Que ton Aliment soit ta Première Médecine! Les Qualités Extrêmement Médicinales de la Quinoa en grains, surtout colorés, à l’encontre des cancers, des diabètes, des nano-particules métalliques, de la radioactivité…

La Quinoa, “Chisiya Mama”, un Don de la Terre-Mère

La très Grande Diversité de la Quinoa

Au Sujet du “Syndrome de Domestication” de la Quinoa

Les Propriétés Extrêmement Médicinales de la Quinoa en Grains – et, surtout, de ses variétés très colorées

Les Propriétés Extrêmement Médicinales de la Quinoa en Grains – et, surtout, de ses variétés très colorées – à l’encontre des Cancers

Bétalaïnes et Anthocyanes dans la Quinoa en Grains 

Composition de la Quinoa, en Grains, en autres Eléments Actifs

La Cystéine, peu présente, ou absente, dans la Quinoa, constitue-t-elle un maillon faible, eu égard à la production de Glutathion, chez les Végan anémiés?

Les Propriétés Nutritionnelles et Médicinales des Feuilles de Quinoa

La Fermentation de la Quinoa accroît, considérablement, ses Qualités Nutritionnelles et Médicinales

Les Excellentes Capacités de la Quinoa pour la Bio-Remédiation des Substances les plus Toxiques Contaminant la Biosphère – y compris Radioactives

Attention! Danger: confection “verte” de nano-particules métalliques prétendument médicinales, à partir de la Quinoa

La Quinoa, “Chisiya Mama”, un Don de la Terre-Mère

L’espèce Chenopodium quinoa fait partie du genre Chenopodium – dans la Tribu des Cyclolobées – qui contient, environ, 170 espèces reconnues dans la Famille des Chénopodiacées.

Pour mémoire. Au sujet de l’histoire de la Quinoa des Incas… pour en arriver à la création d’obtentions modernes au Colorado – voir mon article, de 1994, “L’Epopée de la Quinoa”, [35] qui fut publié dans le premier catalogue de semences bios de Terre de Semences – société que j’ai créée, avec ma compagne Sofy, afin de prendre le relais du Jardin Botanique de la Mhotte créé, fin 1992, dans l’Allier.   

C’est dans ce premier catalogue, de Terre de Semences, de 1994 – ce qui ne nous rajeunit pas! – que j’ai introduit, en France, un certain nombre de variétés anciennes, et récentes, de Quinoas originaires de l’Amérique Latine… et, même, de l’université du Colorado: “Cochabamba”, “Tunari”, “Faro”, “Isluga”, “Baer”, “Kcoito”, “Linares”, “Dave 407”, etc. 

Aujourd’hui, l’Association Kokopelli propose une gamme très étendue de 25 variétés, ou écotypes, de Quinoas [25] ainsi que 2 écotypes de Chenopodium berlandieri [24]

Aujourd’hui, je ne peux que conseiller la culture de la Quinoa sur le plan de l’autonomie alimentaire et de la survie…

Pourquoi? Parce que la Quinoa est résistante au stress, au froid, à l’altitude, à la sécheresse, aux sols salinifiés, etc, etc. 

Parce que la Quinoa possède une protéine de très haute qualité avec tous les acides aminés essentiels à la Vie. 

Parce que la Quinoa – surtout, dans ses variétés très colorées – possède de puissantes propriétés médicinales à l’encontre de multiples pathologies… dont les cancers. 

Parce que la Quinoa constitue, également, un vecteur de bio/remédiation – à savoir d’élimination des nécro-substances disséminées dans toute la Biosphère par l’Industrie, la Pharmacie et l’Agriculture toxiques – donc, un vecteur, également, de dé/Graphénisation de l’organisme humain. 

La très Grande Diversité de la Quinoa

Il existe une très grande diversité de Quinoas eu égard au fait que cette espèce ait été “domestiquée” il y a plus de 5000 années; qu’il en existe différents groupes en fonction des éco-systèmes de l’Amérique latine; et, surtout, que cette espèce soit très fluide et très encline à se laisser diversifier par les Peuples… selon le bon vouloir de la Terre-Mère!

Ainsi, de très nombreuses variétés de Quinoa – plus de 2000 au Pérou et en Bolivie, par exemple – se répartissent en cinq groupes en fonction de cinq grands types d’écosystèmes :

1. La Quinoa des vallées, qui est cultivée dans les vallées inter-andines, à des altitudes entre 2200 m et 4000 m. Les plantes sont grandes (entre 2 et 3 mètres) , ramifiées et se caractérisent par une longue période de croissance de plus de 7 mois. Ce groupe inclue des variétés telles que : Blanca de Junin, Rosada de Junin, Dulce de Lazo, Dulce de Quitopamba, Amarilla de Marangani…

2. La Quinoa de l’altiplano, qui est cultivée dans la région du Lac Titicaca à une altitude d’environ 4000 mètres. Les plantes sont particulièrement résistantes à la gelée. Elles font 1m à 1m80 de hauteur. La plupart des variétés ne sont pas ramifiées et leur période de croissance varie de 4 à 7 mois. Ce groupe inclue des variétés telles que : Chawecca, Kanccolla, Blanca de Juli…

3. La Quinoa des terrains salinifiés qui est originaire des zones salinifiées de Bolivie à une altitude d’environ 4000 mètres. Les plantes sont particulièrement résistantes et très adaptées à des sols salinifiés et très alcalins (avec un pH dépassant 8.0). Leurs graines sont amères et possèdent une grande teneur en protéines. La plupart des variétés ont des graines noires. Une variété des terrains salinifiés fut un des parents de la variété Sajama, variété à graines blanches et à faible teneur en saponines. Il existe également quelques variétés de ce groupe à graines blanches, la plus importante étant la variété Real.

4. La Quinoa des zones basses au niveau de la mer qui est cultivée au sud du Chili, à des latitudes autour de 40° Sud. Les plantes ne sont normalement pas ramifiées et leurs graines jaunes et translucides sont amères. Leur hauteur est d’environ 2 mètres. Ce sont des plantes qui fleurissent en jours longs.

5. La Quinoa subtropicale, qui est cultivée dans les vallées inter-andines de Bolivie. La couleur de ces plantes est d’un vert intense qui tourne à l’orange lors du processus de maturation. Les graines peuvent être blanches ou oranges.

Au Sujet du “Syndrome de Domestication” de la Quinoa

Avant d’attaquer dans le vif du sujet, de la Quinoa Médicinale, je me suis permis de rédiger une petite section sur le “Syndrome de Domestication” de la Quinoa qui est à l’aune du mythe – moderne, stérile et pernicieux – de la domestication d’espèces sauvages alimentaires, il y a 12 000 ans, par des Peuples considérés comme incultes, primitifs, etc… 

La question primordiale, aujourd’hui – eu égard à la “Domestication” d’espèces de plantes alimentaires – est la suivante. Pourquoi, les agronomes, les généticiens, et autres chiméristes, sont-ils incapables d’initier, aujourd’hui, de quelconques processus de “Domestication” d’espèces sauvages – considérées comme les ancêtres des plantes alimentaires actuelles issues de la “Domestication Néolithique”? 

Le mythe de la domestication d’espèces sauvages alimentaires – quasi-miraculeuse au vu des conditions, alors, prévalentes – participe des divagations des néo-darwinistes,  de toutes chapelles et déconfitures, en ce qui concerne leur paradigme, dément, proposant une “Evolution aveugle, aléatoire et non-intentionnée”.

Avec la vision de l’Aigle, il semblerait, tout au contraire, que la domestication d’espèces sauvages alimentaires soit, authentiquement, “intentionnée” et, surtout, de plus, que son émergence n’ait pas requis des milliers d’années… En effet, que manger en attendant que la racine de la carotte sauvage – quasiment inexistante quant à sa bio-masse – se soit transformée, X milliers d’années plus tard, en carotte “Nantaise” ou “de Guérande”… pesant jusqu’à 1 kg?

Faut-il préciser, également, qu’il ne faut pas confondre le “Syndrome de Domestication” avec le “Syndrome de la Diversification”? Ainsi, si mon ami Mushroom a pu créer de telles variétés magnifiques, et nutritives, de maïs doux, c’est qu’il a pu créer de la “diversification” à partir de variétés de maïs déjà existantes – et depuis longtemps. En effet, le maïs aurait été domestiqué, il y a 12 000 années, à partir d’une espèce végétale appartenant au genre Teosinte… selon la mythologie en cours.

Ainsi, selon les analyses récentes (dans l’ouvrage “The Quinoa Genome” 2021) de la mythologie scientifique génétique prévalente, la Quinoa, allotétraploïde, aurait été “domestiquée” environ 3000 ans avant EC – en Amérique du sud. Domestiquée à partir de quoi, donc? 

Tout simplement à partir d’une espèce tétraploïde qui “migra” de l’Amérique du nord vers l’Amérique du sud – après avoir “émergé” d’une “fusion” “inopinée” entre deux espèces diploïdes, l’une Européenne (Chenopodium album) et l’autre nord-Américaine (Chenopodium berlandieri). 

Ainsi, selon le résumé d’un des chapitres, “Botanical Context for Domestication in South America”: «Des espèces sauvages apparentées existent des États-Unis à l’Amérique du Sud, et le Quinoa fait partie d’un complexe de plantes domestiques comprenant Chenopodium berlandieri spp. jonesianum et nuttalliae. La domestication du Quinoa dans les Andes semble être un processus diffus qui s’est produit dans une vaste zone des hauts plateaux boliviens. Nous posons ici l’hypothèse et apportons la preuve que le Quinoa a été domestiqué deux fois : dans les Andes et au Chili central. Le syndrome de domestication du Quinoa comprend des graines plus grosses avec une largeur de testa réduite et une gamme de couleurs, ainsi qu’un large éventail d’architectures de plantes, de morphologies de panicules et de partitionnement de la reproduction.»

Selon une autre étude génétique, les différences de taille sont statistiquement insignifiantes en ce qui concerne les génomes des écotypes analysés de Chenopodium quinoa (724 Mbp), en Amérique latine, et de Chenopodium berlandieri (743 Mbp), au Mexique. [63]

En conclusion, Il existerait un “Complexe Allotétraploide Chénopodien”, d’espèces “domestiquées”, impliquant Chenopodium quinoa en Amérique du sud, Chenopodium berlandieri spp. nuttalliae en Amérique centrale et Chenopodium berlandieri spp. jonesianum en Amérique du nord. 

Ainsi, l’étude récente, de 2024, “Le chénopode d’Amérique du Nord (Chenopodium berlandieri) est une ressource génétique permettant d’améliorer la Quinoa des Andes (Chenopodium quinoa)”, a mis en exergue qu’un croisement, fertile, entre la Quinoa “Real” et un Chénopode sauvage, de la côte du Texas, Chenopodium berlandieri var. boscianum, était comparable à un croisement fertile entre cette Quinoa “Real” et un écotype de Chenopodium hirsutum provenant d’Argentine. [52] 

En conclusion, la question primordiale, pour l’archéologie alimentaire, est de déterminer si les espèces “domestiquées” connues du “Complexe Allotétraploide Chénopodien” ont “émergé”, indépendamment, sur les hauts plateaux Andins, sur le littoral Chilien sud-central, en Amérique centrale et dans la partie est de l’Amérique du nord. 

Les Propriétés Extrêmement Médicinales de la Quinoa en Grains – et, surtout, de ses variétés très colorées

Selon les études pharmacologiques récentes, les composés bioactifs extraits, de la Quinoa en Grains, possèdent des propriétés médicinales anti-inflammatoires [59] [82], anti-microbiennes [60] [76] [84] [94], cardio-protectrices [103] [115], hépato-protectrices [128], neuro-protectrices [43], anti-cancer, anti-oxydantes, anti-radiations, hypo-lipidémiques [4] [30] [36], hypo-glycémiques, hypotensives, anti-hémolytiques, anti-anémiques… 

De plus, les grains de la Quinoa possèdent la capacité de réguler le métabolisme et le microbiote intestinal et de promouvoir, ainsi, la santé et l’homéostasie de la vie intestinale. 

La Quinoa est, ainsi, particulièrement, réputée être bénéfique pour les personnes souffrant d’intolérance à diverses formes de gluten. [59]

De plus, la Quinoa constitue un aliment idéal pour les personnes souffrant de diabète tel que le met en exergue l’étude, de 2020, “Peptides bioactifs de l’amarante, de la Quinoa et de la chia : une revue complète de trois céréales anciennes et de leur rôle potentiel dans la gestion et la prévention du diabète de type 2”. [12] 

De très nombreuses autres études, récentes, portent sur les propriétés médicinales de la Quinoa à l’encontre du diabète, de l’obésité, des pathologies digestives et intestinales… Par exemple:

De très nombreuses études récentes – au nombre de 261 – portent, également, sur les capacités anti-oxydantes des multiples écotypes, ou variétés, de Quinoas

Une étude, de 2019, “Quinoa à enveloppe jaune (Chenopodium quinoa) – propriétés physicochimiques, nutritionnelles et antioxydantes”, a analysé les capacités anti-oxydantes de 25 écotypes, ou variétés, de Quinoas à grains jaunes. [99] 

Une étude, de 2022, “Caractéristiques physicochimiques, antioxydantes et anticancéreuses de l’huile de graines de trois génotypes de Chenopodium quinoa”,  a mis en valeur que ce sont les huiles des graines des écotypes de couleur noire et rouge qui se caractérisaient par la plus grande capacité anti-oxydante (quatre fois plus pour la noire en comparaison de la blanche) et la plus grande capacité cytotoxique (trois fois plus pour la noire en comparaison de la blanche). [58]

Une étude Espagnole, de 2021, a analysé cinq cultivars de Quinoa d’Espagne et de la région Andine – “Negra”, “Chullpi”, “Salcedo”, “Pasankalla” et “Kancolla” – afin d’en découvrir le facteur le plus déterminant sur le plan de la nutrition et des capacités anti-oxydantes. [79]

Une étude Chinoise, de 2018, a analysé le taux de saponines et de composés phénoliques dans 7 variétés de Quinoas colorées. [26] 

Une étude Chinoise, de 2020, a analysé les activités antioxydantes, anti-inflammatoires et antitumorales des composés phénoliques de 3 variétés de Quinoa – de couleur blanche, rouge et noire. [27]

Une étude, de 2021, a analysé les biomolécules à capacité antioxydante provenant des graines et des pousses germées de 20 variétés de Quinoa. [114]

Une étude Chinoise, de 2024, a analysé la richesse nutritive et phytochimique de différentes variétés de Quinoa en Chine. [113] 

Une étude, de 2019, a analysé le taux de saponines et de composés phénoliques chez 7 écotypes de Quinoa aux grains colorés. [121]

Les Propriétés Extrêmement Médicinales de la Quinoa en Grains – et, surtout, de ses variétés très colorées – à l’encontre des Cancers

Une étude, publiée en 2024, “Exploiter le potentiel du Quinoa : Profil nutritionnel, composants bioactifs et implications pour la promotion de la santé”, a mis en exergue les qualités médicinales de la Quinoa en ce qui concerne le traitement de divers cancers – ainsi que la modulation du microbiote intestinal, le maintien de l’homéostasie intestinale et la protection de l’intégrité intestinale. [5]

Cette méta-étude a décliné les diverses études mettant en valeur les propriétés de la Quinoa à l’encontre de multiples cancers: 

du sein: “Formulation d’une nano-émulsion chargée d’huile de Quinoa et d’alginate et son efficacité anticancéreuse en tant que thérapie pour le cancer du sein induit chimiquement” [34], “Cytotoxicité, activités antihypertensive, antidiabétique et antioxydante du lupin, du Quinoa et du blé fermentés à l’état solide par des espèces de Bifidobacterium : Investigations in vitro” [85],  “Caractérisation chimique, activités antioxydantes, immunorégulatrices et anticancéreuses d’un nouveau polysaccharide bioactif issu des graines de Chenopodium quinoa[98].

du colon-rectum: “La supplémentation en peptides de Quinoa atténue le cancer colorectal et restaure le microbiote intestinal chez les souris traitées par AOM/DSS” [46], “Les terpénoïdes du Quinoa inversent la résistance aux médicaments du cancer du côlon en régulant le miR-495-3” [28], “Activité anti-cancer du côlon de nouveaux peptides isolés à partir de la digestion in vitro de protéines de Quinoa dans des cellules Caco-2” [55], “Les acides gras polyinsaturés du Quinoa induisent la ferroptose du cancer du côlon en supprimant les stemnes” [68], “Caractéristiques physicochimiques, antioxydantes et anticancéreuses de l’huile de graines de trois génotypes de Chenopodium quinoa[37], “QPH-FR : un nouveau peptide de Quinoa améliore la chimiosensibilité en ciblant le récepteur 5 couplé à la protéine G contenant des répétitions riches en leucine dans le cancer colorectal” [33]. “Caractéristiques physicochimiques, antioxydantes et anticancéreuses de l’huile de graines de trois génotypes de Chenopodium quinoa[58].

du foie: “Amélioration de l’immunité hépatique innée dans les foies chimiquement blessés pour développer un hépato-carcinome par un extrait enrichi en inhibiteurs de protéases de type sérine de Chenopodium quinoa[44], “Activité anticancéreuse in vitro des graines de Quinoa et de carthame et leurs effets préventifs sur le foie gras non alcoolique” [61], “Chenopodium quinoa et Salvia Hispanica fournissent des agonistes immuno-nutritionnels pour améliorer la sévérité de l’hépato-carcinome dans le cadre d’un régime riche en graisses” [29],  “Activité anticancéreuse in vitro des graines de Quinoa et de carthame et leurs effets préventifs sur le foie gras non alcoolique”.  [70]

du cervix: “Activité cytotoxique des saponines et sapogénines isolées de Chenopodium quinoa. dans une lignée de cellules cancéreuses” [45], “Cytotoxicité synergique et activité antioxydante in vitro de l’hédéragénine et de son glycoside issu du Quinoa” [54], “Propriétés cytotoxiques, antioxydantes et de liaison des polyphénols des pseudo-céréales sans gluten sélectionnées et de leurs sous-produits : Modèle in vitro”. [62]

du cerveau: “Effet cytotoxique de la quinoïne, protéine activatrice du ribosome de type 1 des graines de Quinoa, sur les cellules de glioblastome” [56].

de la prostate: “Composition nutritionnelle, activité fonctionnelle et applications industrielles du Quinoa (Chenopodium quinoa)” [39], “Activités antioxydantes et anticancéreuses des extraits de feuilles de Chenopodium quinoa – Étude in vitro”. [83]

des poumons: “Étude de l’effet cytotoxique et des mécanismes moléculaires de l’extrait de graines de Quinoa sur la lignée cellulaire du cancer du poumon humain”. [38]

de l’estomac:  “Propriétés structurelles, fonctionnelles et anticancéreuses des conjugués de l’isolat de protéine de Quinoa et de l’extrait polyphénolique de feuilles d’olivier : application à la production de pain”. [64]

la leucémie:  “Évaluation des activités antioxydantes et antiprolifératives de la super céréale Quinoa”. [89]

Bétalaïnes et Anthocyanes dans la Quinoa en Grains 

Dans la Quinoa, comme dans toutes les espèces les contenant, les Bétalaïnes se caractérisent par un pouvoir antioxydant élevé et par une capacité de piégeage des radicaux libres – donc, par des propriétés anti-cancer très puissantes. 

Rappelons que les Bétalaïnes constituent l’une des quatre classes de pigments qui confèrent leurs couleurs à certaines espèces végétales – les trois autres étant les Anthocyanes (des flavonoïdes), les Caroténoïdes et les Chlorophylles.

Il prévaut une exclusivité mutuelle des pigments hydrosolubles que constituent les anthocyanes et les bétalaïnes – à savoir que, dans l’Ordre des Caryophyllales, telle espèce végétale est colorée par l’une des deux classes de pigments, seulement, mais jamais les deux.  

Du moins, à priori… En effet, en ce qui concerne la Quinoa, il semblerait que cette exclusivité soit, également, prévalente et fondamentale mais qu’elle se situe non pas au niveau de l’espèce mais en fonction des populations anciennes, des écotypes ou des variétés d’obtention récente.

En effet, depuis un certain nombre d’années, il était considéré que les couleurs foncées des graines de Quinoa provenaient des Anthocyanes. 

Nonobstant, une étude, publiée en janvier 2015, “Caractérisation des phénols, des bétanines et des activités antioxydantes dans les graines de trois génotypes de Chenopodium quinoa”, a découvert, pour la première fois, que les couleurs des grains de Quinoa ne procédaient pas des Anthocyanes mais, bien plutôt, des Bétalaïnes. En effet, les chercheurs ont découvert, pour la première fois, la présence de la bétanine et de l’isobétanine dans des grains de Quinoa de couleur rouge. [50]

Une autre étude de 2015, Péruvienne, “Caractéristiques physiques, composés phénoliques, bétalaïnes et capacité antioxydante totale des graines de Quinoa colorées (Chenopodium quinoa) de l’Altiplano péruvien”, [67] a analysé le contenu en Bétalaïnes de 13 populations anciennes de Quinoa – de la région de Puno.

Ainsi, une étude Péruvienne, publiée en novembre 2017, “Caractérisation des bétalaïnes, des saponines et du pouvoir antioxydant dans des variétés de Quinoa (Chenopodium quinoa) de couleurs différentes”, [18] a analysé les bétalaïnes de 29 populations Péruviennes de Quinoa en fonction des diverses couleurs des grains.C’est lors de cette étude que les chercheurs ont détecté, pour la première fois, des bétaxanthines dans les grains de couleur rouge et jaune. 

Ils ont, également, découvert que, de par la présence des bétaxantines, les grains de Quinoa, de coloration jaune, irradient lorsqu’ils sont exposés à de la lumière verte fluorescente.  

Les bétalaïnes présentes dans les grains de Quinoa sont: la bétanine, l’isobétanine, l’amaranthine, l’isoamaranthine, la dopaxanthine, l’isodopaxanthine, la miraxanthine V (dopamine-bétaxanthine), l’indicaxanthine, la célosianine II.  

Quid, donc, de la présence d’Anthocyanes dans la Quinoa?

Il n’existe, en fait, aujourd’hui, que très peu d’études récentes portant sur le présence d’Anthocyanes dans la Quinoa: 

Une étude Italienne, de 2017, évoque un taux d’anthocyane de 0,2 à 0,4 mg CGE/ 100 g, dans de la farine de Quinoa acquise dans le commerce – sans en préciser le type. [13]

Une étude Chinoise, publiée en septembre 2020, “Comprendre le fondement chimique et le mécanisme génétique du caractère noir de la Quinoa en intégrant les analyses du métabolome et du transcriptome”, a découvert 13 proanthocyanines et 5 anthocyanines dans deux populations de Quinoa – l’une de couleur noire et l’autre de couleur blanche. [2] 

Une étude récente, publiée en novembre 2023, “Des analyses transcriptomiques et métabolomiques intégrées révèlent la biosynthèse des anthocyanes dans la coloration des feuilles de la Quinoa (Chenopodium quinoa)”. [19] 

Quid de la présence de flavonoïdes et acides phénoliques agissant comme co-pigments de la bétanine dans les grains de Quinoa?

Une étude, de mars 2023, “L’analyse métabolomique révèle les schémas d’accumulation des flavonoïdes et des acides phénoliques dans les grains de Quinoa (Chenopodium quinoa) de différentes couleurs”, [23] a identifié 102 flavonoïdes et 97 acides phénoliques différents dans 3 variétés de Quinoa – de couleur blanche, rouge et noire.

Composition de la Quinoa en autres Eléments Actifs

Sur le plan des protéines, les grains de Quinoa en contiennent entre 12% et 23% – ce pourcentage optimum s’avérant, nonobstant, relativement rare. [17] Le taux de protéines, dans les grains de Quinoa, varie en fonction des écotypes, ou variétés, et, aussi, en fonction des conditions culturales.

Qui plus est, la Quinoa constitue une source de protéines de haute qualité avec tous les acides aminés essentiels à la santé harmonieuse de l’organisme humain: histidine, isoleucine, leucine, lysine, méthionine, phénylalanine, thréonine, tryptophane, tyrosine et valine. 

Certains de ces acides aminés sont réputés absents, ou en faible proportion, dans les autres céréales conventionnelles de la Famille des Poacées: par exemple, la Quinoa contient plus de deux fois plus de lysine que le Blé, le Maïs et le Riz.

Au contraire des céréales majeures, la Quinoa ne contient que peu de prolamines (de 0,5% à 7%) et de glutélines (environ 18%) et elle contient, plutôt, des globulines globulaires (environ 37%) et des albumines (environ 35%). C’est ainsi qu’elle est considérée comme un aliment “sans gluten” adapté aux personnes souffrant de maladie coeliaque.

La Quinoa constitue une riche source de minéraux: magnésium, zinc, fer, calcium, potassium et autres oligo-éléments essentiels – avec une teneur en calcium et en fer environ quatre fois supérieure à celle d’autres cultures [48].

La Quinoa contient des phyto-ecdystéroïdes – au nombre de 36 types [119] – dont  l’Ecdystérone et la Turkestérone, qui sont réputées très bénéfiques pour les performances athlétiques (prises de muscles, etc) – à savoir comme tonique universel! – et pour traiter la fatigue chronique, les maladies cardio-vasculaires et les troubles neuro-dégénératifs. [96]

Les graines de Quinoa contiennent des vitamines biodisponibles, notamment de la vitamine C, de la vitamine E, de la vitamine B6, de la vitamine B5, de la thiamine et de l’acide folique. 

L’huile de Quinoa présente une forte concentration d’acides gras linoléiques (C18:2 ω6) et linoléniques (C18:3 ω3), (jusqu’à 63% des lipides) et oléiques (de 20 à 33% des lipides). [11] 

Les saponines présentes dans les grains de Quinoa sont très diverses dans leurs caractéristiques structurelles: il existerait près de 70 types différents de composés de saponine identifiés dans l’extrait brut de graines de Quinoa.  

Les graines de Quinoa contiennent de 6,27 à 692,49 mg/kg de saponines totales, tandis que la teneur en saponines des graines d’Amarante est significativement plus faible  – de 0,9 à 4,91 mg/kg.

Les saponines n’ont aucun impact négatif sur la santé humaine: tout au contraire, possèdent-elles des propriétés médicinales bénéfiques: anti-oxydantes, anti-cancer,  cardio-vasculaires, anti-microbiennes, anti-inflammatoires, etc. Leur présence est tout autant bénéfique, chez les plantes, car elles les protègent à l’encontre des contaminations microbiennes, des insectes, des oiseaux, etc. 

La Quinoa possède, également:

Des caroténoïdes: lutéine, zéaxanthine et bêta-carotène qui, sont le taux, dans les huiles de Quinoa, varie entre 1,69 mg/kg to 17,61 mg/kg, environ.

Des précurseurs de phyto-estrogènes – tels que l’Entérolactone et l’Entérodiol… 

Des flavonoïdes: kaempférol, rutine, quercétine, naringine, myricétine, ériodictyol,  rhamnétine, isorhamnétine, catéchine… dont le taux, selon les études, varierait entre 30 mg/100 g et 165 mg/100 g – à la louchette… [17]

Des acides phénoliques: gallique, férulique, vanillique, coumarique, caféique, protocatéchuique, hydroxybenzoïque, syringique, gentisique, sinapique, ellagique, etc – qui varient, énormément en fonction des variétés et écotypes.  

Des hydrates de carbone, entre 67% et 74% du poids de matière sèche: amidon, fibres, monosaccharides, disaccharides, sucrose…

Des lipides, entre 4% et 12% – en fonction des analyses.

Des alcaloïdes…

Au niveau de la productivité, les variétés récentes, développées et proposées par Frank Morton, (Wild Garden Seeds en Oregon) – et distribuées par l’Association Kokopelli – peuvent produire jusqu’à 4 tonnes de grains par hectare – en fonction des années et des conditions culturales et climatiques.

Par exemple. Selon une étude Russe, de 2022. [127] En 2020, “Cherry Vanilla”, “Brightest Brilliant” et “Red Faro”, produisirent respectivement, 3,81 t/ha, 3,52 t/ha et 3,14 t/ha – en Russie. Le taux de Protéines était: “Brightest Brilliant”, 13%; “Red Faro”, 14%;  “Cherry Vanilla”, 14%.  

Selon une autre étude, Suisse, de 2021, “Red Faro” et “Oro de Valle” produisirent entre 2,5 et 3 t/ha en 2020 – dans le nord-ouest de l’Europe. [137]

Selon une autre étude, au Malawi, de 2016, “Brightest Brilliant”, “Cherry Vanilla” et “Red Head” produisirent entre 2,5 et 3 t/ha et, seulement, 2 t/ha pour “Biobio” – qui est une variation découverte dans la variété traditionnelle “Kaslala”. [132]

La Cystéine, peu présente, ou absente, dans la Quinoa, constitue-t-elle un maillon faible, eu égard à la production de Glutathion, chez les Végan anémiés?

Sur le plan de la production de Glutathion – le premier anti-oxydant dans l’organisme humain – il est à souligner que même si la Quinoa contient plus de cystéine, et de méthionine, que d’autres céréales, il reste que le pourcentage de cystéine y est faible eu égard à la composition intégrale en acides aminés – à savoir entre, environ, 0% et 1%. 

Malheureusement, très peu d’études se sont penchées, pour la Quinoa, sur le taux des ses acides aminés, considérés comme non essentiels – dont la cystéine, la glycine et l’acide glutamique.

Certaines études mélangent, ensemble dans le même taux, la cystéine et la méthionine  de la Quinoa – ce qui n’est pas correct dans la mesure où ce dernier acide aminé y est considéré, parfois, en abondance, parfois non. Selon ces études, le taux de cystéine/méthionine serait aux alentours de 33 à 36 mg/g de protéine. [139]   [144]

Une étude, de 2015, affirme que: « La Quinoa contient plus de lysine, de méthionine et de cystéine que les céréales et les légumineuses courantes, ce qui le rend complémentaire de ces cultures…» tout en affirmant, trois lignes plus loin que: «Contrairement à la Quinoa, la plupart des céréales ont une faible teneur en lysine, un acide aminé essentiel, tandis que la plupart des légumineuses, et la Quinoa, ont une faible teneur en méthionine et en cystéine, deux acides aminés sulfurés». [143]

Une étude, de 2010, “Évaluation chimique et sensorielle du chocolat noir additionné de quinoa (Chenopodium quinoa)”, donne un taux de 1,2% pour la cystéine pour cet écotype analysé – provenant d’un supermarché de Chicago. [147]

Une étude, de 2020, publiée par Kevin Murphy – l’obtenteur de Quinoa, à l’université de Washington – a analysé le profil d’acides aminés d’un certain nombre de variétés, cultivées dans l’état de Washington aux USA. Le taux de cystéine était d’environ 1,8 g/100 g de protéine, à savoir 1,8% – avec un taux d’acide glutamique d’environ 13 g/100 g de protéine et le taux de glycine d’environ 6 g/100 g de protéine. [151]

Une étude Espagnole, de 2014, a analysé le profile en acides aminés de 3 variétés “Regalona” , “B080”  et “AG2010” dont 2 lignées d’obtentions.Le taux de cystéine variait de 0,05 g/100 g de protéine à 0,82 g/100 g de protéine – à savoir entre 0,05 et 0, 82%, à savoir inexistant – avec un taux d’acide glutamique de 4 à 14 g/100 g de protéine et un taux de glycine de 2 à 4 g/100 g de protéine. [153] 

Une étude, de 2011, a analysé 10 écotypes de Quinoa, croissant en Bolivie et Argentine: ils ne contenaient pas de cystéine, très peu de glycine et beaucoup d’acide glutamique. [111]

Une étude Espagnole, de 2021, “Caractérisation nutritionnelle de six variétés de quinoa (Chenopodium quinoa) cultivées dans le sud de l’Europe”, a décliné les taux de 16 acides aminés – et la Cystéine en était totalement absente. Les 6 variétés de Quinoa analysées contenaient de 12% à 15% d’acide glutamique et de 4% à 5% de glycine – alors que le taux de lysine variait, considérablement, en fonction des variétés, de 5% à 14%. [150]

Une étude Brésilienne, de février 2024, “Applications biotechnologiques, nutritionnelles et thérapeutiques du quinoa (Chenopodium quinoa Willd.) et de ses sous-produits : Examen des résultats des cinq dernières années” a analysé le taux d’acides aminés dans 9 écotypes, ou variétés, de Quinoa. Le couple méthionine + cystéine avait pour valeur de 0,46 à 1,88 pour 3 variétés alors qu’il en était absent pour les autres 6 variétés. [149]

L’absence, ou le taux faible, de cystéine, dans les graines de la Quinoa, signifie que cette espèce alimentaire – malgré ses fantastiques propriétés médicinales et nutritionnelles – ne constitue pas, du tout, la Panacée pour les “Végans” endurcis, et obstinés, souffrant d’une pathologie, endogène ou exogène, affectant leur processus mentaux – et, donc, leurs capacités de survie dans un monde de plus en plus toxique. 

En fait, un certain nombre de blogs, Végan ou non, affirment que la Quinoa est l’un des aliments contenant le plus de la Cystéine. Pourquoi? Parce qu’un jour, un auteur inculte  de blog en a décidé ainsi… et parce que, subséquemment, d’autres auteurs incultes  de blogs reproduisent, allègrement, la même erreur – afin de conforter leur idéologie pathologique. 

J’ai, ainsi, découvert une fiche Quinoa chez un blogger promoteur de l’idéologie “végan”. Il s’avère, selon ses calculs, qu’un adulte de 65 kgs devrait consommer environ 1 kilo de quinoa cuite pour bénéficier du taux d’acides aminés optimal dans tout leur spectre – selon, vraisemblablement, les données relatives à un seul écotype de Quinoa… alors qu’ils en existe des milliers. [140]

De plus, un taux d’acides aminés optimal décrété par qui – au fait du Réel? Bien évidemment, le blogger s’en remet aux données de l’illustre FAO qui n’a jamais rien fait pour solutionner le problème de la Faim dans le Monde – et des 40 000 enfants qui en décèdent quotidiennement – puisque telle n’est pas sa mission authentique… qui est génocidaire.

Aujourd’hui, les données de la FAO – relatives à la nutrition des Peuples – ne peuvent être considérées que comme fantaisistes, au mieux, et criminelles, au pire, car telle est sa mission, génocidaire, au sein de l’ONU, l’Organisation pour le Nivellement Universel. 

En effet, au fil de l’accroissement de la contamination industrielle, agricole, électro-magnétique, etc… l’organisme humain a besoin, de plus en plus, de Glutathion, un anti-oxydant essentiel qui ne peut être fourni, de l’extérieur, en supplément, de par son peu de bio-disponibilité.

De plus, certains traitements allopathiques meurtriers, dont le Paracétamol (Doliprane), – tels qu’ils ont été propagés par les Globalistes durant la grippe douce de 2020… qui par la magie des médias, est devenue une pandémie CoYid/19 terrorisante – détruisent, systématiquement, tout le Glutathion existant dans l’organisme humain. [141]  [142]

En conclusion de cette section, si je puis offrir notre témoignage personnel… au sujet du végétarisme. Nous avons été végétariens pendant 37 années et nous avons, généreusement, alimenté nos 5 enfants avec de la Quinoa depuis leur naissance… 

Malheureusement aussi, nous les avons empoisonnés, ainsi que nous-mêmes, avec du soja allergénique (bio) et des céréales archi-glutineuses (bios). Ainsi, pendant 20 années, j’ai souffert d’abominables maux de tête. Lorsque j’ai arrêté le Gluten bio et le Soja bio, vers 2005, mes pathologies ont totalement disparu à jamais – en l’espace de trois semaines, seulement.  

Aujourd’hui, le Véganisme constitue un suicide lent tandis que le régime Végétarien reste sujet à caution – même si les Végétariens ont les oeufs et les produits laitiers pour fabriquer du Glutathion… Pourquoi? Parce que l’organisme humain a énormément besoin de Glutathion, l’anti-oxydant essentiel en première ligne de combat – surtout à l’encontre de la contamination nano-particulaire métallique, et oxydante, omniprésente.

Les Propriétés Nutritionnelles et Médicinales des Feuilles de Quinoa

Avant d’aborder la prochaine section, sur les processus de fermentation, il est à souligner que les feuilles de la Quinoa ont été validées, par quelques études, quant à leurs capacités anti-inflammatoires, anti-oxydantes et anti-cancers. 

A l’insu, souvent, de la plupart des consommateurs, et en fonction des variétés et des conditions culturales, ce sont les feuilles de la Quinoa qui contiennent, en fait, le plus haut taux de protéines: de 28% jusqu’à 37%. [107]  [134]  [135]. A savoir, plus que dans les feuilles d’épinards, d’amaranthes et de Moringa oleifera.

Selon une étude US, de 2019, les feuilles, de l’écotype analysé de Quinoa, contenaient un peu de cystéine. [138] Selon une autre étude, de 2022, les feuilles de Quinoa analysées contenaient plus d’acide glutamique et moins de glycine que les grains. [107]

Selon une étude Espagnole récente, les principaux composants de l’huile de Quinoa – de 3 variétés – étaient les acides gras Omega 6 et Omega 3 – avec un rapport d’environ 0,4:1. A savoir, 20,2% d’acide linoléique (C18:2, ω6) et 52,8% d’acide linolénique (C18:3, ω3). [154]

La Fermentation de la Quinoa accroît, considérablement, ses Qualités Nutritionnelles et Médicinales

Il existe de multiples manières de préparer des produits à base de Quinoa fermentée – par, exemple, en mélangeant, tout simplement, les grains cuits avec une culture bactérienne lactique – afin d’accroître, considérablement, leurs Qualités Nutritionnelles et Médicinales – en particulier, anti-diabétiques, anti-obésité, anti-oxydantes… 

Une étude, de 2022, a eu recours, pour la fermentation (de concentré de protéines) de Quinoa aux grains de Kéfir d’eau – à raison de 5 jours de fermentation à 25°C. [117]

Une étude, de 2023, a eu recours, pour la fermentation, aux bactéries Saccharomyces cerevisiae, Lacticaseibacillus casei subsp. casei et Lactiplantibacillus plantarum subsp. plantarum. [93]

Une étude, de 2023, a eu recours, pour la fermentation, aux bactéries Lactobacillus reuteri et Lactiplantibacillus plantarum – pour fermenter du Lupin, de la Quinoa et du Blé. [72]

Selon une étude de 2023. Les bactéries Limosilactobacillus fermentum et Lacticaseibacillus rhamnosus, ont été utilisées, seules et en combinaison, afin d’étudier l’impact de la fermentation de la Quinoa (37°C durant 24 h) sur le pH, les phénols totaux, les tocophérols, la vitamine C, l’activité antioxydante et l’inhibition des enzymes (α-amylase et α-glucosidase ; effet anti-diabétique). [104]

Selon une étude de 2024. La combinaison de la fermentation avec d’autres méthodes efficaces, telles que la germination et le stress froid, et l’ajout de sources prébiotiques, telles que les feuilles de fraises et de Moringa oleifera, sont des stratégies efficaces pour améliorer la fermentation de la Quinoa. [87]

Selon une étude 2022. La fermentation de la Quinoa par des probiotiques fournit une valeur nutritionnelle plus élevée et peut être considérée comme une source importante de composés bioactifs et de probiotiques vivants pour le corps humain. La poudre de feuilles de Moringa oleifera, à des ratios de 0,25 et 0,50%, a été utilisée comme source prébiotique supplémentaire pour alimenter la fermentation de la Quinoa par Lactobacillus plantarum et Lactobacillus delbrueckii ssp. bulgaricus et produire des produits à base de Quinoa plus sains.  [95]

Selon une étude 2022. La Quinoa, comme d’autres céréales et légumineuses, contient du phytate qui inhibe l’absorption des minéraux essentiels. Une teneur élevée en phytate est généralement associée aux régimes végétariens et aux régimes des zones rurales des pays en développement. Ces régimes peuvent entraîner des carences en minéraux. Des recherches fructueuses ont été menées sur l’utilisation du grillage à sec, avant ou après la fermentation, pour améliorer les propriétés sensorielles de la Quinoa fermentée. [110]

Une étude, de 2018, a analysé le taux de carnitine, de GABA, d’acide vanillique et d’acide gallique dans des échantillons de Quinoa non-fermentée, fermentée à 3 jours et fermentée à 5 jours – avec le fungus Rhizopus oligosporus. [109]

A noter que la germination des grains de Quinoa, pendant 48 heures, peut améliorer le ratio Omega 3/ Omega 6 et le taux de tocophérol.  [11]

Les Excellentes Capacités de la Quinoa pour la Bio-Remédiation des Substances les plus Toxiques Contaminant la Biosphère – y compris Radioactives

L’objectif transparent et déclaré, de cette section, est de mettre en exergue que la Quinoa est réputée pour ses propriétés de bio-remédiation des substances les plus toxiques disséminées, dans la Biosphère, par l’Industrie et l’Agriculture industrielle, chimérique et synthétique. 

Pourquoi? Afin de proposer que la Quinoa puisse constituer l’une des premières lignes de défense anti-oxydantes afin de dégrader, et de désactiver, dans l’organisme humain, tous les dérivés nano-particulaires de la famille du Graphène – et, en vérité, au-delà du Graphène, tous les matériaux nano-particulaires métalliques, ou autres, qui n’y ont aucun office. 

Faut-il préciser que, si la Quinoa constitue un phyto-accumulateur (un accumulateur de poisons) et un bio-remédiant (un nécro-extracteur des mêmes poisons), il vaut beaucoup mieux en consommer lorsqu’elle provient de l’agriculture bio? A savoir, sans intrants de synthèse, et sans biocides, et sur des sols sains et non contaminés par des métaux lourds issus de l’agriculture toxique. 

Un certain nombre d’études ont mis en exergue le danger de consommer de la Quinoa ayant été cultivée sur des sols extrêmement contaminés par les métaux lourds… lorsque l’objectif de l’étude portait sur l’impact sur la santé humaine.

“La salinité atténue la phytotoxicité induite par le cadmium chez le Quinoa (Chenopodium quinoa) en limitant l’absorption du Cd et en améliorant les réponses au stress oxydatif : implications pour la phytoremédiation”. 2021. [14]

“Évaluation du potentiel de tolérance au cadmium et au plomb du Quinoa (Chenopodium quinoa) et ses implications pour la phytoremédiation et la santé humaine”. 2022. [40] 

“Contamination par les métaux lourds et évaluation des risques pour la santé dans les céréales et les aliments transformés à base de céréales dans la région d’Arequipa (Pérou)”. 2021. [1]

“Caractérisation de l’accumulation et de la translocation des métaux lourds et des caractéristiques de réponse au rendement de Chenopodium quinoa”. 2023. Cette étude a analysé l’accumulation du plomb, de cadmium, de chrome, de nickel et les réactions des plantes, chez quatre populations ou variétés de Quinoa. [16]

“Réponse du Quinoa au plomb : Croissance et répartition du plomb”. 2018. Cette étude a analysé l’accumulation du plomb, et les réactions des plantes, chez quatre populations ou variétés de Quinoa. [10]

Chenopodium: une plante prometteuse pour la phytoextraction”. 2008. Cette étude a analysé l’accumulation de métaux lourds dans 40 écotypes, variétés ou espèces de Chenopodium – dont 18 écotypes de Quinoa.  [6]

“Évaluation de la bioaccumulation du lithium par le Quinoa (Chenopodium quinoa) et son implication pour la santé humaine”. 2023. [51] 

“Absorption et translocation différentielles du cadmium et du plomb par le Quinoa : Comparaison multivariée des réponses physiologiques et au stress oxydatif”. 2022. [9]

“Potentiel du composite biosorbant magnétique de quinoa et du biosorbant traité au HNO3 pour la séquestration efficace du chrome (VI) dans l’eau contaminée”. 2023. [123]

“La tolérance au nickel et le potentiel de phytoremédiation de la Quinoa sont modulés par la salinité : comparaison multivariée des attributs physiologiques et biochimiques”. 2022. [20]

“La tolérance au plomb (Pb), et le potentiel de phytoremédiation du Quinoa : une comparaison multivariée des attributs physiologiques et biochimiques, sont modulés par la salinité ”. 2021. [15]

“La Quinoa halophyte : un hyperaccumulateur potentiel de métaux lourds pour la phytoremédiation”. 2022. [7]

“Les extraits de son de Quinoa rouge protègent les souris contre les lésions hépatiques et la fibrose induites par le tétrachlorure de carbone en activant les systèmes enzymatiques antioxydants et en bloquant la voie du TGF-β1”. 2019. [100]

https://onlinelibrary.wiley.com/doi/pdf/10.1111/pbi.14267
Graines de quinoa représentatives classées en blanc (a), beige (b), rouge verdâtre (c, d), jaune (e), orange (f), rouge (g) et noir (h) à un grossissement de 50 fois. 

Attention! Danger: confection “verte” de nano-particules métalliques prétendument médicinales, à partir de la Quinoa

La Quinoa n’a pas échappé à la démence des scientifiques chiméristes modernes qui l’utilisent pour produire des nano-particules métalliques “vertes” – à savoir écologiques, eco-friendly, durables, éthiques, bla bla.

“Approche de la biosynthèse de nanoparticules de cuivre, caractérisation physicochimique, traitement des eaux usées par le céfixime et activités antibactériennes”. 2023. [126] 

“Préparation et caractérisation de nanoparticules de silicium vert et leurs effets sur la croissance et l’accumulation de plomb dans le maïs (Zea mays)”. Avril 2024. [125] 

“Formulation et évaluation de nanoparticules d’argent chargées d’azithromycine pour le traitement des plaies infectées”. Juin 2024. [108]

“Propriétés phytostimulantes de nano-particules d’argent très stables obtenues à partir d’un extrait de saponine de Chenopodium quinoa”. 2020. [122]