Auteur. Xochi
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Ce présent essai est, en partie, extrait de mon dossier, présenté le 26 septembre 2023, et intitulé “Les Choux frisés, Kales, et Caulets, très anti-oxydants et très anti-carcinogéniques, pour la bio-remédiation des dérivés de Graphène, et autres nano-particules métalliques, dans l’organisme humain”.
Je l’ai présenté comme l’un des articles les plus intelligents qui aient jamais été écrits, en Français, à propos des capacités médicinales des Choux frisés, Kales, Caulets et autres choux du genre Brassica – si je puis. Bom Shakti!
Mon objectif déclaré, transparent, réaliste – et provocateur à l’encontre de tous les menteurs pervers, les influenceurs corrompus et autres naturo-millepattes sévissant sur la Toile – est de mettre en exergue, eu égard au fonctionnement thyroïdien harmonieux de l’organisme animal, que les prétendus dangers induits par la consommation de variétés et d’espèces de choux, dans le genre Brassica, constituent, strictement, un mythe pernicieux. Cui bono?
Sur quoi ces affirmations sont-elles fondées? Se pourrait-il que la Mafia Pharma ait financé des “influenceurs” afin de détruire la réputation des Kales et autres Brassicacées – beaucoup trop nutritionnels et médicinaux à leur goût… très prononcé pour l’empoisonnement allopathique chimique?
Il n’est que trop aisé de soupçonner que, depuis quelques dizaines d’années, la Mafia Pharmacratique – qui finance, à fonds non perdus, de très nombreuses études, rapports et recherches – a tout simplement corrompu une pléthore de pseudo-chercheurs, d’influenceurs, d’intellectuels miteux, de bloggers globuleux et de scriboullards pathétiques, afin de terroriser les Peuples quant au mythe de la goitrogénicité des choux et autres Brassica.
L’anémie des ruminants, provoquée par un mono-régime alimentaire de Kales, a été rapportée par Rosenberg, en 1939/1950; par Penny et al. en 1964; par Steger et al. en 1964; par J.S.E. David en 1976.
Pourquoi? Parce que les Choux frisés, les Kales, les Caulets, et toutes les espèces et sous-espèces de Choux du genre Brassica, sont parmi les plantes potagères les plus nutritionnelles et les plus médicinales dans l’alimentation humaine – avec de multiples qualités anti-oxydantes, anti-carcinogéniques, anti-tumorales, anti-bactériennes, anti-inflammatoires, cardio-protectrices, immuno-modulatrices, etc, etc.
En bref, ce mythe pernicieux, et pervers, repose sur une poignée d’études – datant de quelques dizaines d’années – concernant des animaux ruminants, d’élevage, qui furent nourris exclusivement, ou presque, avec des Choux-Frisés et Kales – et ce, dans la plupart des cas, des Choux-Frisés et Kales issus de l’agriculture intensive chimique et toxique… en soi.
Qui plus est, dans la plupart des cas, il n’est point à douter que ces Choux-Frisés et Kales furent issus de l’agriculture intensive chimique et toxique… induisant, donc, un risque accru de dysfonctionnement thyroïdien. Pourquoi? Parce que, ainsi que je l’ai expliqué dans mon récent gros dossier, les Choux frisés et Kales sont des bio-accumulateurs – une expression signfiant qu’ils sont utilisés pour nettoyer les sols de tous leurs contaminants.
Du bétail nourri exclusivement avec des Brassica issus de l’agriculture intensive chimique et toxique – à savoir, avec des bio-accumulateurs de métaux toxiques, et autres substances radioactives – encourt des risques aggravés de pathologies diverses et variées – par rapport à du bétail nourri avec des Brassica issus de l’agriculture biologique.
De plus, aujourd’hui, il n’existe pas de données sur les concentrations de goitrine, dans le plasma humain, après l’ingestion de légumes du genre Brassica.
Comment, selon une telle absence de données, sourcées et sérieuses, se peut-il donc qu’il soit, très souvent, clamé, sur tous les toits de la Toile, depuis quelques décennies, que les choux sont anti-thyroïdiens?
Qui plus est. Si l’on se réfère aux médecines traditionnelles Eurasiatiques, les espèces potagères de la Famille des Brassicacées sont considérées comme hautement thérapeutiques.
Par exemple, selon la Médecine Traditionnelle Chinoise, il n’existe aucune information quant aux pathologies qui pourraient être générées par la consommation de Choux, ou autres Brassicacées, et encore moins de pathologies hypothyroïdiennes…
… dans la mesure, tout d’abord, où la Médecine Traditionnelle Chinoise, antique, n’a jamais eu un concept d’hypothyroïdie – depuis des millénaires de pratiques. Ce sont les pratiquants modernes, de cet art thérapeutique, qui prennent en considération ce déséquilibre glandulaire moderne.
Par contre, la Pharmacopée Traditionnelle Chinoise compte, parmi ses remèdes les plus réputés, des Brassicacées – à savoir, par exemple, Brassica juncea, Isatis tinctoria et Raphanus sativus.
Raphanus sativus, “Lai Fu Zi”, le Radis (en semences), est sourcé depuis l’an 713, dans le “Ri Hua Zi Ben Cao”, et est prescrit pour les indigestions, les distensions abdominales, la toux et pour ses qualités antibiotiques et anti-hypertensives.
La glucoraphénine, qui représente 70-95% du total des glucosinolates, dans les graines de Raphanus sativus, et la glucoraphasatine, qui peut représenter 50-90% du total des glucosinolates dans les racines, sont des glucosinolates aliphatiques spécifiques de Raphanus sativus. Les glucosinolates aliphatiques sont prédominants dans les graines de Raphanus sativus. Les isothiocyanates sont préférentiellement produits chez Raphanus sativus, tandis qu’une petite quantité de nitriles et d’épithionitriles est formée. [176]
Brassica juncea, “Bai Jie Zi”, une Moutarde (en semences), est sourcé depuis l’an 500, dans le “Ming Yi Za Zhu”, et est prescrit pour ses qualités antibiotiques, expectorantes, sédatives et dermatologiques.
Selon une étude récente, de 2022 – portant sur 50 cultivars – le glucosinolate majeur, des graines de Moutarde, de Brassica juncea, était la sinigrine avec son dérivé, le 2-propényl isothiocyanate. [179]
Isatis tinctoria. Le Pastel des Teinturiers, “Da Qing Ye” (en feuilles) et “Ban Lan Gen” (en racines). Il est sourcé depuis l’an 500, dans le “Ming Yi Za Zhu”. Il est prescrit pour ses qualités antibiotiques, anti-néoplastiques, anti-inflammatoires, etc. Voir mon essai intitulé “Les Qualités Extrêmement Médicinales du Pastel des Teinturiers”. [175]
Isatis tinctoria, le Pastel des Teinturiers, a été validé, pharmacologiquement, comme contenant 20 fois plus de glucobrassicine que les brocolis. En fait, Isatis tinctoria contient les 3 glucosinolates indoliques suivants: glucobrassicine, néo-glucobrassicine et sulfo-glucobrassicine. [72] [73] [96] [99] Isatis canescens est, également, une source riche en glucobrassicine. [84]
Isatis tinctoria est une Plante Médicinale Maîtresse (depuis des millénaires) dans la Pharmacopée Traditionnelle Chinoise. En effet, Isatis tinctoria/Isatis indigotica y entre dans la composition d’une centaine de ses complexes.
Isatis tinctoria est, également, une teinture bleue de guerre chez les Celtes – en attente d’un retour en grâce… lors de la Grande Réinitialisation, terminale, des Globalistes.
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Il existe des centaines de variétés anciennes, de variétés commerciales ou, même, encore, de populations – dites “ethniques”… pour valser dans la redondance de bon ton – de Choux frisés, de Kales, de Caulets, de Choux-fleur, de Choux-brocolis, de Choux de Bruxelles, de Choux pommés, et autres Brassica…
Certaines variétés de “Kales”, ou “Caulets”, ont 180 fois moins de progoitrine que celles qui en ont le plus et 150 fois moins de thiocyanates que celles qui en ont le plus.
Il s’agit d’une très extrême diversité car, en pourcentages, cela signifie que certains “Kales”, ou “Caulets”, n’ont que 0,56% et 0,67%, respectivement, de progoitrine et de thiocyanate… en comparaison de ceux qui en ont le plus.
Aujourd’hui, donc, la seule possibilité de connaître le taux de substances, dites goitrogènes (progoitrine et thiocyanates), dans telle ou telle variété ou population d’espèces de Brassica – si tant est – c’est de faire une analyse de laboratoire de la dite variété ou population… Et, encore, c’est sans évoquer l’extrême diversité qui peut exister, également, au sein des plantes d’une même population ou d’une même variété – surtout anciennes.
De plus, si tant est qu’une analyse de la goitrine, et des thiocyanates, soit effectuée pour une variété ou une population, ses données ne seront que généralistes dans la mesure où de nombreux facteurs interviennent dans la composition des glucosinolates en fonction des conditions de culture: nature des sols, fertilité des sols, usage de produits toxiques, hygrométrie, etc. Sans évoquer le tendre amour des jardiniers et des jardinières – pour eux-mêmes et pour leurs co-créations végétales.
Caveat! Cette analyse de laboratoire concerne, strictement, le taux de glucosinolates, dans telle ou telle plante de Brassica, mais cela n’a rien à voir avec les concentrations de goitrine, dans le plasma humain, après l’ingestion de légumes du genre Brassica.
Aujourd’hui, faut-il le répéter une nouvelle fois? Il n’existe pas de données sur les concentrations de goitrine, dans le plasma humain, après l’ingestion de légumes du genre Brassica.
Il est vrai qu’il existe une poignée d’études sur l’empoisonnement goitrogène de bétail nourri en mono-aliment, ou quasiment, avec du Kale. Mais quelle idée de traiter du bétail de telle manière nutritionnelle?
Que se passe-t-il, chez les êtres humains nourris avec un mono-aliment – que ce soit du Kale, de l’Artichaut, du Camembert… ou des Pâtes au blé gavé de gluten?
Ainsi, aux USA, l’université agricole du Kentucky conseille, à ses éleveurs, de ne pas dépasser 70% de feuilles de Kales dans la matière sèche destinée au bétail… au risque de développer de l’hypothyroïdie, de la nécrose cérébro-corticale, de l’anémie hémolytique, de l’hypomagnésémie, etc. [134]
Mama Mia! Qui, chez les Humains, consomme 70% de sa matière sèche sous forme de choux? Qui, chez les Humains, consomme principalement, ou exclusivement, des plantes potagères de la Famille des Brassicacées?
Ainsi l’étude, de 1978, intitulée “S-methylcysteine sulphoxide, the brassica anaemia factor (a valuable dietary factor for man?) / La S-méthylcystéine sulfoxyde, le facteur d’anémie des Brassica (un facteur alimentaire précieux pour l’homme?)”, affirme que la S-méthylcystéine sulfoxyde serait LA responsable de pathologies graves chez les animaux nourris exclusivement, ou presque, avec des Kales: [139]
«Les ruminants nourris principalement, ou exclusivement, avec des cultures de brassicacées peuvent développer une grave anémie du corps de Heinz. Les signes cliniques de la maladie comprennent l’hémoglobinurie, la jaunisse, l’augmentation du pouls et la baisse de la production laitière ; il peut également y avoir un retard de croissance. Les nitrates et les thiocyanates ont été exclus, en tant que facteurs hémolytiques primaires dans le chou frisé, qui contient jusqu’à 2% de S-méthylcystéine sulfoxyde dans la matière sèche. »
En fait, la S-méthylcystéine sulfoxyde est très réputée… pour ses qualités anti-carcinogéniques, anti-diabétiques, chimio-protectrices, cardio-protectrices, etc. Elle a, même, été nommée: le phytochimique Cendrillon. Tout va bien? [141]
Selon les conclusions de l’étude, de 1968, “Kale anemia in ruminants” [140] «Les animaux ayant un accès libre au chou frisé ont augmenté leur consommation jusqu’à un maximum quotidien de 60-70 kg. Aucun signe clinique n’a pu être observé…. Le niveau d’hémoglobine, dans ce groupe, s’est progressivement abaissé au cours de l’essai, mais trois semaines après la fin de la période expérimentale, il était remonté à un niveau légèrement inférieur à la valeur initiale. »
Aucun signe clinique n’a pu être observé… Tout va mieux?
Qui plus est, selon les conclusions de l’étude, de 1969, “Blood and bone marrow studies in cattle feeding on Brassica species”: «L’administration quotidienne de 40 à 60 kg de colza (Brassica napus), pendant 9 semaines à 8 vaches, n’a produit aucun changement dans la qualité des érythrocytes. » [173] Et c’est tant mieux!
Existe-t-il beaucoup d’autres études sur des pathologies générées par les Kales chez les vaches, les chèvres, les moutons, etc? Pas vraiment.
Il paraît que les lapins et les hamsters sont immunisés à l’encontre des périls goitrogènes des Kales…
Une étude, de 2020, a même découvert que les ruminants, nourris aux Brassica, généraient moins d’émissions de méthane. Il s’agit de l’étude “Invited Review: Glucosinolates Might Result in Low Methane Emissions From Ruminants Fed Brassica Forages” [178]. Selon ses conclusions:
« Cet article propose un nouveau mécanisme à l’origine de la réduction des émissions de méthane des moutons nourris avec des fourrages de brassicacées. Il est rapporté que l’alimentation des moutons avec des fourrages de brassicacées peut augmenter la concentration de triiodothyronine libre (FT3) dans le sérum, tandis que l’injection intramusculaire de FT3 aux moutons peut réduire le temps de rétention moyen des digesta dans le rumen. Le temps de rétention court des digesta est associé à une faible production de méthane. Les glucosinolates sont des composants chimiques largement présents dans les plantes du genre Brassica. Après que les ruminants ont consommé des fourrages de Brassica, les glucosinolates sont décomposés dans le rumen.
Nous émettons l’hypothèse que les glucosinolates ou leurs produits de dégradation sont absorbés dans le sang et peuvent ensuite stimuler la sécrétion de l’hormone thyroïdienne FT3 chez les ruminants, et que la concentration modifiée de l’hormone thyroïdienne peut modifier la physiologie du rumen. En conséquence, le temps de rétention moyen des digesta dans le rumen serait modifié, ce qui entraînerait une diminution des émissions de méthane. »
Mama Mia! Lorsqu’ils consomment des Kales, et autres Brassicas, les ruminants font dans la décroissance “climatique” de pets et de rôts!!
Voilà qui va propulser la réputation du Kale au pinacle chez tous les Woke, Ecolo-Thermistes, Caniculs-Bénis, Verts de Gris et autres Climato-terroristes de la Pensée, qui sont – ou se prétendent – terrorisés par un Réchauffement Atmosphérique… tout autant inexistant que la Pandémie Covidienne.
Tout au contraire: aujourd’hui, les agences des ministères de l’agriculture continuent de promouvoir la nourriture du bétail, de par le monde, avec des Kales, Choux-frisés et autres rutabagas: en Angleterre, en Irlande, aux USA, en Nouvelle-Zélande, etc, etc. [156] [167]
Et comme le précise une étude, de 2009, de l’Université de Cambridge, intitulée “Nutritional evaluation of kale (Brassica oleracea) diets: Copper deficiency, thyroid function, and selenium status in young cattle and sheep fed kale for prolonged periods”: il suffit de complémenter le régime de ruminants, nourris exclusivement avec des Kales, avec du cuivre et du sélénium… et tout va bien se passer! [172]
Qui plus est, selon une autre étude, de 1985, il suffit de complémenter le régime de ruminants, nourris exclusivement avec des Kales, avec des compléments de méthionine… et tout va bien se passer! [174]
Tout cela étant dit, si tant est que les alarmistes – et autres terroristes nutritionnels – experts en périls goitrogènes, aient une quelconque bonne raison de dénoncer le danger de la goitrogénicité de certaines variétés de Brassica, cette alarme ne concernerait que des personnes atteintes d’hypothyroïdie. Et jamais les autres.
Aujourd’hui, et depuis l’avènement de l’industrialisation toxique et de l’agriculture chimique, ce ne sont pas les Choux frisés, Kales, et autres Brassica, qui attaquent la thyroïde de centaines de millions de personnes, au système immunitaire plus fragile, de par le monde: ce sont les substances toxiques de l’Industrie et de l’Agriculture industrielle.
En fait, ces substances attaquent le fonctionnement thyroïdien – et tout le fonctionnement endocrinien – de la totalité des Peuples sur la planète… mais c’est un autre dossier.
J’ai recours au terme “substances” au sens large – car tout est Matière – de par le fait que le fonctionnement thyroïdien est, tout particulièrement, attaqué par certaines fréquences électro-magnétiques qui représentent, aujourd’hui, l’une des causes principales de l’irradiation, et de la cristallisation, du système endocrinien. En France, de nos jours, ce sont les centrales nucléaires, et l’agriculture chimique toxique, qui constituent les plus grands pourvoyeurs de l’irradiation nocive du Peuple Français…
… en compétition récente avec les tours 5G qui sont, véritablement, des armes de guerre au service des objectifs eugénistes des prédateurs globalistes.
D’ailleurs, ce ne sont pas les Brassica qui sont les plus grands générateurs de thiocyanates, dans la Vie. En effet, par exemple, il est de notoriété publique que les fumeurs de Tabac ont dans leur sérum de 2 à 4 fois plus de thiocyanates que les non-fumeurs. Non pas en raison du Tabac… d’ailleurs, mais des centaines d’adjuvants industriels incorporés dans les cigarettes.
En effet, par exemple, le thiocyanate est un toxique très commun provenant des activités industrielles des mines d’or, des textiles, de l’imprimerie, de la teinture, de la cokéfaction, etc. Par conséquent, la présence de thiocyanate dans les eaux usées industrielles est un problème urgent à résoudre… selon ce qu’en disent certaines études ad hoc. [132]
De plus, comme Mère Nature porte une énorme attention à l’harmonie de sa création, ce sont, en fait, chez ces espèces de Brassica, les mêmes glucosinolates, générant des substances dites anti-thyroïdiennes, qui génèrent, également, des substances protégeant la thyroïde du cancer.
En fait, il existe plus d’études prouvant que les espèces de Brassica protègent la thyroïde à l’encontre des cancers et autres pathologies… que le contraire. Tout va bien?
J’invite les lecteurs à consulter les études suivantes: “Broccoli Sprouts and Their Influence on Thyroid Function in Different In Vitro and In Vivo Models” [180], “A pooled analysis of case-control studies of thyroid cancer. VII. Cruciferous and other vegetables (International” [181], “Broccoli sprout beverage is safe for thyroid hormonal and autoimmune status: Results of a 12-week randomized trial” [182], “Safety, tolerance, and metabolism of broccoli sprout glucosinolates and isothiocyanates: a clinical phase I study” [183], “Thyroid function, metabolic indices and growth performance in pigs fed 00-rapeseed meal” [184], “Growth performance, hemato-biochemical indices, thyroid activity, antioxidant status, and immune response of growing Japanese quail fed diet with full-fat canola seeds” [185], “Effect of replacing cottonseed meal with canola meal on growth performance, blood metabolites, thyroid function, and ruminal parameters of growing lambs” [186], “Effects of rapeseed-press cake glucosinolates and iodine on the performance, the thyroid gland and the liver vitamin A status of pigs”, “[187]”, etc, etc.
De plus, comme Mère Nature a réponse à tout et que l’Anthropos a émergé de sa Biosphère sous forme d’animal de culture – prêt à la cuisson – les hypothyroïdiens, quelque peu craintifs des Brassica, sont invités à les cuire et à les bouillir… afin de contourner l’alerte goitrogène – si tant est.
Que demandaient les Peuples Celtiques d’Europa, dans l’Antiquité? Du pain et des jeux? Non, de la viande et des Brassica – dénommés “Braissech”, “Bresic” ou “Bresych”! Des choux sauvages et, peut-être même, des choux cultivés… car ils le furent, selon les agro-historiens, depuis, au moins sept millénaires.
Que demandaient les Peuples Celtiques d’Europa, dans l’Antiquité? De la Bière! Et sans doute du Cannabis! D’ailleurs, le dieu Gaulois de la Bière se serait appelé Braciaca – selon ceux qui prétendent que la Bière des Gaulois n’était qu’à base d’orge, de brais… Le terme Gaulois, pour la Cervoise au malt, “Ceruesia”, est un emprunt direct au Latin. Alors que les Bières antiques étaient, avant tout, des breuvages fermentés médicinaux, psychoactifs et enthéogéniques.
Il n’est donc point à douter que le chaudron magique des Druides contenait, en fermentation fertile, une pléthore de Plantes Médicinales Maîtresses – dont les Choux frisés, les Kales et autres Caulets. Kale Aventure!
De plus, comme Mère Nature porte une énorme attention à l’harmonie de sa création humaine, elle a orchestré, au sein de sa Biosphère, une potentialité “évolutive” de “domestication” de certaines espèces végétales “ouvertes” aux relations amicales avec les diverses souches de l’Anthropos sur Terre – qui ont émané de son berceau de centaines de milliers de plantes, diverses et variées.
Ces espèces végétales, “ouvertes” à la “domestication” – par des processus de sélection et de reproduction orientée… ou, tout simplement, des faits shamaniques – sont, par essence, bénines, nutritionnelles et, souvent, extrêmement médicinales.
“Que l’Aliment soit ton premier Remède”… affirmaient les anciens Thérapeutes.
Pourquoi existerait-il, donc, des aliments dits “goitrogènes” – à savoir générateurs de goitres ou autres troubles thyroïdiens- chez les êtres humains?
Selon les experts en terrorisme alimentaire, quels sont les aliments suspectés de haute trahison… par “goitrogénicité”? En sus de tous les Brassica, s’entend…
Ils sont pléthoriques et se cachent, sournoisement, sous des appâts de parfum charmant, de jus savoureux, de croquant délicieux, de fumet envoûtant…
Ce sont, par exemple: les pêches, les poires, les arachides, les fraises, le manioc, les pousses de bambou, les pignon de pins, les amandes, les graines de lin, les épinards, les patates douces, le café, le thé – et surtout, le millet et le soja qui sont accusés de bloquer, fortement, l’activité de la thyroperoxydase.
Aujourd’hui, afin de soulager l’hypothyroïdie, ou toute autre pathologie, il est très fortement conseillé de:
Consommer des aliments strictement bios – à savoir ne contenant pas de substances toxiques émanant de l’agriculture chimique.
Consommer beaucoup d’aliments anti-oxydant – tels que les Kales et autres Brassica –
… car depuis le début de la propagation de l’agriculture chimique, par Justus Liebig Möser, l’alimentation humaine est très oxydée: avec un ratio d’Oméga 3/Oméga 6 de 1/12 à 1/15 au lieu de 1/1 à 1/3. Pour Rappel: le cours aux agriculteur (initiateur de la Biodynamie) fut donnée par Rudolf Steiner en 1924 à la requête d’agriculteurs Suisses et Allemands déplorant l’extrême oxydation de leurs terres agricoles en raison de l’apport de substances chimiques et synthétiques.
Eliminer les aliments forts en gluten: pâtes, pain, pizzas, etc, etc.
Eliminer tout aliment à base de soja non fermenté – car la fermentation en détruit les protéines allergisantes et anti-nutritionnelles.
Consommer beaucoup de boissons, et d’aliments, probiotiques: kombucha, kefir, choucroute, etc…
Les aliments dits “goitrogènes” font partie d’un mythe pernicieux permettant d’occulter l’impact extrêmement délétère de l’Industrie nucléaire, agricole… sur le fonctionnement thyroïdien de l’Humain.
Les Choux frisés, Kales et autres Caulets sont-ils à éviter en cas d’Hypothyroïdie?
Une question extrêmement essentielle … car les Choux frisés, Kales et autres Caulets, constituent l’un des premiers barrages, de bio-remédiation, à l’encontre de l’offensive nano-particulaire métallique et toxique – et, parfois, létale.
Les Choux frisés, Kales et autres Caulets sont-ils à éviter en cas d’Hypothyroïdie? C’est une question extrêmement essentielle dont il faut débattre et qu’il faut, absolument, tenter de résoudre, méthodiquement – et en respirant de bonnes bouffées d’air frais…
Il ne faut pas paniquer! D’autant plus que l’humeur de ces derniers siècles – dont le tempo est orchestré par les Globalistes eugénistes du complexe militaro-industriel – est au parfum de Terrorismes qu’ils soient vaccinaux, climatiques, religieux, pandémiques, intellectuels, militaires, médicaux, médiatiques, etc.
… si tant est que d’aucuns, et autres naturo-millepattes auto-proclamés, soient enclins à cesser de répéter, inlassablement, les mêmes ritournelles de sornettes avérées – lorsque, par malheur, ils sévissent impunément par le vecteur de sites Internet. [171]
J’ai découvert des blogs d’influenceurs, auto-proclamés “carnivores”, qui considèrent que les Kales, les Brassicas, et certains autres légumes verts, sont des bombes de toxicité… eu égard à leur capacité de bio-remédiation, à savoir de pomper les poisons industriels – dont ceux déversés dans le sol, abondamment, par les agriculteurs.
L’agriculture biologique existe encore, à quelques %, et, en fait, elle exista depuis de nombreux millénaires jusqu’en 1842… lorsque Justus Liebig Möser commença à sévir – chimiquement parlant.
La même question se pose, assurément, pour toutes les espèces potagères de Brassica ou de Brassicacées – quant à leur impact négatif, potentiel, sur le fonctionnement thyroïdien de l’organisme animal… et, bien évidemment, aussi, quant à leur impact positif, avéré, sur le fonctionnement thyroïdien de ce même organisme animal.
Par exemple. L’étude d’octobre 2022, “Broccoli Sprouts and Their Influence on Thyroid Function in Different In Vitro and In Vivo Models”, [18] a analysé l’influence des jeunes pousses de brocoli sur la fonction thyroïdienne. Selon ses conclusions:
Les résultats de notre étude indiquent que les jeunes pousses de brocoli diminuent la viabilité des cellules cancéreuses de la thyroïde et préviennent l’inflammation. Les résultats ont également confirmé le profil de sécurité satisfaisant des pousses, tant in vitro qu’in vivo.
En effet, le noeud de cette “problématique” est le suivant: la goitrine, dérivée de l’un des principaux glucosinolates des Brassica, la progoitrine, serait un perturbateur confirmé du système thyroïdien car elle bloque l’iodation de la tyrosine.
En 1971, Langer, et al, ont étudié les doses de goitrine altérant l’absorption d’iode par la thyroïde. Selon leurs conclusions: 70 μmol (10 mg) n’étaient associées à aucune inhibition tandis que 194 μmol (25 mg) inhibaient l’absorption d’iode. [154]
Il en serait de même des thiocyanates – principalement dérivés de l’un des principaux glucosinolates des Brassica, la glucobrassicine, et de son dérivé, l’indole-3-carbinol – qui pourraient réduire l’absorption de l’iode par la glande thyroïde et qui pourraient entraîner une diminution de la synthèse de l’hormone thyroïdienne.
Nonobstant, dès son introduction, l’étude de Peter Felker, de 2016, [124] évoquée ci-après, invalide cette supposition en déclarant que: « Les concentrations de thiocyanate dans le plasma humain résultant de l’action de la myrosinase sur les glucosinolates indoliques n’ont pas été rapportées dans la littérature. En utilisant les concentrations plasmatiques de sulforaphane, après ingestion de glucoraphanine, comme substitut des concentrations plasmatiques de thiocyanate, après ingestion de glucosinolate indole, la contribution maximale de thiocyanate provenant de la dégradation des glucosinolates indoliques est estimée à 10 μM – 10 micromolaires – ce qui est significativement inférieur aux concentrations plasmatiques de thiocyanate de fond (40 à 69 μM).
On peut ainsi supposer queles thiocyanates, générés par la consommation de glucosinolates indoliques, présentent des risques minimes pour la santé thyroïdienne.»
Je confirme que l’étude de Peter Felker est la seule étude cohérente disponible quant aux concentrations de goitrine, et de thiocynate, dans le plasma humain après l’ingestion de légumes du genre Brassica. PubMed ne propose rien d’autre.
Il est à noter, d’ores et déjà, que le phrasé de cette conclusion est empreint de précaution scientifique… eu égard à cette problématique de goitrogénicité. Pourquoi? Parce que les auteurs précisent que «malgré le développement de méthodes de chromatographie liquide à haute performance et de spectrométrie de masse pour mesurer la goitrine et d’autres produits de l’hydrolyse des glucosinolates dans le plasma, il n’existe pas de données sur les concentrations de goitrine dans le plasma humain après l’ingestion de légumes du genre Brassica, qui pourraient être utiles pour établir des lignes directrices en matière de sécurité nutritionnelle». [124]
Faut-il répéter? Il n’existe pas de données sur les concentrations de goitrine dans le plasma humain après l’ingestion de légumes du genre Brassica.
Comment, selon une telle absence de données, sourcées et sérieuses, se peut-il donc qu’il soit, très souvent, clamé, sur tous les toits de la Toile, depuis quelques décennies, que les choux sont anti-thyroïdiens?
Sur quoi ces affirmations sont-elles fondées? Se pourrait-il que la Mafia Pharma ait financé des “influenceurs” afin de détruire la réputation des Kales et autres Brassicacées – beaucoup trop nutritionnels et médicinaux à leur goût… très prononcé pour l’empoisonnement allopathique chimique?
Ainsi, en tout début de débats, il semble possible, déjà, de tirer des conclusions relativement non-alarmistes eu égard à la consommation de Kales – en cru, plus particulièrement, car la cuisson détruit, de toutes manières, une grande partie des glucosinolates.
En effet, une étude à mis en exergue l’inactivation de la myrosinase – qui permet d’hydroliser les glucosinolates en leurs dérivés – lors de l’ébullition de brocoli, par exemple, dans 1,5 litre d’eau – au bout d’une minute.
Une autre étude a fait bouillir du chou pommé, (Variété “Bartolo”), ce qui a entraîné une diminution spectaculaire de 56% des niveaux totaux de glucosinolates dans la matrice végétale au cours des 2 premières minutes. Après 8 à 12 minutes d’ébullition, la diminution, des niveaux totaux de glucosinolates, a atteint plus de 70%.La progoitrine présentait un taux de diminution exceptionnellement élevé par rapport à tous les autres glucosinolates.
Et ce n’est que le tout début… car, par la suite, rien n’est simple: tout d’abord, en raison de l’extrême diversité des variétés commerciales, ou des populations traditionnelles, au sein des diverses espèces de Brassica – et donc de leurs diverses sous-espèces – sans évoquer l’extrême variation, au sein des plantes d’une même variété, de la concentration en glucosinolates entre les graines, les feuilles et les racines… et ce, d’autant plus, s’il s’agit de populations ou de variétés anciennes.
En effet, l’étude de Peter Felker, [124] évoquée ci-après, en détail, met en exergue que certaines variétés de “Kales” ont 180 fois moins de progoitrine que celles qui en ont le plus et 150 fois moins de thiocyanates que celles qui en ont le plus.
Comment, selon de telles données, se peut-il donc qu’il soit très souvent clamé, sur tous les toits de la Toile, que tous les Kales sont anti-thyroïdiens?
De plus, rien n’est simple, surtout, car, dans les Kales, le sulforaphane et l’indole-3-carbinol sont, tous les deux, réputés pour leurs capacités anti-carcinogéniques
– de même que l’isothiocyanate de phénéthyle dont le précurseur est la gluconasturtiine.
En effet, le sulforaphane serait un protecteur, tout autant confirmé, de la thyroïde, à l’encontre du cancer, selon les études suivantes – par exemple:
“Sulforaphane inhibits thyroid cancer cell growth and invasiveness through the reactive oxygen species-dependent pathway”. [120]
“Sulforaphane Enhances The Efficacy of Photodynamic Therapy In Anaplastic Thyroid Cancer Through Ras/RAF/MEK/ERK Pathway Suppression”. [110]
Or, le sulforaphane et la goitrine sont, tous deux, dérivés de la glucoraphanine – le glucosinolate qui en est le précurseur.
En effet, la goitrine est issue de la progoitrine qui est catalysée à partir de la gluconapine qui est elle-même catalysée à partir de la glucoraphanine (grâce à l’enzyme GSL-A) qui est elle-même catalysée à partir de la glucoérucine… issue de l’acide aminé méthionine.
C’est ainsi que plusieurs études ont réalisé une chimérisation de Brassica napus, et de Brassica juncea, en désactivant leur gène GSL–ALK afin de bloquer la production de progoitrine et de fortifier les plantes en glucoraphanine. [135] [136] [138] En effet, les tourteaux ce graines de Brassica napus (Colza) sont réputés avoir un très fort ratio de progoitrine et l’étude de Felker a identifié, de même, jusqu’à 176 μmol/100 g de poids frais dans des Kales Russo-Sibériens.
Ainsi, si tant est qu’il existe un péril thyroïdien avec les Kales, ce serait, plutôt, avec les Kales Russo-Sibériens de Brassica napus… ainsi que de certains Caulets et choux de Bruxelles – du moins, selon l’étude de Felker. Car, répétons-le: il existe de multiples variétés de Caulets et de choux-fleurs.
Et encore, faut-il préciser que selon ses conclusions: «Il convient d’éviter la consommation excessive – par exemple, plus d’1 kg par jour pendant plusieurs mois – de chou frisé Russo/Sibérien cru de l’espèce Brassica napus, de certains Caulets et choux de Bruxelles, qui présentent tous des concentrations élevées de progoitrine et peuvent donc diminuer l’absorption de l’iode par la thyroïde et affecter la synthèse de l’hormone thyroïdienne. »
Aujourd’hui, qui consomme plus d’1 kg par jour, pendant plusieurs mois, de Kales Russo-Sibériens de l’espèce Brassica napus – en cru?
Quant au sulforaphane, il est catalysé, lui-aussi, à partir de la glucoraphanine – sous l’action de l’enzyme myrosinase.
Pour rappel. La myrosinase est une enzyme végétale indispensable aux processus de dégradation et d’hydrolyse des glucosinolates. Lorsque les tissus végétaux sont endommagés mécaniquement, infectés par des agents pathogènes ou attaqués par des insectes, les glucosinolates et la myrosinase se lient directement. Les glucosinolates sont ensuite hydrolysés en une partie aglycone, en glucose et en sulfate. [150]
L’indole-3-carbinol possède, lui-aussi, des qualités, très réputées, de protection à l’encontre du développement du cancer et d’autres pathologies des systèmes immunitaires et hormonaux.
Or, l’indole-3-carbinol et son thiocyanate sont, tous les deux, dérivés de la glucobrassicine – le glucosinolate qui en est le précurseur.
L’indole-3-carbinol est catalysé à partir de la glucobrassicine – sous l’action, également, de l’enzyme myrosinase – issue de l’acide aminé tryptophane.
En fait, la situation est quelque peu plus complexe dans la mesure où ce sont quatre glucosinolates indoliques qui produisent des thiocyanates. En sus de la glucobrassicine, ce sont: la néoglucobrassicine, la 4-méthoxy-glucobrassicine, la 4-hydroxyglucobrassicine. Nonobstant, dans les Brassica, le principal glucosinolate indolique est, assurément, la glucobrassicine.
Voici maintenant la présentation de quelques études, ayant abordé la présente problématique, dont la plus élaborée est celle de Peter Felker et al.
Lors de l’étude, de 2016, par Peter Felker, “Concentrations of thiocyanate and goitrin in human plasma, their precursor concentrations in brassica vegetables, and associated potential risk for hypothyroidism” [124], les chercheurs ont analysé les concentrations de thiocyanate, et de goitrine, dans le plasma humain après ingestion de Caulets, de choux de Bruxelles et de certains choux frisés/Kales Russo-Sibériens de l’espèce Brassica napus var. pabularis, de navets, de brocolis, de brocolis raab et de choux frisés/Kales de l’espèce Brassica oleracea. Selon leurs conclusions:
Il y est à noter que si l’on se réfère aux taux de concentrations de thiocyanates, en ce qui concerne la dénomination “Kales” ou “Caulets”, ils évoluent de 6 à 840 μmol/100 g de poids frais, pour des Caulets en passant par 465 μmol pour des Kales Russo-Sibériens. Tout en sachant que, dans cette étude, 840 μmol est une moyenne entre 446 μmol et 1172 μmol, en fonction des plantes de Caulets et que 465 μmol est une moyenne entre 216 et 803 en fonction des plantes de Kales Russo-Sibériens.
Il y est à noter que si l’on se réfère aux taux de concentrations de progoitrine, en ce qui concerne la dénomination “Kales” ou “Caulets”, ils évoluent de 2 à 366 μmol/100 g de poids frais. Les deux valeurs les plus hautes, 366 et 314 μmol/100 g appartiennent, respectivement, à un Kale Sibérien et à un chou-moellier.
En conclusion: si cette étude est correcte, quant à ses évaluations, cela signifie que certaines variétés de “Kales”, ou “Caulets”, ont 180 fois moins de progoitrine que celles qui en ont le plus et 150 fois moins de thiocyanates que celles qui en ont le plus.
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Une autre étude, de 1974, “The goitrogenicity of Kale and its relation to thiocyanate content”, a mis en exergue la différence entre les Kales de Brassica oleracea, et les Kales de Brassica napus, en ce qui concerne leur goitrogénicité potentielle. [121] Selon ses conclusions: Le Kale de Brassica napus var. pabularis était un peu plus goitrogène que les divers Kales de Brassica oleracea qu’ils analysèrent – à savoir: “Mille-Têtes”, “Chou Moellier”, “Canson”, “Maris Kestrel”.
Il faut noter que, ainsi que nous l’avons signalé, le type “Mille-Têtes” appartient à Brassica oleracea var. ramosa et le type “Chou Moellier” appartient à l’espèce Brassica oleracea var. medullosa: ce sont des Kales … par extension. De plus, “Maris Kestrel” est un cultivar triple hybride de Chou Moellier: c’est une variété à haut rendement, courte, à rapport feuilles-tiges élevé, hautement digestible et adaptée au pâturage – mais moyennement résistante au froid. Quant à “Canson”, c’est une variété de type Chou à Mille-Têtes.
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Il existe quelques études soulignant la différence entre des jeunes pousses de Brocoli, versus des jeunes pousses de Caulets ou de Kales Russo/Sibériens, quant à la présence de goitrine et quant à leur impact sur la fonction thyroïdienne chez des animaux [113] [114] ou chez des humains [115] [116]. Ces études présentent les mêmes conclusions portant sur les effets bénéfiques de la consommation des jeunes pousses de Brocoli.
En effet, il n’est que très peu de progoitrine chez les jeunes pousses de Brocoli. Selon une étude de 2005, les jeunes pousses de Brocoli, ainsi que les Choux de Bruxelles, se caractérisaient par un faible taux de progoitrine – alors que les Brocolis et les Choux-Fleurs en avaient 8 fois plus. [117] Répétons-le: il existe de multiples variétés de Brocolis, de Choux de Bruxelles et de Choux-fleurs.
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Des études Polonaises ont investigué l’impact de la consommation de jeunes pousses, de 8 jours, de Rutabaga (Brassica napus var. napobrassica) – une sous-espèce de Brassica napus tout comme le Kale Russo/Sibérien – sur le fonctionnement thyroïdien de rats et sur leurs paramètres hématologiques, biochimiques et immunologiques. Les jeunes pousses ont été testées seules et en combinaison avec d’autres facteurs anti-thyroïdiens, tels que la carence en iode et l’ingestion de sulfadiméthoxine. Ces études sont “Interaction between iodine and glucosinolates in rutabaga sprouts and selected biomarkers of thyroid function in male rats”, de 2018, [111] et “Animals in Iodine Deficiency or Sulfadimethoxine Models of Thyroid Damage Are Differently Affected by the Consumption of Brassica Sprouts”, de 2020. [17] Selon leurs conclusions.
L’ingestion des jeunes pousses de Rutabaga par des animaux mâles en bonne santé n’a pas d’effets nocifs sur leur fonction thyroïdienne et pourrait même avoir eu un effet bénéfique sur l’équilibre antioxydant de la glande thyroïde chez les rats souffrant d’hypothyroïdie. En outre, la progoitrine et la glucoérucine, substances goitrogènes isolées à partir de semences de Brassica napus et d’Eruca sativa respectivement, n’ont pas provoqué de perturbation significative du profil des hormones thyroïdiennes dans le sérum des rats.
Cependant, chez les rats souffrant d’hypothyroïdie, les jeunes pousses évaluées ont renforcé les effets néfastes d’une carence en iode ou de l’ingestion de sulfadiméthoxine.
La durée de germination des graines de rutabaga a été déterminée sur la base de nos résultats antérieurs, qui ont montré qu’une durée de germination plus longue entraînait une diminution significative de la teneur en progoitrine, le composé goitrogène les plus actif de cette plante, en particulier pour 10 et 12 jours de germination, par rapport à 8 jours.
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L’une des caractéristiques évaluées, entre 1951 à 1990, au centre agronomique national Ecossais, fut le taux de thiocyanate contenu dans 15 cultivars, et 50 variétés hybrides, de Kales, dits “fourragers” – qui ont été produits et évalués, pour leurs caractéristiques fourragères, dans le sud-est de l’Ecosse en 1982. [123] Selon leurs conclusions:
Les teneurs en ions thiocyanate variaient considérablement, de la plus faible dans les choux à moelle, des variétés “Giganta” et “Vulcan”, (35,0 mg/100 g en matière sèche) à la plus élevée dans les choux de Milan (96,2 mg/100 g en matière sèche) – les choux nains à Mille-Têtes, des variétés “Canson” et “Dwarf Thousand-Head” et les choux frisés/Kales, des variétés “Dwarf Green Curled” et “Tall Green Curled ”, présentant également des teneurs élevées.
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Lors de l’étude, “Effect of nitrogen on thiocyanate content of Brassica oleracea var. acephala leaves”, [125] une expérience a été menée pour étudier l’effet des niveaux d’application d’engrais azotés (0, 47, 94 et 188 kg N/ha) sur les teneurs en thiocyanate des pétioles et des lamelles de deux variétés de Brassica oleracea var. acephala – un Kale “Mille-Têtes” et la variété de Caulet du sud-est des USA, “Georgia”. Selon ses conclusions.
Les résultats ont montré que l’application d’azote réduisait de manière significative les teneurs en thiocyanate des lamines et des pétioles. L’application de 47, 94 et 188 kg N/ha a réduit le thiocyanate des lamines et des pétioles de 26%, 41% et 52% et de 2%, 9% et 39%, respectivement. Les résultats ont également montré que le thiocyanate des feuilles du Kale “Mille-Têtes” était significativement plus élevé que celui des feuilles du Caulet “Georgia”. Les thiocyanates des lamelles et des pétioles du Caulet “Georgia” représentaient respectivement 79% et 83% de ceux du Kale “Mille-Têtes”.
Doit-on en déduire qu’un sol bien fumé, dans un jardin bio, va permettre de diminuer les taux de thiocyanates dans les Brassicas?
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L’étude, de 2022, “Varied effect of fortification of kale sprouts with novel organic selenium compounds on the synthesis of sulphur and phenolic compounds in relation to cytotoxic, antioxidant and anti-inflammatory activity”, se concentre sur l’évaluation de l’influence de nouveaux composés organiques, à base de sélénium, sur la synthèse des glucosinolates, des isothiocyanates, des indoles et des acides phénoliques dans les germes de chou frisé, ainsi que sur la détermination de leur impact sur l’activité antioxydante, anti-inflammatoire et cytotoxique sur les cellules normales et cancéreuses du tractus gastro-intestinal, de la prostate et de la thyroïde. [119] Selon ses conclusions:
La présente étude permet de conclure que l’enrichissement des jeunes pousses de chou frisé/Kale avec des composés organiques à base de benzosélénoate influence la production d’isothiocyanates et d’acides phénoliques, et renforce les propriétés antioxydantes des jeunes pousses enrichies. Notamment, l’enrichissement avec des composés, basés sur la structure du benzosélénoate, présente des propriétés chimioprotectrices dans divers types de cancer (cancer gastrique, de la thyroïde et de la prostate).
Annexe. Impact des divers processus de cuisson sur les qualités nutritionnelles et médicinales des Choux frisés, Kales et autres Caulets
Des recherches réalisées, en 2011 – par Nishi K, Kondo A, Okamoto T, et al – ont démontré qu’une cuisson d’une demi-heure ne nuisait en rien à la capacité que les choux frisés ont d’activer la production d’immunoglobuline dans le corps. [107]
Cependant, des recherches réalisées, en 2012 – par Sikora et Bodziarczyk – ont mis en exergue les résultats suivants. La cuisson détruirait 89% de la vitamine C, 5% du bêta-carotène, 56% des flavonoïdes et 62% de l’activité antioxydante. Par contre, la cuisson détruirait, également, une grande partie des nitrites et des nitrates présents – 67% et 78% respectivement. [106]
La cuisson détruit une partie des acides aminés des feuilles de Kales (environ 20%).
Il est ainsi conseillé de consommer crues les jeunes feuilles de choux frisés (bios, naturellement) et de blanchir légèrement les feuilles plus âgées afin de bénéficier le plus amplement possible de leurs qualités anti-oxydantes. L’idéal serait de se faire un jus quotidien de feuilles, fraîches, de choux frisés/Kales bios !
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Selon l’étude, de 2008, “Kinetics of changes in glucosinolate concentrations during long-term cooking of white cabbage (Brassica oleracea L. ssp. capitata f. alba)”. [7] Le chou pommé (Variété “Bartolo”) a été bouilli, ce qui a entraîné une diminution spectaculaire de 56% des niveaux totaux de glucosinolates dans la matrice végétale au cours des 2 premières minutes. Après 8 à 12 minutes d’ébullition, la diminution, des niveaux totaux de glucosinolates, a atteint plus de 70%. Au fur et à mesure de l’ébullition, la concentration de tous les glucosinolates a continué à diminuer à un rythme plus faible pendant le reste de la période de cuisson.
La progoitrine présentait un taux de diminution exceptionnellement élevé par rapport à tous les autres glucosinolates.
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L’étude, de 2012, “Composition and antioxidant activity of kale (Brassica oleracea var. acephala) raw and cooked / Composition et activité antioxydante du chou frisé (Brassica oleracea var. acephala) cru et cuit”, a mis en exergue les pertes considérables de capacités anti-oxydantes d’une variété de Kale, “Winterbor”, suite à un processus de cuisson – par ébullition pendant 12 à 15 mn. [83] Selon ses conclusions:
Les pertes de vitamine C étaient d’environ 89%, les polyphénols de 56%, en calculant sur la masse sèche du produit. La stabilité la plus élevée a été observée dans le cas du bêta-carotène, pour lequel les pertes ont été d’environ 5 %. L’activité antioxydante des légumes cuits a diminué pour atteindre 38%. Des pertes ont également été observées dans les macro-composants, de 13 % pour le zinc à 47 % pour le sodium. Les teneurs en nitrites et nitrates nocifs, calculées sur la masse sèche, ont été significativement réduites à la suite de la cuisson, de 67% et 78%, respectivement.
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L’étude, de 2018, “Home food preparation techniques impacted the availability of natural antioxidants and bioactivities in kale and broccoli” a investigué les techniques de préparation des aliments à la maison qui ont eu un impact sur la disponibilité des antioxydants naturels et des bioactivités dans le chou frisé et le brocoli”. [78]
Selon ses conclusions. Cette étude a évalué les effets du broyage et du hachage avec/sans micro-ondes sur les composants bénéfiques pour la santé et les capacités antioxydantes, anti-inflammatoires et anti-prolifération d’échantillons commerciaux de chou frisé et de brocoli. Les résultats indiquent que c’est le hachage qui libère le moins de composants nutraceutiques et de capacités anti-oxydantes. Le passage au micro-ondes n’a eu aucun effet sur la libération d’indole-3-carbinol par le Kale, mais a entraîné une libération élevée (plus de 2 fois) d’indole-3-carbinol par le brocoli. En outre, le choix d’un mixeur a affecté la disponibilité de la capacité anti-proliférative des légumes, mais n’a eu aucun effet sur la disponibilité de leur activité anti-inflammatoire.
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L’étude, de 2016, “The kinetic of key phytochemical compounds of non-heading and heading leafy Brassica oleracea landraces as affected by traditional cooking methods”, a analysé l’impact de divers modes traditionnels de cuisson sur les Kales et autres choux. [61]
Selon ses conclusions. L’ébullition a conduit à des pertes substantielles dues à la lixiviation. Les glucosinolates ont suivi une cinétique de dégradation de second ordre (20% de leurs valeurs initiales après 10 minutes d’ébullition dans la variété “Noir de Toscane”). Le contenu phénolique des feuilles + eau de cuisson est resté inchangé, tandis que leur capacité anti-oxydante a été réduite. La teneur en caroténoïdes a augmenté au cours des premières minutes d’ébullition. La cuisson à la vapeur a montré la plus grande rétention de substances phytochimiques, avec une cinétique de dégradation souvent d’ordre zéro, ayant cependant un effet important sur la couleur. La friture a entraîné des pertes importantes pour tous les composés mesurés ; en outre, la teneur en β-carotène a été réduite de 10 à 23 %, indépendamment de la variété. Les valeurs de conversion pour les composés dérivés de l’indole allaient de non détectables à 23,5%.
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Une étude de 2022 “Effect of pre-treatment and drying methods on the content of minerals, B-group vitamins and tocopherols in kale (Brassica oleracea var. acephala) leaves”, a analysé l’impact du processing et du séchage sur la composition en vitamines B des Kales . [105] Selon ses conclusions.
Il est recommandé de blanchir le Kale avant de le sécher. Le blanchiment, appliqué avant le séchage, a réduit de manière significative les teneurs en minéraux (3-38%) et en vitamines (8-45%), à l’exception du calcium, du zinc et du manganèse. Ce prétraitement a, toutefois, eu un effet bénéfique, notamment sur la rétention des vitamines pendant le stockage des produits séchés. Après 12 mois de stockage, les pertes de vitamines B1, B2 et de tocophérols totaux, dans les matières premières séchées, préalablement blanchies, variaient de 3 à 10%, 1 à 4% et 1 à 16%, respectivement, selon le type d’échantillon. Dans les produits séchés obtenus à partir de matières premières non blanchies, les pertes étaient plus importantes et s’élevaient respectivement à 10-17%, 8-16% et 4-17%.
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Selon l’étude, de 2014, “Comparison of the degradation and leaching kinetics of glucosinolates during processing of four Brassicaceae (broccoli, red cabbage, white cabbage, Brussels sprouts)”, il n’existait pas vraiment de différences notables quant à la diminution des niveaux totaux de glucosinolates dans quatre types de Brassica oleracea durant leur cuisson: un chou pommé blanc, un chou pommé rouge, un brocoli et un chou de Bruxelles. [11]
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L’étude, de 2021,“The effect of processing and cooking on glucoraphanin and sulforaphane in brassica vegetables” a analysé les pertes de glucoraphanine, et de sulforaphane, en fonction des processus de conservation ou de cuisson. [21] Selon leurs conclusions:
La congélation permet d’éviter les pertes de glucoraphanine, tandis que le passage, de courte durée, au micro-ondes, à la cuisson et à la vapeur, ainsi que la fermentation, favorisent la biotransformation de la glucoraphanine en sulforaphane. L’ébullition et le blanchiment entraînent les pertes les plus importantes de glucoraphanine et de sulforaphane, tandis que la congélation protège considérablement leurs pertes.
Lors de la cuisson à la vapeur, le sulforaphane atteint son maximum entre 1 et 3 minutes et s’épuise à 5 minutes, mais la formation de nitrile ne semble pas exister à un niveau suffisant avec ce type de cuisson.