Sommaire
98 études publiées sur Ocimum, à rétracter ou à corriger, entre les années 1990 et 2024
Déclaration d’Intentions
Ce “Manifeste” pourrait, tout autant, être considéré comme une lettre ouverte adressée à tous les supposés experts mondiaux du Basilic, tous les scientifiques travaillant avec des Ocimum dans leurs laboratoires aseptisés, et autres botanistes, tels que: James Simon, Alan Paton, Noelle Fuller, Klaudija Carovic, Aynalem Gebre Gossa, Bizuayehu Tesfaye Asfaw, Bekri Melka Abdo, Weldemariam Geja, Weretaw Sisay, Geeta Tewari, Nativ Dudai, Faith Belanger, R. K. Joshi, Rajendra C. Padalia, E. Svecova, J. Neugebauerova, Amit Aggarwal, N.S. Gill, Yemisrach Fikadu, Bhagwan Singh Chandravanshi, Estifanos Ele Yaya, Magrate M. Kaigongi, Edeget Merawi, Taye Birhanu, Hewan Demissie, Sintayehu Musie, Peter Radacsi, Rajni Rawat, Vandana Tiwari, Andrea Copeta, Jessica Frigerio, Federica Betuzzi, Miriam Bazzicalupo, etc, etc…
J’ai écrit à certains d’entre eux, en août 2022, ou en novembre 2023, ou très récemment, mais seuls quelques-uns ont osé me répondre… car je ne suis pas titulaire d’un PdD à la loterie néo-darwinienne!
Dernièrement, une généticienne Ethiopienne – ne souhaitant pas rétracter son étude erronée – m’affirma qu’elle ne lirait pas mes monographies car je n’avais jamais rien publié, auparavant, dans une revue scientifique… à savoir, agréée par les tenants du paradigme en cours. D’ailleurs, il est impossible de publier dans une telle revue sans PhD!
Ce “Manifeste” est le troisième essai que je rédige sur l’espèce de Basilic Ethiopien que j’ai nommée “Ocimum bisabolenum”, en août 2022 – ce qui semble très logique en corrélation avec les dénominations “Besobila”, “Bisabol” and “Bisabolène” – parce que, de toute évidence, personne d’autre avant moi n’a développé la capacité “d’imaginer” que le soi-disant Basilic sacré tempéré, ou “Tulsi tempérée”, ou “Spice” et “Blue Spice”, pouvait être une espèce, en soi, d’origine Ethiopienne – et la capacité de le prouver.
Et je défie, aujourd’hui, tous les spécialistes du Basilic et des Ocimum, de par le monde, de me prouver que j’ai tort sur le contenu de cet essai et de ma très longue monographie précédente sur l’Ocimum bisabolenum d’Éthiopie. Merci de votre attention!
A propos de bonnes nouvelles. J’ai introduit, et largement diffusé, des semences bios de Tulsi sacré tempéré, Ocimum bisabolenum, en France, et en Europe, depuis 1994. Trente ans plus tard, l’Association Kokopelli a choisi cette espèce pour sa campagne 2024, “Cultivons-nous. Pour la Libération des Plantes Médicinales”, [69] et a distribué, depuis le printemps 2024, et gratuitement, 88 238 sachets de graines bios, d’Ocimum bisabolenum, à tous les jardiniers français qui en font la demande. Bravo!
L’objectif de la campagne annuelle Kokopelli est de mettre l’accent sur une plante médicinale maîtresse, de distribuer gratuitement des sachets de graines pour que les jardiniers produisent une abondance de graines… pour une diffusion ultérieure – localement ou, même, vers les communautés rurales les plus pauvres des pays du Tiers-Monde. En 2019, l’Association Kokopelli a distribué, en France, près de 110 000 sachets de graines de l’Artemisia annua – une Plante Médicinale Maîtresse extrêmement efficace pour la prévention et la guérison du paludisme.
Avant de plonger, avec passion, dans le vif du sujet – le chaos botanique qui entoure, depuis plus de 50 années, l’espèce que j’ai nommée Ocimum bisabolenum, le Besobila Ethiopien – je présente différentes sections afin de prouver mon propos: à savoir, l’origine Ethiopienne de la Tulsi sacrée tempérée qui croît communément en Europe, et en Amérique du Nord, depuis les années 70, et son statut d’espèce à part entière. What the Fake? Photographie non correcte dans l’étude “Tulsi – A Review Based Upon Its Ayurvedic and Modern Therapeutic Uses”. 2021. La photo montre très clairement Ocimum bisabolenum avec des pédoncules courts et un pollen rouge-orange… alors qu‘Ocimum tenuiflorum a de longs pédoncules et un pollen jaune – et des feuilles totalement différentes. Les 5 auteurs, originaires du Punjab, sont des thérapeutes Ayurvédiques. 50 ans de chaos botanique !
What the Fake? La photographie, sur la droite, n’est pas correcte dans l’étude “Tulsi – A Review Based Upon Its Ayurvedic and Modern Therapeutic Uses”. 2021. Elle montre très clairement Ocimum bisabolenum avec des pédoncules courts et un pollen rouge-orange… alors qu‘Ocimum tenuiflorum a de longs pédoncules et un pollen jaune – et des feuilles totalement différentes. Les 5 auteurs, originaires du Punjab, sont des thérapeutes Ayurvédiques. 50 ans de chaos botanique !
J’insère, donc, ici et là, quelques photos de fleurs de diverses espèces d’Ocimum pour souligner le fait que si l’on est attentif, on ne peut pas se fourvoyer! Ocimum bisabolenum est unique au monde : c’est une espèce authentique. Bienvenue dans la nomenclature botanique !
Dans la première section, je présente quelques 25 points – botaniques, historiques, agronomiques, génétiques, ethniques et donc existentiels – concernant le Besobila Ethiopien, Ocimum bisabolenum…. en guise d’apéritif
… ou en guise de digestif pour apaiser l’amertume de tous les experts PhD qui doivent corriger, ou rétracter, la bagatelle, à ce jour, de leurs 98 études publiées dans des revues scientifiques ad hoc.
Puis-je inviter tout expert – ou tout autre scientifique de laboratoire – à me prouver que j’ai tort sur l’un ou l’autre de ces 25 faits du Monde Réel ? Car, mes amis, nous ne vivons pas encore dans une réalité virtuelle totalement démente et fantasmagorique sous le contrôle de la non-Intelligence Artificielle. Touchons la Terre!
Dans la deuxième section, j’ai rassemblé tous mes commentaires précédents sur les preuves génétiques de l’existence d’Ocimum bisabolenum – et j’en ai ajouté de nouveaux, en particulier sur l’énigmatique écotype nommé “Vana 8258”.
Dans la troisième section, je présente une description botanique d’Ocimum bisabolenum – offerte par l’impressionnant et excellent document, en Français, du Conservatoire des Plantes Médicinales, Milly la Forêt, intitulé “La diversité du genre Ocimum dans les collections du CNPMAI” – qui comprend 286 pages.
Dans la quatrième section, je décris, aussi brièvement que possible, les nombreux épisodes, depuis les années 90, de cet obscurcissement scandaleux de la vérité concernant le Besobila d’Éthiopie, Ocimum bisabolenum – afin d’exprimer ma rage.
D’ailleurs, le marasme botanique, caractérisant les Ocimum, concerne, en fait, plusieurs espèces – depuis des dizaines d’années – et pas seulement le Besobila Ethiopien. Aujourd’hui, par exemple, de nombreux cultivars de Basilics sont présentés comme des Ocimum basilicum alors que ce sont des Ocimum americanum. Voir ma monographie portant sur Ocimum americanum.
Dans la cinquième section, je décris, par ordre chronologique, la bagatelle de 98 études publiées sur les Ocimum – couvrant plus d’un quart de siècle entre 1990 et 2024 – qui devraient être, comme il se doit, rétractées ou, au moins, corrigées.
Je sais, pertinemment, que les 98 études publiées sur les Ocimum – qui doivent être rétractées ou, au moins, corrigées – ont toutes été co-signées par des “docteurs” en sciences professionnels – et diplômés d’Etat. En outre, dans la plupart des cas, si ce n’est dans tous, les ressources génétiques des Ocimum sur lesquelles ces études sont fondées ont été identifiées, et certifiées, par des botanistes professionnels titulaires d’un doctorat – au niveau de l’espèce dans le genre Ocimum – ce qui en dit long sur l’ignorance flagrante de certains des prétendus experts en Basilic dans le monde aujourd’hui – qu’ils proviennent de la banque de semences GRIN/USDA ou d’autres institutions publiques officielles.
Dans la sixième section, enfin, comme j’ai le privilège de ne pas être surchargé de diplômes d’Etat, dans la vie, je donne quelques indices sur mes qualifications, mes missions et mes exploits – issus de la vraie Vie et non des universités néo-darwiniennes décadentes.
Concernant ma récente découverte, dans mon jardin, de croisements spontanés, avec du pollen orange, entre Ocimum basilicum et Ocimum kilimandscharicum… j’espère que les supposés experts du monde du Basilic ne vont pas m’accuser de truquage et de photoshopping !!!
Quelle est la seule espèce de Basilic sur Terre… ?
Quel est l’expert en Ocimum capable d’invalider l’une des 25 vérités suivantes, du monde Réel, caractérisant le Besobila Ethiopien, Ocimum bisabolenum ?
Quelle est la seule espèce de Basilic, sur Terre, dont le nom est lié au “Bisabol”, la résine de la myrrhe africaine, Commiphora guidotti, qui croit en Éthiopie et en Somalie ? Le “Besobila” d’Éthiopie, Ocimum bisabolenum.
Quelle est la seule espèce de Basilic, sur Terre, connue pour son parfum exquis de vanille épicée, de tutti fruity et de myrrhe? Le “Besobila” d’Éthiopie, Ocimum bisabolenum.
Quelle est la seule espèce de Basilic, sur Terre, connue pour avoir jusqu’à 45,79% (en Ethiopie) ou jusqu’à 46,55% (à Ranikhet, Uttarakhand, Inde) ou jusqu’à 56,97% (dans une étude Croate [51]) de Bisabolène dans son huile essentielle? Le Besobila d’Éthiopie, Ocimum bisabolenum.
Quelle est la seule espèce de Basilic, sur Terre, connue pour avoir un chémotype Bisabolène avec l’Eugénol, l’Eucalyptol, l’Estragole, le Linalol, l’α-Bergamotène et le β-Caryophyllène, comme composants majeurs et/ou permanents? Ocimum bisabolenum.
Quelle est la seule espèce de Basilic, sur Terre, utilisée par les gens pour conserver les produits laitiers et conserver le beurre clarifié pendant une période pouvant aller jusqu’à 15 ans? Le Besobila d’Éthiopie, Ocimum bisabolenum.
Quelle est la seule espèce de Basilic, sur Terre, provenant d’Éthiopie, étant mentionnée, dès 1981, comme ayant des anthères, et un pollen, de couleur orange ? Dans le célèbre opus de Maria Jansen, “Spices, condiments and medicinal plants in Ethiopia, their taxonomy and agricultural significance” (Epices, condiments et plantes médicinales en Éthiopie, leur taxonomie et leur importance pour l’agriculture). Le Besobila d’Éthiopie, Ocimum bisabolenum.
Quelle est la seule espèce de Basilic, sur Terre, comme ayant été caractérisée, dès 1990 et 1999, comme un chémotype à Bisabolène par le chercheur américain James Simon ? Il s’agissait du GRIN “PI 414205”, en 1990 [39], et “Blue Spice” en 1999 [41], tous deux écotypes d’Ocimum bisabolenum.
Quelle est la seule espèce de Basilic, sur Terre, à petite fleur mauve, à styles et filaments d’étamines mauves, à pédoncule très petit, à bords pourpres sur les jeunes feuilles et à pollen rouge-orange? Ocimum bisabolenum.
Quelle est la seule espèce de Basilic, sur Terre, ayant une “dénomination bleue” – eu égard à l’aura bleu-mauve qui émane, et rayonne, de ses très longs épis floraux? “Blue Spice”, un écotype d’Ocimum bisabolenum.
Quelle est la seule espèce de Basilic, sur Terre, qui, dès 1974, a reçu la dénomination “Spice Basil. Ocimum sanctum” dans le New York Botanical Garden Press – par Helen H. Darrah qui décrivait ses “corolles lavande et étamines orange” et qui mentionnait qu’il était largement cultivé aux Etats-Unis et que c’était le nom donné par de nombreux cultivateurs US? Ocimum bisabolenum.
Quelle est la seule espèce commune de Basilic, sur Terre, ayant un poids de 0,5 à 0,6 g pour 1000 graines – deux fois plus lourd que les graines d’Ocimum tenuiflorum et deux à trois fois plus léger que les graines d’Ocimum basilicum? Ocimum bisabolenum.
Quelle est la seule espèce de Basilic, sur Terre, caractérisée par 70% de grains de pollen octacolpés et heptacolpés – alors que le pollen hexacolpé est la norme dans le genre Ocimum? Ocimum bisabolenum.
Quelle est la seule espèce de Basilic, sur Terre, qui embaume le jardin dès que les plantes sont, ne serait-ce que, légèrement touchées ou arrosées? Ocimum bisabolenum.
Quelle est la seule espèce de Basilic, sur Terre, prospérant partout en Europe, et en Amérique du Nord – et sans soucis d’acclimatation – gratifiant les abeilles mellifères de pelotes de pollen rouge brique? Ocimum bisabolenum.
Quelle est la seule espèce de Basilic, sur Terre, prospérant partout en Europe, et en Amérique du Nord, connue pour sa stricte incapacité à se croiser avec d’autres espèces d’Ocimum – ou, du moins, connue pour l’absence de tels témoignages, de la part de semenciers professionnels, depuis 50 ans? Et ce, malgré les abeilles mellifères qui butinent frénétiquement les plantes. Ocimum bisabolenum.
Quelle est la seule espèce de Basilic, sur Terre, prospérant dans les montagnes d’Ethiopie (jusqu’à 2800 m. d’altitude), ou dans les montagnes de l’Himalaya (jusqu’à 2000 m. d’altitude)… ou dans les zones froides et tempérées de l’Europe et de l’Amérique du Nord? Ocimum bisabolenum.
Quelle est la seule espèce de Basilic, sur Terre, présentée par la banque de semences du Ministère de l’Agriculture, aux USA (GRIN//USDA) comme étant Ocimum tenuiflorum alors que 7 de leurs 9 écotypes ne le sont absolument pas – comme je l’ai prouvé dans ma première longue monographie? Et d’après leurs propres photographies, aussi, d’ailleurs !!! Ocimum bisabolenum.
Quelle est la seule espèce de Basilic, sur Terre, qui est vendue – en semences bios ou non – par une pléthore de semenciers prétendant qu’elle serait Ocimum tenuiflorum/sanctum, Ocimum americanum, Ocimum kilimandscharicum, Ocimum africanum, Ocimum basilicum x africanum… tout en présentant des photographies invalidant cette spécification? Le Basilic sacré tempéré, ou Tulsi tempérée, Ocimum bisabolenum.
Quelle est la seule espèce de Basilic, sur Terre, capable de croître pendant quelques années, en zone tempérée, tout en fleurissant pendant tout l’hiver et en survivant à des températures allant jusqu’à -7°C, à l’abri du vent? Ocimum bisabolenum.
Quelle est la seule espèce de Basilic, sur Terre, connue pour délivrer une quantité extrêmement faible d’huile essentielle – de 0 % à 0,5 % ?
Quelle est la seule espèce de Basilic, sur Terre, qui a été la plus mal identifiée au cours des 50 dernières années, et nommée Ocimum basilicum, Ocimum tenuiflorum, Ocimum americanum, Ocimum kilimandscharicum, Ocimum gratissimum, Ocimum lamiifolium…? Ocimum bisabolenum.
Quelle est la seule espèce de Basilic, sur Terre, prospérant partout en Europe, et en Amérique du Nord, qui est strictement, et quasi intégralement, résistante au mildiou du basilic, Peronospora belbahrii? Ocimum bisabolenum.
Quelle est la seule espèce de Basilic, sur Terre, prospérant partout en Europe, et en Amérique du Nord, capable de donner 2 ou 3 récoltes (par exemple, dans le nord de l’Espagne) pendant la saison de croissance – parce qu’elle tolère une large gamme de températures? Ocimum bisabolenum.
Quelle est la seule espèce de Basilic, sur Terre, prospérant partout en Europe, et en Amérique du Nord, qui obtient le trophée de la plus grande production de biomasse – grâce à plusieurs récoltes… et, aussi, grâce à une canopée très structurée et abondante? Ocimum bisabolenum.
Quelle est la seule espèce de Basilic, sur Terre, – dans le cas où nous “croyons” au mythe génétique – pour lequel les différents écotypes constituent leur propre groupe génétique avec leur propre poids spécifique d’ADN d’environ 4350/4500 Mbp? Les écotypes GRIN PI 652059 des Maldives, PI 652056 du Danemark et PI 414205 des États-Unis? Des écotypes d’Ocimum bisabolenum. [52]
Selon le paradigme du mythe génétique… le Besobila Ethiopien constitue une véritable espèce: Ocimum bisabolenum
Selon l’étude Polonaise, de 2016, “Genetic characterization of Ocimum genus using flow cytometry and inter-simple sequence repeat markers” – de Monika Rewers et d’Iwona Jedrzejczyk – le contenu en ADN des 5 accessions GRIN/USDA de l’Ocimum tenuiflorum supposé varie de 900 à 4489 Mbp. [52] .
Pourquoi ? Parce que 3 d’entre eux sont des Ocimum bisabolenum et strictement pas des Ocimum tenuiflorum: PI 652059 des Maldives (4372 Mbp), PI 652056 du Danemark (4489 Mbp) et PI 414205 des États-Unis (4421 Mbp).
Et, bien entendu, ce type d’énorme erreur botanique est transmis par des études ultérieures telles que “Genetics, Cytogenetics, and Genetic Diversity in the Genus Ocimum”, en 2018, qui indique que les accessions d’Ocimum tenuiflorum avaient une teneur en ADN de 4,5 pg/2C. [53]
Si je puis réitérer : 4 ecotypes MAP01627, MAP00160, MAP01656 et MAP01628 – de la banque de semences de l’université de Zagreb, en Croatie – sont présentés dans l’étude Croate “Molecular and chemical characterization of the most widespread Ocimum species” [60], comme des écotypes d’Ocimum tenuiflorum avec un chémotype Bisabolène. En réalité, il s’agit d’accessions, certainement transmises par le GRIN, d’Ocimum bisabolenum – avec un ratio élevé de Bisabolène. Ces 4 accessions MAP, provenant de Zagreb, font partie de la séquence suivante : PI 414201, PI 414202, PI 414203, PI 414204, PI 414205, PI 652056 et PI 652059.
Si je puis réitérer. Voici ce que Noelle Fuller a conclu, dans son étude de 2018, “Variation in Growth and Development, and Essential Oil Yield between Two Ocimum Species (O. tenuiflorum and O. gratissimum) Grown in Georgia” [63]: «Sur les neuf accessions de l’USDA, sept (PI 652059, PI 652056, PI 414205, PI 414201, PI 414202, PI 414203 et PI 414204) étaient très similaires au cultivar commercial Kapoor. Elles présentaient des caractéristiques phénologiques similaires, avaient le même type de croissance tentaculaire et présentaient des tendances corrélatives de rendements plus élevés et de pourcentages d’huile essentielle plus faibles. » Le cultivar commercial Kapoor, vendu par Richo Cech, était, en effet, un écotype d’Ocimum bisabolenum.
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Selon l’étude, de Taiwan, en 2013, “Genetic diversity among Ocimum species based on ISSR, RAPD and SRAP markers”, les écotypes “Spice” et “Blue Spice” constituent leur propre groupe séparé. [8]
La même étude génétique a découvert que les écotypes “Mrs. Burns”, et “Sweet Dani”, n’appartenaient pas du tout à Ocimum basilicum – ainsi qu’ils avaient été, auparavant, caractérisés – mais à Ocimum americanum sp. pilosum.
Cette étude Taïwanaise a divisé tous les écotypes analysés en quatre groupes distincts:
Le premier groupe ne contenait que des variétés d’Ocimum basilicum.
Le second groupe contenait les variétés (ou écotypes) “Lemon”, “Lime”, “East Indian”, “Mrs. Burns” et “Sweet Dani”. A savoir l’espèce Ocimum americanum.
Le troisième groupe contenait les écotypes “Spice” et “Blue Spice”. A savoir l’espèce Ocimum bisabolenum.
Le quatrième groupe contenait l’espèce Ocimum tenuiflorum – sous ses formes vertes et violettes.
De plus, cette étude Taïwanaise a clairement affirmé qu’il n’y avait pas de différence entre les écotypes “Spice” et “Blue Spice”. Aujourd’hui, le semencier canadien Richters Herbs, qui commercialisait les deux, ne commercialise plus que l’écotype “Spice”. [54]
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Selon l’étude, de 2018, “Population structure, genetic diversity and downy mildew resistance among Ocimum species germplasm” [23]: «Trois descendances F1 de l’accession k3.1 139 (“ Spice”) hybridées avec des accessions Ocimum basilicum k1.1 – à savoir 22 (RUSB_09), 6 (“ DiGenova”) et 47 (MRI) – forment un clade bien soutenu (0,938 ) avec les accessions 135 (PI 414201) et 136 (PI 414203). La stérilité de cette descendance suggère l’existence d’une barrière reproductive majeure entre les accessions d’Ocimum basilicum k1.1 d’importance commerciale et ce clade k3 le moins basal, fortement soutenu (1.00)»… «Deux accessions USDA/GRIN supplémentaires, PI 414201 (acc. 140) et PI 414203 (acc.141), sont incluses dans ce clade et leur parenté est inconnue… ».
Dans cette étude, PI 414203 est nommé “Spice x” – O. tenuiflorum/O. americanum x. [55]
Cette étude indique – et c’est une information très précieuse – que : « Le groupe k3.1 comprend 7 accessions phénotypiquement indiscernables provenant de sociétés de semences commerciales et de l’USDA-GRIN. Ce groupe est fortement soutenu (1,00) et constitue manifestement une population autonome”.
Et quelles sont les 7 accessions qui composent cette “population autonome”? “Blue Spice”, “Blue Spice F1”, “Spice”, PI 414204, PI 414205, PI 652056, PI 652059 – tous des écotypes d’Ocimum bisabolenum. Et cela en addition aux écotypes PI 414201 et PI 414203 – qui pourraient s’avérer, selon les auteurs, des hybrides F1 entre “Spice” (Ocimum bisabolenum) et Ocimum basilicum – qui sont inclus dans ce clade.
Tous ces écotypes d’Ocimum bisabolenum sont strictement résistants au mildiou du basilic.
Les auteurs de cette étude ont voulu croiser la Tulsi tempérée, appelée “Spice”, avec les trois variétés d’Ocimum basilicum mentionnées ci-dessus. Ces chercheurs ont même essayé de croiser “Spice” avec la seule variété d’Ocimum basilicum totalement résistante au mildiou, à savoir “Mrihani… sans succès car les descendants étaient totalement stériles.
En conclusion, selon cette étude, un clade génétique assez cohérent est constitué par les écotypes suivants d’Ocimum bisabolenum: “Blue Spice”, “Blue Spice F1”, “Spice”, PI 414201, PI 414203, PI 414204, PI 414205, PI 652056, PI 652059.
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Selon l’étude génétique, de 2018, “Product authenticity versus globalisation – The Tulsi case”, [57] il y a un énorme problème d’erreur d’identification avec un écotype nommé “Vana 8258” – une “Tulsi” distribuée par la société Pukka au Royaume-Uni… qui aurait, supposément, formé des “herboristes Ayurvédiques”… pour l’identification botanique!
Pourquoi supposément ? Eh bien, parce qu’ils se trompent lourdement… car Ocimum bisabolenum est partout, dans les graines à vendre, sur les marchés du web – présenté comme Ocimum sanctum, Ocimum americanum, Ocimum kilimandscharicum, etc.
Le nom “Vana” suggère normalement qu’il s’agit d’un Ocimum gratissimum… bien que ce nom soit parfois utilisé pour Ocimum tenuiflorum.
C’est le cas, dans cette étude, mais seulement pour la photographie car, dans le texte, il est considéré comme Ocimum americanum !
Le problème est que la fleur de “Vana 8258” est mauve avec du pollen blanc – c’est-à-dire qu’elle ne provient ni d’Ocimum tenuiflorum ni d’Ocimum gratissimum qui, tous deux, ont du pollen jaune – et il semble qu’il pourrait s’agir d’un écotype d’Ocimum bisabolenum… mais avec du pollen blanc.
Selon l’étude, de 2023, “A taxonomic review of the genus Ocimum L. (Ocimeae, Lamiaceae)” [68], «l’espèce O. tenuiflorum Vana 8258 est mal identifiée, la correction est donnée comme O. americanum ». Il s’agit, en effet, d’un chaos botanique très prononcé… et qui sévit depuis une pléthore de dizaines d’années!
Il pourrait donc s’agir, avec son pollen blanc, d’un écotype d’Ocimum americanum mais, sur le tableau des haplotypes, “Vana 8258” est totalement séparé d’Ocimum americanum et plus proche d’Ocimum kilimandscharicum.
En fait, dans ma première monographie, c’est exactement ce que j’ai écrit. «Aujourd’hui, si l’on me posait la question de déterminer l’espèce d’Ocimum la plus proche de la Tulsi tempérée – parmi les plus connues mondialement – je répondrais, sans nul doute, Ocimum kilimandscharicum, la Tulsi du Kilimandjaro… d’un point de vue sensoriel et intuitif. »
Selon cette étude, il existe également un énorme problème, au Royaume-Uni, en ce qui concerne la dénomination “Rama Tulsi” car “Tulsi”, normalement, en Inde, peut correspondre à “Rama Tulsi”, “Krishna Tulsi”, “Vana Tulsi”, etc…
Le mélange concernant la “Tulsi Rama”, au Royaume-Uni, est totalement mis en évidence dans une étude de 2022, “The Cultural and Commercial Value of Tulsi (Ocimum tenuiflorum L.): Multidisciplinary Approaches Focusing on Species Authentication” [58]. Selon les auteurs: « Les résultats des entretiens menés dans le cadre de cette étude suggèrent que la “Tulsi Rama” est plus facile, au Royaume-Uni, à faire germer et à cultiver comme plante de jardin, par rapport à la Tulsi Shyam».
Pourquoi la supposée “Tulsi Rama” est-elle si facile, pour les jardiniers normaux, à cultiver à partir de graines, dans les climats froids et humides du Royaume-Uni, par rapport à la véritable plante tropicale, ou sub-tropicale, que constitue Ocimum tenuiflorum ? Eh bien, très simplement, parce que cette “Tulsi Rama” est, en vérité, la Tulsi tempérée, Ocimum bisabolenum – qui prospère dans le froid!
En fait, de nombreuses graines de “Tulsi Rama”, commercialisées au Royaume-Uni, sont, tout simplement, des graines de Besobila Ethiopien, Ocimum tenuiflorum.
Vous pouvez le vérifier par vous-même, sur le web, en faisant des recherches.
Pourquoi ? Parce que, par exemple, pendant de nombreuses années, elle a été vendue sous ce nom, “Tulsi Rama”, par Richo Cech (Strictly Medicinal Seeds) aux Etats-Unis – qui a été très influent dans l’identification erronée de diverses espèces d’Ocimum. Richo a gardé ce nom, “Tulsi Rama”, pendant longtemps, jusqu’en 2010 (Horizon Seeds)… quand il a changé pour “Kapoor Tulsi” – qui est, en fait, Ocimum kilimandscharicum.
Selon les conclusions. «O. basilicum, O. americanum, O. x africanum et O. kilimandscharicum formaient un clade commun (97%). “Vana Tulsi”, bien que légèrement (mais significativement) différente, était clairement située dans ce clade, mais significativement (98%) séparée des autres accessions…..
Vana Tulsi” appartient à l’haplotype I, bien qu’il reste séparé des autres membres de ce clade : il ne peut être attribué à aucune des quatre espèces reconnues dans ce groupe.
Alors que le profil de l’huile essentielle de “Vana Tulsi” différait clairement des accessions testées d’O. tenuiflorum, y compris “Rama Tulsi” et “Krishna Tulsi”, il était également distinct d’O. basilicum et d’O. americanum (qui étaient également variables).
Alors que O. basilicum et O. americanum possèdent une lèvre supérieure bien développée, cet organe est plus court chez O. kampechianum, O. tenuiflorum, O. gratissimum, ainsi que chez le spécimen validé de “Vana Tulsi” de notre échantillon. »
Pour résumer ce dilemme botanique, leurs conclusions génétiques sont très claires : “Vana 8258” est une véritable espèce car elle ne peut être assignée à aucune des quatre espèces reconnues dans ce groupe : Ocimum basilicum, Ocimum americanum, Ocimum x africanum et Ocimum kilimandscharicum.
Pouvons-nous, d’ailleurs, en tirer des conclusions existentielles quant au statut d’Ocimum bisabolenum dans les jardins du Royaume-Uni ?
Tout d’abord, si Pukka, au Royaume-Uni, vend des feuilles sèches bios d’écotypes d’Ocimum bisabolenum – sous les noms de “Rama Tulsi” ou “Vana Tulsi” ou autre – c’est, sûrement, parce que les agriculteurs bios Britanniques peuvent produire, “localement”, cette Tulsi tempérée, à l’extérieur dans les champs, et sans chaleur excessive – au contraire d’Ocimum tenuiflorum qui est une espèce tropicale ou sub-tropicale.
En 1994, j’ai introduit Ocimum bisabolenum, en France, et en Europe, et nous l’avons distribué largement, sur le marché des semences. Nous en vendons, ainsi, des semences bios depuis 30 ans – avec Terre de Semences et, ensuite, avec l’Association Kokopelli.
Secondement. Si tous les semenciers, au Royaume-Uni, en Europe, en Amérique du Nord, en Australie… vendent aux jardiniers des graines d’Ocimum bisabolenum – sous quelque nom que ce soit: “Blue Spice”, “Spice”, “Rama Tulsi”, “Sacred Tulsi”, “Temperate Tulsi”, etc, et sous n’importe quel nom d’espèce – c’est parce que l’objectif d’une entreprise de semences est de vendre des semences… tout simplement.
Quant à leurs clients, les jardiniers, ils préfèrent semer des graines de “Basilic sacré/Tulsi” qui germent facilement, et produisent de belles plantes, même quand le climat n’est pas très chaud. Les jardiniers préfèrent donc acheter des graines d’Ocimum bisabolenum… tout simplement.
Les “experts botaniques” du Jardin Botanique de Kew (la référence mondiale en termes de taxonomie) pourraient-ils plonger au coeur des flux botaniques vivants de la Vraie Vie ? Car, comme me l’a écrit Alan Paton, l’expert mondial des Basilics, en mai 2017 : « Je suis désolé, nous n’avons que très peu de Basilics en culture à Kew. »
Des centaines d’entreprises de semences vendent des graines d’Ocimum bisabolenum – dans le monde entier et depuis plus de 40 ans – sous le nom de “Sacred Tulsi”. Il suffit de vérifier par soi-même avec les photos sur le web : une architecture forte, un pollen rouge-brique, une aura bleutée… Ocimum bisabolenum peut être repéré de loin !
Pourquoi ? Parce que la majorité des jardiniers sérieux et authentiques savent que, dans un jardin tempéré – surtout avec une atmosphère très changeante sous l’impact d’un Grand Minimum Solaire – Ocimum tenuiflorum ne peut pas rivaliser avec Ocimum bisabolenum si l’on parle de production de bio-masse. Je dirais même que ces deux espèces se situent chacune d’un côté du spectre de la production de biomasse : très élevée pour Ocimum bisabolenum et très faible pour Ocimum tenuiflorum. Voulez-vous parier?
Cette année, j’ai repiqué de jeunes plants d’Ocimum bisabolenum (5/7 cm) vers le 30 août. Six semaines plus tard, les premières graines sont déjà mûres et les plus grandes plantes ont pris un espace de 55 cm par 55 cm et 40 cm de haut – avec une architecture très structurée… alors que nous sommes bien à l’automne.
Ocimum tenuiflorum est la reine des Tulsis sacrées en Inde… tandis qu’Ocimum bisabolenum est la reine des Tulsis sacrées en Europe et en Amérique du Nord…. et même plus loin.
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En Éthiopie, en juin 2024, le chercheur Aynalem Gebre Gossa – de l’Institut Ethiopien de recherche agricole – a publié une nouvelle étude sur l’analyse génétique de 62 écotypes de basilic éthiopien considérés à tort comme appartenant tous à l’espèce Ocimum basilicum: “Genetic diversity and population structure of Ethiopian basil (Ocimum basilicum L.) accessions using DArTseq markers.” [20]
Selon les conclusions des auteurs, « l’analyse structurelle a mis en évidence l’existence de deux populations ancestrales au sein des accessions de basilic, ce qui a été confirmé par le regroupement». En d’autres termes, ces 62 écotypes de Basilic Ethiopien ont été classés dans deux groupes génétiquement différents… avec deux lignées ancestrales distinctes.
Et pourquoi en est-il ainsi ? Parce qu’il s’agit en fait de deux espèces différentes. En effet, sur 62 accessions, 5 appartiennent à un groupe génétique que j’identifie comme Ocimum basilicum var. thyrsiflorum (“Ajuban” or “Ashkuti”), et 57 accessions à un autre groupe génétique – qui est clairement Ocimum bisabolenum.
Selon les auteurs: « Entre les populations, la valeur de la FST varie de 0,02 à 0,13, ce qui suggère une différenciation minime à modérée. Un niveau modéré de différenciation a été observé entre les accessions collectées à Amhara et Sidama (0,13), Harari et Sidama (0,12), Sidama et SNNPR (0,12), Amhara et SNNPR (0,10), SNNPR et Tigray (0. 10), Harari et SNNPR (0.10), Amhara et SNNPR (0.10), SNNPR et SWE (0.10), Harari et SWE (0.10), Amhara et SWE (0.08), Sidama et Tigray (0.07), Oromiya et Sidama (0.06), Harari et Tigray (0.06). Les populations d’Amhara et du Tigré (0,05), du Harari et de l’Oromiya (0,05), de l’Oromiya et du Tigré (0,05), du SWE et du Tigré (0,04), et de l’Oromiya et du SNNPR (0,02) présentaient des différences minimes les unes par rapport aux autres.»
Pourquoi donc? Parce qu’il s’agit, en fait de Réel, de deux espèces différentes: Ocimum bisabolenum (“Besobila”) et Ocimum basilicum var. thyrsiflorum (“Ajuban” or “Ashkuti”).
Aynalem Gebre Gossa n’a jamais répondu à ma lettre d’août 2022, dans laquelle je lui prouvais que, selon son étude de 2023, si une grande partie de ses 49 écotypes de basilic Ethiopien présentaient un taux considérable de Bisabolène, c’est qu’il ne s’agissait pas d’écotypes d’Ocimum basilicum var. thyrsiflorum mais, bien plutôt, d’Ocimum bisabolenum. Selon ce chercheur : le β-bisabolène était le composé dominant dans presque toutes les accessions analysées, sauf dans cinq accessions (OB033, OB036, OB013, OB048 et OB047). [5]
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Selon l’analyse génétique, de 2018, “Chemical composition, genetic diversity, antibacterial, antifungal and antioxidant activities of camphor-basil (Ocimum kilimandscharicum Guerke)” [81], portant sur 13 ecotypes d’Ocimum kilimandscharicum, l’un des écotypes est considéré à tort comme étant Ocimum kilimandscharicum, OK13, alors qu’il s’agit en fait d’un écotype d’Ocimum bisabolenum. Cet écotype est d’ailleurs originaire de l’Uttarakhand, et j’ai déjà signalé la présence abondante d’écotypes d’Ocimum bisabolenum dans cet état montagneux du nord de l’Inde.
Selon les auteurs : «Toutes les populations d’O. kilimandscharicum présentent des caractères presque communs, à l’exception d’OK13 qui se distingue morphologiquement de toutes les autres populations. OK13 possède des fleurs violettes avec une bractée obtuse et des feuilles vertes foncées avec une marge profondément dentelée, alors que toutes les autres populations possèdent des fleurs blanches avec une bractée aiguë et des feuilles vertes pâles avec une marge dentelée. »
Cet écotype contient 26,3% de bisabolène et, de plus, sa teneur en huile essentielle est la plus faible (0,15%), ce qui correspond à la moyenne de l’espèce. Son chémotype est considéré comme eugénol / estragole / (E)-α-bisabolène / β-bisabolène / eucalyptol (phénylpropanoïde/sesquiterpène) – formant ainsi son propre cluster.
La composition des huiles essentielles des douze populations (OK1 à OK12) est dominée par les monoterpénoïdes (92,9 à 97,7%), tandis que l’huile essentielle de cet écotype d’Ocimum bisabolenum est caractérisée par des niveaux plus élevés de sesquiterpénoïdes (39,6%) et de phénylpropanoïdes (35%).
Les autres composants principaux de cet écotype d’Ocimum bisabolenum sont : (E)-β-Ocimène, (E)-Caryophyllène, (E)-β-Farnésène et Germacrène D.
Selon cette étude, l’huile essentielle de cet écotype d’Ocimum bisabolenum a démontré une activité antioxydante conséquente – et plus élevée que celle des 12 autres écotypes d’Ocimum kilimandscharicum.
Et c’est peu dire, car le contenu phénolique total d’Ocimum bisabolenum est calculé à 735,76 mg GAE g-1, alors que celui des 12 autres écotypes d’Ocimum kilimandscharicum varie de 4,47 à 22,47 mg GAE g-1. En d’autres termes, 150 fois plus au maximum !
Quant au test FRAP, il est de 934,64 mM Fe (II) g-1 pour Ocimum bisabolenum et de 30 à 76 mM Fe (II) g-1 pour les 12 autres écotypes d’Ocimum kilimandscharicum. En d’autres termes, 30 fois plus au maximum !
En outre, son huile essentielle a montré une bonne activité contre E. coli (ZOI : 11,0 ± 1,00 mm), mais une activité modérée contre S. epidermidis (ZOI : 10,0 ± 1,00 mm), E. faecalis (ZOI : 8,66 ± 0,57 mm), S. aureus (ZOI : 7,66 ± 1,15 mm), et M. smegmatis (ZOI : 5,66 ± 0,57 mm).
De plus, elle a montré une très bonne activité contre C. albicans (ATCC) (ZOI : 18,33 ± 0,57 mm ; MIC : 1,73 ± 0,60 μL mL-1 ; MFC : 3,15 ± 1,42 μL mL-1) et une activité modérée contre C. albicans (isolat clinique) (ZOI : 14,33 ± 1,15 mm ; CMI : 4,16 ± 0,00 μL mL-1 ; MFC : 8,33 ± 0,00 μL mL-1 ) et C. kefyr (ZOI : 9,66 ± 0,57 mm ; CMI : 8,33 ± 0,00 μL mL-1 ; MFC : 12,50 ± 5,89 μL mL-1 ).
D’un point de vue génétique, il est bien entendu totalement isolé des 12 autres écotypes d’Ocimum kilimandscharicum, et les amateurs de génétique sont invités à se référer aux sections correspondantes de cette étude.
Les auteurs soulignent que les génotypes les plus éloignés sont OK2 et l’écotype Ocimum bisabolenum avec l’indice de similarité le plus faible (0,30).
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Selon l’étude, de 2003, “Genetic Diversity of Basil (Ocimum spp.) based on RAPD Markers”, [188] tout ce qui est décrit dans cette étude sur l’Ocimum tenuiflorum concerne un écotype appelé “Sacred”, distribué par Nichols Gardens, et dont l’identité est clairement celle d’une Tulsi tempérée, Ocimum bisabolenum – d’après les photographies, et la description, de ce semencier, aujourd’hui, malgré le fait qu’il soit présenté comme un Ocimum tenuiflorum… [57]
Dans cette étude, on constate que bien que les espèces Ocimum tenuiflorum et Ocimum selloi partagent la même section botanique, elles ne sont similaires qu’à 36 % – sur la base de leur analyse génétique – parce qu’il s’agit d‘Ocimum bisabolenum.
On peut donc en déduire que l’Ocimum bisabolenum ne peut être placé dans la même section botanique que l’Ocimum tenuiflorum et l’Ocimum selloi/Ocimum carnosum, ce qui est évident pour tout botaniste ou observateur avisé.
Il est intéressant de noter que, dans la même étude, l’écotype Ot21 – à savoir Ocimum bisabolenum PI 414204 – présenté, ensuite, comme Ocimum americanum var. pilosum, est complètement isolé dans le tableau de similitude – tout comme le soi-disant Ocimum tenuiflorum à l’autre extrémité du tableau.
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En conclusion de toutes ces analyses génétiques. Il est évident que l ‘Ocimum bisabolenum – sous couvert de noms fantaisistes, sous couvert de noms authentiques de l’Inde et, plus problématiquement, sous couvert de toutes les principales espèces d’Ocimum – constitue une entité génétique propre, une espèce à part entière.
Ainsi, aujourd’hui, on peut classer, sous l’ombrelle Ocimum bisabolenum, les écotypes suivants : les GRIN/USDA PI 414201, PI 414202, PI 414203, PI 414204, PI 414205, PI 652056, PI 652059.
J’ai réussi à retrouver la trace historique des écotypes distribués, aux USA, par le GRIN/USDA. La série PI 414201, PI 414202, PI 414202, PI 414204, PI 414205, a été enregistrée, dans la banque de semences du GRIN, le 23 Juillet 1975. Ces 5 écotypes proviennent du Maryland (Division of Tobacco, Medicinal and Special Crops, Plant Industry Station, Beltsville). Les 4 premières références furent enregistrées, entre 1953 et 1956, sous le nom Ocimum gratissimum et la dernière, en 1956, sous le nom Ocimum kilimandscharicum. [72]
D’ailleurs, Helen Darrah précise bien que dans les trois écotypes identiques de Spice Basil, l’un venait des Antilles – à savoir l’écotype GRIN PI 414204 en provenance des Antilles selon la Division of Tobacco d’Ames.
PI 652056 (source IPK OCI 21/93) et PI 652059 (source IPK OCI 155) ont été rentrés le 21 juin 1996 en provenance de l’IPK en Allemagne (Leibniz-Inst fur Pflanzengenetik und Kulturpflanzenforschung Genebank). PI 652056 en provenance des Maldives (via le Jardin Botanique de Copenhague au Danemark) et PI 652059 en provenance des Maldives (Ile de Kondey, Atoll de Huvach).
Ensuite, “Blue Spice”, “Spice” et “Vana 8258”.
Ensuite, un bon nombre d’offres commerciales pour des graines de “Tulsi Rama” concernent, en fait, Ocimum bisabolenum. La première, en ligne, étant Amazon – avec des photos du Besobila. [59]
Ensuite, un bon nombre d’offres commerciales de graines de “Tulsi Kapoor” concernent, en fait, Ocimum bisabolenum. Comme le commentait Noelle Fuller, dans son étude de 2018 “Variation in Growth and Development, and Essential Oil Yield between Two Ocimum Species (O. tenuiflorum and O. gratissimum) Grown in Georgia” [63]: «Le cultivar Kapoor constitue le type de basilic sacré le plus commun vendu par les fournisseurs de semences aux États-Unis. »
Cette situation dure depuis de nombreuses années, puisqu’en 2016, déjà, je disais à Richo Cech, de Strictly Medicinal Seeds, en Oregon, qu’il avait tort d’utiliser cette dénomination – pour des graines d’Ocimum bisabolenum.
Pourquoi “Tulsi Kapoor”? Parce que Richo Cech, lui-même, la vendait sous ce nom à un moment donné…
Enfin, la quasi majorité des graines vendues avec les dénominations “Sacred Basil”, “Sacred Tulsi” et “Holy Basil”, depuis 50 ans, en Europe et en Amérique du Nord, sont des graines d’Ocimum bisabolenum. Et ailleurs, par exemple en Argentine. [61]
En effet, il y a au moins 50 ans, car Helen Darrah, dès 1974, donnait la dénomination “Spice Basil. Ocimum sanctum” – dans son essai “Investigation of the Cultivars of the Basils (Ocimum)” publié dans le New York Botanical Garden Press – et mentionnait que c’était le nom donné par de nombreux cultivateurs américains. Nombreux… parce que cet écotype de Besobila avait, déjà, été enregistré, officiellement, dès 1953, à l’Office des Tabacs de la station expérimentale d’Ames, aux USA
Dans cet essai, elle décrit l’Ocimum bisabolenum : « Les plantes ont une inflorescence mince avec une corolle lavande, des étamines oranges et une ramification ouverte mince, atteignant une hauteur de 22 à 25 pouces à maturité…. Odeur forte et piquante, comme le clou de girofle. Les graines de la forme verte à feuilles ovales sont noires ovoïdes ternes à semi-lustrées, finement piquées, base grisâtre proéminente à absente, taille variable 1,1 à 1,4 mm de long par 0,7 à 1,0 mm de large, mucilage peu abondant».
Certaines entreprises (bios ou non) vendent des graines d’Ocimum bisabolenum, aux États-Unis, au kilo – et il y en a environ 1 700 000 dans un kilo.
Par exemple, Johnny’s Seeds, aux États-Unis, vend des graines biologiques d’Ocimum bisabolenum par 5 livres (2,3 kg) pour 1752 dollars. [64]
De plus, Johnny’s Seeds lui donne le nom de “Kapoor Tulsi (Holy Basil)” – qui est Ocimum kilimandscharicum – mais avec le nom d’espèce “Ocimum americanum”!!! Une double erreur !
Ce cirque botanique dure depuis plus de 70 ans en fait – depuis 1953, l’année d’introduction officielle de l’écotype PI 414201 – et tout le monde dort à poings fermés !
Description Botanique d’Ocimum bisabolenum parle Conservatoire National des Plantes Médicinales de Milly la Forêt
Les botanistes à la recherche d’une description botanique complète d’Ocimum bisabolenum sont invités à consulter l’impressionnant et excellent document du Conservatoire des Plantes Médicinales, Milly la Forêt, intitulé “La diversité du genre Ocimum dans les collections du CNPMAI ” – qui comprend 286 pages. Il n’est que de chercher pour le terme “Spice”.
C’est un grand plaisir de voir que des botanistes français ont pris l’initiative de décrire botaniquement le Besobila d’Éthiopie, Ocimum bisabolenum, car le chaos dure depuis au moins un demi-siècle – depuis qu’Hélène Darrah l’a mentionné pour la première fois en 1974. Et comme mission subséquente, la publier dans un ouvrage officiel d’un organisme respecté. Réjouissons-nous !
Ce document comprend également des clés botaniques permettant de différencier les espèces et les cultivars d’Ocimum, ainsi que des clés de détermination de leurs graines.
Je souhaiterais apporter quelques précisions sur la détermination spécifique de certains écotypes présentés dans ce document – le citron et l’anis, par exemple – mais ce n’est pas le sujet aujourd’hui.
Dans ce document très détaillé, le Conservatoire présente l’écotype d’Ocimum bisabolenum dit “Spice” ou “Blue Spice” – avec ses anthères orangées et une image rigoureusement correcte. Rien qu’avec le dessin du calice, il est clair qu’Ocimum bisabolenum est une espèce à part entière.
En revanche, l’appréciation de cette espèce comme ayant une “odeur de vomi” est profondément erronée et doit être le fait d’une personne souffrant de quelques problèmes olfactifs ! Les nombreuses ethnies éthiopiennes, pour lesquelles le Besobila est LA plante quotidienne, seraient pour le moins scandalisées !
Le document le présente d’ailleurs comme un Ocimum sp. pour ne pas prendre de risque. Cette détermination doit être relativement récente, car une étude très récente en Italie présente le “Blue Spice”, qu’ils ont reçu du Conservatoire de Milly la Forêt, comme un Ocimum basilicum. [2]
Caveat. Dans le tableau présentant les différentes huiles essentielles des différentes espèces d’Ocimum, deux analyses sont proposées pour “Spice”. L’une correspond au chémotype normal d’Ocimum bisabolenum: à savoir, α-Bisabolène (12,28%), β-Bisabolène (16,38), α-Bisabolol (14,3%) puis, Eugénol, Eucalyptol, Estragol, β-Ocimène.
La seconde (issue d’une très ancienne analyse française ITEIPMAI de 1991) n’a rien à voir, puisqu’elle contient 31% d’eugénol, 16,8% de géranial, 8,35% d’α-Terpinène et, si l’analyse a été correctement effectuée, il est fort probable que le nom “Spice” corresponde à une autre espèce. En effet, il circule, depuis des dizaines d’années, un écotype dénommé “Mexican Spice” – qui est, en fait, un écotype de Basilic Cannelle, Ocimum basilicum.
En guise de conclusion, il faut noter que la clé de détermination proposée pour les espèces d’Ocimum place Ocimum bisabolenum juste avant Ocimum basilicum, c’est-à-dire dans une très grande proximité morphologique. Ceci explique pourquoi les botanistes éthiopiens ont beaucoup de mal à distinguer les deux espèces lorsqu’ils parlent de Besobila – alors que leur deuxième écotype est Ocimum basilicum var. thyrsiflorum, connu sous le nom de “Ajuban” ou “Ashkuti”.
What the Fake is Going on? Une plongée au coeur du marasme botanique sévissant chez les Basilics… depuis une cinquantaine d’années
Puis-je affirmer, d’emblée, que j’estime que mon identification, en août 2022, de l’origine Ethiopienne et du statut d’espèce de la “Tulsi sacrée” tempérée, Ocimum bisabolenum, figure parmi les découvertes les plus impressionnantes de ce 21e siècle dans le monde des Ocimum ?
Mais qui s’en soucie… lorsque les plus grands experts en la matière tournent la tête et prétendent qu’ils ne voient rien ?
Mes premières questions à Alan Paton, James Simons et autres. Avez-vous déjà cultivé, en labourant le sol avec votre propre corps, la “Tulsi sacrée” tempérée, Ocimum bisabolenum, dans un vrai jardin ? Avez-vous déjà suivi, tous les jours, en arrosant les plantes pendant des mois, et tout au long de l’année, les processus de croissance qui caractérisent cette magnifique espèce nutritionnelle et médicinale ? Avez-vous déjà pris soin de quelques plantes d’Ocimum bisabolenum en floraison hivernale et en hivernage, sur votre balcon, avec des températures descendant à -7°C ? Avez-vous déjà remarqué que l’Ocimum bisabolenum est la seule espèce de Basilic qui parfume le jardin lorsque les plantes entrent en contact avec l’eau, en libérant immédiatement des substances volatiles à l’arôme très parfumé et unique? Depuis 30 années, cela fait partie de notre Réalité botanique, semencière et médicinale.
Avez-vous, déjà, concocté un cordial – avec un alcool bio à 45° – avec les feuilles, les tiges et les fleurs d’Ocimum bisabolenum… en macération pendant quelques mois ? Je le fais, chaque année, et je le déguste tous les soirs – pour des rêves épicés !
Et, en matière de faits et d’exploits, je dirais la même chose de l’introduction, par Richo Cech, de l’écotype “Mrihani” d’Ocimum basilicum, de Zanzibar, qui est le seul écotype, ou cultivar, de cette espèce, à être, strictement et totalement, résistant au mildiou du basilic – car, jusqu’à présent, aucun autre, vraiment, ne s’est fait connaître.
Il s’agit également d’une découverte africaine très impressionnante concernant ce basilic de Zanzibar, “Mrihani” – “Rehan”, qui signifie basilic en arabe. Richo a trouvé ce Basilic poussant à l’extrémité nord de l’île de Pemba, dans l’archipel de Zanzibar.
Et grâce à “Mrihani” et à l’Université Rutgers – et grâce à James Simon qui était donc trop occupé pour répondre à mes mails ! – et à trois autres universités, 4 nouveaux cultivars différents d’Ocimum basilicum ont été introduits, qui sont assez résistants au mildiou du basilic, Peronospora belbahrii: “Devotion”, “Passion”, “Obsession” et “Thunderstruck”. [56]
Malheureusement, l’explorateur botanique Richo Cech, de Strictly Medicinal Seeds, dans le sud de l’Oregon – que je connais car nous avons été voisins pendant de nombreuses années – a été très actif dans l’identification erronée de certains écotypes ou espèces d’Ocimum qu’il vendait dans son catalogue de semences… depuis quelques années. Bien qu’il ait corrigé certaines des erreurs botaniques que je lui avais signalées… aujourd’hui, la “Tulsi sacrée” tempérée est toujours présentée, sur son site web, comme Ocimum africanum.
C’est du pur non-sens, et de la paresse – car Richo connaît très bien mon travail… car nous fûmes voisins, pendant de très nombreuses années, dans la vallée de l’Applegate – la Banana Belt de la Ganja. Malheureusement, en adoptant la dénomination Ocimum africanum, Richo suit la ligne idéologique malheureuse choisie par Alan Paton et le Jardin Botanique de Kew – en totale contradiction, d’ailleurs, avec celle du GRIN/USDA… qui caractérise ses divers écotypes comme Ocimum tenuiflorum. Et je suis en total désaccord… avec les deux ! Quelle pagaille ! S’agit-il de science botanique ?
Premier point. Bien que le Kew Botanical Garden ait écrit, en 2017, que « les cultivars à odeur de citron sont généralement le résultat de croisements entre O. basilicum et O. africanum »… qu’il soit bien clair que : Ocimum africanum = Ocimum x. citriodorum = Ocimum americanum sp. pilosum. Cf. ma monographie pour de sérieuses précisions et qualifications botaniques. Le Besobila n’est, strictement pas, une forme africaine d’Ocimum americanum sp. pilosum… qui se serait perdue dans les montagnes d’Éthiopie, depuis des millénaires, sans aucune communication croisée, et spontanée, entre espèces… et sans fusions.
Deuxième point. En 30 ans de production professionnelle de semences biologiques, nous n’avons JAMAIS vu d’hybrides naturels et spontanés, c’est-à-dire de croisements fertiles, entre Ocimum basilicum et Ocimum americanum. Je veux dire par là que nos producteurs ont cultivé des graines d’Ocimum americanum et d’Ocimum basilicum – ainsi que d’Ocimum tenuiflorum, d’Ocimum gratissimum et d’Ocimum kilimandsharicum – à quelques mètres de distance, sans jamais observer de croisements. S’il était si facile de croiser ces deux espèces, on l’aurait fait, il y a longtemps, à l’Université Rutgers ou à l’Université Bar-Ilan, pour transférer la résistance au mildiou de certains écotypes d’Ocimum americanum à Ocimum basilicum. N’est-ce pas ?
Troisième point. La couleur du pollen du principal écotype d’Ocimum bisabolenum, introduit en Amérique du Nord il y a plus de 50 ans environ, est rouge brique. À ce jour, personne n’a jamais décrit un pollen de couleur rouge brique chez Ocimum americanum sp. americanum ou chez Ocimum americanum sp. pilosum – ni d’ailleurs chez Ocimum basilicum ! La seule autre espèce principale d’Ocimum, avec un pollen de couleur rouge brique/orange, est Ocimum kilimandsharicum qui croît naturellement, dans le sud-est de l’Afrique – et, parfois, dans le même type de montagnes de moyenne altitude qu’Ocimum bisabolenum en Éthiopie. Il semblerait que l’atmosphère pure et fraîche des montagnes Africaines favorise l’émergence d’un pollen rouge-orange chez les espèces d’Ocimum !
Quatrième point… et les autres sont à consulter dans ma monographie principale. Je vous remercie ! En plus de 50 ans de production professionnelle de semences biologiques, en Europe et en Amérique du Nord, je répète qu’aucun producteur de semences n’a jamais été témoin de croisements entre Ocimum bisabolenum et une autre espèce d’Ocimum. S’il s’agissait d’un écotype d’Ocimum americanum/africanum – comme le prétend Alan Paton – la “Tulsi sacrée” tempérée se serait croisée, avec bonheur, avec d’autres écotypes de cette espèce, dans les champs de production de semences, depuis plus de 50 ans. Sans parler des croisements dans la nature… depuis des milliers ou des millions d’années !
Conclusion définitive : Ocimum bisabolenum est une véritable espèce. N’est-ce pas ?
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En novembre 2023, j’ai annoncé une “lettre ouverte” sur ma découverte – publiée en août 2022 – de l’origine et du statut d’espèce de l’Ocimum bisabolenum d’Éthiopie… que je n’ai jamais écrite parce que, vraiment, qui s’en soucie ? Qui se soucie de s’enquérir de l’ignorance, de l’arrogance, du mépris d’une bande d’experts scientifiques auto-proclamés coincés dans les ornières néo-darwiniennes de “l’establishment” – et, surtout, incapables d’apprendre de leurs erreurs et de les corriger ? Qui se soucie aujourd’hui de la détermination spécifique d’une espèce Africaine d’Ocimum quand le Monde entier sombre dans le chaos le plus total… parce que les mondialistes ont décidé de tout détruire ?
D’ailleurs, pour parler franchement, dans ma Vie très animée, la découverte de l’origine et du statut d’espèce de l’Ocimum bisabolenum Ethiopien n’est, tout simplement, qu’un épiphénomène eu égard à mon oeuvre écrite gigantesque ; par rapport au mouvement de libération des semences que j’ai créé avec Terre de Semences et l’Association Kokopelli dès 1994 ; et par rapport à ma traduction, en Français, de l’oeuvre colossale de l’érudit, et Nagual, John Lamb Lash.
Puis, récemment, Conrad Richter, de Richter Herbs, au Canada, m’a écrit un courrier s’enquérant d’une publication officielle portant sur le statut taxonomique d’Ocimum bisabolenum – c’est-à-dire “un traitement taxonomique de ce binôme”. Sans plaisanter! Et cette demande précise a ravivé ma rage refoulée !
J’ai beaucoup de respect pour Richter Herbs – bien que la plupart de leurs semences ne soient pas bios. Pendant de nombreuses années, j’ai cultivé moi-même, ou fait cultiver par notre réseau de semenciers bio, une diversité pléthorique de graines proposées par Richter Herbs. Ainsi, à deux reprises, durant les étés 2018 et 2022, j’ai cultivé moi-même une grande diversité d’Ocimum – dont certains provenant de Richter Herbs – juste pour vérifier ce qui se passait dans le monde des Basilics… et pour prendre des photos.
Merci à Richters Herbs d’avoir ajouté le “Blue Spice”, en 2005, à son catalogue de semences. “Spice” y figurait, déjà, depuis 1981 – et y figure toujours. Conrad Richters ne se souvient pas exactement de l’origine de “Blue Spice” sur le marché des semences. En effet, avec “Spice” et “Blue Spice”, j’ai fait d’énormes découvertes… en suivant les pistes.
Et quelles pistes ! La quantité d’études que j’ai découvertes et qui sont complètement fausses – 98 études, à ce jour, publiées au cours des 30 dernières années – prouve au moins un point : je suis un traqueur… et je n’abandonne pas, facilement, la chasse !
Me voici donc, aujourd’hui encore, pour un Canto exprimant… Ma rage ! Ma tristesse face à l’absence totale de fraternité mutuelle, ou de sororité, dans le monde botanique! Mon mépris satirique de toute la fausse science issue des attardés mentaux néo-darwinistes! Ma demande “d’inclusivité” pour, au moins, les espèces Ethiopiennes du genre Ocimum… si ce n’est pour mes propres exploits botaniques! Ma “diversité” Gaïenne en mettant en exergue, et en célébrant, “l’Animisme”, le “Dessein Intelligent” et le “Mythe Sophianique”!
D’emblée, il est clair que mon style d’écriture n’est pas conventionnel, car je m’exprime – ou du moins l’un d’entre eux ! – à partir de différentes per/spectives, in/tuitions, in/spirations et imaginations. Et j’adore ça !
Au fait, je ne suis pas né de la dernière pluie graphénisée par les chemtrails! Je Touche la Terre depuis près de 60 ans – depuis le début de mon adolescence. Voyez-vous ce que je veux dire ?
Comme il est impossible d’aller au cœur d’un sujet, d’un processus, d’un phénomène, si l’on ne connaît rien de ses origines authentiques… commençons donc par une chronologie précise concernant les aventures, dans le monde occidental, du “Basilic sacré” tempéré – le Besobila Ethiopien, Ocimum bisabolenum.
Par souci de clarté d’expression, j’utiliserai dorénavant le binôme Ocimum bisabolenum… et non plus “Basilic sacré”, ou “Tulsi sacrée”, comme il est largement connu.
Dans les années 80, Ocimum bisabolenum a été introduit en Amérique du Nord, très probablement par J. L. Hudson, Seedsman, de Honda en Californie, ou bien par Forest Shomer, d’Abundant Life Seed Foundation, de Townsend dans l’Etat de Washington – dont le premier catalogue de graines date de 1974.
En 2016, j’ai pris contact avec Forest, mais il ne pouvait pas se souvenir de ce qui s’était passé il y a de nombreuses années en arrière – et, également, eu égard à l’énorme diversité de semences offerte, à l’époque, par Abundant Life Seed Foundation – qui dès 1994, d’ailleurs, a été l’une des sources des variétés anciennes potagères, en pollinisation ouverte, distribuées par notre société “Terre de Semences”.
Dans les années 80, mon meilleur ami Mushroom, alias Alan Michaël Kapuler – l’un des meilleurs sélectionneurs pour le jardinage et l’agriculture bios aux USA et dans le monde – a introduit Ocimum bisabolenum dans son catalogue Peace Seeds avec des graines de J. L. Hudson, Seedsman. Par la suite, Seeds of Change (racheté à l’époque par Mars) a introduit Ocimum bisabolenum dans son énorme catalogue de semences bios – Mushroom étant le directeur de recherche de cette grande entreprise de semences bios au Nouveau-Mexique.
En 1994, j’ai moi-même introduit Ocimum bisabolenum, en France et en Europe, sur le marché des semences biologiques – sous le nom d’Ocimum sanctum – avec le premier catalogue de semences biologiques de ma petite entreprise de semences de l’époque, “Terre de Semences”.
Aujourd’hui, la 20 ème édition de mon livre “Les Semences de Kokopelli” – 848 pages, tout en couleur et 3,5 kgs de papier – porte toujours le nom Ocimum sanctum pour la Tulsi tempérée – puisque le texte du livre est resté inchangé depuis l’année 2011.
Ce n’est que vers 2015/2016 que j’ai commencé à augmenter la diversité des semences de Basils, pour l’Association Kokopelli, en cultivant, dans mon jardin du sud de l’Oregon, les mêmes nouvelles espèces que je plaçais en production de semences avec nos producteurs biologiques français – ainsi qu’un tas d’accessions d’Ocimum du GRIN/USDA.
En ce qui concerne la production de semences, le Besobila éthiopien, Ocimum bisabolenum, est un énorme producteur de semences : 25 grammes par plante, soit environ 42 000 graines par plante ! Par ailleurs, en France, si l’on parle de production de graines d’Ocimum tenuiflorum, los producteurs, chez Kokopelli, n’obtiennent que de 0,3 gramme à 4 gramme de graines par plante : c’est une différence énorme.
A l’automne 2016 – alors que je commençais, assidûment, à photographier une pléthore d’écotypes et de variétés d’Ocimum – afin d’enrichir la gamme de semences médicinales biologiques de Kokopelli – j’ai fait remarquer, à qui voulait bien l’entendre, qu’il ne pouvait s’agir de l’espèce Ocimum sanctum/Ocimum tenuiflorum, originaire de l’Inde.
Pourquoi ? Parce que cette Tulsi tempérée, très résistante au froid et très compacte de port, se caractérise, botaniquement, par des anthères et un pollen de couleur rouge brique et par des graines très mucilagineuses lorsqu’elles sont humidifiées… bien que cette dernière caractéristique ne soit pas suffisante, puisque les graines d’Ocimum tenuiflorum le sont aussi quelque peu. De plus, la morphologie de ses fleurs, ainsi que de ses feuilles, est différente, strictement et totalement, de celle d’Ocimum tenuiflorum. En effet, les fleurs d’Ocimum tenuiflorum, par exemple, sont connues pour leur très long pédoncule – contrairement à celles d’Ocimum bisabolenum, la Tulsi tempérée, qui sont très courtes.
J’ai donc alerté mes amis et collègues producteurs de semences, dans tous les USA (notamment Richo de Strictly Medicinal Seeds, Mushroom of Peace Seeds, Frank Morton de Wild Garden Seeds, CR Lawn de Fedco, etc) sur le fait que l’Ocimum, originaire d’Inde, au pollen rouge, que nous commercialisions, depuis des dizaines d’années, sous les dénominations “Holy Basil”, “Tulsi”, “Basilic sacré” – et, qui était, alors, parfois, commercialisé sous les dénominations “Spice” et “Blue Spice”… pour le rendre plus épicé et exotique – n’était, “spécifiquement” parlant, rien de ce que certains le dénommaient… au gré de la loterie botanique.
Aux USA, par exemple, j’ai informé des dizaines et des dizaines de semenciers, en 2016, que le Tulsi tempéré n’est pas, à proprement parler, un Ocimum tenuiflorum ni un Ocimum americanum, etc… mais en vain. Aujourd’hui, ils le nomment de la même manière… pas de changement – et c’est, tellement, plus confortable !
Pendant l’été 2022, j’ai cultivé, dans notre très grand jardin de désert, de nombreuses plantes – dont 30 espèces, écotypes ou cultivars d’Ocimum… J’ai donc été, un jour, très surpris de découvrir que l’un d’entre eux, l’écotype GRIN/USDA PI 652059 des Maldives, était étiqueté, à tort, comme Ocimum tenuiflorum alors qu’il s’agissait, sans aucun doute, d’une Tulsi tempérée avec du pollen rouge.
A ce propos, je cultive depuis de nombreuses années des semences (d’espèces alimentaires et médicinales) provenant du GRIN/USDA – et je les en remercie vivement. Sans leurs erreurs taxonomiques, je n’aurais pas découvert l’origine éthiopienne de la “Tulsi sacrée” tempérée. De plus, je connais très bien le site du GRIN/USDA dans l’Iowa puisque, vers 2008/2009, nous avons rendu visite à David Brenner, leur conservateur pour les Amaranthes a grains… alors que, à l’époque, nous parcourions le Midwest pour filmer des séquences de notre futur DVD de 3 tomes/5 heures sur le Syndrome d’Effondrement des Colonies d’Abeilles en relation avec l’Agro-Pharming, les Chimères Génétiques et l’apiculture toxique.
Je m’intéresse aux amaranthes à grains depuis 30 ans. En 1994, j’ai introduit, en France, et donc en Europe, des semences bios d’une grande diversité (jusqu’à 36 cultivars ou écotypes) d’amaranthes à grains et à feuilles – provenant des trois Amériques et de l’Inde.
En août 2022, j’ai rédigé ma première monographie portant sur Ocimum bisabolenum: “L’Ethiopie est la source de la Tulsi tempérée au parfum épicé de vanille et de myrrhe… et au pollen rouge – Ocimum bisabolenum”; et ma seconde en décembre 2023: “Les propriétés anti-oxydantes et anti-cancérigènes de la Tulsi Ethiopienne, Ocimum bisabolenum”.
Dans la foulée, j’ai traduit la première en anglais : “Ethiopia is the source of the temperate Tulsi with its spicy scent of vanilla and myrrh… and red pollen – Ocimum bisabolenum” – que j’ai publiée le 26 août 2022.
En 2017, j’avais, déjà, rédigé deux essais sur les Tulsi, les Cannabinoïdes et la Ganja: “L’épopée des cannabinoïdes Védiques : De la Tulsi à la Ganja” and “Tulsis et autres Vérités Basilico-moléculaires pour se libérer de la Terreur Pharmacratique”.
En fait, au cours de l’été 2022, j’ai passé quatre mois entiers à rédiger sept monographies sur les propriétés médicinales des sept principales espèces d’Ocimum – car, en effet, je considère l’Ocimum bisabolenum comme l’une des principales espèces, aujourd’hui, dans le monde.
“Les Qualités Extrêmement Médicinales de la Tulsi, Ocimum gratissimum: une Panacée Tropicale”
“Les Qualités Extrêmement Médicinales du Basilic des Amériques Latines, Ocimum selloi”
“Les Qualités Extrêmement Médicinales de la Tulsi, Ocimum americanum”
“Les Qualités Extrêmement Médicinales de la Tulsi du Kilimandjaro, Ocimum kilimandscharicum”
“Les Qualités Extrêmement Médicinales du Basilic, Ocimum basilicum”.
Une nouvelle fois, aux USA et en Europe, j’ai informé des dizaines et des dizaines de semenciers, à l’automne 2022, que la Tulsi tempérée n’est pas, à proprement parler, un Ocimum tenuiflorum, et qu’il s’agit en fait du Besobila éthiopien, Ocimum bisabolenum… mais en vain.
L’écotype “Spice” est même mentionné dans une page de Fakypedia sur les cultivars de basilic. Il est décrit comme un « cultivar à l’odeur fruitée/musquée parfois vendu sous le nom de Basilic sacré » et est identifié comme un Ocimum basilicum × americanum. [26]
En août et septembre 2022, j’ai envoyé des dizaines de courriels aux auteurs des dizaines d’études Basil pour qu’ils se rétractent ou, au moins, qu’ils corrigent – car, parfois, leurs conclusions sont tout à fait valables.
Le problème vient de la pléthore de dénominations d’espèces issues de nulle part dont a été affublé Ocimum bisabolenum – au petit bonheur la malchance !
Eh bien… comme je n’ai pas de doctorat évalué par les pairs… personne ne m’a répondu – ou presque. Personne ne m’a accordé son attention… ni même prêté son attention – si c’était trop coûteux pour leur petit ego et leurs vanités mal placées ! Quelle indignité !
Les règles sont relativement simples qui sévissent dans le paradigme néo-darwinien stérile et superstitieux : si vous ne publiez pas, vous n’êtes pas sérieux et considéré… mais, si vous n’avez pas de doctorat, vous n’êtes pas autorisé à publier dans les organes de presse soi-disant scientifiques ! Appartiennent-ils aux mêmes Banksters sus-mentionnés?
En conclusion. Dernièrement, parmi les doctorants en basilic, la situation est aussi statique qu’elle pourrait l’être. Ainsi, il y a deux semaines, en septembre 2024 – dans un addendum à ma monographie principale – j’ai écrit mes commentaires concernant 6 nouvelles études qui continuent à prétendre qu’Ocimum bisabolenum pourrait être soit Ocimum tenuiflorum, soit Ocimum americanum ou Ocimum basilicum.
En effet, il est très difficile de réveiller des personnes qui font semblant de dormir !
Aujourd’hui, puis-je inviter toutes les personnes impliquées dans l’une des 98 études erronées – à corriger ou à rétracter – à méditer sur tout cela… si elles sont intéressées, si elles ouvrent, toujours, dans ce domaine… ou si elles sont, encore, en vie ?
Cela pourrait s’avérer très fertile et précieux!
98 études publiées sur Ocimum, à rétracter ou à corriger, entre les années 1990 et 2024
Puis-je réitérer que ces 98 études, sur Ocimum, des années 1990 à 2024, doivent être rétractées, ou corrigées, parce qu’elles prétendent analyser et travailler sur des espèces de Basilic telles que Ocimum basilicum, Ocimum tenuiflorum, Ocimum americanum, Ocimum kilimandscharicum, Ocimum gratissimum, Ocimum selloi et Ocimum lamiifolium ?
Alors qu’en réalité, c’est le Besobila Ethiopien, Ocimum bisabolenum, qui a fait l’objet de leur étude.
“Diversity in morphology and bioactive compounds among selected Ocimum species”. June 2024. Link.
“Genetic diversity and population structure of Ethiopian basil (Ocimum basilicum L.) accessions using DArTseq markers.”. June 2024. Link.
“Distribution, local use, and bio-prospecting opportunity of Ocimum americanum L. in Northwestern part of the Amhara Region, Ethiopia”. May 2024. Link.
“Characterization of the floral traits, pollen micromorphology and DNA barcoding of the edible flowers from three basil taxa (Lamiaceae)”. February 2024. Link.
“Health and therapeutic potentials of Ocimum essential oils: a review on isolation, phytochemistry, biological activities, and future directions”. 2024. Link.
“Phenotypic Variations and Bioactive Constituents among Selected Ocimum Species”. November 2023. Link.
“A comparison of high- and low-resolution gas chromatography–mass spectrometry for herbal product classification: A case study with Ocimum essential oils”. 2023. Link.
“Swiss ADME Predictions of Phytoconstituents Present in Ocimum sanctum Linn”. August 2023. Link.
“African and Holy Basil – a review of ethnobotany, phytochemistry, and toxicity of their essential oil: Current trends and prospects for antimicrobial/anti-parasitic pharmacology”. July 2023. Link.
“The chemotypes of Ethiopian Ocimum basilicum L. (sweet basil) germplasms”. 2023. Link.
“An Update on the Therapeutic Anticancer Potential of Ocimum sanctum L.: “Elixir of Life””. 2023. Link.
“Ethnomedicinal uses, phytochemistry and pharmacological study of Ocimum americanum L.: A review”. 2023. Link.
“Biochemical Compounds, Antioxidant Capacity, Leaf Color Profile and Yield of Basil (Ocimum sp.) Microgreens in Floating System”. 2023. Link.
“Diversity of Ethiopian sweet basil (Ocimum basilicum) germplasm for quantitative morphological traits”. 2023. Link.
“A taxonomic review of the genus Ocimum L. (Ocimeae, Lamiaceae)”. 2023. Link.
“A Glance at the Phytochemical and Ethno-pharmacological Understanding of Four Ocimum Species”. 2022. Link.
“Identification of the Aroma Compounds of Ocimum americanum as a Function of Growth Stages and their In Vitro Antioxidant and Anti-inflammatory Potential”. 2022. Link.
“Chemical composition and antioxidant activities of the essential oils of Lippia adoensis and Ocimum sanctum”. 2022. Link.
“The Cultural and Commercial Value of Tulsi (Ocimum tenuiflorum L.): Multidisciplinary Approaches Focusing on Species Authentication”. 2022. Link.
“Effect of Drying Methods and Drying Days on Essential Oil Content and Physicochemical Properties of Basil (Ocimum basilicum) Varieties in Ethiopia”. 2022. Link.
“Ocimum Species: A Review on Chemical Constituents and Antibacterial Activity”. 2022. Lien.
“A Systemic Review of Ocimum sanctum (Tulsi): Morphological Characteristics, Phytoconstituents and Therapeutic Applications”. 2022. Link.
“Antibacterial activity of basil leaves (Ocimum basilicum) against Bacillus cereus”. 2022. Link.
“Performance of Ethiopian Sweet (Ocimum basilicum) Genotypes”. 2022. Link.
“A review on: Medicinals uses of spices and condiments in Ethiopia”. 2022. Link.
“Chemical Composition and Antifungal Potential of the Essential Oils of Ocimum gratissimum L, Ocimum suave L, Aframomum alboviolaceum Ridley and Zingiber officinale Roscoe against Two Molds associated with to the Alteration of Smoked Fish Ethmalosa fimbriata Bowdich”. 2022. Link.
“A glance at the chemodiversity of Ocimum species: Trends, implications, and strategies for the quality and yield improvement of essential oil”. 2021. Link.
“Determination of Seasonal Variation of Volatile Organic Constituents of the Leaves of Traditional Herb Ocimum sanctum”. 2021. Link.
“Tulsi – A Review Based Upon Its Ayurvedic and Modern Therapeutic Uses”. 2021. Link.
“Benefit and use of Sweet basil in Ethiopia. A review”. 2021. Link.
“Tulsi – A Review Based Upon Its Ayurvedic and Modern Therapeutic Uses”. 2021. Link.
“Chemotypic Characterization of Ocimum basilicum L. Essential Oils for Ethiopian Genotypes”. March 2021. Link.
“Bioactive Compounds and Aroma Profile of Some Lamiaceae Edible Flowers”. 2020. Link.
“Constituents and Biological Activities Some of the Selected Ocimum Species: A Review”. 2020. Link.
“Phytochemical and Pharmacological Overview on Ocimum sanctum: effect of growth stages”. 2020. Link.
“Effect of Natural Drying Methods on Flavour Profile of Camphor Rich Ocimum americanum L. from North India”. 2019. Link.
“Variation in Growth and Development, and Essential Oil Yield between Two Ocimum Species (O. tenuiflorum and O. gratissimum) Grown in Georgia”. 2018. Link.
“Impact of Drying Methods on Essential Oil Composition of Ocimum americanum L. From Kumaun Himalayas”. 2018. Link.
“Population structure, genetic diversity and downy mildew resistance among Ocimum species germplasm”. 2018. Link.
“Traditional Plant Breeding in Ocimum”. 2018. Link.
“Extraction of Essential Oil from Ocimum Lamiifolium Using Steam Distillation”. 2018. Link.
“A review on: Indian traditional shrub Tulsi (Ocimum sanctum): The unique medicinal plant”. 2018. Link.
“Product authenticity versus globalization – The Tulsi case”. 2018. Link.
“Genetics, Cytogenetics, and Genetic Diversity in the Genus Ocimum”. 2018. Link.
“Product authenticity versus globalisation— The Tulsi case”. 2018. Link.
“Chemical composition, genetic diversity, antibacterial, antifungal and antioxidant activities of camphor-basil (Ocimum kilimandscharicum Guerke)”. 2018. Link.
“Genetic diversity and chemotype selection in genus Ocimum”. 2017. Link.
“Agronomic and Bio-chemical Variability of Ethiopian Sweet basil (Ocimum basilicum) Accessions”. 2017. Link.
“Protection of polyunsaturated fatty acids of fish oil from common Kilka (Clupeonella cultriventris caspia) using holy basil (Ocimum sanctum) essential oil”. 2017. Link.
“Assessment of the Essential Oil Composition in Ocimum species of Uttarakhand”. 2017. Link.
“Morphological and biochemical intraspecific characterization of Ocimum basilicum”. 2017. Link.
“Epidemiology of Basil Downy Mildew”. 2017. Link.
“A comparative study of morphological and anatomical structures of four Ocimum species in Uttarakhan. India”. 2016. Link.
“Chemical constituents, physicochemical properties and antibacterial activity of leaves essential oil of Ocimum urticifolium”. 2016. Link.
“Genetic characterization of Ocimum genus using flow cytometry and inter-simple sequence repeat markers”. 2016. Link.
“Comparative Volatile Oil Composition of Three Ocimum Species from Western Himalaya”. 2016. Link.
“Introduction of Ocimum tenuiflorum plant to the Egyptian cultivation”. 2016. Link.
“Antimicrobial Activity of Tulsi (Ocimum tenuiflorum) Essential Oil and Their Major Constituents against Three Species of Bacteria”. 2016. Link.
“Spectral and chemometric analyses reveal antioxidant properties of essential oils from four Cameroonian Ocimum”. 2016. Link.
“Chemical profile of Ocimum americanum L. from north- western Himalayan region: A comparative study”. 2016. Link.
“Diversity analyses in Ocimum species: Why and how?”. 2016. Link.
“Resistance Against Basil Downy Mildew in Ocimum Species”. 2015. Link.
“Sources of variability in essential oil composition of Ocimum americanum and Ocimum tenuiflorum”. 2015. Link.
“Chemical Composition, Antioxidant and Antimicrobial Activities of the Essential Oils of Twelve Ocimum basilicum L. Cultivars Grown in Serbia”. 2015. Link.
“The Effect of Different Harvest Stages on the Quality and Quantity of the Essential Oil of Tulsi (Ocimum sanctum L.)”. 2015. Link.
“Effect of drying on the quality of essential oil of Ocimum americanum”. 2015. Link.
“Chemical composition of the essential oil of Ocimum tenuiflorum L. (Krishna Tulsi) from North West Karnataka, India”. 2014. Link.
“Acaricidal activity of five essential oils of Ocimum species on Rhipicephalus (Boophilus) microplus larvae”. 2014. Link.
“Morphological Characteristics and Susceptibility of Basil Species and Cultivars to Peronospora belbahrii”. 2014. Link.
“Phytoconstituents, traditional medicinal uses and bioactivities of Tulsi (Ocimum sanctum Linn.): A review”. 2014. Link.
“A Rapid Screening Approach to Identify Resistance to Basil Downy Mildew (Peronospora belbahrii)”. 2014. Link.
“Chemical composition and antimicrobial activity of essential oil of Ocimum kilimandscharicum (R. Br.) Guerke: A new chemotype”. 2014. Link.
“Selecting basil genotypes with resistance against downy mildew”. 2014. Link.
“Genetic diversity among Ocimum species based on ISSR, RAPD and SRAP markers” 2013. Link.
“Exploring compositional diversity in the essential oils of 34 Ocimum taxa from Indian flora”. 2013. Link.
“Compositional Variability and Antifungal Potentials of Ocimum basilicum, O. tenuiflorum, O. gratissimum and O. kilimandscharicum Essential Oils against Rhizoctonia solani and Choanephora cucurbitarum”. 2013. Link.
“Chemical Compositions and Antimicrobial Activities of Ocimum sanctum L. Essential Oils at Different Harvest Stages”. 2013. Link.
“Variation in essential oil composition of Ocimum americanum L. from north-western Himalayan region”. 2013. Link.
“Pharmacognostical, phytochemical and pharmacological variations in various species of Ocimum genus a review”. 2012. Link.
“Molecular and chemical characterization of the most widespread Ocimum species”. July 2011. Link.
“Variations in phenolic composition and antioxidant properties among 15 basil (Ocimum basilicum L.) cultivars”. 2011. Link.
“A study of 34 cultivars of basil (Ocimum L.) and their morphological, economic and biochemical characteristics, using standardized descriptors”. 2010. Link.
“Chemical composition and antioxidant activity of the essential oils of Ocimum americanum and Ocimum basilicum var. thyrsiflorum”. 2010. Link.
“Plant species used in traditional smallholder dairy processing in East Shoa, Ethiopia”. 2010. Link.
“Susceptibility of Basil Cultivars and Breeding Lines to Downy Mildew”. 2010. Link.
“Ocimum Sanctum (tulsi): Bio-pharmacological Activities”. 2010. Link.
“Estimation of nuclear DNA content of cultivated Ocimum species by using flow cytometry”. 2010. Link.
“Chemical characterization of basil (Ocimum spp.) based on volatile oils”. 2006. Link.
“Radical scavenging activity of volatile oils of herbs traditionally used to spice cooking butter in Ethiopia”. 2005. Link.
“Composition of the Essential Oil of Ocimum in Poland During Vegetation”. 2005. Link.
“Chemical profiling of Ocimum americanum using external flavonoids”. 2003. Link.
“Genetic Diversity of Basil (Ocimum spp.) based on RAPD Markers””. 2003. Link.
“Chemical constituents of the volatile fractions from leaves and flowers of Ocimum urticifolium”. 2003. Link.
“Leaf flavonoid glycosides as chemosystematic characters in Ocimum”. 2002. Link.
“Basil: A Source of Aroma Compounds and a Popular Culinary and Ornamental Herb”. January 1999. Link.
“Essential oils of Ocimum gratissimum L. and Ocimum tenuiflorum L. (syn. Ocimum sanctum L.) grown in Andhra Pradesh” 1996. Link.
“Constituents of the essential oil from the holy basil or tulsi plant, Ocimum sanctum”. 1990. Link. Link.
“Basil: a source of essential oils”. 1990. Link.