi que leur conditionnement dans la colonne du réacteur de distillation chimique. Il n’y avait pas de résistances hydrauliques lorsque le flux de substrat s’écoulait à travers la colonne. En outre, les capsules d’alginate n’ont pas été détruites, ce qui a empêché la libération des paillettes de graphène dans la solution». Cela soulève de nombreuses questions, et problèmes, non résolus dans l’article, étant donné que le produit alimentaire est en contact direct avec la solution de flocons de graphène.

Parmi les conclusions, il convient de noter que «la procédure mise au point pour la préparation de supports 3D peut être utilisée pour n’importe quelle enzyme». Cela signifie que l’oxyde de graphène, associé à d’autres composants, peut être utilisé pour inhiber ou immobiliser tous les types d’enzymes. Cette affirmation est corroborée par de nombreux autres chercheurs, comme on peut le voir dans (Zhang, J. ; Zhang, F. ; Yang, H. ; Huang, X. ; Liu, H. ; Zhang, J. ; Guo, S. 2010), qui considèrent l’oxyde de graphène comme «la matrice pour l’immobilisation des enzymes», en fait ils déclarent «l’immobilisation des enzymes sur les feuilles de GO pourrait facilement avoir lieu sans utiliser de réactifs de réticulation ou de modification de surface supplémentaire». Ceci est dû à la capacité d’adsorption du graphène, qui conduit à l’inhibition de l’enzyme, comme le montre le graphique de distribution de la vitesse de réaction d’immobilisation par minute, voir figure 1.

Fig.1. Échantillons d’oxyde de graphène, diagramme du processus d’immobilisation des enzymes et distribution des minutes d’immobilisation. (Zhang, J. ; Zhang, F. ; Yang, H. ; Huang, X. ; Liu, H. ; Zhang, J. ; Guo, S. 2010)

L’oxyde de graphène ayant des propriétés particulières pour l’immobilisation d’enzymes, cette technique a été étudiée pour l’immobilisation d’hydrolases (Husain, Q. 2016), qui sont une famille d’enzymes digestives, dont la “lactase” car elle est dans la classification EC3 sous le code “3.2.1.108” de la sous-famille des “glucosidases”. Selon (Husain, Q. 2016), il est possible d’immobiliser des hydrolases avec des nanoparticules magnétiques, notamment l’oxyde de graphène en combinaison avec la magnétite Fe3O4. Il est donc possible que l’oxyde de graphène GO, seul ou en combinaison avec d’autres composés dans l’intestin grêle, puisse inhiber la “lactase”, qui est responsable de la digestion du lactose, entraînant une “intolérance au lactose”. Cet effet d’immobilisation est également confirmé par (Chen, L. ; Wei, B. ; Zhang, X. ; Li, C. 2013) qui ont curieusement utilisé des aérogels de graphène et du Fe2O3 (ou trioxyde de difer) dans leurs expériences, avec “une magnétisation à saturation plus élevée (23-54 emu/g-1)”. “L’emu/g” (unité électromagnétique/gramme) est une unité de mesure magnétique qui définit le rapport entre l’aimantation et la masse. Une autre étude similaire est celle de (Jiang, B. ; Yang, K. ; Zhao, Q. ; Wu, Q. ; Liang, Z. ; Zhang, «les nanocomposites d’oxyde de graphène magnétique, modifiés par des nanoparticules de Fe3O4, ont réussi à immobiliser la trypsine». La trypsine est une enzyme essentielle de la digestion, produite dans le pancréas et sécrétée dans le duodénum pour hydrolyser les peptides qui facilitent l’absorption des protéines des aliments.

Autres Etudes

D’autres études confirment l’implication de l’oxyde de graphène dans la préparation de produits laitiers sans lactose. C’est le cas de (Morelos-Gomez, A. ; Terashima, S. ; Yamanaka, A. ; Cruz-Silva, R. ; Ortiz-Medina, J. ; Sánchez-Salas, R. ; Endo, M. 2021) qui a développé des membranes d’oxyde de graphène pour le lait sans lactose. Les membranes sont capables de filtrer le lactose avec une capacité de perméation du lactose de plus de 2,5 kg par m2 et par jour. Les auteurs déclarent que «les simulations de dynamique moléculaire (MD) montrent que le lactose présente principalement de faibles interactions de van der Waals avec les couches de GO, ce qui permet au lactose de diffuser à travers les nanocanaux des membranes GO, tandis que les graisses et les protéines sont retenues dans le lait». Ces propriétés de filtration sont similaires à celles que l’on trouve dans la filtration des eaux usées (Fathizadeh, M. ; Xu, W.L. ; Zhou, F. ; Yoon, Y. ; Yu, M. 2017 | Wang, J. ; Zhang, P. ; Liang, B. Liu, Y. ; Xu, T. ; Wang, L. ; Pan, K. 2016), y compris l’uranium (Hu, X. ; Wang, Y. ; Yang, J.O. ; Li, Y. ; Wu, P. ; Zhang, H. ; Liu, Z. 2020 | Li, Z. ; Chen, F. ; Yuan, L. ; Liu, Y. ; Zhao, Y. ; Chai, Z. ; Shi, W. 2012). Cependant, comme les autres études, elle n’analyse pas les résidus ou les traces de graphène dans le lait et les autres produits laitiers, ce qui peut entraîner un empoisonnement ou une intoxication des consommateurs, voir tous les effets secondaires et les dommages causés par l’oxyde de graphène.

La poursuite des travaux sur les propriétés d’immobilisation des enzymes de l’oxyde de graphène mérite une attention particulière dans les travaux de (de-Brito, A.R. ; de-Carvalho-Tavares, I.M. ; de-Carvalho, M.S. ; de-Oliveira, A. J. ; Salay, L.C. ; Santos, A.S. ; Franco, M. 2020) en étudiant l’interaction de la “lactase” dans une matrice de nanotubes de carbone CNT, qui sont des nano-feuilles de graphène de forme cylindrique. Les chercheurs ont montré que «l’enzyme lactase était adsorbée dans la zone tubulaire des nanotubes de carbone. Par analyse de spectroscopie de fluorescence, il a été observé que l’émission de fluorescence de la lactase est principalement due au résidu tryptophane (Trp), et cette fluorescence a été réduite en présence de CNTs, démontrant l’interaction entre ces composants». Cette déclaration renforce la thèse selon laquelle l’oxyde de graphène pourrait inhiber ou immobiliser de nombreuses enzymes digestives, provoquant des problèmes d’intolérance au lactose, entre autres incidences possibles qui n’ont pas encore été décrites.

Fig.2. Microscopie SEM de l’expérience d’immobilisation d’enzymes avec des nanotubes de carbone CNT (oxyde de graphène) (de-Brito, A.R. ; de-Carvalho-Tavares, I.M. ; de-Carvalho, M.S. ; de-Oliveira, A.J. ; Salay, L.C. ; Santos, A.S. ; Franco, M. 2020).

Un autre exemple d’immobilisation d’enzymes est celui de (Zhou, L. ; Jiang, Y. ; Gao, J.; Zhao, X. ; Ma, L. ; Zhou, Q. 2012), dans l’étude duquel la “glucose oxydase” est inhibée avec de l’oxyde de graphène. La glucose oxydase est l’enzyme qui permet de dégrader les sucres pour faciliter le métabolisme. Il est évident que si la glucose oxydase est immobilisée, des dysfonctionnements métaboliques pourraient se produire. Bien que l’étude vise à développer des bioélectrodes et des biocapteurs, elle montre que l’oxyde de graphène peut être dangereux pour la fonction métabolique de l’organisme, comme le suggèrent et l’affirment (Papi, M. ; Lauriola, M.C. ; Palmieri, V. ; Ciasca, G. ; Maulucci, G. ; De-Spirito, M. 2015 | Volkov, Y. ; McIntyre, J. Prina-Mello, A. 2017 | Zhang, Y. ; Qin, L. ; Sun, J. ; Chen, L. ; Jia, L. ; Zhao, J. ; Sang, W. 2020 | Jastrzębska, AM, Kurtycz, P. et Olszyna, AR 2012 | Singh, Z. 2016 | Jarosz, A. ; Skoda, M. ; Dudek, I. ; Szukiewicz, D. 2016 | Montagner, A. ; Bosi, S. ; Tenori, E. ; Bidussi, M. ; Alshatwi, A.A. ; Tretiach, M. ; Syrgiannis, Z. 2016).

Commentaires

Il a été démontré que les produits laitiers sans lactose pouvaient être le résultat de l’application de techniques de filtration à l’oxyde de graphène visant à éliminer le lactose. Cependant, aucune des études consultées n’analyse les éventuels résidus d’oxyde de graphène, dans les produits alimentaires, ni ne souligne la toxicité et les effets indésirables qu’il provoque dans le corps humain. Il est essentiel d’identifier quels produits laitiers sans lactose ont été soumis à ces processus afin de détecter une contamination alimentaire. Cela nécessite une analyse en laboratoire.

Les chercheurs corroborent la capacité des nanoparticules d’oxyde de graphène -isolément et en combinaison avec d’autres éléments magnétiques tels que Fe2O3 et Fe3O4 – à inhiber ou immobiliser tous les types d’enzymes présents dans l’intestin grêle. L’impact sur les enzymes dans d’autres organes n’a pas encore été examiné, mais la littérature scientifique confirme que l’effet pourrait être plus large, car l’oxyde de graphène affecte le métabolisme cellulaire, voir (Jarosz, A. ; Skoda, M. ; Dudek, I. ; Szukiewicz, D. 2016) pour une explication du stress oxydatif et de la perturbation de l’homéostasie mitochondriale.

Hypothèse

Les personnes inoculées avec le vaccin c0r0n@v|rus pourraient développer une intolérance au lactose et des problèmes d’immobilisation des enzymes, étant donné la capacité de l’oxyde de graphène à interférer avec leur bon fonctionnement. Il se pourrait également que les personnes souffrant d’intolérance au lactose présentent des concentrations élevées d’oxyde de graphène ou de nanoparticules métalliques dans l’intestin grêle. D’autre part, l’oxyde de graphène pourrait interférer avec le fonctionnement normal de la trypsine, étant donné sa capacité d’inhibition enzymatique, ce qui expliquerait les indigestions, les nausées, les reflux, les douleurs abdominales et même les diarrhées.

Bibliographie.

Les urls afférentes sont dans l’article original de Mik Andersen. [413]

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Emballages alimentaires avec de l’oxyde de graphène. Brevets et études

Références

KR20190070071A (2019). “Agricultural packaging film containing graphene” : = “Film d’emballage agricole contenant du graphène”. [415]

Introduction

Poursuivant l’enquête sur le graphène “G” et l’oxyde de graphène “GO” dans les engrais et les produits phytosanitaires (voir parties 1 et 2), un brevet a été trouvé qui, compte tenu de sa nature, peut fournir des informations pertinentes afin de faire la lumière sur d’autres vecteurs d’empoisonnement. Il s’agit du brevet KR20190070071A qui définit la méthode de production et d’utilisation d’un film pour l’emballage alimentaire.

Faits

Le brevet Coréen présente un film plastique composé de graphène qui, selon les auteurs, permet de réduire la dégradation des produits. Ceci est expliqué comme suit : «Le but de la présente invention est de fournir un film d’emballage pour les cultures en traitant une composition de résine contenant du graphène. Les auteurs ont dispersé du graphène dans une résine époxy et transformé une pastille, obtenue en mélangeant par fusion la résine dans du polyéthylène basse densité à l’aide d’un appareil d’extrusion, en un film qui peut être utilisé comme matériau d’emballage pour le stockage de produits agricoles». Les auteurs attribuent au graphène des propriétés permettant de prolonger la durée de conservation des denrées alimentaires, mais ne mentionnent pas les conséquences pour la santé humaine, étant donné qu’il s’agit d’une substance toxique, très nocive pour la santé humaine, comme cela a été rapporté dans ce blog.

Fig.1. Brevet (KR20190070071A. 2019) sur le film plastique en graphène pour l’emballage de produits agricoles.

Comme l’expliquent les auteurs, «la composition du film d’emballage est une fonction spéciale en soi et a pour effet d’empêcher le développement de la décoloration et la détérioration des cultures telles que les légumes et les fruits pendant la distribution et le stockage… il y a une demande pour une technologie qui peut préserver la qualité de la culture pendant une longue période». Cela est possible parce que le film de graphène, qui enveloppe l’aliment, réduit l’entrée et la sortie d’oxygène – ce qui empêche,  pendant plus longtemps, la fermentationde se manifester.

Le brevet fournit, ensuite, un détail très intéressant : «Il est courant d’incorporer divers additifs dans la résine de la matrice pour l’expression de ces fonctions. Parmi les exemples d’additifs, citons les conservateurs, les nanomatériaux, les matériaux émettant des infrarouges lointains et autres». En particulier, la référence aux matériaux émettant des rayons infrarouges lointains, connus sous le nom de “FIR”. Bien que le brevet n’explique pas l’utilité de cette caractéristique, en étudiant cette propriété, on constate que la présence d’un agent rayonnant FIR augmente l’activité antimicrobienne pour améliorer l’hygiène et la durée de conservation des aliments, voir (Lee, J.Y. ; Kim, C.H. ; Jung, H.G. ; Shin, T.G. ; Seo, J.M. ; Lee, Y.R. 2008). Ceci est également corroboré par (Eom, S.H. ; Park, H.J. ; Seo, D.W. ; Kim, W.W. ; Cho, D.H. 2009 | Leung, T.K. ; Huang, P.J. ; Chen, Y.C. ; Lee, C.M. 2011). Ceci est corroboré dans le brevet comme suit : «La présente invention fournit un film pour l’emballage des cultures en réduisant l’échappement d’oxygène, à travers un film, et en formant un matériau composite avec une résine capable d’émettre des rayons infrarouges lointains, minimisant ainsi la diminution de la transparence du substrat».

Fig.2. Échantillon de graphène dans le film plastique du brevet. (KR20190070071A. 2019)

Les tests menés par les auteurs du brevet mettent en évidence la conclusion suivante : «En conséquence, il a été confirmé que la décoloration et la détérioration des récoltes, emballées avec le film contenant du graphène, étaient significativement retardées par rapport au film témoin qui ne contenait pas de graphène… Les échantillons de bananes emballés avec un film témoin, sans graphène, présentaient une décoloration significative et une détérioration de la peau après 14 jours à température ambiante, alors que dans le cas des films contenant du graphène, la décoloration était partielle». Alors que le brevet a été déposé en 2017 et publié en 2019, une nouvelle corrélée sur cette avancée est apparue en 2018, avec le titre “Une entreprise Coréenne introduit un emballage de bananes de génie pour éviter les fruits trop mûrs”, voir (Barr, S. 2018).

Fig.3. Des bananes qui étaient probablement emballées avec un film de graphène. (Barr, S. 2018)

Si le problème de la banane est peut-être anecdotique, il n’est pas anodin étant donné qu’il existe des recherches impliquant “l’oxyde de graphène avec le chitosan” comme méthode de conservation – ce qui est lié à l’objectif des moyens d’emballage. Il convient de préciser que le “chitosan” ou “chitosane” est un composé polysaccharide utilisé dans le contexte agricole pour lutter contre les parasites, les maladies des cultures, combattre les infections fongiques, entre autres. Dans le contexte biomédical, il est utilisé pour ses propriétés antiseptiques (même combiné au graphène ou à l’oxyde de graphène comme dans les cas cités ici), pour la désinfection et la cicatrisation des plaies (Choudhary, P. ; Ramalingam, B. ; Das, S.K. 2020). Dans le contexte des emballages alimentaires, il est utilisé comme surface d’emballage pour son activité antimicrobienne (Grande, C.D. ; Mangadlao, J. ; Fan, J. ; De Leon, A. ; Delgado-Ospina, J. ; Rojas, J.G. ; Advincula, R. 2017), ainsi que dans les hydrogels (Konwar, A. ; Kalita, S. ; Kotoky, J. ; Chowdhury, D. 2016). Pour en revenir aux tests sur les bananes, la recherche de (Wang, H. ; Qian, J. ; Ding, F. 2018) dans laquelle ils travaillent sur le développement d’emballages plastiques biodégradables à base de chitosane et d’oxyde de graphène se démarque, affirmant que «par rapport au chitosane pur, les films de chitosane/oxyde de graphène basés sur la réticulation chimique ont la capacité mécanique et la propriété de barrière à l’oxygène améliorées». Des empilements d’oxyde de graphène et de graphite expansé pourraient également être ajoutés au chitosan pour former des films. La sélectivité et la sécurité ont démontré leur potentiel en tant que films antimicrobiens pour le stockage des aliments.

Fig.4. test comparatif de bananes avec et sans revêtement de film barrière à l’oxygène (Wang, H. ; Qian, J. ; Ding, F. ; Wang, H. ; Qian, J. ; Ding, F. ; Wang, H. ; Qian, J. ; Ding, F.).

Une autre affirmation pertinente de l’expérience concerne le niveau de pH du composite et l’ionisation du chitosane : «le chitosane était fortement ionisé par le contre-ion poly(acide acrylique) et pouvait attirer davantage d’oxyde de graphène vers le film en vrac. Les films multicouches ont démontré les propriétés combinatoires des composants et ont montré que leur inhibition d’Escherichia coli et leur activité antioxydante augmentaient avec le nombre de bicouches.» Dans cette explication, la relation entre, d’une part, l’ionisation et, d’autre part, l’oxyde de graphène est claire. D’autres auteurs s’accordent également sur l’utilisation de l’oxyde de graphène dans les produits et processus d’emballage, voir (Venkateshaiah, A. ; Cheong, J.Y. ; Habel, C. ; Wacławek, S. ; Lederer, T. ; Cernik, M. ; Agarwal, S. 2019 | Li, F. ; Yu, H.Y. ; Wang, Y.Y. ; Zhou, Y. ; Zhang, H. ; Yao, J.M. ; Tam, K.C. 2019).

Fig.5. Granules de chitosan composites et machine d’extrusion pour créer le film d’emballage. (Wang, H. ; Qian, J. ; Ding, F. 2018)

Pour conclure l’analyse du brevet mentionné dans l’introduction (KR20190070071A), il convient de noter la section des revendications, où il est indiqué que le graphène utilisé dans le film a une épaisseur moyenne de 1 à 20 couches atomiques. Les autres composés sont la résine de polyéthylène, le polypropylène, le polyéthylène téréphtalate et le graphène susmentionné.

Autres études

Outre le brevet mentionné dans l’article, il existe des dizaines d’autres études de recherche liées aux matériaux d’emballage alimentaire utilisant le graphène G ou l’oxyde de graphène GO. Un exemple récent est celui de (Cheng, Y. ; Dong, H. ; Wu, Y. ; Xiao, K. 2021) qui a développé un matériau d’emballage sous vide contenant de l’oxyde de graphène amidé/polyéther éther cétone sulfonate, également connu sous son acronyme AGO/SPEEK, destiné au stockage des tomates cerises.

Fig.6. Microscopie d’AGO/SPEEK utilisé pour l’emballage de tomates. (Cheng, Y. ; Dong, H. ; Wu, Y. ; Xiao, K. 2021)

Pour en revenir aux expériences d’emballage de bananes, l’étude de (Chowdhury, S. ; Teoh, Y.L. ; Ong, K.M. ; Zaidi, N.S.R. ; Mah, S.K. 2020) présente le développement de films d’alcool polyvinylique PVA avec de l’oxyde de graphène GO. Les auteurs déclarent que  «le film PVA-GA-GO a également montré qu’il possédait une cytotoxicité bactérienne en formant une zone d’inhibition de 10 mm envers E. coli, ce qui peut être considéré comme une activité antibactérienne modérée. La cytotoxicité bactérienne du film PVA-GA-GO est attribuée à l’insertion de la nanoplaquette de GO dans la membrane cellulaire. En raison de la forme des bords tranchants en forme de rasoir du GO, celui-ci pourrait envahir et perturber les phospholipides des membranes d’Escherichia Coli, entraînant la formation de cavités et de trous à l’échelle nanométrique». C’est intéressant, car l’oxyde de graphène a la particularité de pénétrer et d’entrer en contact avec les cellules bactériennes, de se déposer et de s’accumuler ; les auteurs le confirment comme suit : «En outre, le GO a une densité de groupes fonctionnels plus élevée et est physiquement petit, ce qui lui donne plus d’occasions d’entrer en contact et d’interagir avec les cellules bactériennes, ce qui entraîne le dépôt de cellules. Par contact direct, les nanoplaquettes de graphène peuvent stimuler le stress membranaire en détruisant les membranes cellulaires et conduire finalement à la mort cellulaire.» Si l’oxyde de graphène GO est capable de produire la mort cellulaire chez les bactéries, il pourrait également le faire avec des cellules humaines, ce qui est d’ailleurs affirmé dans les travaux de (Mittal, S. ; Kumar, V. ; Dhiman, N. ; Chauhan, L.K.S. ; Pasricha, R. ; Pandey, A.K. 2016 | Lim, M.H. ; Jeung, I.C. ; Jeong, J. ; Yoon, S.J. ; Lee, S.H. ; Park, J. ; Min, J. K. 2016 | Gurunathan, S. ; Arsalan-Iqbal, M. ; Qasim, M. ; Park, C.H. ; Yoo, H. ; Hwang, J.H. ; Hong, K. 2019 | Palmieri, V. ; Lauriola, M.C. ; Ciasca, G. ; Conti, C. ; De-Spirito, M. Papi, M. 2017 | Chen, L. ; Hu, P. ; Zhang, L. ; Huang, S. ; Luo, L. ; Huang, C. 2012 | Seabra, A.B. ; Paula, A.J. ; de-Lima, R. ; Alves, O.L. ; Durán, N. 2014) entre autres.

Fig.7. Composite d’oxyde de graphène PVA-GA-GO utilisé dans l’étude. (Chowdhury, S. ; Teoh, Y.L. ; Ong, K.M. ; Zaidi, N.S.R. ; Mah, S.K. 2020)

Les travaux de (Ghanem, A.F. ; Youssef, A.M. ; Rehim, M.H.A. 2020) présentent un intérêt pour l’introduction d’oxyde de graphène dans des récipients en polystyrène. Le texte est le suivant : «L’oxyde de graphène (GO) hydrophile, préparé par la méthode de Hummer, a été greffé sur la surface avec le poly(4-vinylbenzyl chloride) hydrophobe, p(VBC), par une approche de polymérisation radicalaire in situ. L’oxyde de graphène/poly(4-vinylbenzyl chloride), GP(VBC), a ensuite été dispersé dans la matrice de polystyrène pour obtenir des films minces nanocomposites avec différents ratios de charge (5%, 10%, 15%, 20% et 25%) en poids». Cela signifie que l’oxyde de graphène peut être appliqué à n’importe quel produit en polystyrène en contact avec les aliments, par exemple les bacs en plastique, les couvercles thermoscellables, les bocaux, la mousse, les emballages alimentaires à emporter, bref, les emballages alimentaires en plastique.

Fig.8. Échantillons d’oxyde de graphène utilisés dans le développement de la recherche. (Ghanem, A.F. ; Youssef, A.M. ; Rehim, M.H.A. 2020)

Recherche effectuée par (Goh, K. ; Heising, J.K. ; Yuan, Y. ; Karahan, H.E. ; Wei, L. ; Zhai, S. ; Chen, Y. 2016) utilise le poly(acide lactique) PLA avec l’oxyde de graphène réduit “rGO”, pour améliorer les propriétés de l’emballage et résoudre les problèmes de barrière à la vapeur d’eau et à l’oxygène de nombreux dérivés du pétrole, ainsi «Pour résoudre ce problème, nous avons conçu un film composite PLA-graphène avec une architecture en sandwich, qui utilise un oxyde de graphène réduit (rGO) imperméable comme barrière centrale et des films PLA commerciaux comme encapsulation protectrice extérieure». Les auteurs concluent que «la grande dimension latérale du rGO et le faible espacement entre les couches de rGO ont créé un chemin de diffusion étendu et tortueux, qui représente jusqu’à 1 450 fois l’épaisseur de la barrière de rGO… l’architecture en sandwich a conféré au film composite PLA-rGO une bonne aptitude au traitement, ce qui augmente la maniabilité du film et sa capacité à se conformer. Des simulations utilisant un film d’emballage alimentaire composite PLA-rGO pour les huiles comestibles et les chips montrent également une prolongation d’au moins huit fois de la durée de conservation de ces produits alimentaires sensibles à l’oxygène et à l’humidité». Comme on peut le voir sur la figure 9, la barrière d’oxyde de graphène agit comme un scellant pour l’oxygène contenu dans le sac ou le récipient avec l’aliment, augmentant ainsi la durée de conservation de l’aliment.

Fig.9. Image en coupe du film PLA-rGO développé dans le cadre de la recherche (Goh, K. ; Heising, J.K. ; Yuan, Y. ; Karahan, H.E. ; Wei, L. ; Zhai, S. ; Chen, Y. 2016).

D’autres auteurs (Huang, H.D. ; Ren, P.G. ; Xu, J.Z. ; Xu, L. ; Zhong, G.J. ; Hsiao, B.S. ; Li, Z.M. 2014) ont également utilisé la même approche pour le poly(acide lactique) PLA, mais en la combinant avec des nanoplaquettes d’oxyde de graphène “GONS”. Parmi les résultats les plus marquants, «une forte diminution des coefficients de perméabilité aux gaz des films PLA a été obtenue, où les coefficients de perméabilité à l’O2 et au CO2 ont été réduits respectivement d’environ 45% et 68% avec une faible charge de GONS de 1,37% du volume». La combinaison PLA-GONS est unique en ce sens qu’elle peut protéger les aliments contre les rayons ultraviolets. Les auteurs ont fait remarquer que «l’incorporation de GONS pourrait bloquer efficacement la transmission des rayons ultraviolets dans les films nanocomposites et conférer à la matrice PLA une excellente stabilité thermique», soulignant l’aptitude du matériau à la «fabrication à grande échelle de films à haute barrière dans l’industrie de l’emballage».

Le développement de matériaux biodégradables pour l’emballage des aliments a également été étudié (Manikandan, N.A. ; Pakshirajan, K. ; Pugazhenthi, G. 2020). Dans ce travail, un matériau de polyhydroxybutyrate PHB (biopolymère thermoplastique semi-cristallin) et de graphène “G” est créé. Comme les études mentionnées ci-dessus, les propriétés mécaniques et de barrière pour la protection et la durabilité des aliments sont évaluées. Fait intéressant, les auteurs mentionnent la cytotoxicité du graphène en déclarant que «le nanocomposite PHB / Gr-NPs est moins cytotoxique et hautement biodégradable par les biomes du sol», ajoutant «qu'”il augmente quatre fois la durée de conservation, après avoir appliqué une simulation avec des aliments sensibles à l’humidité et à l’oxygène (chips et produits laitiers)».

Fig.10. Microscopie du matériau utilisé dans la recherche sur le graphène PHB-Gr-NPs. (Manikandan, N.A. ; Pakshirajan, K. ; Pugazhenthi, G. 2020)

Commentaires

Il a été démontré que le graphène “G”, l’oxyde de graphène “GO”, voire l’oxyde de graphène réduit “rGO”, pouvaient être largement utilisés dans tous les types d’emballages alimentaires, sous forme de film plastique, pour prolonger la durée de conservation des aliments, comme le montre la littérature scientifique (KR20190070071A. 2019 | Venkateshaiah, A. ; Cheong, J.Y. ; Habel, C. ; Wacławek, S. ; Lederer, T. ; Cernik, M. ; Agarwal, S. 2019 | Li, F. ; Yu, H.Y. ; Wang, Y.Y. ; Zhou, Y. ; Zhang, H. ; Yao, J.M. ; Tam, K.C. 2019 | Cheng, Y. ; Dong, H. Wu, Y. ; Xiao, K. 2021 | Chowdhury, S. ; Teoh, Y.L. ; Ong, K.M. ; Zaidi, N.S.R. ; Mah, S.K. 2020 | Ghanem, A.F. ; Youssef, A.M. ; Rehim, M.H.A. 2020 | Goh, K. ; Heising, J.K. ; Yuan, Y. ; Karahan, H.E. ; Wei, L. ; Zhai, S. ; Chen, Y. 2016 | Huang, Y. ; Yuan, Y. ; Karahan, H.E. ; Wei, L. ; Zhai, S. Chen, Y. 2016 | Huang, H.D. ; Ren, P.G. ; Xu, J.Z. ; Xu, L. ; Zhong, G.J. ; Hsiao, B.S. ; Li, Z.M. 2014 | Manikandan, N.A. ; Pakshirajan, K. ; Pugazhenthi, G. 2020 | Yu, J. ; Ruengkajorn, K. ; Crivoi, D.G. ; Chen, C. Buffet, J.C. ; O’Hare, D. 2019 | Terzioglu, P. ; Altin, Y. ; Kalemtas, A. ; Bedeloglu, A.C. 2020) qui peuvent également être trouvés avec la requête “oxyde de graphène”, “aliments”, “film” et “emballage”.

Le graphène pourrait également être utilisé avec le chitosan ou d’autres composants pour fabriquer des bandages, des pansements et des produits de cicatrisation (Fan, Z. ; Liu, B. ; Wang, J. ; Zhang, S. ; Lin, Q. ; Gong, P. ; Yang, S. 2014 | Lu, B. ; Li, T. ; Zhao, H. ; Li, X. ; Gao, C. ; Zhang, S. ; Xie, E. 2012). L’utilisation d’oxyde de graphène dans des hydrogels à des fins d’hygiène est également démontrée (Konwar, A. ; Kalita, S. ; Kotoky, J. ; Chowdhury, D. 2016 | Papi, M. ; Palmieri, V. ; Bugli, F. ; De Spirito, M. ; Sanguinetti, M. ; Ciancico, C. ; Conti, C. 2016 | Papi, M. ; Palmieri, V. ; Bugli, F. ; De Spirito, M. ; Sanguinetti, M. ; Ciancico, C. Conti, C. 2016 | Wang, X. ; Liu, Z. ; Ye, X. ; Hu, K. ; Zhong, H. ; Yuan, X. ; Guo, Z. 2015 | Jafari, Z. ; Rad, A.S. ; Baharfar, R. ; Asghari, S. ; Esfahani, M.R. 2020 | Cheng, W. ; Chen, Y. ; Teng, L. ; Lu, B. ; Ren, L. ; Wang, Y. 2018). Tous les produits dérivés de ces applications pourraient contenir du graphène et affecter la santé humaine.

Il est recommandé de tester la présence de graphène dans les films plastiques et les emballages alimentaires afin que les consommateurs puissent les retirer ou les éviter. Le graphène contenu dans les emballages est susceptible de contaminer les aliments par contact et dépôt, après dégradation, ainsi que les manipulateurs d’aliments. Il est donc essentiel de reconnaître les laboratoires.

Si la présence de graphène dans ces matériaux d’emballage alimentaire est confirmée, une nouvelle voie de contamination serait démontrée ainsi qu’une autre explication du phénomène magnétique dans les aliments. Ainsi, les aliments pourraient acquérir ces propriétés en étant en contact permanent pendant des jours – ainsi que par l’effet plus que possible de l’ionisation sur le graphène. Cela expliquerait également les propriétés magnétiques des emballages et des personnes en contact permanent. En effet, la pénétration transdermique, c’est-à-dire la pénétration de l’oxyde de graphène – avec et sans chitosan à travers la peau – a été largement démontrée (Justin, R. ; Chen, B. 2014) et est considérée comme une méthode d’administration de médicaments et de produits pharmaceutiques, voir également le cas de l’administration de “l’ondansétron” (un médicament pour le traitement des nausées et des vomissements) chez les animaux (Li, H. ; Jia, Y. ; Liu, C. 2020). En ce qui concerne les propriétés transdermiques de l’oxyde de graphène, plus de 100 études connexes peuvent être trouvées pour soutenir cette affirmation: voir les termes “oxyde de graphène” et “transdermique” – sur la Toile.

Bibliographie

Les urls afférentes sont dans l’article original de Mik Andersen. [416]

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Géoingénierie des aérosols troposphériques : preuves radiométriques des chemtrails

Références

Herndon, J.M.; Hoisington, R.D.; Whiteside, M. (2020). “Chemtrails are Not Contrails: Radiometric Evidence”. Journal of Geography, Environment and Earth Science International, 24(2), pp. 22-29. [417]

Introduction

La géo-ingénierie des aérosols troposphériques, connue sous le nom de TAG, est souvent confondue avec la géo-ingénierie solaire, qui intervient dans la stratosphère pour réduire l’incidence du rayonnement solaire. Si les deux ont en commun l’injection d’aérosols, les matériaux de pulvérisation peuvent varier, de même que les taux de diffusion du matériel. Par exemple, la pulvérisation à des altitudes stratosphériques nécessiterait des avions militaires, des ballons/drones expérimentaux ou des avions commerciaux spécialement préparés pour monter à de telles altitudes. La pulvérisation troposphérique se produit toutefois aux altitudes habituelles auxquelles les avions commerciaux opèrent, c’est-à-dire autour de 5 et 10 km d’altitude. L’avantage de la pulvérisation troposphérique est son moindre coût, car tout avion à réaction civil peut être utilisé. D’autre part, la hauteur à laquelle il pourrait être pulvérisé peut ne pas être suffisante pour une couverture plus élevée, ce qui implique une stratégie de pulvérisation en ligne et en quadrants, un peu comme un tracteur qui laboure un champ. Malheureusement, la littérature scientifique est limitée en ce qui concerne la géo-ingénierie des aérosols troposphériques, qui, comme on peut s’y attendre, est étroitement liée au phénomène des chemtrails. Cette entrée analyse l’article de (Herndon, J.M. ; Hoisington, R.D. ; Whiteside, M. 2020) dans lequel ils démontrent empiriquement la présence de chemtrails. Avant de progresser dans la connaissance des fréquences des rayonnements ionisants dans l’atmosphère et de leur interaction avec les nuages chimiques à l’origine des chemtrails, il semble nécessaire d’identifier certains types de nuages chimiques, produits par ce phénomène. En ce sens, l’article fournit un matériel graphique pertinent.

Faits

Les auteurs cherchent à découvrir la vérité sur certaines traînées de condensation laissées par les avions. «Des efforts concertés sont déployés pour induire le public en erreur et lui faire croire que les traînées de condensation des aérosols des avions à réaction, appelées chemtrails par certains, sont des traînées inoffensives de cristaux de glace provenant de l’humidité des gaz d’échappement des moteurs d’avion. Notre objectif est d’utiliser des mesures radiométriques dans la gamme 250-300 nm pour montrer qu’un chemtrail typique n’est pas un contrail, et de généraliser cette découverte avec des données supplémentaires.» Les “contrails” sont des traînées de condensation typiques, produites par la chaleur des moteurs à réaction d’un avion. À ne pas confondre avec les chemtrails, qui sont des traînées chimiques provenant de pulvérisations.

Fig.1. Chemtrails identifiés dans les recherches d’Herndon. (Herndon, J.M. ; Hoisington, R.D. ; Whiteside, M. 2020)

Compte tenu de l’intérêt de l’explication donnée par les chercheurs, elle est reprise intégralement pour analyse. «L’absorption des UV pendant le temps de transit du capteur du radiomètre à travers la traînée d’aérosol est une preuve radiométrique sans équivoque que la traînée d’aérosol n’est pas une traînée de cristaux de glace, car l’absorption des UV par la glace sur la gamme de longueurs d’onde mesurée est négligeable. Le coefficient d’absorption de la glace, k-ice, à 300 nm est ≤ 0,1 m-1 et 0,665 m-1 à 250 nm. La réflectivité proche de 100 % de la neige est une preuve supplémentaire de l’absorption spectrale extrêmement faible de la glace. En fait, << entre 300 et 600 nm, l’absorption par la glace est si faible que, pour certaines fins géophysiques, elle peut également être mise à zéro, par exemple, lors du calcul de l’absorption du rayonnement solaire par les nuages de glace, car les longueurs de parcours des photons à travers les cristaux de glace atmosphérique sont très faibles par rapport à la longueur d’absorption >>. Cependant, l’absorption des UV par les particules, y compris les cendres volantes de charbon, est tout à fait cohérente avec les données qui ont été recueillies. Les traînées de particules en suspension dans l’air (chemtrails), y compris les traînées blanches et les traînées noires, ont également été analysées. Les traînées blanches sont blanches car une grande partie de la lumière incidente est diffusée, seule une partie est absorbée. Les traînées noires sont noires parce qu’il y a très peu de diffusion ; la plupart de la lumière incidente est absorbée. Les traînées noires ne peuvent pas être des traînées de cristaux de glace car, comme nous l’avons vu plus haut, la glace a une faible absorption non seulement des UV, mais aussi de la lumière visible. D’autres manifestations physiques des traînées d’aérosols sont également incompatibles avec les traînées de cristaux de glace. Il s’agit notamment de la diffusion plutôt que de l’évaporation, de la production spontanée de traînées de particules de type start-stop-start, et l’origine des traînées n’est parfois pas associée à l’échappement du moteur». Cela signifie que l’intensité des UV n’est pas celle attendue avec une traînée de condensation et des cristaux de glace, comme on peut le voir sur la figure 2.

Fig.2. La marque rouge sur l’axe du temps “11:44 heures” correspond au moment où le chemtrail d’aérosol a été analysé. La réduction de l’intensité des UV, par rapport aux autres mesures, est évidente. Cette preuve montre qu’il ne s’agit pas d’une traînée de condensation. (Herndon, J.M. ; Hoisington, R.D. ; Whiteside, M. 2020)

Ils soulignent également que «les particules de la troposphère sont chauffées par le rayonnement solaire et le rayonnement de la Terre, transfèrent cette chaleur à l’atmosphère par des collisions moléculaires, ce qui réduit la convection atmosphérique et réduit concomitamment la perte de chaleur en surface, provoquant un réchauffement local et/ou global et, combiné à d’autres techniques, fait fondre la glace polaire». Cela justifierait que le réchauffement climatique est anthropique, mais pas nécessairement causé par le gaz à effet de serre CO2, puisque les auteurs attribuent la cause à la pulvérisation troposphérique comme responsable de ces effets, qualifiant cette action de «pulvérisation aérienne secrète pour provoquer délibérément le chaos climatique, les inondations, les sécheresses et les mauvaises récoltes». Ils affirment donc que “la pulvérisation aérienne de particules est une pollution atmosphérique délibérée”.

Fig.3. Des chemtrails noirs et blancs. (Herndon, J.M. ; Hoisington, R.D. ; Whiteside, M. 2020)

En conclusion, les chercheurs déclarent que «nous avons présenté des mesures radiométriques qui prouvent sans équivoque la fausseté de cette caractérisation pour un cas spécifique, mais typique. Nous montrons dans un cadre plus général que les manifestations physiques des traînées aériennes sont incompatibles avec les traînées de cristaux de glace, mais tout à fait cohérentes avec les traînées de particules d’aérosols». En d’autres termes, ils concluent que le phénomène observé dans le ciel ne correspond pas aux effets des nuages de condensation, puisqu’aucune lecture radiométrique typique des cristaux de glace n’est obtenue, montrant qu’un phénomène différent a lieu, qui correspond à la pulvérisation ou à l’injection d’aérosols troposphériques. Ils mentionnent également les causes ou raisons possibles de la tromperie : «Pourquoi la désinformation généralisée sur les traînées de particules aéroportées / aérosols troposphériques ? Probablement parce que le ou les objectifs de dissimulation de la pulvérisation aérienne et la santé humaine et environnementale ont des conséquences néfastes qui répugneraient au raisonnement public». Enfin, les chercheurs demandent que «pour le bien de la vie sur Terre, la modification de l’environnement naturel par la pulvérisation aérienne de particules et d’autres méthodologies doit cesser immédiatement et définitivement».

Commentaires

Les chercheurs démontrent par une méthodologie scientifique que les traînées de condensation de certains avions ne correspondent pas à la condensation et à la cristallisation logiques de la glace, causées par la chaleur des moteurs à réaction. Ils montrent clairement qu’il existe un modèle radiométrique différent qui prouve l’existence des chemtrails ou de l’injection d’aérosols troposphériques. D’autre part, les auteurs sont très clairs dans leurs déclarations sur les conséquences et les causes possibles du phénomène. Il serait souhaitable de pouvoir répéter le test dans différents pays afin que leur étude ne soit pas isolée et soit renforcée par la communauté scientifique. Ses tests ouvrent et orientent les recherches sur les composants utilisés dans les pulvérisations troposphériques et sur l’hypothèse de leur excitabilité ou capacité répétitive ou multiplicatrice des ondes électromagnétiques, avec capacité d’ionisation. Ces aspects seront abordés dans les prochains billets. Cependant, certains types de matériaux peuvent déjà être considérés comme de bons candidats à la pulvérisation troposphérique, avec les indications données par (Herndon, J.M. ; Hoisington, R.D. ; Whiteside, M. 2020), à savoir tous les aérogels/hydrogels géo-ingénierie, qui provoquent des réactions chimiques dans la troposphère, qui servent à renforcer le réchauffement de la planète ou la production de gaz à effet de serre, et qui peuvent également produire un effet de renforcement des ondes électromagnétiques à leurs niveaux ionisants, comme le ferait une antenne photoconductrice pour l’émission de térahertz. Bien que des indices puissent être trouvés dans la littérature scientifique, il semble nécessaire d’en savoir plus sur les preuves physiques du matériau précipité après la pulvérisation. Des photographies du matériau, des réactions éventuelles au peroxyde d’hydrogène pour exclure la présence de Fe3O4, des analyses de laboratoire pour localiser le graphène ou d’autres matériaux, et une systématisation de la collecte des matériaux sont nécessaires. Cela pourrait aider à déterminer les restes des réactions chimiques produites dans l’atmosphère et ainsi pouvoir déduire l’ingénierie inverse nécessaire pour clarifier la nature des composés et des matériaux qui ont été fumigés.

Bibliographie

Les urls afférentes sont dans l’article original de Mik Andersen. [418]

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L’oxyde de graphène au contact du sang

Références

Palmieri, V.; Perini, G.; De Spirito, M.; Papi, M. (2019). “Graphene oxide touches blood: in vivo interactions of bio-coronated 2D materials”. “L’oxyde de graphène touche le sang : interactions in vivo de matériaux 2D bio-coronés”. Nanoscale Horizons, 4(2), pp. 273-290. [427]

Faits 

L’article reconnaît que des travaux sur la conception de nanoparticules de graphène injectables sont en cours depuis au moins 2010.

Les auteurs décrivent que l’oxyde de graphène “GO” dans le sang est recouvert d’une couche de protéines appelée “Couronne biomoléculaire”, qui influence l’interaction avec les cellules, leur absorption et leur biodistribution.

Selon les auteurs, «le GO adsorbe une grande quantité de protéines grâce à sa surface hautement disponible, ce qui est généralement considéré comme une caractéristique désavantageuse in vivo, car plus le nanomatériau étranger fixe de protéines, plus il est attaqué par notre système immunitaire». On peut en déduire que les auteurs cherchent à ce que le système immunitaire n’élimine pas l’oxyde de graphène, puisque le BC sert précisément à marquer le corps étranger. Mais d’un autre côté, «elle peut être utilisée pour sélectionner et enrichir des biomarqueurs qui ne sont pas très concentrés dans le sang des patients». Les biomarqueurs sont des substances ou des éléments qui servent à mesurer quantitativement l’état biologique d’une personne, constituant des indicateurs permettant de détecter des maladies ou de diagnostiquer leur état. Toutefois, l’utilisation de biomarqueurs à d’autres fins n’a pas pu être exclue (d’autres analyses documentaires sont nécessaires, ce qui reste à vérifier).

Les auteurs semblent avoir noté les dangers du GO, en effet ils indiquent que «les petits flocons de GO (quelques centaines de nm) semblent être plus destructeurs». Néanmoins, ils affirment que l’enrobage de protéines par la BC, parmi d’autres procédures, peut réduire le risque “d’hémolyse des globules rouges” , c’est-à-dire la désintégration des globules rouges. Les stratégies d’enrobage et de protection du GO pour qu’il soit toléré par le corps humain sont abordées successivement. En ce qui concerne cette section, le risque de thromboembolie est également reconnu implicitement avec le rGO (Reduced Graphene Oxide) et le GO. En effet, il est indiqué «Lors de l’administration in vivo (250 μg kg -1 de poids corporel), 48% des vaisseaux pulmonaires ont été partiellement occlus après 15 minutes», puis il est précisé «Cet impact in vivo sur la cascade de coagulation peut être causé par l’agrégation du nanomatériau après injection».

L’article confirme que «la compréhension de l’interaction du GO avec les cellules immunitaires est cruciale pour le développement des technologies biomédicales». Cela indique l’intérêt d’appliquer la technologie du graphène malgré le rejet naturel par le corps humain et les problèmes qu’elle génère, voir les références aux études scientifiques sur la toxicité du graphène.

En ce qui concerne la réponse immunitaire du corps humain, on peut citer la déclaration suivante : «Une étude récente a montré que les GO induisaient l’expression de cytokines pro-inflammatoires de manière dépendante de la taille, les GO plus petits (<1 μm) étant plus efficaces que les plus grands (1-10 μm)». Les cytokines, également appelées “cytokines ou cytokines”, ont été l’un des symptômes les plus contrastés pendant la pandémie de COVID-19, ce qui permet de déduire une relation de cause à effet avec ce qui est indiqué dans l’article. La tempête de cytokines est largement documentée, voir (Hu, B. ; Huang, S. ; Yin, L. 2021 | Sinha, P. ; Matthay, M.A. ; Calfee, C.S. 2020 | Sun, X. ; Wang, T. ; Cai, D. ; Hu, Z. ; Liao, H. ; Zhi, L. ; Wang, A. 2020) et les références disponibles dans la requête suivante “cytokine storm”, “covid”.

Dans la section 6 sur la biodistribution et la biosécurité, il est indiqué que «les nanoparticules destinées à l’administration de médicaments sont conçues pour réduire la clairance et prolonger les temps de circulation systémique, ce qui augmente les possibilités d’administration ciblée. Cependant, l’inconvénient des temps de circulation prolongés est la possibilité accrue d’interaction avec les composants sanguins et l’activation d’effets indésirables». Cela corrobore à nouveau l’intérêt du graphène pour ses propriétés particulières de recombinaison et d’assimilation, ainsi que l’intérêt de la communauté scientifique à s’engager dans cette voie.

Il est indiqué que «dans les 48 heures suivant l’injection, le GO est éliminé de la circulation sanguine et distribué dans divers organes avec une accumulation préférentielle dans les poumons, le foie et la rate». Alors qu’une faible dose de “(1 mg kg -1)” n’a pas causé de dommages appréciables au cours des 14 premiers jours, une dose plus élevée de “(10 mg kg -1)” l’a fait. Il s’agissait de «lésions granulomateuses, d’œdème pulmonaire, d’infiltration de cellules inflammatoires et de fibrose dans les poumons». Les effets rapportés par d’autres auteurs (Ema, M. ; Gamo, M. ; Honda, K. «les effets pathologiques sur les poumons sont proportionnels au degré de dispersion et d’oxydation du GO. Injecté directement dans les poumons, le GO induit des lésions pulmonaires graves à long terme (21 jours)». Il a également été constaté que l’administration d’oxyde de graphène réduit “rGO” provoquait «de légers signes de toxicité dans le sang, le foie et les reins et une absence d’inflammation après 7 jours».

Il fait également allusion aux problèmes de dégradation qui peuvent conduire à des problèmes d’accumulation dans les cellules, en effet il est question de «la dégradation du GO injecté est un problème majeur de biosécurité. L’interaction à long terme (14 jours) du GO avec le plasma entraîne une réduction et une biodégradation… les particules biodégradables sont digérées et éliminées du corps, tandis que les particules non biodégradables s’accumulent dans les cellules pendant des périodes prolongées». L’auteur ne fait pas allusion aux effets négatifs qu’une telle accumulation peut entraîner. Les auteurs reconnaissent que le graphène est encore loin d’être prêt pour un traitement clinique sûr chez les patients, comme ils le déclarent : «Malgré les grands progrès scientifiques, les futures études pour l’application in vivo devraient se concentrer sur certaines faiblesses de la recherche sur le graphène. Tout d’abord, les matériaux en graphène doivent être conçus pour avoir plus qu’une petite taille stable pour une excrétion rapide et une composition dégradable pour limiter la toxicité».

Fig.1. Interactions de l’oxyde de graphène dans le sang et ses composants. (Palmieri, V. ; Perini, G. ; De-Spirito, M. ; Papi, M. 2019)

Commentaires

Comme l’indique l’article, les chercheurs sont conscients des effets indésirables de l’oxyde de graphène et tentent clairement d’éviter les complications liées au rejet par le système immunitaire. Si l’on ajoute à cela la reconnaissance du développement de vaccins contre le coronavirus contenant de l’oxyde de graphène (voir l’entrée sur les vaccins recombinants), on peut conclure que les vaccins pourraient présenter des risques importants pour la santé.

La réponse inflammatoire des cytokines qui peut affecter les poumons et le cœur présente un degré raisonnable de chevauchement avec les effets de COVID-19, voir (Rizzo, P. ; Dalla-Sega, F.V. ; Fortini, F. ; Marracino, L. ; Rapezzi, C. ; Ferrari, R. 2020) et vérifier la littérature disponible dans la requête suivante “cytokine storm”, “covid”, “lungs”.

L’oxyde de graphène étant considéré comme un transporteur/vecteur pour l’administration de médicaments, les questions suivantes se posent : quel type de médicaments pourrait-il transporter, pourrait-il transporter des médicaments ou des substances nocives pour la santé, pourrait-il transporter des agents pathogènes ou des virus ? Il est clair que l’oxyde de graphène peut transporter des vaccins selon le brevet du vaccin recombinant.

La lecture de l’article permet de déduire que l’oxyde de graphène GO ou sa variante rGO ne sont pas prêts à offrir la sécurité nécessaire dans le cadre d’un traitement clinique et en sont donc encore au stade expérimental. Ce sont les applications de cette biotechnologie qui peuvent faire la différence entre une utilisation correcte et bien intentionnée, c’est-à-dire le traitement de maladies et de pathologies, et une utilisation malveillante, c’est-à-dire l’administration de médicaments, d’inhibiteurs neurologiques, l’ajout de la biotechnologie CRISPR pour la modification génétique sans consentement, ou tout autre composé, matériau ou bio-nano technologie.

Hypothèses

L’oxyde de graphène “GO” ou l’oxyde de graphène réduit “rGO” pourrait être à l’origine des symptômes du COVID-19, ce qui impliquerait qu’il y a une intoxication au graphène, par des voies d’administration encore inconnues (par exemple, aérosols, contamination de l’eau, de l’air, des aliments, etc.) et pas nécessairement un virus, ou du moins pas seulement.

Dérivé de la première hypothèse, l’oxyde de graphène aurait pu être conçu comme un vecteur adjuvant pour la transmission et la potentialisation d’un coronavirus à un stade précoce de la pandémie et non uniquement pour l’administration de médicaments (Li, Z. ; Fan, J. ; Tong, C. ; Zhou, H. ; Wang, W. ; Li, B. ; Wang, W. 2019).

Bibliographie

Les urls afférentes sont dans l’article original de Mik Andersen. [428]

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Interaction de l’oxyde de graphène avec les cellules du cerveau

Références

Rauti, R.; Lozano, N.; León, V.; Scaini, D.; Musto, M.; Rago, I.; Ballerini, L. (2016). “Graphene Oxide Nanosheets Reshape Synaptic Function in Cultured Brain Networks”. “Des nanofeuillets d’oxyde de graphène remodèlent la fonction synaptique dans des réseaux cérébraux en culture”. ACS Nano, 10(4), pp. 4459-4471. [429]

Faits

Les auteurs concluent que les plus gros flocons d’oxyde de graphène utilisés dans leur expérience avec les cellules du cerveau étaient sans équivoque cytotoxiques et nocifs.

Une autre déclaration importante est qu’à ce jour (2016), la réaction des cellules gliales à l’oxyde de graphène “GO” n’avait pas été étudiée, ce qui signifie qu’il s’agit d’une ligne de recherche expérimentale très récente.

Les expériences menées sur des cultures de cellules cérébrales ont révélé des problèmes évidents de mort cellulaire, ce qui suscite des inquiétudes quant à la sécurité et à la nanotoxicité du matériau. En fait, il est rapporté que «6 jours d’exposition de cultures à des quantités égales de GO dispersé ont induit une perte non équivoque de cellules hippocampiques, à la fois de neuroglies et de neurones, rendant difficile toute évaluation ultérieure des interactions membrane/échelle». En fait, d’autres chercheurs (Mendonça, M.C.P. ; Soares, E.S. ; de Jesus, M.B. ; Ceragioli, H.J. ; Batista, Â.G. ; Nyúl-Tóth, Á. ; da Cruz-Hofling, M.A. 2016) arrivent à la même conclusion, même si le GO est recouvert d’une couche protectrice de polyéthylène glycol, également connu sous le nom de PEG (Polyéthylène glycol), en se référant à ce qui suit «La PEGylation des nanomatériaux et des produits thérapeutiques est actuellement considérée comme l’une des approches les plus prometteuses pour réduire la toxicité et obtenir des résultats pharmacocinétiques favorables “. Cependant, des effets délétères et la mort ont été observés dans différents types de cellules traitées avec des nanoparticules PEGylées, principalement par l’induction d’un stress oxydatif, ce qui corrobore les résultats du présent plan expérimental.»

Les chercheurs ont noté que la capacité à endommager les cellules cérébrales pourrait être utilisée dans le domaine de la neuropharmacologie dans les cas où l’on souhaite réduire ou moduler la capacité synaptique du cerveau. Ceci est dû aux propriétés de la GO à réguler le glutamate, qui est un neurotransmetteur nécessaire à la régulation de l’activité synaptique du cerveau.

Les auteurs concluent que la forme des nanoparticules de graphène, leur caractérisation physico-chimique, leur géométrie et leurs propriétés déterminent largement les applications potentielles du graphène en biologie.

Fig.1. Les nanoplaquettes d’oxyde de graphène interagissent avec les neurones du cerveau (Rauti, R. ; Lozano, N. ; León, V. ; Scaini, D. ; Musto, M. ; Rago, I. ; Ballerini, L. 2016).

Commentaires

L’oxyde de graphène GO peut être neurotoxique, en fonction de la taille des particules ou des paillettes de graphène, de leur géométrie et de leurs propriétés physicochimiques, comme l’indiquent les chercheurs, ainsi que de leur degré de saturation dans les applications. Les auteurs reconnaissent les préoccupations et les dangers liés à l’utilisation de ces matériaux.

Un vaccin à base de GO et d’oxyde de graphène est potentiellement dangereux pour les tissus cérébraux, car il pourrait entraîner la perte de cellules et de neurones de l’hippocampe, provoquant hypothétiquement des maladies neurodégénératives.

Bibliographie

Les urls afférentes sont dans l’article original de Mik Andersen. [430]

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L’oxyde de graphène perturbe l’homéostasie mitochondriale

Références

Xiaoli, F.; Yaqing, Z.; Ruhui, L.; Xuan, L.; Aijie, C.; Yanli, Z.; Longquan, S. (2021). “Graphene oxide disrupted mitochondrial homeostasis through inducing intracellular redox deviation and autophagy-lysosomal network dysfunction in SH-SY5Y cells”. “L’oxyde de graphène perturbe l’homéostasie mitochondriale en induisant une déviation redox intracellulaire et un dysfonctionnement du réseau autophagique-lysosomique dans les cellules SH-SY5Y”. Journal of Hazardous Materials, 416, 126158. [431]

Faits

Les chercheurs analysent les risques et les problèmes de toxicité de l’oxyde de graphène affectant le fonctionnement normal des mitochondries (organites cellulaires chargés de fournir de l’énergie aux cellules).

Les effets biologiques indésirables ont été testés sur des cellules SH-SY5Y en culture. Les cellules SH-SY5Y sont des lignées cellulaires d’origine humaine utilisées pour la recherche sur les cellules du cerveau et les maladies neurodégénératives, car elles sont très similaires aux neuroblastes SK-N-SH, qui sont les cellules embryonnaires des neurones.

Le résumé de l’article fait état de l’une de leurs principales conclusions : «Nous avons constaté que le traitement par ultrasons modifiait l’état d’oxydation et la réactivité de la surface plane du GO (oxyde de graphène) en raison de son activité d’hydratation, ce qui a entraîné une peroxydation des lipides et des dommages à la membrane cellulaire».

L’article indique que l’application d’ultrasons peut provoquer la destruction de la structure primaire des nanomatériaux d’oxyde de graphène «entraînant une fragmentation et des défauts de surface ou de bord, et affectant leurs comportements dans le système biologique». Selon les auteurs, les ultrasons génèrent des “électrons radicaux libres non apparié” qui réagissent pour provoquer l’oxydation des cellules, entraînant un déséquilibre REDOX (stress oxydatif), causant des dommages à l’ADN et générant des ROS (espèces réactives de l’oxygène, autrement dit, des radicaux libres, des ions oxygène et des peroxydes). Ce processus est responsable des effets toxicologiques de l’oxyde de graphène.

Lorsque la concentration d’oxyde de graphène est supérieure à 40 μg/ml (40 microgrammes par millilitre), la survie des cellules est significativement réduite à moins de 66 % après 3 heures. La mort cellulaire apoptotique a été observée dans les expériences, voir figure 1.

Fig.1. Preuve de la mort cellulaire causée par l’oxyde de graphène (Xiaoli, F. ; Yaqing, Z. ; Ruhui, L. ; Xuan, L. ; Aijie, C. ; Yanli, Z. ; Longquan, S. 2021).

L’article se concentre sur le déséquilibre REDOX cellulaire résultant de systèmes antioxydants déséquilibrés. On a constaté que les cellules traitées avec de l’oxyde de graphène GO déclenchaient une production excessive de ROS, qui était le précurseur du stress oxydatif cellulaire. Pour le confirmer, les chercheurs ont appliqué des traitements à la NAC (N-acétyl cystéine), qui ont réduit les niveaux de ROS et confirmé que l’oxyde de graphène GO était responsable de l’activation de la voie de signalisation NOX2 (oxydases) à l’origine du déséquilibre REDOX. Selon les auteurs, l’oxyde de graphène est responsable de «l’affaiblissement de la capacité antioxydante».

La NAC (N-acétyl cystéine) est donc confirmée comme un antioxydant efficace pour contrecarrer les déséquilibres REDOX causés par l’oxyde de graphène GO.

Parmi les conclusions, la suivante est éclairante : «L’exposition au GO induit un effet alcalinisant sur les lysosomes, affectant la progression normale du flux autophagique et limitant la clairance des autophagosomes, ce qui entraîne finalement une accumulation excessive de substrats liés à l’autophagie, y compris des mitochondries dysfonctionnelles. Ensemble, ces effets toxiques ont déclenché une mort cellulaire apoptotique médiée par les mitochondries.» La figure 2 ci-dessous montre comment l’ensemble du processus conduisant à la mort cellulaire est déclenché, les nanoplaquettes d’oxyde de graphène GO étant les initiateurs. Ce processus est appelé “perturbation de l’homéostasie mitochondriale”.

Fig.2. Processus d’oxydation et mort cellulaire (Xiaoli, F. ; Yaqing, Z. ; Ruhui, L. ; Xuan, L. ; Aijie, C. ; Yanli, Z. ; Longquan, S. 2021).

Commentaires

L’article démontre le danger de l’oxyde de graphène, sa toxicité et ses effets déstabilisants REDOX, entraînant la mort des cellules. Cela corrobore bon nombre des conséquences et symptômes décrits en relation avec le c0r0n@v|rus. Si l’on considère que les vaccins contiennent de l’oxyde de graphène (Campra, P. 2021), ils pourraient causer des problèmes de santé importants chez les personnes inoculées.

Il semble judicieux de disposer d’un stock de NAC (N-Acétyl-Cystéine) et d’antioxydants pour se protéger de l’oxyde de graphène GO, au cas où des symptômes de c0r0n@v|rus seraient perçus, afin de pouvoir prévenir les processus d’oxydation décrits par les chercheurs, voir (Alamdari, D.H. ; Moghaddam, A.B. ; Amini, S. ; Keramati, M.R. ; Zarmehri, A. M. ; Alamdari, A.H. ; Koliakos, G. 2020 | De Flora, S. ; Balansky, R. ; La Maestra, S. 2020 | Ibrahim, H. ; Perl, A. ; Smith, D. ; Lewis, T. ; Kon, Z. ; Goldenberg, R. ; Williams, M. 2020 | Liu, Y. ; Wang, M. ; Luo, G. ; Qian, X. ; Wu, C. ; Zhang, Y. ; Tang, Y. 2020 | Poe, F.L. ; Corn, J. 2020 | Puyo, C. ; Kreig, D. ; Saddi, V. ; Ansari, E. ; Prince, O. 2020).

Bibliographie

Les urls afférentes sont dans l’article original de Mik Andersen. [432]

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Déchets organiques transformés en Graphène Flash : 

une qualité élevée à faible coût

Références

Luong, D.X.; Bets, K.V.; Algozeeb, W.A.; Stanford, M.G.; Kittrell, C.; Chen, W.; Tour, J.M. (2020). “Gram-scale bottom-up flash graphene synthesis”. Nature, 577(7792), pp. 647-651. [433]

Faits

L’article de (Luong, D.X. ; Bets, K.V. ; Algozeeb, W.A. ; Stanford, M.G. ; Kittrell, C. ; Chen, W. ; Tour, J.M. 2020) est particulièrement pertinent, car il démontre que la production à grande échelle de graphène est parfaitement réalisable, sans nécessiter un haut degré de sophistication ou de procédures chimiques. Dans leur résumé, ils dévoilent l’objet de leur recherche : «Nous montrons ici que le chauffage instantané par effet Joule de sources de carbone peu coûteuses, telles que le charbon, le coke de pétrole, le biochar, le noir de carbone, les déchets alimentaires, les pneus en caoutchouc et les déchets plastiques mélangés, peut produire des quantités de graphène à l’échelle du gramme en moins d’une seconde». Les chercheurs ont réussi à produire du graphène de haute qualité en quelques millisecondes avec une dépense énergétique réduite, en utilisant des électrodes et des tubes en quartz, comme nous l’expliquerons plus loin.

Le produit baptisé “Graphène Flash” «n’utilise aucun four, aucun solvant et aucun gaz réactif. Les rendements dépendent de la teneur en carbone de la source ; lorsqu’on utilise une source à forte teneur en carbone comme la suie, le charbon anthracite ou le coke calciné, les rendements peuvent aller de 80 à 90 % avec une pureté du carbone supérieure à 99 %». Pour l’affirmer, les chercheurs ont analysé les échantillons de graphène par spectroscopie Raman, obtenant «une bande D de faible intensité ou absente pour le Graphène Flash, ce qui indique que le Graphène Flash présente l’une des plus faibles concentrations de défauts signalées à ce jour pour le graphène».

Fig.1. Synthèse du graphène à partir de diverses sources de carbone (Luong, D.X. ; Bets, K.V. ; Algozeeb, W.A. ; Stanford, M.G. ; Kittrell, C. ; Chen, W. ; Tour, J.M. 2020).

Le procédé FJH (Flash Joule Heating) consiste en l’encapsulation comprimée (dans un mince tube de quartz) du matériau à haute teneur en carbone à convertir en graphène, enfermé dans un empilement d’électrodes, qui génère un courant qui augmente considérablement la température (3000ºK = 2726ºC) en un éclat temporaire (flash) de quelques millisecondes. Cela génère la cristallisation du carbone en graphène. En ce qui concerne le coût, les auteurs notent que «seulement 7,2 kilojoules par gramme sont nécessaires pour la synthèse du Graphène Flash, ce qui pourrait permettre d’utiliser le Graphène Flash dans des composites en vrac de plastiques, de métaux, de contreplaqué, de béton et d’autres matériaux de construction». Les 7,2 kilojoules équivalent à 0,002kWh. Si l’on suppose que la production de graphène se fait de nuit, un tarif nocturne de 0,16 €/kWh (environ en Espagne) s’appliquerait, ce qui signifie que la production d’un gramme de graphène de haute qualité coûterait 0,00032 € net, et donc qu’une tonne métrique coûterait 320 €.

Pour démontrer la validité de la méthode avec les déchets organiques, ils ont pris le cas du café qui «contient environ 40% de carbone, donc le rendement basé sur la teneur initiale en carbone est de ~ 85%». En effet, les glucides étant prédominants, tout déchet organique à forte teneur en glucides est susceptible d’être utilisé dans ces processus. Malgré cela, le rendement le plus élevé se trouve directement dans le charbon : «Le rendement du procédé FJH peut atteindre 80 à 90 % à partir de sources à forte teneur en carbone telles que le noir de carbone, le coke de calcination ou le charbon anthracite». D’autres matériaux peuvent être utilisés à cette fin : «charbon de bois, biochar, acide humique, kératine (cheveux humains), lignine, saccharose, amidon, écorce de pin, suie d’huile d’olive, chou, noix de coco, les coques de pistaches, les peaux de pommes de terre, les pneus en caoutchouc et en plastique mélangé, y compris le polyéthylène téréphtalate (PET ou PETE), le polyéthylène haute ou basse densité, le chlorure de polyvinyle, le polypropylène et le polyacrylonitrile».

Quant à la qualité du graphène 2D, «elle est optimisée en ajustant la compression de l’échantillon entre les électrodes (qui affecte la conductivité de l’échantillon), la tension du condensateur et la durée de commutation pour contrôler la température et la durée du flash. Le dégazage de l’hydrogène, de l’azote et de l’oxygène pendant le processus de FJH pourrait contribuer à la formation de grandes et fines feuilles de graphène… il pourrait empêcher l’empilement des couches de graphène, permettant ainsi une croissance ultérieure.»

Fig.2. Essais de fabrication de graphène sur différents types de tubes, combinaisons de température, compression et leurs résultats (Luong, D.X. ; Bets, K.V. ; Algozeeb, W.A. ; Stanford, M.G. ; Kittrell, C. ; Chen, W. ; Tour, J.M. 2020).

Une autre propriété intéressante révélée par l’étude est que le Graphène Flash «était dispersable dans une solution d’eau/surfactant pour fournir des dispersions très concentrées atteignant 4gl -1». Cela a été possible parce que la méthode FJH est efficace pour exfolier les couches de graphène, ce qui est idéal pour la fabrication d’aérogels, d’hydrogels et de solutions physiologiques.

Les applications de cette découverte incluent le mélange de graphène dans des produits de construction tels que le ciment ou le béton. Il a été démontré que le mélange de ciment avec du graphène améliorait sa résistance de 25 % par rapport à d’autres composites commerciaux à base de graphène. «Ces améliorations sont presque trois fois supérieures à celles des autres composites graphène-ciment rapportés avec la même charge… les images de microscopie montrent une distribution homogène du Graphène Flash dans la matrice de ciment.» Ces propriétés sont extensibles à d’autres matériaux tels que les polymères, largement utilisés dans l’industrie, comme le polyéthylène glycol.

Commentaires

Les coûts de production du graphène en vrac de haute qualité sont très faibles, étant donné qu’il peut être synthétisé à partir de déchets organiques. Cet article démontre que la fabrication est simple et évolutive. La production à grande échelle de graphène, nécessaire pour répondre à la demande de vaccins, de sérums, d’engrais, de produits phytosanitaires, de produits de pulvérisation et d’injection d’aérosols atmosphériques, pourrait être satisfaite sans pénurie. En l’absence de charbon et de ses dérivés, on peut utiliser les déchets organiques et les plastiques, qui sont déjà triés par les citoyens pour être recyclés dans des conteneurs.

Toute industrie pourrait facilement se convertir à la production de graphène, étant donné la simplicité des matériaux nécessaires à sa production par la méthode FJH (Flash Joule Heating). En outre, il s’agit d’une activité lucrative, puisque la production d’une tonne de graphène pourrait coûter 320 euros. Pour avoir une idée du profit que l’industrie tire de la production de graphène, il suffit de prendre les informations sur les ventes de graphène en vrac, qui sont de 0,85 €/gramme pour les commandes de plus de 25 kg. Cela signifie que pour chaque tonne vendue, un bénéfice net de plus de 670 000 € serait obtenu si l’on tient compte des coûts logistiques, du transport/distribution, de l’acquisition des matières premières pour la fabrication du graphène, du marketing et des taxes.

Bibliographie

Les urls afférentes sont dans l’article original de Mik Andersen. [434]

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Les bactéries lactiques pourraient protéger l’intestin contre la toxicité de l’oxyde de graphène

Références

Zhao, Y.; Yu, X.; Jia, R.; Yang, R.; Rui, Q.; Wang, D. (2015). “Lactic acid bacteria protects Caenorhabditis elegans from toxicity of graphene oxide by maintaining normal intestinal permeability under different genetic backgrounds”. “Les bactéries lactiques protègent Caenorhabditis elegans de la toxicité de l’oxyde de graphène en maintenant une perméabilité intestinale normale dans différents contextes génétiques.”Scientific reports, 5 (1), pp. 1-13. [435]

Faits

Les bactéries lactiques constituent un groupe hétérogène de micro-organismes qui se caractérisent par la production d’acide lactique par fermentation des hydrates de carbone. Selon (Requena, T. 2018), les genres que l’on trouve couramment dans ces groupes sont Lactococcus, Lactobacillus, Leuconostoc, Pediococcus, Streptococcus, Aerococcus, Oenococcus, Carnobacterium, Enterococcus et Weissella, entre autres. Les bactéries lactiques sont utilisées dans la fermentation des aliments, leur rôle est donc crucial pour la santé humaine. Dans cette optique, les chercheurs (Zhao, Y. ; Yu, X. ; Jia, R. ; Yang, R. ; Rui, Q. ; Wang, D. 2015) emploient «Caenorhabditis elegans (nématode) pour étudier l’effet bénéfique possible du prétraitement par Lactobacillus bulgaricus contre la toxicité de l’oxyde de graphène (GO) et les mécanismes sous-jacents». Les premiers résultats ont confirmé l’hypothèse selon laquelle « Lactobacillus bulgaricus a empêché la toxicité de GO dans les fonctions des organes cibles primaires et secondaires chez les nématodes. Lactobacillus bulgaricus a bloqué la translocation de GO dans les organes cibles secondaires à travers la barrière intestinale tout en maintenant une perméabilité intestinale normale». Ces informations pourraient être très importantes pour aider à atténuer ou à contrecarrer les effets de l’oxyde de graphène, comme on peut le déduire des déclarations des scientifiques.

Il convient de noter l’importante mention faite par les auteurs de la toxicité de l’oxyde de graphène GO, qui provoque une cytotoxicité, des effets indésirables in-vivo et in-vitro, une toxicité pulmonaire, une toxicité pour la reproduction chez les mammifères, une génotoxicité, des dysfonctionnements intestinaux et des dommages cellulaires, étant référencée et décrite dans la littérature scientifique, voir (Akhavan, O. Ghaderi, E. ; Rahimi, K. 2012 | Yang, K. ; Li, Y. ; Tan, X. ; Peng, R. ; Liu, Z. 2013 | Zhao, Y. ; Wu, Q. ; Li, Y. ; Wang, D. 2013 | Yuan, J. ; Gao, H. ; Sui, J. ; Duan, H. ; Chen, W.N. ; Ching, C.B. 2012 | Qu, G. ; Liu, S. ; Zhang, S. ; Wang, L. ; Wang, X. ; Sun, B. ; Jiang, G.B. 2013 | Li, Y. ; Wu, Q. ; Zhao, Y. ; Bai, Y. ; Chen, P. ; Xia, T. ; Wang, D. 2014 | Li, B. ; Yang, J. ; Huang, Q. ; Zhang, Y. ; Peng, C. ; Zhang, Y. ; Fan, C. 2013 | Akhavan, O. ; Ghaderi, E. ; Hashemi, E. ; Akbari, E. 2015 | Fu, C. ; Liu, T. ; Li, L. ; Liu, H. ; Liang, Q. ; Meng, X. 2015) et la page de documentation sur les dommages et la toxicité de ce blog.

En outre, les chercheurs décrivent «plusieurs mécanismes cellulaires pour expliquer la toxicité du GO : 1) interaction par contact direct des bords ultra tranchants du GO avec la membrane cellulaire, 2) induction de la production d’espèces réactives de l’oxygène (ROS) et 3) enveloppement des cellules ou des micro-organismes et agrégation dans le milieu de culture» (Akhavan, O. ; Ghaderi, E. 2010 | Hu, W. ; Peng, C. ; Lv, M. ; Li, X. ; Zhang, Y. ; Chen, N. ; Huang, Q. 2011 | Chang, Y. ; Yang, S.T. ; Liu, J.H. ; Dong, E. ; Wang, Y. ; Cao, A. ; Wang, H. 2011 | Akhavan, O. ; Ghaderi, E. ; Akhavan, A. 2012 | Akhavan, O. ; Ghaderi, E. ; Esfandiar, A. 2011 | Akhavan, O. ; Ghaderi, E. ; Esfandiar, A. 2011 | Hashemi, E. ; Akhavan, O. ; Shamsara, M. ; Rahighi, R. ; Esfandiar, A. ; Tayefeh, A.R. 2014).

Fig.1. L’administration de bactéries d’acide lactique a réduit la toxicité à des niveaux similaires à ceux des nématodes témoins. (Zhao, Y. ; Yu, X. ; Jia, R. ; Yang, R. ; Rui, Q. ; Wang, D. 2015)

La recherche rapporte la procédure/méthodologie expérimentale sur un nématode in-vivo (Caenorhabditis elegans), afin d’expérimenter la toxicité des nanomatériaux manufacturés, ou des nanomatériaux manufacturés développés avec de l’oxyde de graphène GO, et de connaître les conséquences chez les mammifères ou les humains «les nanomatériaux manufacturés peuvent transloquer vers des organes cibles primaires (tels que l’intestin) et/ou des organes cibles secondaires, tels que les neurones et les organes reproducteurs».

L’intestin joue un rôle crucial en tant que «barrière biologique à la toxicité potentielle des nanomatériaux manufacturés chez les nématodes». Si ce phénomène a été vérifié chez les nématodes, il pourrait également être extrapolé aux mammifères et aux humains.

Les chercheurs fournissent des informations très pertinentes dans la déclaration suivante : «La fonction intestinale est impliquée dans le contrôle du comportement de défécation chez C. elegans et peut être utilisée avec succès pour l’évaluation de la toxicité et l’étude toxicologique des nanomatériaux manufacturés à base de carbone tels que le graphite, les nanotubes de carbone à multiples parois et le fullerenol». Jusqu’à présent, l’oxyde de graphène était connu sous forme de 2D (nanofeuilles d’un atome d’épaisseur), de 3D (plusieurs couches empilées les unes sur les autres), de nanotubes (cylindres d’oxyde de graphène, également appelés nanotubes de carbone), de nanotubes multiparois (appelés MWCNT, qui sont des cylindres d’oxyde de graphène) et de nanotubes de carbone multiparois (appelés MWCNT), qui sont des cylindres d’oxyde de graphène disposés les uns dans les autres) et une nouvelle forme inconnue, le “fullerénol”, également connu sous le nom de “fullerène”, qui est une molécule de carbone géométrique en 3D de forme ellipsoïde/sphérique, voir figure 2. Cette composante est très pertinente pour l’étude des effets toxiques de l’oxyde de graphène dans le corps humain, la détection de nouveaux vecteurs de contamination, et sera donc abordée dans les prochains posts.

Fig.2. Molécule de fullerène C60 et cristaux de fullerène. Illustration obtenue de Wikipedia

Pour mener à bien cette expérience, les chercheurs ont «choisi le critère de la production d’espèces réactives de l’oxygène (ERO) au niveau intestinal». C’est l’observation de la toxicité de l’oxyde de graphène chez les nématodes lorsqu’on leur administre des Lactobacillus bulgaricus et leur réaction intestinale en générant des radicaux libres (ROS). Selon cette méthode, il a été observé que «l’administration de Lactobacillus bulgaricus a modifié le schéma de translocation du GO dans les nématodes… Après un prétraitement avec Lactobacillus bulgaricus, l’oxyde de graphène GO était principalement distribué dans le pharynx et l’intestin et aucun signal n’a été détecté dans les organes cibles secondaires des nématodes». Ceci nous permet d’affirmer que «l’administration de Lactobacillus bulgaricus a été utile pour maintenir l’état normal de la perméabilité intestinale chez les nématodes exposés au GO». Ceci a pu être vérifié par l’utilisation du colorant fluorescent “rouge du Nil”. Une autre preuve des effets du Lactobacillus bulgaricus sur l’oxyde de graphène est le comportement de défécation «L’administration de Lactobacillus bulgaricus a maintenu un comportement normal de défécation chez les nématodes exposés au GO… Le prétraitement par Lactobacillus bulgaricus a remarquablement récupéré l’effet toxique du GO en rétablissant le cycle normal de défécation». Ceci a pu être vérifié par le test de fluorescence qui a été significativement réduit par rapport aux nématodes non traités. D’autres preuves importantes concernent la réduction de la toxicité de l’oxyde de graphène : «L’administration de Lactobacillus bulgaricus a empêché la toxicité du GO chez les nématodes présentant des mutations génétiques sensibles». Les chercheurs ont découvert que le stress oxydatif généré par les gènes sod-2, sod-3, gas-1 ou aak-2 provoquait des réactions toxiques lorsqu’il interagissait avec l’oxyde de graphène GO. En effet, «les gènes sod-2 et sod-3 codent pour des superoxyde dismutases de manganèse mitochondriales, le gène gas-1 code pour une sous-unité du complexe I mitochondrial et le gène aak-2 code pour une sous-unité alpha catalytique de la protéine kinase». L’oxyde de graphène a induit une mutation des gènes sod-2 , sod-3 , gas-1 ou aak-2, entraînant une production importante de ROS, ou radicaux libres, responsables de la mort cellulaire. Cependant, «nous avons constaté que le prétraitement par Lactobacillus bulgaricus pouvait encore supprimer efficacement l’induction de la production de ROS intestinaux et la diminution du comportement de locomotion chez les mutants sod-2, sod-3, gas-1 ou aak-2 exposés au GO, ce qui permet de conclure que le prétraitement par Lactobacillus bulgaricus peut avoir l’effet bénéfique d’être contre la toxicité du GO chez les nématodes».

Fig.3. Notez que les valeurs du contrôle et du traitement LAB sont sur un pied d’égalité. Cela signifie que les bactéries lactiques peuvent neutraliser les effets de l’oxyde de graphène, du moins dans l’intestin. (Zhao, Y. ; Yu, X. ; Jia, R. ; Yang, R. ; Rui, Q. ; Wang, D. 2015)

En guise de conclusion finale, les chercheurs affirment que «le prétraitement par LAB pourrait supprimer efficacement la toxicité de l’exposition au GO sur la fonction des organes cibles primaires et secondaires chez les nématodes. L’un des principaux mécanismes cellulaires à l’origine des effets bénéfiques du prétraitement par Lactobacillus bulgaricus est le maintien d’une perméabilité intestinale normale chez les nématodes exposés au GO. Un autre mécanisme cellulaire pour les effets bénéfiques du prétraitement par Lactobacillus bulgaricus est le maintien d’un comportement normal de défécation chez les nématodes exposés au GO. Les effets combinés sur la perméabilité intestinale et le comportement de défécation par le prétraitement au Lactobacillus bulgaricus ont empêché la translocation du GO vers les organes cibles secondaires ou la biodisponibilité du GO aux cellules de l’organisme à travers la barrière intestinale chez les nématodes. Un des mécanismes moléculaires importants pour les effets bénéfiques du prétraitement au Lactobacillus bulgaricus est que le Lactobacillus bulgaricus peut exercer ses effets bénéfiques contre la toxicité du GO » et même le traitement au Lactobacillus bulgaricus aurait «des effets bénéfiques contre la toxicité du GO même chez les nématodes avec des mutations génétiques susceptibles de générer des réactions toxiques à l’exposition à l’oxyde de graphène».

Atténuation de l’oxyde de graphène par saturation des protéines.

Selon les chercheurs (Hu, W. ; Peng, C. ; Lv, M. ; Li, X. ; Zhang, Y. ; Chen, N. ; Huang, Q. 2011), une autre façon de réduire la cytotoxicité de l’oxyde de graphène consiste à le saturer de protéines, formant ce que l’on appelle une “couronne de protéines”. Ils affirment que «la cytotoxicité des nanoplaquettes de GO résulte d’interactions directes entre la membrane cellulaire et les nanoplaquettes de GO qui causent des dommages physiques à la membrane cellulaire. Cet effet est fortement atténué lorsque le GO est incubé avec du SBF en raison de la capacité d’adsorption des protéines extrêmement élevée du GO.» Le SBF, également connu sous le nom de sérum bovin fœtal, est un complément qui favorise la croissance et l’adhésion des cultures cellulaires en laboratoire.

Les observations ont révélé «qu’une grande quantité de protéines avait recouvert les surfaces des nanoplaquettes de GO (désignées comme GO recouvertes de FBS). En outre, la liaison des protéines GO-SBF a atteint l’équilibre en 30 minutes.» Connaissant la capacité d’adsorption enzymatique de l’oxyde de graphène, démontrée dans des filtres pour la séparation du lactose, il n’est pas surprenant qu’il soit également capable d’adsorber des protéines, cette tactique de saturation est donc ingénieuse. Cela s’est traduit par d’autres tests dans lesquels «les nanoplaquettes d’oxyde de graphène GO ont pu adsorber environ 1,6 mg de BSA (albumine de sérum bovin). Cette capacité de charge était respectivement 9 fois et 1,8 fois supérieure à celle de la BSA pour deux nanomatériaux bien connus ayant une forte capacité d’adsorption des protéines, à savoir les nanotubes de carbone multiparois (MWNT) et les nanotubes de carbone à paroi simple (SWNT). Ces données suggèrent que les nanoplaquettes de GO possèdent une capacité d’adsorption exceptionnellement élevée pour les protéines abondantes dans le milieu SBF.» Comme les nanoplaquettes de GO étaient recouvertes de protéines, elles ne pouvaient pas couper ou endommager les membranes cellulaires, ce qui réduit les interactions directes avec les cellules, évitant ainsi le stress oxydatif, la toxicité des métaux et la perforation physique des cellules.

Élimination de l’oxyde de graphène par traitement UV des aliments

Une autre façon de combattre l’oxyde de graphène pourrait être le traitement des aliments par les UV. Selon (Wu, Q. ; Zhao, Y. ; Fang, J. ; Wang, D. 2014) «l’augmentation de l’oxyde de graphène GO dans le monde entier fait qu’il est susceptible de poser un risque important pour l’environnement et la santé. L’exposition in vitro au GO entraîne une diminution de la viabilité et de l’adhésion cellulaires, une induction de l’apoptose cellulaire, une modification de la libération de lactate déshydrogénase et un stress oxydatif. Des études in vivo ont démontré la biodistribution et la biopersistance de GO après exposition. L’exposition in vivo au GO entraîne une infiltration de cellules inflammatoires, un œdème pulmonaire et la formation de granulomes, une augmentation du taux de respiration mitochondriale, la génération d’espèces réactives de l’oxygène (ERO), l’activation des voies inflammatoires et l’apoptose. En outre, il existe des preuves que les effets néfastes à long terme sur la santé de l’oxyde de graphène GO doivent être soigneusement pris en compte dans les applications futures» selon la littérature scientifique consultée, voir (Wang, K. ; Ruan, J. ; Song, H. ; Zhang, J. ; Wo, Y. ; Guo, S. ; Cui, D. 2011 | Liao, K.H. ; Lin, Y.S. ; Macosko, C.W. ; Haynes, C.L. 2011 | Lv, M. ; Zhang, Y. ; Liang, L. ; Wei, M. Hu, W. ; Li, X. ; Huang, Q. 2012 | Duch, M.C. ; Budinger, G.S. ; Liang, Y.T. ; Soberanes, S. ; Urich, D. ; Chiarella, S.E. ; Mutlu, G.M. 2011 | Zhang, X. ; Yin, J. ; Peng, C. ; Hu, W. ; Zhu, Z. ; Li, W. ; Huang, Q. 2011 | Zhang, X. ; Yin, J. ; Peng, C. ; Hu, W. ; Zhu, Z. ; Li, W. ; Huang, Q. 2011 | Yang, K. ; Gong, H. ; Shi, X. ; Wan, J. ; Zhang, Y. ; Liu, Z. 2013 | Sanchez, V.C. ; Jachak, A. ; Hurt, R.H. ; Kane, A.B. 2012). Ce problème a conduit les auteurs à étudier des méthodes pour combattre ou éliminer l’oxyde de graphène ou sa toxicité. Ils témoignent que «chez les souris, le GO pouvait s’accumuler dans les organes cibles que sont les poumons, le foie, la rate et les reins. Des études sur la toxicité du GO, tant in-vitro qu’in-vivo, ont suggéré que la production de ROS dans les cellules cibles est un mécanisme potentiel. Cependant, la toxicologie et le comportement de la GO dans les systèmes biologiques après une exposition prolongée ne sont toujours pas clairs». Avec cette déclaration, les chercheurs sont conscients des dommages cellulaires causés par l’oxyde de graphène sous la forme de ROS (reactive oxygen species) provoquant des radicaux libres et l’apoptose.

Dans leur expérience (Wu, Q. ; Zhao, Y. ; Fang, J. ; Wang, D. 2014), ils ont nourri C.Elegans (nématode) avec “Escherichia coli OP50”, qui est une bactérie modifiée pour servir de nourriture dans des conditions de laboratoire. “Escherichia coli” possède la particularité de se trouver également dans le tractus gastro-intestinal des humains, ce qui permet de déduire les résultats de laboratoire d’un nématode comme une simulation de ce qui se passerait chez les humains. Les auteurs affirment que «l’alimentation de l’OP50 traitée aux UV a supprimé la toxicité de l’exposition chronique au GO. Pour mieux déterminer le rôle possible de l’accumulation sévère d’OP50 dans la médiation de la toxicité du GO, nous avons utilisé de l’OP50 traité aux UV pour nourrir les nématodes exposés au GO. L’alimentation avec des OP50 traitées aux UV a été effectuée à partir du premier jour de l’âge adulte. Sur les plaques de croissance étalées avec de l’OP50 traité aux UV, les nématodes exposés au GO à la concentration testée (1mg/L-1) ont montré des comportements de locomotion similaires à ceux des nématodes témoins. De plus, les nématodes exposés au GO à la concentration testée (1mg/L-1) n’ont montré aucune induction significative de l’auto-fluorescence intestinale ou de la production de ROS intestinaux». Cela signifie que les aliments traités avec des rayons ultraviolets pourraient prévenir les effets cytotoxiques de l’oxyde de graphène dans l’organisme des nématodes et, en théorie, donc chez l’homme. En fait, il est «la modification de la surface par le PEG a supprimé à la fois le dépôt de GO et l’accumulation d’OP50 dans l’intestin des nématodes», c’est-à-dire l’élimination de l’oxyde de graphène du système digestif, ainsi que l’élimination partielle des bactéries “Escherichia coli”.

Commentaires

Il semble démontré que les bactéries lactiques pourraient éliminer l’oxyde de graphène GO dans l’intestin et empêcher son dépôt, ramenant l’animal traité à des niveaux de contrôle normaux. Le lien entre les produits sans lactose et les problèmes d’intolérance au lactose est très curieux, tout comme l’article examiné (Zhao, Y. ; Yu, X. ; Jia, R. ; Yang, R. ; Rui, Q. ; Wang, D. 2015) sur les effets bénéfiques des bactéries lactiques. Si une personne a un faible niveau de bactéries lactiques, elle est susceptible d’être intolérante au lactose et donc plus susceptible de souffrir des effets toxiques de l’oxyde de graphène. Si, en revanche, leur système digestif possède une flore bactérienne adéquate et correctement renforcée, la toxicité peut être réduite et même partiellement éliminée. Comme expliqué dans un précédent billet sur l’oxyde de graphène et l’intolérance au lactose, l’oxyde de graphène GO a la capacité d’inhiber des enzymes comme la lactase et de filtrer le lactose. Si les gens renoncent aux produits à base de lactose, ils ne favorisent pas le développement des bactéries lactiques et donc une immunité partielle et naturelle à l’oxyde de graphène. Il semble donc important d’analyser ces facteurs chez les personnes touchées, afin de s’assurer de manière fiable d’un déficit en bactéries lactiques et donc de vérifier un nouveau traitement contre l’oxyde de graphène. Compte tenu de toutes les preuves, il semble qu’une pratique saine pourrait être la consommation de yaourts naturels, en évitant les yaourts transformés hautement industrialisés.

Étant donné la capacité de l’oxyde de graphène à adsorber les enzymes et les protéines, une stratégie pour inhiber sa capacité est la saturation des protéines, selon (Hu, W. ; Peng, C. ; Lv, M. ; Li, X. ; Zhang, Y. ; Chen, N. ; Huang, Q. 2011). Cependant, dans la littérature consultée, il n’y a aucune trace de ses performances en dehors du laboratoire in-vivo dans le cas de personnes intoxiquées par l’oxyde de graphène. Ce serait peut-être une bonne stratégie pour rechercher des solutions efficaces et peu coûteuses pour s’attaquer au problème jusqu’à ce que le corps humain soit capable d’éliminer la plupart des substances toxiques du graphène.

Le traitement des aliments à l’aide de rayons UV ultraviolets pourrait réduire considérablement la quantité d’oxyde de graphène GO ingérée ou ses conséquences en empêchant son dépôt dans le système digestif, ainsi qu’en réduisant son incidence dans le reste du corps. Bien que cela puisse sembler étrange, cela ne l’est pas, car selon (Spilarewicz-Stanek, K. ; Jakimińska, A. ; Kisielewska, A. ; Dudek, M. ; Piwoński, I. 2021), la lumière ultraviolette initie un processus appelé photodégradation d’oxydation dans l’oxyde de graphène, qui dépend de l’intensité, du type d’irradiation et du temps appliqué. C’est pour cette raison que les vêtements en oxyde de graphène sont conçus pour résister à la lumière visible et ultraviolette afin d’éviter d’endommager les structures en graphène. Il est également possible de réaliser des expériences et des tests en laboratoire pour la décontamination des aliments à l’aide de la lumière UV afin de garantir l’élimination de l’oxyde de graphène et de s’assurer que les aliments peuvent être préparés et consommés par la suite.

Bibliographie

Les urls afférentes sont dans l’article original de Mik Andersen. [436]

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L’oxyde de graphène peut adsorber et absorber le CO2

Références

Rodríguez-García, S.; Santiago, R.; López-Díaz, D.; Merchán, M.D.; Velázquez, M.M.; Fierro, J.L.G; Palomar, J. (2019). Papel de la estructura de las láminas de óxido de grafeno sobre las propiedades de adsorción de CO2 de nanocompuestos a base de óxido de grafeno y polianilina o nanopartículas de Fe3O4. ACS Sustainable Chemistry & Engineering, 7(14), pp. 12464-12473. [448]

Introduction

Avant de commencer à décortiquer les propriétés de l’oxyde de graphène par rapport au CO2, il est utile de différencier et de définir les concepts “d’adsorption” et “d’absorption”. Comme nous l’expliquerons plus loin, l’oxyde de graphène peut adsorber et absorber le CO2 dans différentes configurations de nanomatériaux.

L’adsorption est souvent confondue avec “l’absorption”. C’est la propriété par laquelle un matériau est capable de lier les atomes, les ions ou les molécules d’un gaz, d’un liquide ou d’un solide. Dans ce cas, il s’agit de la capacité à attirer le CO2 à la surface de l’oxyde de graphène et à le maintenir collé, adhéré ou fixé. Cet effet d’attraction est similaire à la “tension superficielle” par laquelle les gouttelettes d’eau fusionnent en gouttelettes plus grosses lorsque leur distance est suffisamment proche les unes des autres.

L’absorption est la propriété d’un matériau d’assimiler, d’intégrer ou de se combiner aux atomes, ions ou molécules d’un gaz, d’un liquide ou d’un solide. Dans le cas évoqué dans cet article, il s’agit de la capacité de l’oxyde de graphène à intégrer le CO2, même s’il convient de noter qu’il n’y parvient pas seul, car il a besoin de nanocomposites et de polymères tiers.

Faits

L’article analysé à cette occasion présente des informations pertinentes qui expliqueraient le rôle de l’oxyde de graphène dans la lutte contre le changement climatique. L’étude de (Rodríguez-García, S. ; Santiago, R. ; López-Díaz, D. ; Merchán, M.D. ; Velázquez, M.M. ; Fierro, J.L.G ; Palomar, J. 2019) démontre les propriétés “adsorbante” de l’oxyde de graphène en combinaison avec les nanoparticules de Fe3O4 pour réduire les émissions de CO2 dans l’atmosphère. Le composite d’oxyde de graphène avec Fe3O4 est directement lié au développement de médicaments et de vaccins ADN anticancéreux (Shah, M.A.A. ; He, N. ; Li, Z. ; Ali, Z. ; Zhang, L. 2014), d’engrais biocides à usage agricole (Zhang, M. ; Gao, B. ; Chen, J. ; Li, Y. ; Creamer, A.E. ; Chen, H. 2014), de tests d’absorption d’ondes électromagnétiques 5G (Ma, E. Li, J. ; Zhao, N. ; Liu, E. ; He, C. ; Shi, C. 2013), l’administration de vaccins par reformulation génétique à l’aide de la technique CRISPR (Abbott, T.R. ; Dhamdhere, G. ; Liu, Y. Lin, X. ; Goudy, L. ; Zeng, L. ; Qi, L.S. 2020 | Ding, R. ; Long, J. ; Yuan, M. ; Jin, Y. ; Yang, H. ; Chen, M. ; Duan, G. 2021 | Teng, M. ; Yao, Y. ; Nair, V. ; Luo, J. 2021), entre autres. En d’autres termes, il s’agit du même composé, qui est très polyvalent dans tous les cas et toutes les applications.

Fig.1. Schéma de la réaction d’adsorption du CO2 avec l’oxyde de graphène (Rodríguez-García, S. ; Santiago, R. ; López-Díaz, D. ; Merchán, M.D. ; Velázquez, M.M. ; Fierro, J.L.G ; Palomar, J. 2019).

Bien que l’oxyde de graphène possède des propriétés particulières qui en font un matériau approprié pour le filtrage atmosphérique et la décontamination de l’air, cela est paradoxal et contradictoire. Il ne faut pas oublier que l’oxyde de graphène inhalé (sous forme de particules en suspension) est nocif pour la santé (Ou, L. ; Song, B. ; Liang, H. ; Liu, J. ; Feng, X. ; Deng, B. ; Shao, L. 2016) et peut causer des dommages importants à la santé, déjà décrits dans des billets précédents, voir l’oxyde de graphène dans le sang (Palmieri, V. ; Perini, G. ; De Spirito, M. ; Papi, M. 2019), l’interaction de l’oxyde de graphène avec les cellules du cerveau (Rauti, R. ; Lozano, N. ; León, V. ; Scaini, D. ; Musto, M. ; Rago, I. ; Ballerini, L. 2016), l’oxyde de graphène perturbe l’homéostasie mitochondriale (Xiaoli, F. Yaqing, Z. ; Ruhui, L. ; Xuan, L. ; Aijie, C. ; Yanli, Z. ; Longquan, S. 2021), parmi d’autres articles qui peuvent être retrouvés avec la requête suivante “toxicité du graphène”.

Pour en revenir à l’analyse de l’article, il est indiqué que des «nanocomposites à base d’oxyde de graphène avec de la polyaniline (PANI) ou des nanoparticules de Fe3O4» sont capables d’adsorber et de retenir le CO2. Cette capacité particulière «augmente linéairement avec le volume des micropores». Ce détail est pertinent, car il est cohérent avec le type de matériau utilisé dans la nucléation de la glace, qui devait également être poreux pour obtenir une meilleure performance dans la formation de nanocristaux (Liang, H. ; Möhler, O. ; Griffiths, S. ; Zou, L. 2019). La propriété poreuse est également appréciée dans les engrais chimiques (CN107585764A.2020) et, de manière intéressante, dans les nanoparticules ciblant les thérapies par interférence ARN dans le cerveau (Joo, J. ; Kwon, E.J. ; Kang, J. ; Skalak, M. ; Anglin, E.J. ; Mann, A.P. ; Sailor, M.J. 2016). En fait, le graphène poreux est utilisé comme nanofiltre atmosphérique comme l’ont rapporté d’autres auteurs (Blankenburg, S. ; Bieri, M. ; Fasel, R. ; Müllen, K. ; Pignedoli, C.A. ; Passerone, D. 2010) sous la forme de membranes d’oxyde de graphène 2D, qui adsorbent l’ammoniac, le CO2 et l’argon.

Un examen de l’introduction de l’article révèle quelques déclarations intéressantes. La justification de la recherche se résume notamment au problème du réchauffement climatique, qui «constitue un grave problème pour la planète. L’augmentation de la concentration des gaz à effet de serre, en particulier du CO2, rend nécessaire le développement de processus pour leur élimination». En ce sens, l’oxyde de graphène est une solution “efficace et économique” pour atténuer les effets que ce polluant peut provoquer. Parmi les options étudiées dans la littérature scientifique (adsorption et absorption avec des membranes ou absorption chimique dans des amines liquides), aucune ne se distingue par un bon équilibre entre les performances, l’efficacité énergétique et les effets secondaires de la corrosion dans les équipements utilisés à cet effet. Cependant, l’oxyde de graphène sous forme d’hydrogels, d’aérogels, de nanosphères et de nanotubes semble tripler la capacité de capture du Co2 lorsqu’il est fonctionnalisé avec du Fe3O4.

L’expérience réalisée vise à simuler un scénario réaliste d’adsorption du CO2, à savoir celui produit par un gaz de combustion. Cela conduit à penser que l’une des applications évidentes de l’oxyde de graphène pourrait être dans les tuyaux d’échappement des moteurs à combustion ou dans tout autre processus de combustion industrielle, en fait, ils soulignent «Considérant un scénario plus réaliste correspondant à un gaz de combustion post-combustion (pCO2 = 0,15 bar et pN2 = 0,85 bar), les valeurs de sélectivité IAST CO2 / N2 obtenues à partir des nanocomposites (oxyde de graphène) préparés devraient être améliorées pour une rétention efficace». L’IAST (ideal adsorbed solution theory) est déterminée par plusieurs facteurs, tout d’abord la pression atmosphérique exprimée en “bar” (unité de pression bar), le poids atomique par gramme mmol/g du catalyseur d’oxyde de graphène, la température, le CO2 et le temps d’adsorption. Les chercheurs concluent que l’oxyde de graphène revêtu de polymère PANI obtient de meilleurs résultats d’adsorption aux températures de fonctionnement, ainsi que des propriétés de recyclabilité, étant capable de moduler son comportement pour une plus grande efficacité.

D’autres études portent également sur “l’absorption” du CO2 par l’oxyde de graphène. Par exemple, l’étude de (Wu, X. ; Zhao, B. ; Wang, L. ; Zhang, Z. ; Zhang, H. ; Zhao, X. ; Guo, X. 2016) expérimente avec du PVDF (fluorure de polyvinylidène) et de l’oxyde de graphène à différentes concentrations pour créer des membranes observant l’absorption de CO2 dans des conditions de température ambiante. Il a été conclu que l’augmentation du pourcentage de graphène entraîne une augmentation de la capacité d’absorption de la membrane. Ce résultat a été influencé par le facteur de porosité (82% dans l’expérience), qui a également été responsable de la cristallisation ou de la nucléation du PVDF, provoquant un changement de forme de la membrane, maintenant avec une plus grande rugosité et surface de contact avec l’oxyde de graphène et donc une plus grande capacité d’absorption. Il est intéressant de noter que la membrane n’a pas perdu de CO2, même lorsqu’elle était mouillée, étant donné les caractéristiques hydrophobes du PVDF. L’étude de (Irani, V. ; Maleki, A. ; Tavasoli, A. 2019) traite également de l’adsorption du CO2 avec de l’oxyde de graphène nanofluidisé combiné à de la MDEA, également connue sous le nom de “mehyldiethanolamine amine”, corroborant ainsi les capacités du matériau. Par exemple, il est montré que l’ajout de 0,2% d’oxyde de graphène au MDEA augmente sa capacité d’absorption de CO2 de plus de 10% à différentes températures, ce qui augmente à peine le poids du mélange.

Commentaires

L’oxyde de graphène peut être utilisé pour adsorber le CO2 de l’atmosphère afin de réduire les gaz à effet de serre. En ce sens, il ne serait pas étrange qu’il soit déjà utilisé à cette fin, puisque selon (Pöschl, U. 2005) l’oxyde de graphène se retrouve dans l’analyse des aérosols dans l’atmosphère avec la suie résultant de la pyrolyse et de la combustion incomplète des avions à réaction, dans une petite fraction, qu’il ne détaille pas. Cela fournit un indice très pertinent menant à l’utilisation de vecteurs aériens pour lutter contre le changement climatique, qui sera abordé dans les prochains billets.

Bibliographie

Les urls afférentes sont dans l’article original de Mik Andersen. [449]

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Catalogue de 60 brevets sur le graphène pour les engrais et les produits phytosanitaires

Introduction 

En raison du grand nombre de brevets sur l’oxyde de graphène liés aux cultures, aux engrais et aux produits phytosanitaires, le catalogue suivant a été compilé afin de faciliter leur examen, leur analyse et leur accès. Étant donné l’ampleur du travail, l’entrée sera mise à jour chaque jour jusqu’à ce que tous les brevets découverts soient terminés et que ceux qui ne sont pas pertinents soient écartés.

Aliments explicitement cités dans les brevets

Bien que l’utilisation de bactéricides, biocides, engrais et produits phytosanitaires puisse concerner n’importe quel produit à base de fruits et légumes (car de nombreux brevets sont d’usage général), afin de faciliter la lecture et l’examen, les cultures et les fruits expressément mentionnés dans les brevets sont énumérés, soit parce qu’ils font l’objet de l’invention, soit parce qu’ils font partie de l’expérimentation et des tests effectués.

Agrumes, arbres fruitiers, poires, pommes, raisins, myrtilles, bananes, concombres, tomates, choux, choux chinois, pommes de terre, maïs, blé, colza, légumineuses, pois…

Nombre de données

Brevets par nationalité. Chine (58). États-Unis (2).

Brevets par type. Engrais (26). Bactéricides (11). Biocides (22). Pesticides (5). Pesticides (10). Insecticides (2). Conditionneurs de sol (7). Régulateurs de croissance (2). Désinfectants (1) Compost (2).

Catalogue

CN104119149A. (2014). [Chine]. Fertilisant composé à libération lente enrobé contenant du graphène oxydé. 

Fertilisant composé enrobé à libération lente. Composé d’oxyde de graphène, de maille de diatomée, de gibbérellines, de dihydrogénophosphate de potassium, d’excréments de vers à soie, de sciure de bois, de pentoxyde de diphosphore, de polyaspartate de sodium, de phosphate de calcium et de magnésium, de tourbe, de sulfate ferreux, fulvate de potassium, fumier de bovins décomposé, feuilles de kaki flétries, molybdate de sodium, poussière de paille de blé, fructo-oligosaccharides, émulsion de polyuréthane à base d’eau, agent de réticulation époxysilane et agents auxiliaires. L’engrais a été conçu pour s’adapter à tout type de sol et améliorer l’efficacité des conditionneurs de sol.

CN104686571A. (2017). [Chine]. Bactéricide contenant du phényle et bactéricide composite à base d’oxyde de graphène et application du bactéricide contenant du phényle et bactéricide composite à base d’oxyde de graphène. 

Bactéricide. Combinaison d’oxyde de graphène, de phényle, de thiophanate de méthyle, de tpn, de fenaminosulf, de pcnb, de triadimefon, de carbendazim ou de bénomyl ou de probénazole. Traitement pour lutter contre le mildiou, la pourriture grise et la brûlure des légumes, la brûlure des feuilles et l’helminthosporiun maydis des maïs et la tache zonale des arbres fruitiers.

CN104839199A. (2015). [Chine] Insecticide complexe à base de pesticide neurotoxique et d’oxyde de graphène.

Insecticide-biocide. Type d’insecticide complexe, basé sur des pesticides neurotoxiques (organophosphates et ester de chrysanthème) et l’oxyde de graphène. Lutte contre les parasites.

CN104289197A. (2016). [Chine]. Matériau composite à base de paille modifié par amination et méthode de préparation de celui-ci.

Fertilisant macromoléculaire. Composé d’oxyde de graphène à paille modifié amélioré par amination, d’alginate dans de l’eau désionisée. Ensuite, la réticulation par ions calcium et la lyophilisation sont appliquées au matériau. Son application vise à améliorer l’adsorption, la porosité, la désorption et la réutilisation des nutriments dans les cultures.

CN105585380A. (2016). [Chine]. Composé synergique d’engrais modifié par du graphène oxydé et méthode de préparation du composé synergique d’engrais.

Fertilisant. Composé d’oxyde de graphène, de résidus agricoles et forestiers, de cyclodextrine et d’agents auxiliaires (persulfate d’ammonium, peroxydisulfate de potassium, hydrogénosulfite de sodium dont carboxyméthylcellulose sodique, gomme de guar, gomme arabique, alginate de propylène glycol, amidon d’estérification…). Le brevet se distingue par le développement de l’effet synergique entre l’engrais azoté, phosphoré et potassique.

CN106083225A. (2016). [Chine]. La méthode utilisant la réglementation des nanomatériaux de carbone et le contrôle du pouvoir de libération de Pd du compost des ordures ménagères.

Fertilisant. Composé d’oxyde de graphène, de déchets organiques, de sable de rivière, de nanotubes de carbone multi-parois hydroxylés, de nanotubes de carbone multi-parois à base de carboxyle, de phosphore, de calcium, de magnésium, de nickel, de manganèse, de fer, de zinc. Le compost obtenu résiste au lessivage du sol, ce qui améliore sa fertilité.

CN106105853A. (2016). [Chine].  Utilisation de nanomatériaux à basede carbone afin d’amélioree le compostage du substrat Festuca Arundinacea. Stade initial de la biomasse terrestre.

Fertilisant. Composé d’oxyde de graphène, de litière organique, d’azote, de cendres, d’acide carboxylique COOH, de phosphore, de magnésium, de nickel, de manganèse, de cuivre, de zinc, de chrome, de calcium. Visant à améliorer la production de Festuca Arundinacea pour l’alimentation du bétail.

CN106577644A. (2017). [Chine]. Fertilisant médicinal contenant un nanomatériau de graphène et méthode de préparation de l’engrais médical.

Fertilisant-Biocide-Pesticide. Composition d’oxyde de graphène avec du polyéthylène glycol, engrais, insecticide antibiotique, insecticide organophosphoré, insecticide nicotinique, insecticide amide, bactéricide méthoxy acrylique, bactéricide triazole, herbicides du groupe acétamide, herbicide dinitroaniline, herbicide triazine et éther diphénylique, entre autres. Le produit se caractérise par sa polyvalence : il peut être utilisé comme engrais médical, pesticide, insecticide, antiparasitaire, etc.

CN106747954A. (2017). [Chine]. Une sorte de fertilisant foliaire à base de nanomatériau contenant du graphène.

Fertilisant-pesticide à libération lente. Combinaison d’oxyde de graphène, de phosphate, de potassium, de calcium, de magnésium, de zinc, d’acides aminés, entre autres. Administration foliaire ou par irrigation.

CN106831183A. (2017). [Chine]. Auxine riche en sélénium, fertilisant foliaire et son procédé de préparation, méthode de culture du colza riche en sélénium.

Fertilisant foliaire. Composition d’oxyde de graphène, auxine riche en sélénium, épiphysines, borax, sélénates de sodium, pierre d’oxydation, alcène noir. Spécialement appliqué aux cultures de colza.

CN107581193A. (2018). [Chine].  Une sorte de combinaison pesticide contenant du paichongding et de la pymétrozine basés sur un support.

Pesticide-Insecticide. Composition d’oxyde de graphène, paichongding, pymétrozine, hydrate de sodium, hydroxyméthylcellulose, lignosulfonates, cyanoacrylate et époxychloropropane. Le médicament a un effet insecticide et son application vise les parasites suceurs, les pucerons, dans le riz, le maïs, le blé, les légumes et les arbres fruitiers.

CN107585764A. (2020). [Chine]. Graphène d’oxydation poreux et méthode de préparation de celui-ci et fertilisant chimique à libération lente revêtu de graphène d’oxydation poreux et méthode de préparation de celui-ci.

Fertilisant à libération lente. Combinaison d’oxyde de graphène, de permanganate de potassium, de peroxyde d’hydrogène, d’acide chlorhydrique et d’un engrais chimique au choix de l’agriculteur. Capacité à séquestrer le carbone du sol.

CN107593736A. (2018). Un type de pesticide biologique à photoactivation de l’hypocrelline et sa méthode de préparation.

Pesticide-Pesticide. Pesticide photoactivé, composé d’oxyde de graphène, d’hypocrelline, de tensioactif non ionique (TX-100, OP10, NP-10), de tampon (dihydrogénophosphate de potassium et hydrogénophosphate disodique), d’agent réducteur (vitamine C acide) et d’eau. Le poison agit par contact avec l’insecte.

CN107711861A.  (2018). [Chine]. Une sorte de contrôle attractif et la méthode de préparation afin d’éliminer des termitières.

Biocide-Pesticide. Contient de l’oxyde de graphène, du paichongding, du benzophénone, du sorbate de potassium, du chitosan et de l’hydroxyméthylcellulose. Vise à éliminer les termitières dans les 48 heures.

CN107980541A.  [Chine].  Sol riche en sélénium d’une plantation unique, sa méthode de préparation et son application.

CN108207995A. Sha Yan ; Sha Xiaolin. (2018). [Chine]. La présente invention concerne un type de composé pesticide à base de cuivre de l’oxyde de graphène dégradable sélénisant à libération lente et des préparations.

Pesticide. Composition sélénisante à base d’oxyde de graphène, de pyrazothione de chlore, de sel de sodium de copolymère alternatif styrène-anhydride-maléique PSMA. Pesticide à base d’oxyde de graphène dégradable à libération lente.

CN108378025A. (2018). [Chine]. Un type de support chimique agricole, ainsi que sa méthode de préparation et son application.

Vecteur pour les engrais macromoléculaires. Composé d’oxyde de graphène, de polidopamine et de chlorhydrate de dopamine, auquel on ajoute l’engrais ou le produit phytosanitaire à libérer dans la culture. Il se caractérise par sa simplicité de préparation et ses conditions de réaction douces.

CN108402077A. Lin Rongquan. (2018). [Chine]. Un type de composition bactéricide de prévention et de contrôle de la pourriture molle du chou chinois.

Bactéricide-Biocide. Composition d’oxyde de graphène, de Jervine, de Zhongshengmycine et d’agents auxiliaires. Augmente substantiellement l’efficacité germicide, a un bon effet de contrôle sur la pourriture molle du chou chinois.

CN108541715A. (2018). [Chine].  Un type de composition bactéricide de prévention de la tavelure du poirier.

Fongicide-Biocide. Composition d’oxyde de graphène avec du prochloraze et des brassinostéroïdes. Fongicide pour la prévention de la tavelure du poirier.

CN108617681A.  (2018). [Chine].  Une sorte de composition bactéricide de prévention de la tavelure de la banane.

Bactéricide-Biocide. Composé d’oxyde de graphène, de prochloraze et de brassinostéroïdes. Dans les proportions indiquées, peut aider à prévenir les taches de rousseur de la banane. Les cultures peuvent également développer une immunité contre la tavelure et une immunité contre les maladies des fruits.

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Logiciel de nano-réseau électromagnétique

Référence

Dhoutaut, D.; Arrabal, T.; Dedu, E. (2018). “Bit simulator, an electromagnetic nanonetworks simulator”. Proceedings of the 5th ACM International Conference on Nanoscale Computing and Communication (pp. 1-6). [500]

Introduction 

À partir de mon article sur les nanoréseaux sans fil, une question s’est posée : y aura-t-il un logiciel pour simuler ou programmer ces nanoréseaux ? S’ils n’existent pas, il serait très complexe de faire fonctionner correctement l’ensemble de l’écosystème graphène/matériel dur inoculé dans les vaccins. En étudiant cette hypothèse, nous avons trouvé des preuves fiables de l’existence de logiciels spécialisés dans la simulation et la programmation de ces réseaux de nanocommunication dès 2013 (Piro, G. ; Grieco, L.A. ; Boggia, G. ; Camarda, P. 2013). Le travail analysé ici (Dhoutaut, D. ; Arrabal, T. ; Dedu, E. 2018) présente un logiciel de simulation capable de «créer des instances d’applications et des nanonœuds individuels qui valident les protocoles et les applications réseau (TS-OOK) utilisés dans la nanocommunication» appliqué aux nanoréseaux électromagnétiques.

Faits

Dans le cadre du développement des nanoréseaux sans fil pour les nanocapteurs (connus sous le nom de WNSN), des logiciels, à savoir des simulateurs, ont été créés pour «faire face aux spécificités physiques et environnementales des nanoréseaux, car l’unité centrale, la mémoire et la puissance sont extrêmement limitées, ce qui nécessite une refonte de l’ensemble de la pile réseau, de l’accès aux canaux et du codage au routage et aux applications». Cela signifie que les auteurs connaissent les méthodes de communication nécessaires au fonctionnement de ces réseaux, leur comportement, leurs caractéristiques, leurs erreurs et leurs défaillances, afin de fournir un outil facilitant le réglage fin de la topologie du réseau, de sa disposition, de son positionnement et de son impact sur la transmission des signaux et des données.

Cela est confirmé par l’affirmation selon laquelle «le codage on-off à étalement temporel (TS-OOK) a été proposé, car il permet de communiquer à l’aide d’impulsions électromagnétiques extrêmement courtes (aussi courtes que 100fs femtosecondes, guidées par une horloge très précise), qui peuvent être générées par de minuscules antennes et peuvent être détectées et traitées avec une puissance de calcul limitée». Par conséquent, s’il existe un réseau de nanocapteurs et de nanonodes, comme le suggèrent les images d’échantillons de sang de personnes vaccinées (voir les billets précédents sur les nanorubans de graphène, les nanoantennes de graphène cristallisé et les points quantiques GQD de graphène), le protocole de communication doit nécessairement être le TS-OOK ou un protocole dérivé, en raison de sa simplicité, de son coût énergétique réduit en émission de messages et de sa capacité de traitement.

Les auteurs confirment que le programme BitSimulator «est un logiciel de simulation dédié aux nano-réseaux électromagnétiques, développé pour aider les chercheurs à expérimenter et à mieux comprendre les protocoles des nano-réseaux sans fil». Il semble évident que des équipes spécialisées travaillent au développement de logiciels pour programmer les nanoréseaux et leurs nanonœuds, ainsi que pour demander des services, des opérations et des données, et les recevoir et les traiter.

Fig.1. Le logiciel permet de simuler différents cas de nanoréseaux, leur interaction dans des intervalles de temps, en fonction de leur localisation, ainsi que la collision des signaux due au multiplexage. (Dhoutaut, D. ; Arrabal, T. ; Dedu, E. 2018)

L’article de (Dhoutaut, D. ; Arrabal, T. ; Dedu, E. 2018) explique comment le programme est capable d’interpréter les signaux TS-OOK, en effet il indique que «à la réception, une impulsion est simplement interprétée comme un -1- binaire et son absence comme un -0- binaire. Seules quelques valeurs sont nécessaires pour communiquer : la durée d’une impulsion Tp, un seuil de réception de puissance au-delà duquel un bit -1- est considéré comme reçu, et la durée du symbole Ts (le temps entre deux bits consécutifs)». Selon cette approche, les nanonodes du réseau agissent comme des répéteurs de signaux afin de réaliser une communication sans faille en multiplexant le signal. Cela évite de transmettre des messages de manière séquentielle, ce qui permet un transfert de données plus rapide, comme l’indique la déclaration suivante : «même s’il peut envoyer des impulsions extrêmement courtes, on ne s’attend pas à ce qu’un nœud individuel les envoie très rapidement (principalement en raison de contraintes énergétiques et de calcul)… une trame individuelle ne peut pas être envoyée à une vitesse extrêmement élevée. Mais dans un environnement dense, le débit cumulé de nombreuses trames multiplexées peut atteindre des valeurs très élevées… Cette capacité de multiplexage est très différente des réseaux sans fil traditionnels où les trames sont envoyées séquentiellement». Comme indiqué, dans un environnement dense, tel que le corps humain, le transfert séquentiel des données réduit l’efficacité de la propagation des signaux, ce qui rend indispensable le multiplexage des signaux en plusieurs signaux. C’est l’un des objectifs de la simulation logicielle, qui fournit un environnement d’essai permettant de faire correspondre le multiplexage, la fréquence et la largeur de bande au nanoréseau.

Un autre aspect pris en compte dans la simulation est le délai de réception du signal entre les nœuds, en raison de leur emplacement et du multiplexage. Cela peut affecter la reconstruction du signal, des données et donc du message. En effet, il est précisé que «la durée extrêmement courte de l’impulsion apporte une autre particularité : le délai de propagation radio n’est plus négligeable, même sur des distances aussi courtes que quelques millimètres. Ce délai peut être beaucoup plus long que la durée d’une impulsion et perturber la réception… En particulier dans les réseaux denses avec de nombreux émetteurs à portée mais situés à diverses distances, cela signifie que les nœuds de réception connaîtront des différences dans l’ordre des bits qui arrivent… En particulier, selon les positions relatives des nœuds, cela fera que les bits se chevaucheront à certains nœuds voisins et pas à d’autres.» Le simulateur permettrait aux chercheurs de développer l’opération de pattern/codage/programmation nécessaire pour reconstruire le signal et le multiplexer entre les différents nœuds de la topologie du nano-réseau.

La complexité de l’identification des impulsions et de leur traduction en code binaire peut être élevée, comme le montre l’affirmation suivante : «deux bits qui se chevauchent ne provoquent pas nécessairement une erreur. Il n’y a pas d’erreur lorsque la trame en cours de suivi contient un bit (1), et qu’au moment de la réception un bit (1) arrive d’une autre trame, puisque le niveau de puissance sur le canal est de toute façon supérieur au seuil de réception et que le récepteur considère qu’il a reçu un (1). Les bits (0) ne génèrent pas non plus d’erreurs, car ils sont silencieux. Pour conclure, les collisions provoquent des erreurs si un (0) a été envoyé mais qu’un (1) arrive en même temps». Comme indiqué, le phénomène de chevauchement des signaux entre les nanonodes émetteurs et récepteurs peut se produire, et dans de tels cas, le programme de simulation doit pouvoir faciliter la méthode de différenciation des signaux.

Le simulateur doit être capable de représenter la topologie du nanoréseau, ses nœuds, sa méthode d’application et ses protocoles de manière distribuée, comme l’explique le paragraphe suivant : «chaque nœud et chaque morceau de code exécuté sont traités séparément. Transmission bit à bit et calcul des erreurs. Comme présenté dans la section précédente, les mécanismes qui affectent le taux d’erreur binaire, mais aussi la distribution des erreurs, dépendent fortement du codage et de la charge utile elle-même. Les erreurs doivent être simulées correctement, surtout lorsqu’on travaille dans des schémas de codage. Prise en compte du délai de propagation radio. De petits changements de position ou de temps au niveau des nœuds simulés affectent de manière significative les bits effectivement reçus et les collisions. Les protocoles de contrôle d’accès au canal, tels que ceux qui utilisent des préambules de trame binaire spécifiques, calculent l’espacement optimal des bits. Ces protocoles réduisent considérablement le risque de collisions, mais ne peuvent pas les exclure, notamment dans les scénarios de très haute densité. La simulation correcte des différents bits de la trame (cf. la caractéristique souhaitable ci-dessus) et la synchronisation et l’ordonnancement des événements (y compris le délai de propagation) ne peuvent être négligés à cette échelle».

Fig.2. Représentation de différents modèles de diffusion des nanonoeuds dans les cadres a), b) et c). Notez la distribution des paquets de données reçus aux nanonœuds du réseau. (Dhoutaut, D. ; Arrabal, T. ; Dedu, E. 2018)

La faisabilité du modèle est expliquée dans le paragraphe suivant : «La simulation correcte des différents bits de la trame (cf. caractéristique souhaitable ci-dessus) et la synchronisation et l’ordonnancement des événements (y compris le délai de propagation) ne peuvent être négligés à cette échelle. (Nombreuses) trames multiplexées sur le canal. Il s’agit d’une caractéristique essentielle des nanocommunications sans fil, où de nombreuses trames (éventuellement des centaines ou plus) peuvent être entrelacées dans l’air. Cela implique la capacité des nœuds à décoder plusieurs trames en parallèle. Cela est techniquement possible, mais le nombre de trames décodées simultanément doit être limité pour tenir compte des limitations matérielles ou logicielles». En d’autres termes, malgré ses limites, le nanoréseau peut transférer des paquets de données correctement, simultanément, en parallèle, voire entrelacés.

En approfondissant les caractéristiques techniques de la simulation, les chercheurs corroborent le modèle de réseau hiérarchique à trois couches, comme l’explique la topologie du nanoréseau dans le billet précédent. «Pour que le simulateur reste simple et rapide tout en permettant au chercheur de contrôler l’application et les protocoles de réseau, une infrastructure comportant trois couches de réseau principales est fournie. Couche physique et couche de contrôle d’accès au canal. Il traite de la propagation radio et du calcul des erreurs de réception. Les dispositifs simulés sont équipés d’un émetteur-récepteur nanosans fil unique, dont la portée et l’orientation sont configurables. Cette couche implémente par défaut le modèle TS-OOK avec des impulsions de 100fs et un paramètre β configurable par trame. Il peut également être facilement modifié pour mettre en œuvre tout autre modèle basé sur les impulsions. Comme plusieurs trames peuvent être multiplexées temporellement sur le canal, les nœuds doivent suivre l’une (ou éventuellement celles) qui les intéressent. Le matériel ou le logiciel des appareils limite souvent le nombre de trames qui peuvent être suivies simultanément. Cette valeur est configurable dans la simulation par le biais du paramètre maxCurrentReceptions. Cette couche est principalement mise en œuvre dans la classe C++ Node, les interactions et les structures de données de localisation de soutien étant mises en œuvre dans la classe de routage global. En raison de l’énergie disponible très limitée, la portée de communication des nanodispositifs devrait être très courte. Les réseaux multi-sauts de type ad hoc devraient être courants dans les nanoréseaux. Pour cela, la couche de routage met en œuvre trois options : pas de routage, inondation et SLR (Sustainable Longevity Routing)». Cette explication caractérise et confirme l’utilisation des protocoles de routage et des modèles de communication des nano-réseaux, en indiquant explicitement l’élément responsable “nano-émetteur-récepteur sans fil”, qui correspond aux nano-émetteurs-récepteurs en graphène, comme indiqué (Jornet, J.M. ; Akyildiz, I. F. 2011 | Jornet, J.M. ; Akyildiz, I.F. 2012 | Jornet, J.M. ; Akyildiz, I.F. 2013 | Balghusoon, A.O. ; Mahfoudh, S. 2020).

Une autre caractéristique très intéressante du simulateur est la possibilité de simuler les paquets de données qui sont transmis entre les nanonœuds de la topologie du réseau. «Les paquets contiennent une charge utile binaire (qui peut être définie par une application, définie de manière statique ou aléatoire), ainsi que diverses métadonnées, qui permettent de visualiser et de comprendre les protocoles impliqués. Ils comprennent les identifiants de source, de destination, de paquet et de flux, ainsi que d’autres identifiants». Il est ainsi possible de simuler la charge de données que le nano-réseau pourrait avoir dans le contexte du corps humain. «Après une réception réussie, les paquets sont livrés aux instances ServerApplication fonctionnant sur les nœuds. Il est possible de définir le nombre maximum de mauvais bits pour lesquels le paquet est toujours considéré comme correct. Même les paquets corrompus peuvent être transmis à la couche supérieure, ce qui permet de mettre en œuvre un système de cryptage ou de redondance.» Cela permet de réduire l’erreur causée par le retard, le multiplexage, le chevauchement des signaux, etc.

Le programme de simulation BitSimulator pour les nanoréseaux électromagnétiques peut être téléchargé à l’adresse suivante (Dhoutaut, D. 2021) http://eugen.dedu.free.fr/bitsimulator/. Les lecteurs désireux de vérifier tout ce qui précède peuvent le faire s’ils disposent d’un système d’exploitation Linux. En fait, C0r0n@2Inspect vous encourage à l’essayer et à partager vos expériences d’utilisation et d’expérimentation dans les commentaires, afin d’obtenir de nouveaux éléments sur les caractéristiques du nano-réseau dans un environnement de simulation similaire à celui que l’on pourrait trouver dans les vaccins inoculés dans le corps des gens.

Commentaires

L’article démontre l’existence de logiciels et de simulateurs permettant de régler les modèles de communication et d’ordonnancement des signaux, des données et des messages à travers le nanoréseau sans fil de nanonodes en graphène, basé sur des nanotranscepteurs en graphène, déjà identifiés dans l’entrée précédente sur les réseaux de nanocommunication sans fil. Elle corrobore également l’utilisation de la méthode de communication pulsée TS-OOK pour transmettre des paquets de données en code binaire entre les nanonodes du réseau. Il met également en évidence certains des problèmes typiques rencontrés par les chercheurs pour obtenir une communication fluide et sans erreur, à savoir le facteur de retard, la distance et l’emplacement des nanonodes dans le réseau, le chevauchement des signaux, le bruit causé par la densité du milieu dans lequel se trouvent les nanonodes (particulièrement important dans le contexte du corps humain), etc. Tous les détails fournis dans l’article corroborent une fois de plus la théorie selon laquelle les vaccins c0r0n@v|rus ont servi à installer le matériel d’un nanoréseau sans fil de nanonodes de graphène dotés de diverses fonctions, en fonction de la couche de la topologie hiérarchique, à savoir des nanocontrôleurs, des nanocapteurs, des points quantiques GQD en graphène et des nano-interfaces de passerelle (nano-émetteurs-récepteurs).

Bibliographie

Les urls afférentes sont dans l’article original de Mik Andersen. [449]

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Vêtements à l’oxyde de graphène

Référence

Zhao, J.; Deng, B.; Lv, M.; Li, J.; Zhang, Y.; Jiang, H.; Fan, C. (2013). “Graphene Oxide-Based Antibacterial Cotton Fabrics”. “Tissus de coton antibactériens à base d’oxyde de graphène”. Advanced Healthcare Materials, 2(9), pp. 1259-1266. [554]

Faits

L’article de (Zhao, J. ; Deng, B. ; Lv, M. ; Li, J. ; Zhang, Y. ; Jiang, H. ; Fan, C. 2013) développe une méthodologie de “fixation de films de GO sur des tissus de coton, qui possèdent une forte propriété antibactérienne et une grande durabilité au lavage”. Les feuilles d’oxyde de graphène sont entrelacées dans les fibres de coton et fixées au tissu, voir figure 1.

Fig.1. Diagrammes de composition d’un tissu de coton à l’oxyde de graphène. (Zhao, J. ; Deng, B. ; Lv, M. ; Li, J. ; Zhang, Y. ; Jiang, H. ; Fan, C. 2013)

Ils affirment également que «les tissus de coton antibactériens à base de GO sont préparés de trois manières : adsorption directe, réticulation induite par les radiations et réticulation chimique… le plus important est que ces tissus peuvent encore tuer >90% des bactéries même après 100 lavages… les tests sur les animaux montrent que les tissus de coton modifiés par GO ne provoquent pas d’irritation de la peau des lapins ». Cependant, ces avantages de l’oxyde de graphène GO sont en totale contradiction avec les études de cytotoxicité des matériaux GBM à base de graphène en contact avec la peau (Pelin, M. ; Fusco, L. ; León, V. ; Martín, C. ; Criado, A. ; Sosa, S. ; Prato, M. 2017). En fait, l’étude de toxicité cutanée in vitro, a atteint des résultats inquiétants avec les composés d’oxyde de graphène après 72 heures, induisant des dommages aux mitochondries et à la membrane plasmique affectant la viabilité cellulaire, concluant que «des concentrations élevées et des temps d’exposition prolongés au FLG et au GO pourraient affecter l’activité mitochondriale associée à des dommages à la membrane plasmique, suggérant des effets cytotoxiques». Il est également indiqué que «contrairement à l’absence de propriétés antiprolifératives, les effets des FLG et des GO sur les cellules HaCaT semblent impliquer des dommages significatifs au niveau de la membrane plasmique, comme l’indique l’absorption cellulaire d’iodure de propidium».

Fig.2. Dommages causés à la membrane plasmique après 72 heures par des matériaux dérivés de l’oxyde de graphène (Pelin, M. ; Fusco, L. ; León, V. ; Martín, C. ; Criado, A. ; Sosa, S. ; Prato, M. 2017).

Une autre étude, encore plus forte dans ses conclusions, corrobore les effets néfastes de l’oxyde de graphène sur la peau (Liao, K.H. ; Lin, Y.S. ; Macosko, C.W. ; Haynes, C.L. 2011). Les chercheurs ont déterminé «la cytotoxicité de l’oxyde de graphène et des feuilles de graphène en mesurant l’activité mitochondriale dans des fibroblastes de peau humaine… en utilisant le sel de tétrazolium soluble dans l’eau (WST-8), l’exclusion au bleu trypan et le dosage des espèces réactives de l’oxygène (ROS) révèlent que les feuilles de graphène compactes sont plus nocives pour les fibroblastes de mammifères que l’oxyde de graphène moins dense». À ces résultats, les chercheurs ajoutent d’autres constatations. Ils ont observé que «à la plus petite taille, l’oxyde de graphène présentait l’activité hémolytique la plus élevée, tandis que les feuilles de graphène agrégées présentaient la plus faible activité hémolytique. L’enrobage de l’oxyde de graphène avec du chitosan a presque éliminé l’activité hémolytique». Bien que le chitosan ne soit pas le sujet de cet article, il convient de noter qu’il joue un rôle très important dans les nouveaux films d’emballage alimentaire, les hydrogels et les pansements cicatrisants, voir l’article sur l’emballage alimentaire en oxyde de graphène. Ces études contredisent de manière claire et convaincante le fait que les avantages et les bénéfices revendiqués par de nombreuses recherches sur l’oxyde de graphène sont faux.

Autres recherches

L’ampleur de la recherche sur les textiles et l’oxyde de graphène pour créer toutes sortes de vêtements est frappante. Par exemple (Cai, G. ; Xu, Z. ; Yang, M. ; Tang, B. ; Wang, X. 2017) développe une méthode de fonctionnalisation des tissus de coton avec de l’oxyde de graphène par réduction thermique. Dans leur étude, ils corroborent la “bonne conductivité électrique”, la permanence de l’oxyde de graphène dans les tissus sans “affecter la conductivité électrique”, apportant “des propriétés hydrophobes et de blocage des UV”. Ces détails sont très pertinents étant donné les propriétés d’absorption électromagnétique connues de l’oxyde de graphène. Ainsi, les vêtements tissés avec du coton (mais il pourrait s’agir d’autres matériaux) et de l’oxyde de graphène se transformeraient en une antenne réceptrice, qui amplifierait le signal émis par les appareils 5G. Le blocage des rayons UV est également frappant, car l’oxyde de graphène peut être dégradé par l’exposition aux UV, comme l’ont démontré les recherches de (Bai, H. ; Jiang, W. ; Kotchey, G.P. ; Saidi, W.A. ; Bythell, B.J. ; Jarvis, J.M. ; Star, A. 2014). Dans leur article, Bai, et.al. expliquent que la réaction de Fenton (processus d’oxydation qui génère des radicaux hydroxyles hautement réactifs) affecte la stabilité de l’oxyde de graphène, ainsi que l’introduction de l’irradiation ultraviolette, qui accélère ce processus. Ceci est clarifié par la déclaration suivante : «Il est largement admis que les espèces oxydantes du mécanisme de Fenton sont constituées de radicaux, y compris le radical hydroxyle hautement réactif, et l’introduction d’une irradiation ultraviolette (UV) dans le système accélère la production de ces espèces radicalaires». Dans le cas de (Gao, Y. ; Ren, X. ; Zhang, X. ; Chen, C. 2019), en plus de confirmer l’interaction de la lumière ultraviolette dans la dégradation de l’oxyde de graphène, ils font des déclarations inquiétantes, par exemple «Actuellement, il y a peu de données comparatives sur la stabilité colloïdale et la toxicité de l’oxyde de graphène (GO) transformé par les ultraviolets (UV) et la lumière visible (VL)». Cela signifie que les auteurs reconnaissent ouvertement qu’il y a un manque de recherche sur les effets nocifs de l’oxyde de graphène dès 2019, alors que l’oxyde de graphène est largement utilisé dans tout l’écosystème industriel et de production, voir tous les brevets disponibles sur l’oxyde de graphène (plus de 5 000 brevets avec le mot clé oxyde de graphène dans leur titre, plus de 34 000 brevets contenant le mot clé dans leur résumé ou leurs revendications, et près de 50 000 brevets contenant le mot clé dans un champ de leur description). En outre, ils établissent une corrélation entre l’oxyde de graphène et l’exposition variable aux UV ultraviolets, montrant que la structure moléculaire se dégrade, produisant des points quantiques de graphène, également appelés “Quantum dots”, avec lesquels, fait intéressant, des memristors sont formés. Les auteurs concluent que «l’exposition de l’oxyde de graphène GO à la lumière du soleil améliorera ses transformations physico-chimiques. Ce phénomène est similaire à celui de la photoréaction des nanomatériaux dissous dans l’eau douce, leur transformation et leur dégradation étant induites par les UV/VL (Ultraviolet/Visible Light)». Ils ajoutent également que «l’irradiation UV et VL peut rendre l’oxyde de graphène GO beaucoup plus stable et mobile dans les eaux urbaines et les eaux de surface naturelles que prévu… Lorsque l’irradiation UV est utilisée pour dégrader le GO pendant le traitement de l’eau, le temps d’irradiation est le paramètre opérationnel clé…». C’est très important, car cela pourrait être un moyen d’éliminer ou de combattre les effets de l’oxyde de graphène dans le corps humain. Cependant, «les effets toxiques des échantillons de GO transformés par UV/VL sont mesurés par l’inactivation d’E.Coli et de S.Aureus… L’exposition aux UV a une grande influence sur l’effet toxique du GO ». Cela signifie qu’au cours du processus de dégradation des points quantiques d’oxyde de graphène, des problèmes de toxicité pourraient être causés, tant pour les animaux que pour l’environnement.

Fig.3. Dégradation de l’oxyde de graphène par la lumière ultraviolette. (Gao, Y. ; Ren, X. ; Zhang, X. ; Chen, C. 2019)

À cet égard, nous avons examiné la littérature scientifique et constaté que (Wang, T. ; Zhu, S. ; Jiang, X. 2015) analysent la toxicité des points quantiques de graphène et ajoutent les points clés suivants : 1) «Les points quantiques de graphène (GQD) génèrent une fluorescence intrinsèque et améliorent la stabilité aqueuse de l’oxyde de graphène (GO) tout en maintenant une large adaptabilité chimique et une capacité d’adsorption élevée». Cette affirmation est importante car elle signifie que la capacité d’adsorption est accrue et, avec elle, la capacité d’immobiliser les enzymes du corps humain. 2) «Nous avons constaté que les GQD (Graphene Quantum Dots) n’avaient aucune influence évidente sur les souris en raison de leur petite taille, tandis que le GO semblait toxique, provoquant même la mort des souris en raison de l’agrégation du GO à l’intérieur des souris. En résumé, le GQD n’a pas de toxicité évidente in vitro et in vivo, même en situation de multi-doses». Cela suggère que la toxicité hypothétique des GQD (Graphene Quantum Dots) est réduite par l’exposition à la lumière solaire ou aux rayons ultraviolets, par rapport à l’oxyde de graphène GO non dégradé. 3) D’autres auteurs comme (Chong, Y. ; Ma, Y. ; Shen, H. ; Tu, X. ; Zhou, X. ; Xu, J. ; Zhang, Z. 2014) affirment que «L’analyse détaillée des spectres infrarouges a révélé que l’adsorption de GO détruit l’intégrité de la membrane cellulaire en supprimant la bicouche lipidique, ce qui entraîne une hémolyse et des formes aberrantes. En revanche, les GQD ne font que modifier la structure et la conformation du lipide, ce qui entraîne des cellules aberrantes». Les chercheurs confirment donc que les effets toxiques des points quantiques de graphène sont légèrement inférieurs à ceux de l’oxyde de graphène GO dont ils sont issus. Cependant, il ne faut pas oublier que les tests sur les globules rouges des GQD ont donné lieu à des cellules aberrantes. Cela pourrait expliquer les problèmes de circulation sanguine, les inflammations cardiaques, les péricardites, les myocardites et même les maladies dégénératives neuromusculaires. En fait, l’étude de (Qu, G. ; Wang, X. ; Wang, Z. ; Liu, S. ; Jiang, G. 2013) indique que dans leurs tests «les QDs (points quantiques) ont causé de grands dommages aux macrophages par l’accumulation intracellulaire de QDs ainsi que la génération d’espèces réactives de l’oxygène ROS, en particulier pour les QDs revêtus de PEG-NH2». Cela indique que la toxicité des points quantiques d’oxyde de graphène (qui est de l’oxyde de graphène dégradé) présente également une toxicité qui provoque la libération de radicaux libres (ROS Reactive oxygen species) et des dommages aux macrophages (cellules chargées de détruire les antigènes dans notre corps), surtout lorsque les points quantiques sont recouverts de PEG-NH2, qui est un composé de polyéthylène glycol qui protégerait hypothétiquement le corps contre la toxicité du graphène ; d’ailleurs étudié dans l’entrée sur l’interaction de l’oxyde de graphène dans les cellules du cerveau. En revenant à l’analyse de l’étude de (Cai, G. ; Xu, Z. ; Yang, M. ; Tang, B. ; Wang, X. 2017) sur la fonctionnalisation des tissus en coton avec de l’oxyde de graphène et ses propriétés anti-UV, on peut déduire que son objectif est de préserver l’intégrité de l’oxyde de graphène dans les produits textiles, afin d’éviter sa dégradation et sa conversion en points quantiques de graphène.

D’autres recherches liées aux tissus en coton et en oxyde de graphène semblent démontrer leur stabilité thermique. Selon (Krishnamoorthy, K. ; Navaneethaiyer, U. ; Mohan, R. ; Lee, J. ; Kim, S.J. 2012) «l’analyse thermogravimétrique (TGA) a montré que les tissus en coton chargés de GO ont une meilleure stabilité thermique par rapport aux tissus en coton nus ». Selon (Rani, K.V. ; Sarma, B. ; Sarma, A. 2018) l’oxyde de graphène, servirait non seulement à s’entrelacer avec le coton, il pourrait aussi le recouvrir complètement, par le processus d’immersion, obtenant ainsi des propriétés électriquement conductrices améliorées. D’autres recherches similaires sont celles de (Ren, J. ; Wang, C. ; Zhang, X. ; Carey, T. ; Chen, K. ; Yin, Y. ; Torrisi, F. 2017 | Sahito, I.A. ; Sun, K.C. ; Arbab, A.A. ; Qadir, M.B. ; Jeong, S.H. 2015 | Shateri-Khalilabad, M. ; Yazdanshenas, M.E. 2013) analysant les propriétés conductrices dans des tissus flexibles en coton et en oxyde de graphène pressés à chaud avec de l’oxyde de graphène chargé négativement.

L’oxyde de graphène a également été introduit avec succès dans des tissus en polyester (Cao, J. ; Guan, X. ; Wang, Y. ; Xu, L. 2021) en utilisant la technique d’impression et de pressage à chaud. Comme dans d’autres études (Cai, G. ; Xu, Z. ; Yang, M. ; Tang, B. ; Wang, X. 2017), le tissu présente une conductivité électrique, une résistance au frottement et une lavabilité. L’oxyde de graphène peut également être introduit par des colorants, comme l’a démontré (Fan, L. ; Tan, Y. ; Amesimeku, J. ; Yin, Y. ; Wang, C. 2020 | Fang, J. ; Gao, X. ; Cai, X. ; Lou, T. 2020 | Fugetsu, B. ; Sano, E. ; Yu, H. ; Mori, K. ; Tanaka, T. 2010), améliorant ainsi les propriétés électrostatiques et la conductivité électrique. Dans ce sens, il faut également souligner le travail de (Kowalczyk, D. ; Fortuniak, W. ; Mizerska, U. ; Kaminska, I. ; Makowski, T. ; Brzezinski, S. ; Piorkowska, E. 2017), dans lequel ils prouvent que les tissus enduits de xérogel à 0,5-1,5% de leur poids en oxyde de graphène réduit rGO, améliorent leurs propriétés antistatiques et leur résistance superficielle et volumétrique. Les xérogels sont un type de gels à haute porosité, qui confèrent au tissu traité une capacité de répulsion de l’eau et une conductivité électrique.

D’autres recherches portent sur le développement et la fabrication de tissus pour le blindage contre les interférences électromagnétiques, en utilisant de l’oxyde de graphène et de l’argent (Ghosh, S. ; Ganguly, S. ; Das, P. ; Das, T.K. ; Bose, M. ; Singha, N.K. ; Das, N.C. 2019), ce qui permet d’obtenir des produits textiles résistant à 27,36 dB dans la bande X (8,2-12,4 GHz). Outre la protection contre les interférences électromagnétiques, il existe un tissu d’oxyde de graphène visant à “une absorption élevée des micro-ondes”, comme l’indique (Gupta, S. ; Chang, C. ; Anbalagan, A.K. ; Lee, C.H. ; Tai, N.H. 2020) dans son étude. Il est intéressant de noter que ce tissu est également conçu pour fonctionner sur la bande X (8,2-12,4 GHz).

Les tissus non tissés en polypropylène peuvent également être développés pour la mise au point de capteurs portables à base de graphène, ce qui donne des tissus intelligents. C’est l’approche de (Hasan, M.M. ; Zhu, F. ; Ahmed, A. ; Khoso, N.A. ; Deb, H. ; Yuchao, L. ; Yu, B. 2019). Parmi les applications citées par les auteurs figurent «les membranes de filtration utilisées dans l’habillement et une utilisation industrielle potentielle en raison de leur respirabilité, durabilité, capacité d’absorption et propriétés de filtration accrues. Les tissus non tissés en PP (polypropylène) sont largement utilisés pour développer des articles portables tels que des vêtements». Dans ce travail, une membrane à base de tissu d’oxyde de graphène et de polypropylène est développée et est capable d’agir comme un capteur de pression. Précédemment (Du, D. ; Li, P. ; Ouyang, J. 2016), nous avons également mis au point des tissus recouverts de graphène pour développer des capteurs capables de recueillir le pouls et la respiration. En effet, ces études ouvrent la voie au développement d’une électronique portable à base de textile (Khan, J. ; Mariatti, M. 2021) qui est flexible et qui surmonte les limites de l’électronique rigide. Toutefois, les auteurs ne savent pas ou ne veulent pas transcender la nature dangereuse de l’oxyde de graphène. Il ressort donc clairement de leurs déclarations que «le graphène est le principal candidat parmi les autres formes de carbone (pour le développement de textiles électroniques) en raison de ses propriétés exceptionnelles et de sa non-toxicité». Pour cela, il semble essentiel que le tissu textile ait des capacités de conductivité thermique et d’absorption électromagnétique, comme le montrent leurs tests : «Le polyester modifié avec de l’hydroxyde de sodium a montré le meilleur résultat avec une amélioration de 30% de l’absorption et de 15% de la conductivité thermique par rapport au polyester non traité». Les soutiens-gorge de sport constituent un autre exemple de vêtements intelligents contenant de l’oxyde de graphène (Shathi, M.A. ; Chen, M. ; Khoso, N.A. ; Rahman, M.T. ; Bhattacharjee, B. 2020), développé avec la technique de teinture à l’oxyde de graphène, qui a «amélioré la conductivité électrique et la résistance à la traction, la stabilité au lavage, la faible impédance», concluant que «la méthode de durcissement par tampon sec peut potentiellement être utilisée pour le développement de textiles électroniques portables revêtus de graphène pour les dispositifs biomédicaux et de surveillance de la santé ».

Un autre type de tissu dans lequel l’oxyde de graphène est introduit est le “polyéthylène téréphtalate”. couramment utilisé pour la fabrication de vêtements et dans l’emballage de boissons (Liu, X. ; Qin, Z. ; Dou, Z. ; Liu, N. ; Chen, L. ; Zhu, M. 2014), auquel cas la stabilité structurelle du tissu et une conductivité électrique élevée sont également recherchées.

La sérigraphie a également été étudiée pour l’application de l’oxyde de graphène, comme le mentionnent les travaux de (Qu, J. ; He, N. ; Patil, S.V. ; Wang, Y. ; Banerjee, D. ; Gao, W. 2019). Ici, les auteurs résument que «les e-textiles à base de graphène ont suscité un grand intérêt en raison de leurs applications prometteuses dans le domaine des capteurs, de la protection et des dispositifs électroniques portables. Nous présentons ici un procédé de sérigraphie évolutif couplé à un traitement continu de durcissement à sec pour la création de motifs durables d’oxyde de graphène (GO) sur des non-tissés en viscose à une profondeur de pénétration contrôlable.»

Commentaires

Les vêtements tissés avec de l’oxyde de graphène GO, du coton et d’autres matériaux pourraient être utilisés pour amplifier et améliorer la réception des ondes électromagnétiques 5G, en facilitant la conductivité électrique et en favorisant les processus de neuromodulation chez les personnes inoculées avec des vaccins c0r0n@v|rus.

Il semble démontré que l’oxyde de graphène se dégrade au contact de la lumière ultraviolette, comme l’indique (Gao, Y. ; Ren, X. ; Zhang, X. ; Chen, C. 2019), générant des restes du processus d’oxydation sous la forme de points quantiques de graphène. Cela expliquerait certaines contradictions dans les recommandations de ne pas prendre de bain de soleil après le vaccin c0r0n@v|rus, avant de dire qu’il était possible de prendre le soleil, dans certains médias. En tout cas, le danger de l’oxyde de graphène et de ses dérivés, y compris les points quantiques de graphène, pour la santé humaine semble être prouvé et accrédité.

L’oxyde de graphène étant dégradé par la lumière du soleil ou les rayons ultraviolets, de nombreux chercheurs ont mis au point des méthodes pour intégrer la protection des textiles contre ces agents, voir (Miao, G. Y. ; Zhang, Z.Z. 2017 | Tang, X. ; Tian, M. ; Qu, L. ; Zhu, S. ; Guo, X. ; Han, G. ; Xu, X. 2015 | Tian, M. ; Hu, X. ; Qu, L. ; Du, M. ; Zhu, S. ; Sun, Y. ; Han, G. 2016). Comme l’oxyde de graphène ne se dégrade pas dans le tissu, il conserve intactes ses propriétés d’absorption des rayonnements électromagnétiques.

Il semble logique qu’étant donné la suspicion de la présence d’oxyde de graphène dans les produits textiles, une analyse exhaustive de tous les types de vêtements et de tissus disponibles sur le marché soit effectuée afin d’éviter cette source possible de contamination/intoxication par l’oxyde de graphène, étant donné ses propriétés transdermiques, voir l’entrée sur les emballages alimentaires, qui explique cette propriété.

Bibliographie

Les urls afférentes sont dans l’article original de Mik Andersen. [555]

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Nanoparticules de graphène ciblant la délivrance de siRNA dans le cerveau

Références 

Joo, J.; Kwon, E.J.; Kang, J.; Skalak, M.; Anglin, E.J.; Mann, A.P.; Sailor, M.J. (2016). “Porous silicon–graphene oxide core–shell nanoparticles for targeted delivery of siRNA to the injured brain”. Nanoscale Horizons, 1(5), pp. 407-414. [596]

Faits

Les auteurs présentent une méthode pour développer des thérapies d’interférence ARN “siRNA” pour traiter les maladies du cerveau. Il a été démontré que les nanoparticules de silicium poreuses recouvertes d’oxyde de graphène transportent une charge utile d’ARN viral qui peut pénétrer dans la zone cible, échappant ainsi à l’activation du système immunitaire. Cela permet à la charge utile de l’ARNsi de s’accumuler dans la zone du cerveau affectée ou lésée désignée, déclenchant l’interférence génique et le séquençage pour la modification génétique de la maladie. En effet, on peut y lire : «Les efforts déployés pour surmonter ces obstacles ont débouché sur un certain nombre de stratégies d’administration de siRNA. Diverses approches ont été mises au point pour accroître la stabilité et éviter l’activation du système immunitaire grâce à l’utilisation de systèmes d’administration viraux ou non viraux basés sur des nanocarriers. Il a été démontré que les vecteurs viraux délivrant un siRNA sous la forme d’un génome viral permettaient de réaliser efficacement l’extinction des gènes, mais les difficultés de mise à l’échelle, la faible capacité de charge et les problèmes de sécurité tels que la mutagenèse ou l’immunogénicité ont jusqu’à présent limité la traduction clinique de ces constructions.»

L’article fait référence au mode d’administration de la solution de nanoparticules : «L’administration intraveineuse des nanoparticules à des souris souffrant de lésions cérébrales entraîne une accumulation substantielle spécifiquement sur le site de la lésion».

Fig.1. Processus d’oxyde de graphène siRNA pour l’interférence du système immunitaire afin de permettre le traitement des maladies neurodégénératives (Joo, J. ; Kwon, E.J. ; Kang, J. ; Skalak, M. ; Anglin, E.J. ; Mann, A.P. ; Sailor, M.J. 2016).

Commentaires

L’article démontre que l’oxyde de graphène est utilisé comme support ou vecteur pour les cargaisons d’ARN viral. Cela suggère qu’il est possible de transmettre un virus par le biais de nanoparticules d’oxyde de graphène, et que celles-ci puissent atteindre le cerveau. C’est très éclairant car cela suppose que l’on a trouvé le moyen d’envahir l’enceinte imprenable du cerveau, d’en modifier la génétique, d’en affecter le fonctionnement par la thérapie génique ou le silencing des gènes, selon un procédé très similaire à celui utilisé pour les vaccins contre le c0r0n@v|rus.

Hypothèse

L’hypothèse est que les vaccins c0r0n@v|rus, dont la présence d’oxyde de graphène est fortement démontrée (Campra, P. 2021), pourraient être utilisés pour transporter l’ARN messager ARNm, mais aussi d’autres types d’ARN, tels que l’ARNsi pour l’interférence ou l’extinction de gènes. Tout cela conduit à la possibilité de les utiliser pour transporter des charges virales, et même pour mettre en œuvre l’édition de gènes chez l’homme en utilisant les techniques CRISPR.

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Memristors à base de points quantiques d’oxyde de graphène

Références 

Yan, X.; Zhang, L.; Chen, H.; Li, X.; Wang, J.; Liu, Q.; Zhou, P. (2018). Graphene oxide quantum dots based memristors with progressive conduction tuning for artificial synaptic learning. Advanced Functional Materials, 28(40), 1803728. [597]

Introduction

Avant de commencer l’analyse de l’article de (Yan, X. ; Zhang, L. ; Chen, H. ; Li, X. ; Wang, J. ; Liu, Q. ; Zhou, P. 2018), intitulé “Memristors based on graphene oxide quantum dots”, il est essentiel de connaître le concept de “memristor”. Un memristor est un composant électrique qui tire son nom des mots “mémoire” et “résistance”. Il a été conçu pour la première fois en 1971 par l’ingénieur en électricité et en informatique Leon Ong Chua, du Massachusetts Institute of Technology. Selon son approche, le memristor est capable de relier la charge électrique et le flux magnétique, ce qui le définit comme une résistance avec mémoire. Le concept a ensuite été démontré par Richard Stanley Williams (chercheur à HP Labs), lorsqu’un modèle physique utile est présenté à l’échelle nanométrique (Strukov, D.B. ; Snider, G.S. ; Stewart, D.R. ; Williams, R.S. 2008). En effet, c’est parce que le transport ionique et électronique est possible à l’échelle moléculaire et même atomique. Les applications des memristors sont très diverses, par exemple, ils permettraient d’augmenter les capacités des disques durs, de réduire la consommation d’énergie et d’améliorer la vitesse de lecture et d’écriture (Di Ventra, M. ; Pershin, Y.V. 2013).

Fig.1. Memristor dans l’assemblage d’une résistance, d’un condensateur et d’une inductance. Illustration tirée de (Strukov, D.B. ; Snider, G.S. ; Stewart, D.R. ; Williams, R.S. 2009).

D’autre part, on peut trouver des applications des memristors dans la logique de programmation (Snider, G.S. 2007 | Mao, J.Y. ; Zhou, L. ; Zhu, X. ; Zhou, Y. ; Han, S.T. 2019 | Xia, L. ; Li, B. ; Tang, T. ; Gu, P. ; Chen, P.Y. ; Yu, S. ; Yang, H. 2017), le traitement des signaux et les stimuli électriques (Mouttet, B.L. 2007), et même dans les réseaux neuronaux, comme le démontre le propre article de Stanley Williams (Pickett, M.D. ; Medeiros-Ribeiro, G. ; Stanley-Williams, R. 2013) où le terme “neuristor” est inventé. Il convient de mentionner que dans leurs travaux, le concept est testé avec des semi-conducteurs d’oxyde métallique de taille nanométrique. L’oxyde de graphène n’avait pas encore été mis en œuvre au moment où l’article de Williams a été publié. Néanmoins, il démontre que le neuristor «présente les importantes fonctions neuronales tout ou rien avec des pics de gain de signal et divers pics périodiques, en utilisant des matériaux et des structures qui se prêtent à une intégration à très haute densité avec ou sans transistors en silicium».

Faits

Connaissant le concept de “memristor”, nous procédons à l’analyse de l’article proposé pour cette entrée par (Yan, X. ; Zhang, L. ; Chen, H. ; Li, X. ; Wang, J. ; Liu, Q. ; Zhou, P. 2018). Dans le résumé de leur article, ils exposent clairement l’état de l’art : «Les memristors, en tant que synapses électroniques artificielles, ont attiré une attention croissante dans l’informatique neuromorphique. L’émulation des processus d'”apprentissage” et “d’oubli” nécessite un réglage bidirectionnel progressif de la conductance des memristors, ce qui constitue un défi pour l’intelligence artificielle de pointe».

L’article réalise des expériences de conductance pour moduler les signaux des memristors avec des impulsions de tension de 0,6 volt afin d’interpréter des modèles logiques binaires. Comme ils le soulignent, «la modulation progressive bidirectionnelle de la conduction imite plusieurs synapses plastiques, telles que la plasticité dépendant de la synchronisation des pointes et la facilitation par paires d’impulsions». L’objectif de ces travaux est de «fournir une méthode permettant au memristor d’obtenir des caractéristiques attrayantes telles que le réglage bidirectionnel, la faible consommation d’énergie et la commutation à grande vitesse, qui constituent une demande urgente pour l’évolution future des puces neuromorphiques». C’est la preuve que les memristors ou les neuristors sont à la base du développement des puces neuromorphiques. Cela relève donc du domaine de l’ingénierie neuromorphique, mais à l’échelle nanométrique et avec des supraconducteurs en oxyde de graphène.

Fig.2. Caractérisation microscopique des impulsions dans le memristor d’oxyde de graphène. (Yan, X. ; Zhang, L. ; Chen, H. ; Li, X. ; Wang, J. ; Liu, Q. ; Zhou, P. 2018)

L’étude conclut que le modèle proposé est réalisable et «ressemble à de nombreuses fonctions des systèmes biologiques, notamment la transmission non linéaire et le comportement d’apprentissage par l’expérience». Il conclut que «les dispositifs présentent une option prometteuse pour de futures applications dans les systèmes de calcul neuronal à faible puissance et à vitesse de commutation ultra rapide». En fait, certains des auteurs de l’article ont également participé à l’étude du réseau auto-assemblé de points quantiques qui devrait améliorer les qualités des mémristors pour le stockage de grandes quantités d’informations (Yan, X. ; Pei, Y. ; Chen, H. ; Zhao, J. ; Zhou, Z. ; Wang, H. ; Zhou, P. 2019).

Les points quantiques d’oxyde de graphène ont été étudiés du point de vue de leur toxicité dans le corps humain (Wang, D., Zhu, L., Chen, JF et Dai, L. 2015 | Li, M. ; Gu, M.M. ; Tian, X. ; Xiao, B.B. ; Lu, S. ; Zhu, W. ; Shang, Z.F. 2018 | Xu, L. ; Zhao, J. ; Wang, Z. 2019), concluant qu’ils génèrent des dommages à l’ADN dans les cellules, déclenchant des réponses génotoxiques. Ces études démontrent clairement l’orientation de l’implantation de memristors/neuristors dans le corps humain. Sinon, les tests de toxicité n’auraient aucun sens.

Il est impératif de citer ou de mentionner d’autres études similaires en lien avec les memristors et l’oxyde de graphène, à savoir (Prasad-Sahu, D. ; Jetty, P. ; Narayana-Jammalamadaka, S. 2020 | Sahu, D.P. ; Jetty, P. ; Jammalamadaka, S.N. 2021) parmi d’autres qui peuvent être trouvés avec les requêtes suivantes a) titre : “memristor” titre : “graphene oxide” b) “graphene” “quantum dots” “memristor” et c) titre : “graphene” titre : “quantum dots” (“memristor” OR “transistor” OR “neuristor”).