Les Qualités Extrêmement Médicinales de la Tulsi, Ocimum gratissimum: une Panacée Tropicale

Sommaire

Avant-Propos Botanique

Données Agronomiques pour Ocimum gratissimum

Ocimum gratissimum dans les Pratiques Magico-Rituelles Africaines et Latino-Américaines

Propriétés Médicinales d’Ocimum gratissimum

Activités anti-Microbiennes et Insecticides d’Ocimum gratissimum 

Huiles Essentielles, Flavonoïdes et Acides Phénoliques d’Ocimum gratissimum

Danger: Ocimum gratissimum dans la Décontamination des Sols Pollués

Danger: Chimères Génétiques chez Ocimum gratissimum

Danger: Oxyde de Graphène et Nano-Technologies impliquant Ocimum gratissimum dans la Médecine et les Emballages Alimentaires

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Avant-Propos Botanique

L’espèce Ocimum gratissimum fait partie du genre Ocimum dans la Famille des Lamiaceae – et de la Tribu, quasi tropicale, des Ocimeae.

La Tribu des Ocimeae se caractérise par des étamines déclinées: elles se trouvent au-dessus de la lèvre inférieure (antérieure) de la corolle plutôt que de monter sous la lèvre supérieure (postérieure).

Le genre Ocimum a été divisé, par Alan Paton, du jardin botanique de Kew, en 1999, en trois sections, ou sous-genres. La première section, dénommée “Ocimum”, se caractérise par des étamines postérieures dotées d’appendices. Alan Paton divise cette section “Ocimum” en deux sous sections – sur la base de la morphologie du calice: “Ocimum” et “Gratissima”.

La sous-section “Ocimum” se caractérise par la gorge du calice ouverte et barbue. Elle comprend les espèces commercialement les plus importantes telles que: Ocimum basilicum, Ocimum americanum, Ocimum x. citriodorum et Ocimum kilimandscharicum.

La sous-section “Gratissima” se caractérise par une gorge du calice fermée par les lobes médians de la lèvre inférieure pressés contre la surface inférieure de la lèvre supérieure. Elle comprend Ocimum gratissimum.

La seconde section, dénommée “Hierocymum” – et, parfois, “Nautochilus” – se caractérise par des fascicules de poils à la base des étamines postérieures. Elle comprend Ocimum tenuiflorum et Ocimum selloi.

La troisième section, dénommée “Gymnocyum”, se caractérise par des étamines postérieures glabres. Elle comprend Ocimum campechianum.

Selon la taxonomie proposée par Alan Paton, Ocimum gratissimum se divise en trois sous-espèces:, Ocimum gratissimum sp. gratissimum, Ocimum gratissimum sp. macrophyllum et Ocimum gratissimum sp. iringense [3]

L’aire endémique caractérisant Ocimum gratissimum sp. macrophyllum est constituée par les biotopes secs de l’Afrique tropicale et la région Indo-Chinoise. Il est quelque peu naturalisé au Brésil – mais il y est, également, largement cultivé.

L’aire endémique caractérisant Ocimum gratissimum sp. iringense est constituée par la Tanzanie.

L’aire endémique caractérisant Ocimum gratissimum sp. gratissimum est constituée par toutes les zones tropicales de l’Afrique et de l’Asie. 

C’est la sous-espèce Ocimum gratissimum sp. gratissimum qui est la plus répandue de par le monde. En effet, elle est originaire d’une grande partie de l’Afrique et de l’Asie tropicales et, de plus, est naturalisée en Australie, en Nouvelle-Zélande, dans certains pays de la zone sub-saharienne et dans les régions tropicales de l’Amérique du sud, de l’Amérique du centre et des Caraïbes.

Au Brésil, Ocimum gratissimum sp. gratissimum est appelé “Louro” tandis qu’Ocimum gratissimum sp. macrophyllum est appelé “Alfavaca de caboclo”.

En Afrique, Ocimum gratissimum sp. gratissimum est dénommé “Kivumbashi” en Swahili, et “Ilumbasye”, “Lumbasi”, “Idumbasi”, “Mrumbash”, “Kifumbazi”, “Msumbasha”, “Mvumbash”, etc, en d’autres langages Africains.

Ocimum gratissimum

Données Agronomiques pour Ocimum gratissimum

Les plantes d’Ocimum gratissimum sp. gratissimum peuvent atteindre 4 mètres de hauteur. Les feuilles font de 3 à 12 cm de longueur et de 2 à 4 cm de largeur. La corolle de la fleur fait environ 5 mm avec un calice de 3 mm; elle est de couleur blanche ou jaune-vert. Le pollen est de couleur jaune – tout comme celui d’Ocimum tenuiflorum. Les semences ne sont pas mucilagineuses lorsque détrempées.

Ocimum gratissimum sp. gratissimum possède des tiges et des feuilles pubescentes tandis qu’Ocimum gratissimum sp. macrophyllum possède des tiges et des feuilles glabres. 

Ocimum gratissimum présente une très grande variabilité morphologique – en particulier en ce qui concerne l’indument de la tige, la forme des feuilles et la forme de l’inflorescence.

Ocimum gratissimum sp. gratissimum croît naturellement jusqu’à 1600 mètres d’altitude, et parfois jusqu’à 2000 m, avec un niveau d’hygrométrie situé entre 500 et 1500 mm – ou plus.

Lorsqu’il est cultivé, il peut rester en production de 5 à 10 années. L’écartement recommandé est alors de 30 x 30 cm. La production optimale – en bio-masse fraiche – durant les premières saisons de culture, est d’environ 10 à 20 tonnes/hectare.

Les feuilles d’Ocimum gratissimum possèdent, environ, 22% de protéine, 13% de fibres et 4% de lipides.

Une étude, de 1999, par James Simon et al., a analysé 12 écotypes d’Ocimum gratissimum – provenant du Brésil, du semencier Richter’s au Canada ou de la banque de semences USDA – cultivés à l’Université Purdue aux USA. En fonction des écotypes: la production de bio-masse variait du simple au double et le pourcentage d’huile essentielle variait de 0,29% à 1,66%. [73]

Au séchage, Ocimum gratissimum perd 35% de sa bio-masse – contre 23% pour Ocimum kilimandscharicum et 47% pour Ocimum tenuiflorum.

Ocimum gratissimum est une espèce à très long cycle. Elle fleurit au bout d’environ 135 jours, pendant environ deux mois. La maturité intégrale des graines demande, ensuite, environ 60 jours. Le cycle de semences à semences est, donc, quasiment de 9 mois. 

Par exemple, en Inde, Ocimum gratissimum fleurit et graine d’août à décembre. Cependant, dans certains régions de l’Asie, Ocimum gratissimum est réputé fleurir toute l’année.

Ocimum gratissimum peut, également, se reproduire végétativement, à savoir par boutures. 

Une étude Nigérienne, de 2016, a mis en valeur que les plantes cultivées à partir de graines possédaient beaucoup plus de saponines, de tannins, de flavonoïdes et autres composés phénoliques que les plantes reproduites végétativement. [128] Il serait intéressant que d’autres études puissent valider une telle affirmation.

Les semences d’Ocimum gratissimum sont réputées avoir un très faible taux de germination – qui est, selon les études, de 10 à 40% – sans doute en raison d’un facteur de dormance. 

Selon une étude Nigérienne, de 2008, [5] il est possible de briser la dormance et d’obtenir un taux de 70% de germination en plaçant les semis sous une lumière électrique, et à une température d’environ 25°C/29°C. Selon cette étude, la germination peut être presque totale lorsque les semences sont, également, détrempées dans de l’eau, pendant une douzaine d’heures, avant le semis. 

Ocimum gratissimum dans les Pratiques Magico-Rituelles Africaines et Latino-Américaines 

Ocimum gratissimum est considéré comme une Plante Médicinale Maîtresse dans toutes les régions tropicales – de l’Afrique, de l’Asie et de l’Amérique Latine. C’est ainsi qu’elle a été bien-nommée “gratissimum”.

Ce qui est bienheureux car, en fait, en Afrique du sud et de l’est, Ocimum gratissimum constitue la plante dominante dans de très nombreux écosystèmes.

Le terme “gratissimum” est le superlatif, en Latin, du terme “gratus” qui signifie agréable, bienvenu, qui reçoit bon accueil. 

Cicéron, par exemple, écrivit: «Homines immolare diis immortalibus gratissimum esse duxerunt » – à savoir «Ils crurent que les sacrifices humains étaient très agréables aux dieux ». C’est une citation d’actualité, aujourd’hui, au vu de l’amplitude du génocide vaccinal des Peuples et de la destruction de tout le tissu économique et social.

Il est à noter que le terme “gratus” est issu du Proto-Indo-Européen “*gʷerH-” qui signifie “donner la bienvenue, accueillir, faire les louanges”. Il est fort intéressant, d’ailleurs, de découvrir que c’est cette même racine qui a donné le terme Proto Celtique “Bardos”, le Barde, le Poète. 

C’est sans doute pour cela, aussi, qu’Ocimum gratissimum est, également, dénommé le “Basilic Arbre” – “Tree Basil” en Anglais. Le Barde archétypique est, ainsi, perché sur l’Arbre-Basilic, la Tulsi Bienvenue, Ocimum gratissimum, en quête de visions de l’autre côté du Voile – tel le Shaman Odin à l’Arbre Pendu.  

Ocimum gratissimum est, ainsi, considéré comme une Plante Médicinale Maîtresse sous tous aspects de la Vie – tant somatiques que psychiques qu’existentiels – chez de nombreux Peuples du monde. Et cela va durer – du moins, pour tous ceux qui vivent en-dehors des mégapoles. Par exemple, au Bénin, Ocimum gratissimum est appelé “Tchayo”. Il est utilisé pour confectionner des charmes, pour réaliser des bains de purification ou de bonne chance. [4]

Au Bénin, selon une étude, de 2015, intitulée “Do not fear the supernatural! The relevance of ritual plant use for traditional culture, nature conservation, and human health in western Africa”, 27% des plantes vendues sur les marchés le sont pour des objectifs de rituels, de purification, de protection psychique, d’attraction de la chance et de l’amour. [4]

Par contre, sur les marchés de la capitale, Cotonou, l’usage rituel d’Ocimum gratissimum ne concerne que 6% des achats contre 22% pour un usage alimentaire et 63% pour un usage thérapeutique – en particulier, pour les diarrhées, les problèmes respiratoires et les pathologies cardio-vasculaires. [8]

Des Peuples du monde d’autant plus nombreux qu’Ocimum gratissimum a émigré d’Afrique, vers les Amériques, par plusieurs voies et, entre autres, celles de l’esclavage.

C’est du moins la théorie officielle mais Ocimum gratissimum n’a, surement, pas attendu les pratiques esclavagistes pour voyager sur toute la planète – depuis des milliers d’années. 

Ainsi, aujourd’hui, Ocimum gratissimum fait partie de l’héritage Afro-Brésilien, Afro-Colombien, Afro-Cubain, etc, etc. Ce Basilic y constitue une plante sacrée… dans le sens étymologique du terme. 

A savoir “qui confère du Pouvoir”. Les termes “sacré”, “sacrement”, “sacrifice”, etc, participent de la même étymologie: “Sak” en Sanskrit, signifiant “la force, la puissance” – à savoir le Pouvoir.

Par exemple, dans les rituels de la religion Candomblé, en Amérique Latine, Ocimum gratissimum est l’une des plantes médicinales utilisées dans les bains aromatiques, de libération, de protection et de purification… afin d’ouvrir les voies de la félicité. Certains Ocimum sont, également, utilisés, avec la Coca, pour les bains de tête, ou les boissons d’initiation, des rites d’entrée dans ce mouvement religieux. [28]

Au Brésil, dans la tradition orale Yoruba, Ocimum gratissimum est utilisé pour se protéger de la sorcellerie maléfique.

Au Brésil, dans certains mouvements Candomblé, d’influence Jeje-Nagó et Ketu, Ocimum gratissimum est utilisé pour protéger les maisons à l’encontre des entités malignes et pour soigner les gens victimes de sorciers maléfiques. Il est, alors, utilisé en bains, en fumigations et autres rituels de protection. Dans la symbolique Jeje-Nagó, Ocimum gratissimum est une plante associée à l’élément Feu. 

En fait, en raison de son son utilisation dans les bains aromatiques, Ocimum gratissimum sp. macrophyllum est largement cultivé dans le Pará au Brésil. Elle est, en effet, très commercialisée, dans les foires et les supermarchés, et elle représente une importante source de revenus pour les petits agriculteurs et les petits commerçants des marchés.

Dans certains pays influencés par les traditions Africaines comme Cuba et le Vénézuela –  Ocimum gratissimum, comme plante de jardin, est considéré amener la chance, conférer de la protection à l’encontre des jalousies, éliminer les énergies négatives, repousser les entités taquines. Il est également utilisé comme encens et dans les amulettes. 

Sur le plan shamanique, Ocimum gratissimum – et Ocimum basilicum – font partie de mélanges de plantes utilisés, au Brésil, pour confectionner des boissons induisant et stimulant les transes.  

Propriétés Médicinales d’Ocimum gratissimum

En Afrique, Ocimum gratissimum a été utilisé, traditionnellement, pour soigner les fièvres, les maladies sexuelles, la dysenterie, le diabète, les maux d’estomac, les hémorragies, les parasites intestinaux, les problèmes ophtalmiques, les rhumatismes, les bronchites, la dyspnée, les convulsions, les hémorroïdes, les otites, la coqueluche, les angines, les douleurs abdominales, les congestions nasales, les toux, le prolapsus rectal, les dermatoses, les maux de tête, les hématuries, les urétrites purulentes, les vaginites, les maladies mentales, les morsures de serpents – ainsi que la stérilité, les problèmes menstruels et,  durant la grossesse, l’anémie et un taux bas de fer.

… sans oublier – car nous sommes au coeur de l’Afrique animiste, bienheureusement pour eux – pour la protection psychique , et pour se protéger des sorciers, maléfiques.

De plus, les feuilles d’Ocimum gratissimum sont utilisées pour parfumer le Tabac à priser et le Tabac à mâcher ou chiquer. 

Les études pharmacologiques récentes ont mis en valeur ses activités anti-oxydantes [35], anti-cancérigènes, anti-mutagéniques, cytotoxiques [77], anti-prolifératives [58], anti-inflammatoires [72], anti-bactériennes, fongicides, cardio-protectrices [147], anti-diarrhéiques, anthelmintiques, anti-hyperglycémiques [33], immuno-stimulantes [64], analgésiques, anti-diabétiques [49], ovicides, larvicides, vulnéraires, gastro-protectrices [143], hépato-protectrices [100] [136], anti-hypertensives [121], anti-convulsives, nématocides, anesthésiques [21], laxatives, diaphorétiques, anti-pyrétiques, anti-nociceptives [39], anti-parasitaires [69], anti-paludiques [70], anti-urolithiatiques [65], anti-stress, toniques [80], anxiolytiques [118], anti-nociceptives [42], anti-asthmatiques [142].

Les études pharmacologiques ou agronomiques officielles, concernant Ocimum gratissimum, représentent 16% de toutes les études réalisées sur le genre Ocimum.

L’activité thérapeutique d’Ocimum gratissimum à été mise en exergue à l’encontre des cancers suivants [78]: du sein [52]  [55]  [114], de la prostate [50]  [68]  [60], du foie [56], du col de l’utérus [51], des poumons [76], des os [59], de la peau [53], du colon [57] [127].

Une étude Ivoirienne, rédigée en Français – ce qui est rarissime chez les Français… mais il s’agit de l’Afrique – a publié, en 2014, son “Etude De Quelques Propriétés Biologiques De Ocimum Gratissimum L., Une Lamiaceae Récoltée A Daloa (Côte d’Ivoire)” par laquelle elle met en valeur les activités fongicides, anti-oxydantes et cytotoxiques d’Ocimum gratissimum – en particulier à l’encontre de lignées cancéreuses du colon, des seins, du col de l’utérus, etc. [137]

L’activité hépato-protectrice d’Ocimum gratissimum à été mise en exergue, en 2015, à l’encontre des lésions hépatiques induites par l’usage du paracétamol (Doliprane, etc). 

Et c’est, aujourd’hui, d’actualité car le Doliprane a été l’un des éléments-clés du génocide Covidien orchestré par les eugénistes déments à la solde de Klaus Schwab. [136]

En Inde, selon la littérature médicale, Ocimum gratissimum a été utilisé pour ses propriétés aphrodisiaques, stimulantes, toniques, anti-émétiques, antiseptiques, diaphorétiques, adoucissantes, diurétiques, purgatives, expectorantes, carminatives, cardio-protectrices et psychoactives. Ainsi que pour les brulures, les toux, les problèmes digestifs, la dysenterie, l’eczéma, les fièvres, les maux de tête, les névralgies, les paralysies, les rhumatismes, les faiblesses séminales, les morsures de scorpion, le scorbut, les problèmes cardiaques, les pathologies du foie, les troubles du cerveau, la malaria, la typhoïde et les maladies sexuelles. 

Ocimum gratissimum est nommé en Sanskrit “Vriddhutulsi”, “Ajaka”, “Oshkleshi”, “Nidralu”; en Hindi, “Rama Tulsi”; en Kannada, “Nimma Tulsi”.

Dans les régions centrales de l’Inde, les graines détrempées sont mélangées à du sucre  – à usage de tonique nerveux. 

Ses propriétés aphrodisiaques ont été, récemment, mises en exergue par des études portant sur la vigueur sexuelle de rats mâles [38] et sur les problèmes de dysfonctionnement érectile chez des rats mâles [47]

Ses propriétés anti-fertilité (en feuilles) ont été, de même, mises en exergue par des études portant sur le sperme de rats mâles. [54]  [79] 

Une étude, de 2019, affirme, au contraire, qu’Ocimum gratissimum ne possède aucun effet délétère eu égard à la fertilité des rats. [123]

D’ailleurs, à l’encontre de ce qu’enseignent les traditions ancestrales des guérisseurs Africains – quant à son usage pour rehausser le taux de fer des femmes enceintes et pour lutter contre la stérilité – une étude de 2011 affirme que, sur des rats femelles, les tiges d’Ocimum gratissimum possèdent un effet d’interruption de grossesse en vertu d’une activité anti-implantation. [48]

En Afrique du Sud, les femmes utilisent Ocimum gratissimum pour prévenir la dystocie et après l’accouchement pour éliminer les caillots de sang.

Au Nigeria, les femmes utilisent Ocimum gratissimum pour accompagner et faciliter l’accouchement.

En Afrique, et en Asie, Ocimum gratissimum fait partie des espèces médicinales les plus prisées pour gérer la malaria, à savoir, soit pour maîtriser le parasite Plasmodium falciparum, soit pour repousser les moustiques (Anopheles subpictus, Anopheles funestus, Aedes aegypti, Culex quinquefasciatus, Culex gelidus, Anopheles gambiae, etc) par l’usage de fumigations. [117]  [120]  [129]  [131]

Au Cameroun, il existe une formulation anti-malariale dénommée “Nefang” qui est composée d’Ocimum gratissimum et de Mangifera indica, Psidium guajava, Carica papaya, Cymbopogon citratus et Citrus sinensis. [135]

Une étude Camerounaise a étudié l’impact de crèmes anti-moustiques confectionnées à partir d’extraits d’Ocimum gratissimum et de Lantana camara (Lantanier  commun). [149]

Il est à noter que le β-ocimène possède une activité répulsive des moustiques. En effet,  une étude Ethiopienne, de 2011, a étudié l’activité répulsive de 5 espèces – Ocimum gratissimum sp. gratissimum, Ocimum lamiifolium, Corymbia citriodora, Olea europaea et Ostostegia integrifolia. Cette étude a identifié le β-ocimène dans l’huile essentielle des trois espèces les plus répulsives de moustiques – à savoir, Ocimum gratissimum sp. gratissimum, Ostostegia integrifolia et Corymbia citriodora. L’activité la plus répulsive se situait lorsque le β-ocimène titrait à 14%. [24]

Une étude récente, de 2021, du Ghana, porte sur le recours à Ocimum gratissimum afin de soigner tous les troubles du système gastro-intestinal: indigestions, infections, inflammations, ulcères, parasites, colites, diarrhées, dysenterie, ballonnements, etc. [61]

En Afrique, Ocimum gratissimum fait partie des 17 espèces médicinales les plus utilisées pour soigner la tuberculose.

En Ethiopie, dans certains régions –  tel que le district de Raya Kobo – Ocimum gratissimum est l’espèce médicinale la plus appréciée pour soigner tous les états fébriles – avec Withania somnifera en seconde place.

Au Bénin, Ocimum gratissimum, “Tchayo”, est l’une des plantes les plus utilisées tant pour la thérapie, les rituels que pour l’alimentation. 

 Sur les marchés du sud du Bénin, Ocimum gratissimum est l’une des plantes médicinales les plus appréciées afin de soigner la candidose. [116]

Selon une étude ethnobotanique, portant sur les marchés de Cotonou, les plantes d’Ocimum gratissimum qui y sont commercialisés, possèdent un très fort taux de plomb et de cadmium – de par les conditions culturales – au-delà des normes de l’OMS… ce qui n’est pas peu dire.  [8]

Au Bénin, sur le plan alimentaire, Ocimum gratissimum arrive au quatrième rang pour les légumes-feuilles – après Solanum macrocarpum (Aubergine Africaine), Vernonia amygdalina (Vernonie commune) et Amaranthus hybridus (Amarante hybride). 

Dans certaines régions du Bénin, Ocimum gratissimum est séché et réduit en poudre afin de pouvoir être utilisé dans les sauces accompagnant l’igname pilée.

Une recette, offerte par le ministère de l’agriculture du Bénin, pour une sauce au “Tchayo”, pour 4 personnes, en requiert 2 kgs de tiges feuillées. Il s’agit, réellement, d’un légume-feuille… et non d’un simple condiment. [43]

Par contre, au Bénin, sur le plan médicinal, Ocimum gratissimum arrive en première position et est utilisé, principalement, pour soigner la malaria, les infections, les diarrhées, les affections respiratoires, les problèmes digestifs, l’hypertension, le diabète chez les femmes enceintes, les candidoses, les parasites intestinaux, les douleurs pelviennes, les dysménorrhées, les coliques, les vomissements, les hémorroïdes, les hépatites, l’asthme, les angines, les blessures, les céphalées.

Ocimum gratissimum est, également, très prisé au Nigéria et les universités Nigériennes ont publié un grand nombre d’études sur cette espèce.Dans les régions côtières du Nigeria, Ocimum gratissimum est utilisé pour traiter l’épilepsie, les très fortes fièvres et les diarrhées. Dans les savanes, il est utilisé pour traiter les maladies mentales. Il est utilisé, par les Ibos du sud-est, pour soigner le nombril du nouveau-né. De plus, Ocimum gratissimum est, généralement, utilisé pour soigner les infections fongiques, les toux, les fièvres, les catarrhes, les problèmes gastriques, les hémorroïdes, les maux de tête, les maladies cutanées, les diarrhées, les problèmes ophtalmiques, les pneumonies, les conjonctivites et les refroidissements. [10]

Une étude Nigérienne a mis en valeur que les feuilles sèches d’Ocimum gratissimum  – appelé “Effinrin” chez les Yoruba – ont plus d’activité thérapeutique que les feuilles fraiches. [62]

Au Brésil selon la fiche technique du ministère de la santé [139] – ou prétendu tel – Ocimum gratissimum a été, traditionnellement, utilisé pour soigner les affections respiratoires, les toux, la paralysie, les troubles nerveux, les vomissements, la tuberculose, le diabète, les problèmes buccaux, les grippes, les rhumatismes, les tumeurs, les maladies vénériennes, les diarrhées, les inflammations de l’utérus, l’arthrite, la pneumonie, la malaria, les douleurs d’estomac, les convulsions, les fièvres, les douleurs abdominales, les problèmes ophtalmiques, les infections des oreilles, la stérilité, les problèmes menstruels, le prolapsus rectal, la conjonctivite, l’épilepsie, les bronchites, l’insomnie, les flatulences – et, bien sûr, pour chasser les moustiques… comme partout, ailleurs, dans les régions tropicales. 

Pour les peuples du Brésil, tout comme de nombreux pays du monde privilégiés par la sa présence, Ocimum gratissimum représente, authentiquement, une panacée. D’ailleurs, il existe une pléthore d’études Brésiliennes, en Portugais, portant sur les propriétés thérapeutiques d’Ocimum gratissimum.

Par exemple. Une étude Brésilienne, de 2014, a étudié les plantes médicinales utilisées, et cultivées, par la communauté d’Inhamã, dans l’état de Pernambuco. La plante la plus plébiscitée était Ocimum gratissimum – suivi de Lippia alba et Mentha villosa. Leurs usages médicinaux, les plus prédominants, concernaient les sphères respiratoire, digestive et nerveuse. [138]

Au Surinam, Ocimum gratissimum est l’une des plantes privilégiées pour les bains thérapeutiques – chez les Maroons. [63]

Par exemple. Une étude Brésilienne, de 2005, a étudié les plantes médicinales utilisées, et cultivées, par le Peuple Indigène, Tapeba do Ceará, dans l’état de Ceará. Ocimum gratissimum fait partie de leur spectre de Plantes Médicinales Maîtresses.  [140]

Activités anti-Microbiennes et Insecticides d’Ocimum gratissimum

L’activité insecticide, et acaricide, d’Ocimum gratissimum a été mise en exergue à l’encontre de: Sitophilus zeamais (Charançon du maïs) [41], Nauphoeta cinerea (Blatte cendrée) [29], Exorista sorbillans (Mouche uzi ) [37], Formicococcus njalensis [23], Thaumatotibia leucotreta, Bemisia tabaci, Jacobiella fascialis, Helicoverpa armigera, Earias insulana, Dysdercus voëlkeri [25]  [44], Musca domestica (Mouche domestique) [45], Ctenocephalides felis (Puce du chat), Rhipicephalus sanguineus (une Tique du chien) [74], Amblyomma sculptum (une Tique du Brésil), Rhipicephalus microplus (une Tique d’Asie) [81], Tuta absoluta (Mineuse sud-américaine de la tomate) [94], Rhyzopertha dominica (Capucin des grains) [113], Tribolium castaneum (Petit ver de farine) [119], Aphis craccivora (Puceron noir de la luzerne), Aphis fabae (Puceron noir de la fève), Myzus persicae (Puceron vert du pêcher) [122], Zabrotes subfasciatus [126], Frankliniella occidentalis (Thrips des petits fruits) [132], Simulium damnosum

Au Kenia, par exemple, Ocimum gratissimum est utilisé comme insecticide sur les épis de maïs.

L’activité anti-bactérienne d’Ocimum gratissimum a été mise en exergue à l’encontre des bactéries à gram négatif: Staphylococcus cholerae, Escherichia coli, Aeromonas sobria, Serratia marcescens, Pseudomonas aeruginosae, Proteus mirabilis, Proteus vulgaris, Klebsiella pneumonia, Shigella dysenteriae, Shigella flexineri, Plesiomonas shigelloides, Salmonella enteritidis, Salmonella typhimurium, Salmonella typhi, Salmonella enterica, Vibrio cholerae

L’activité anti-bactérienne d’Ocimum gratissimum a été mise en exergue à l’encontre des bactéries à gram positif: Enterococcus faecium, Enterococcus faecalis, Staphylococcus aureus, Bacillus subtilis, Bacillus cereus, Listeria monocytogenes, Listeria innocua, Streptococcus faecalis, Streptococcus agalactiae. [40]

Une étude Nigérienne, de 2020, a étudié la fabrication de savons anti-microbiens à base d’extraits d’Ocimum gratissimum, d’huile de pépins d’orange, d’huile de coco et d’huile de Moringa oleifera – à l’encontre de Bacillus subtilis, Staphylococcus aureus, Candida albicans, Penicillium notatum et du parasite Toxoplasma gondii. [124]

L’activité fongicide d’Ocimum gratissimum a été mise en exergue à l’encontre de: Cryptococcus neoformans [18]  [46], Penicillium digitatum [71], Fusarium oxysporum, Fusarium solani, Rhizoctonia solani, Macrophomina phaseolina [82], Botryosphaeria rhodina, Alternaria sp., Penicillium chrysogenum, Penicillium expansum, Penicillium verrucosum, Scopulariopsis breicaulis, Malassezia Pachydermatis, Aspergillus carbonarius, Aspergillus tamarii, Aspergillus parasiticus, Aspergillus ochraceus, Aspergillus niger, Microsporum canis, Microsporum gypseum, Trichophyton rubrum, Trichophyton mentagrophytes, Epidermophyton sp., Aspergillus flavus, Bipolaris sorokiniana, Botryosphaeria rhodina, Cladosporium sphaerospermum, Colletotrichum gloeosporioides, Fusarium compacticum, Fusarium proliferatum, Fusarium graminearum, Penicillium citrinum, Penicillium oxalicum, Rhizopus nigricans, Rhizopus oryzae, Candida albicans, Candida parapsilosis, Candida tropicalis, Candida krusei, Mucor sp.

Il existe un grand nombre d’études pharmacologiques portant sur les propriétés thérapeutiques d’Ocimum gratissimum à l’encontre des vecteurs de mycose, de dermatose, de  cryptococcose, etc. [18]  [144]  [145]  [146]

L’activité  molluscide d’Ocimum gratissimum a été mise en exergue à l’encontre de: Artemia salina [17].

L’activité anti-parasitaire d’Ocimum gratissimum a été mise en exergue à l’encontre de: Trypanosoma brucei [6]  [20], Neoechinorhynchus buttnerae [115], Leishmania chagasi, Leishmania amazonense, Plasmodium falciparum, Plasmodium berghei, Haemonchus contortus.

Sur le plan du compagnonnage des plantes, Ocimum gratissimum protège certaines plantes alimentaires à l’encontre des insectes dits ravageurs. Par exemple, en Afrique,  Ocimum gratissimum est cultivé avec les choux afin de les protéger contre les insectes Spodoptera littoralis (Spodoptère littorale), Plutella xylostella (Teigne des choux) et Hellula undalis (une Pyrale des choux). [112]

En Afrique, les principales autres espèces cultivées avec les choux, afin de les protéger, sont: Azadirachta indica (Neem), Capsicum frutescens (Piment), Ricinus communis (Ricin), Nicotiana tabacum (Tabac), Anacardium occidentale (Anacardier), Carica papaya (Papayer), Crateva religiosa (Poire à l’ail sacrée), Allium sativum (Ail), Hyptis suaveolens, etc. 

Ainsi, de par sa forte capacité anti-microbienne et insecticide, Ocimum gratissimum est, abondamment, et de par le monde, utilisé comme vecteur de protection dans les aliments commercialisés avec une longue durée de vie. [141]  

Il existe une étude Camerounaise, de 2013, dont l’objectif est de proposer un insecticide naturel, pour les aliments, composé d’argile montmorillonite, modifiée, infusée d’huile essentielle d’Ocimum gratissimum. [133]

Huiles Essentielles, Flavonoïdes et Acides Phénoliques d’Ocimum gratissimum

Avant toutes choses, il est impératif de bien préciser que les analyses d’huiles essentielles doivent toujours être replacées dans un contexte. En effet, les résultats obtenus, quant aux divers éléments les composant, sont, extrêmement, dépendants  de nombreux paramètres: des conditions pédo-climatiques de l’écosystème, des conditions de culture, de la période de récolte (pré-floraison, floraison, maturité des semences), des techniques de séchage… et, surtout, des organes de la plante utilisés pour l’extraction de cette huile essentielle.

Sans oublier les méthodes d’extraction. Ainsi, une étude Brésilienne, de 2009, a analysé l’huile essentielle d’un écotype d’Ocimum gratissimum sp. macrophyllum. Ses éléments principaux étaient l’γ-terpinène à 38,2%; le thymol à 25,4%; l’a-terpinène à 5,6% et l’a-tujène à 5,1% avec une extraction par hydrodistillation. Cependant, avec une extraction par solvants, ou une distillation extractive, l’γ-terpinène, respectivement, descendait à 24,8% et à 13,7% tandis que le thymol passait, respectivement, à  55% et 54,8%. [9]

L’eugénol et le thymol constituent deux principaux chémotypes d’Ocimum gratissimum mais il existe, également, des chémotypes géranial, γ-terpinène, p-cymène, (Z)-ocimène…

L’eugénol est accompagné de divers autres éléments en fonction des divers écotypes provenant de divers pays. Ainsi, il a été identifié avec du germacrène D et du β-ocimène (en Inde, au Kerala); avec de l’eucalyptol (au Brésil); avec de l’oxyde de caryophyllène et du β-ocimène (en Inde dans le Karnataka); avec du méthyl eugénol (au Kenya); avec du germacrène D (au Kenya); avec de l’eucalyptol et du β-sélinène (en Colombie); avec du β-élémène et de l’eucalyptol (en Algérie); avec du myrcène (au Brésil); avec 15,6% d’α-bulnesène et 14,2% de β-caryophyllène dans le Karnataka. [11]

Une étude Camerounaise, de 2005, a analysé l’huile essentielle d’un écotype d’Ocimum gratissimum. Ses éléments principaux étaient l’γ-terpinène à 21,9%; le β-phéllandrène  à 21,10%; le limonène à 11,4%; le thymol à 11,2%. [150]

Une étude Indienne, de 2001, a identifié un chémotype cinnamate d’éthyle dans l’huile essentielle d’un écotype d’Ocimum gratissimum originaire d’Inde. 

Une étude Béninoise, de 2012, a identifié un chémotype p-cymène – suivi de thymol, d’γ-terpinène et de β-myrcène – dans l’huile essentielle d’un écotype d’Ocimum gratissimum originaire du Bénin. [17] Il existe un chémotype p-cymène quasiment identique en Côte d’Ivoire – qui est suivi de thymol, α-thujène β-caryophyllène et myrcène. [25]

Une étude, du Kenya, a analysé l’huile essentielle d’un écotype d’Ocimum gratissimum. Ses éléments principaux étaient le (Z)-ocimène à 29,73%, l’eugénol  à 21,76% et le germacrène D à 9,65%. [34]

En 2001, Alan Paton et al. ont analysé la diversité génétique, ainsi que les flavonoïdes externes et les composant des huiles essentielles, de 12 écotypes d’Ocimum gratissimum sp. gratissimum. [7] Les principaux flavonoïdes externes étaient la cirsimaritine, l’isothymusine, le xanthomicrol.

Les écotypes possédant un très haut niveau de flavonoïdes externes possédaient un chémotype Thymol tandis que les écotypes possédant un très bas niveau de flavonoïdes externes possédaient un chémotype Eugénol.

Les écotypes, au chémotype Eugénol – attribués à Ocimum gratissimum sp. gratissimum – se caractérisaient par un taux de cet élément variant entre 42% et 62% avec la cirsimaritine comme flavonoïde principal. 

La cirsimaritine possède des activités anti-cancérigènes, anti-microbiennes, anti-diabétiques, anti-oxydantes, anti-inflammatoires, anti-nociceptives, anxiolytiques, cardio-vasculaires. Son activité anti-cancérigène a été validées, pharmacologiquement, à l’encontre des cancers des seins, de la peau, des poumons, de l’estomac et de la vésicule biliaire. [153]  [154] Son activité anti-parasitaire à été validée à l’encontre de Entamoeba histolytica, Leishmania donovani, Plasmodium falciparum, Trypanosoma brucei rhodesiense et Trypanosoma cruzi.

La cirsimaritine est, également, présente chez un certain nombre d’espèces d’Artemisia – dont Artemisia annua et Artemisia scoparia – et chez Ocimum basilicum, Ocimum tenuiflorum, Rosmarinus officinalis, Salvia apiana, Salvia officinalis, Salvia fruticosa, Eriodictyon californicum, Betula pendula… pour n’évoquer que les espèces médicinales les plus connues communément. 

Les écotypes, au chémotype Thymol – attribués à Ocimum gratissimum sp. macrophyllum – se caractérisaient par un taux de cet élément variant entre 37% à 44% avec le xanthomicrol comme flavonoïde principal. 

Le xanthomicrol a été validé, pharmacologiquement, pour ses activités anti-cancérigènes, anti-tumorales, anti-oxydantes, anti-inflammatoires, anti-bactériennes, fongicides, anti-spasmodiques, relaxantes, anti-plaquettaires, anti-angiogéniques, insecticides. Son activité anti-cancérigène a été validée à l’encontre des cancers du sein, du colon et du foie.

Un écotype (une sélection de l’Université Purdue) se distinguait par 88% de géranial [66] avec quatre flavonoïdes: la cirsimaritine, l’isothymusine, le xanthomicrol et la lutéoline.

Les autres composants importants des huiles essentielles, de ces 12 écotypes, étaient le spathulénol, l’a-copaène et l’γ-sélinène.

Voici les flavonoïdes qui ont été identifiés chez Ocimum gratissimum: chrysine, isorhamnétine, quercétine, cirsimaritine, xanthomicrol, apigénine, vicénine, orientine, lutéoline, népétoïdine, névadensine, catéchine, isothymusine, épicatéchine, rutine, kaempférol, salvigénine.

Voici les acides phénoliques qui ont été identifiés chez Ocimum gratissimum: rosmarinique, sinapique, gallique, oléanolique, tannique, ellagique, ferrulique, syringique, chlorogénique, chicorique et cafféique; ainsi que les acides triterpéniques: ursolique, carnosique, pomolique, tormentique.

Danger: Ocimum gratissimum dans la décontamination des sols pollués

Il existe une pléthore d’études “scientifiques” prétendant que des plantes alimentaires, ou médicinales, majeures puissent être consommées alors qu’elles ont été cultivées afin de dépolluer des sols archi-toxiques.

Une étude récente, de 2020, a proposé l’usage d’Ocimum gratissimum comme vecteur d’épuration d’eaux polluées par des teintures, etc. [75]

Une autre étude, de 2020, a mis en valeur les capacités de phyto-remédiation d’Ocimum gratissimum comme vecteur d’épuration de sols pollués par du zinc et des hydrocarbures. [67]

Une étude, de 2010, a mis en valeur la très haute capacité d’Ocimum gratissimum d’absorber le zinc et le cadmium. [103]

Une étude de 2015, au Nigeria, a mis en valeur la forte pollution, par le plomb et le cadmium des légumes-feuilles consommés dans le sud-est du Nigeria (Owerri Imo): Ocimum gratissimum, Solanum macrocarpon, Corchorus Olitorius. Le titre de leur étude est hautement dissonant: “Accumulation de métaux lourds dans le sol et leur transfert vers des légumes-feuilles ayant un potentiel de phytoremédiation” [104].

 Cette étude laisse supposer qu’Ocimum gratissimum pourrait être considéré comme un vecteur d’épuration des sols très contaminés… avec comme objectif final, le système de digestion d’êtres humains vivant au Nigeria.

Deux études Thaïlandaises ont étudié la faisabilité de dépolluer des sols hautement contaminés en cultivant Ocimum gratissimum en synergie avec la bactérie  Arthrobacter sp. résistante au cadmium. [105]  [111]

Une étude Nigérienne, de 2016, intitulée “Phytoremediation of Cobalt, Lead and Zinc Using Selected African Plants” a étudié la faisabilité de cultiver des plantes alimentaires basiques – Albelmoschus esculentus (Gombo), Telfaira occidentalis (une courge), Bryophyllum pinnatum, Talinum triiangulare (un pourpier), Vigna unguiculata (Mogette) – afin de dépolluer le cobalt, le zinc et le cadmium. [107]

Une étude Nigérienne, de 2019, intitulée “Leafy Vegetables as Potential Pathways to Heavy Metal Hazards” a étudié la faisabilité de cultiver des plantes alimentaires basiques – Ocimum gratissimum, Amaranthus hybridusMurraya koenigii (Arbre à curry,), Capsicum annuum (Piment) et Moringa oleifera – afin de dépolluer le cobalt, le zinc, le plomb et le cadmium. [108]

Une étude Nigérienne, de 2020, a mis en exergue la capacité de “translocation”, par Ocimum gratissimum, du zinc et du cuivre. [125]

D’autres études ont étudié le potentiel de “phyto-remédiation” d’autres espèces telles que: Duranta erecta (Vanillier de cayenne), Sida acuta (une Malvacée très anti-microbienne) [109], Cleome viscosa (Cléome visqueux) [110], Capsicum frutescens (Piment), Eleusine indica (Eleusine des Indes).

Danger: Chimères Génétiques chez Ocimum gratissimum

Sur le plan des chimères génétiques, Ocimum gratissimum constitue, également, la proie de déments chercheurs qui osent affirmer, en toute arrogance mal placée que «Compte tenu de l’importance de cette plante, il est nécessaire de disposer d’un protocole de régénération et de transformation bien développé».

A savoir, un protocole de régénération et de transformation impliquant des manipulations génétiques afin de créer des chimères – qui constituent autant d’insultes à la Mère.

Ainsi, une étude, de 2015, a créé des chimères génétiques d’Ocimum gratissimum par le vecteur d’Agrobacterium tumefaciens. [134] Voici une brève présentation de cette étude – traduite par un robot sans âme. «Le présent rapport porte sur le développement d’un protocole efficace pour la régénération directe et la transformation génétique d’Ocimum gratissimum par Agrobacterium. CN ; lorsqu’il a été inoculé sur un milieu MS + 1,5 mg/L + 0,5 mg/L + 0,5 mg/L KN a montré la meilleure réponse avec une fréquence de régénération de 98% ± 0,4. A. tumefaciens LBA4404 contenant le vecteur binaire pBI121, hébergeant le gène rapporteur gus-A avec intron sous le contrôle transcriptionnel du promoteur 35S du virus de la mosaïque du chou-fleur (CaMV) et la néomycine phosphotransférase (npt-II) comme gènes marqueurs de sélection, pour obtenir une fréquence de transformation maximale (20% ± 0,7).» [134]

Cela se passe de commentaires: nous ne vivons pas tous dans le même monde et l’espace mental, de certains chercheurs déments, est très meurtri et endommagé – et de façon terminale.

Danger: Oxyde de Graphène et Nano-Technologies impliquant Ocimum gratissimum dans la Médecine et les Emballages Alimentaires

Sur le plan des nano-particules, des nano-fibres, des nano-technologies, de l’oxyde de graphène, et tutti quanti, Ocimum gratissimum constitue, bien évidemment, une cible privilégiée des génocideurs sanitaires. 

Ainsi que je l’ai décliné dans mes diverses monographies récentes, il en est de même  pour Ocimum tenuiflorum, Ocimum americanum, Ocimum kilimandscharicum, Ocimum basilicum… En effet, des extraits de ces espèces d’Ocimum, sont utilisés pour faire de la “synthèse verte” de nano-particules diverses et variées.

Une étude, à paraitre en janvier 2023, s’intitule “In vitro and in vivo efficacy of poly(lactic acid) nanofiber packaging containing essential oils from Ocimum basilicum L. and Ocimum gratissimum L. against Aspergillus carbonarius and Aspergillus niger in table grapes”. [83] Elle porte, comme son intitulé l’indique, sur la création d’un emballage fongicide confectionné avec de l’huile essentielle, d’Ocimum gratissimum et d’Ocimum basilicum, et des nano-fibres en acide polylactique.

Sont-ce des nano-fibres en acide polylactique et à l’Oxyde de graphène? En effet, ces nano-fibres sont présentées dans de nombreuses études récentes pour la médecine [85]  [86]  [87] ainsi que pour les emballages alimentaires.

Telle que l’étude, de 2016, intitulée “Sandwich-Architectured Poly(lactic acid)-Graphene Composite Food Packaging Films” [99] ou telle que l’étude, de juillet 2021, intitulée “Nanocomposites based on biocompatible polymers and graphene oxide for antibacterial coatings”. [101]

D’ailleurs, une étude vient, tout juste, d’être publiée, durant l’été 2022, qui s’intitule – et c’est tout un programme – “Nanocomposites based on the graphene family for food packaging: historical perspective, preparation methods, and properties”. A savoir, “Nanocomposites basés sur la famille du graphène pour l’emballage alimentaire: perspective historique, méthodes de préparation et propriétés”. 

Dans mes Nouvelles des Brigades anti-Graphène, je suis intervenu à plusieurs reprises sur le thème des emballages alimentaires fongicides à l’oxyde de graphène. [84]  [88]  [89] Il existe des études formelles portant sur ce thème – la graphénisation des emballages alimentaires – depuis, au moins, 2014.

Et voici une présentation de quelques études portant sur la “synthèse verte” de nano-particules métalliques d’oxyde de graphène, d’argent, d’or, d’oxyde de zinc, d’oxyde de cuivre, de soufre…

Une étude, de 2018, a présenté l’introduction d’un remède composé d’eugénol (extrait d’Ocimum gratissimum ou d’Ocimum tenuiflorum ou d’autres espèces) et d’oxyde de graphène pour une activité, prétendument, anti-plasmodiale, donc anti-malariale. [102]

Une étude, d’août 2022, a présenté la “synthèse verte” de nano-particules d’argent réalisées à partir d’extraits aqueux d’Ocimum gratissimum. [92]

Une étude, de février 2022, a présenté la “synthèse verte” de nano-particules d’oxyde de cuivre réalisées à partir d’extraits aqueux d’Ocimum gratissimum. [98]

Une étude, de 2020, a présenté la “synthèse verte” de nano-particules d’argent réalisées à partir d’extraits aqueux d’Ocimum gratissimum avec pour objectif, prétendu, l’investigation de leur propriétés anti-bactériennes. [90]

Une étude, de 2020, a présenté la “synthèse verte” de nano-particules d’argent réalisées à partir d’extraits aqueux d’Ocimum gratissimum et d’Ocimum tenuiflorum, avec pour objectif, prétendu, l’investigation de leurs capacités anti-microbiennes dans la gestion des semences de Vigna radiata. [91]

Une étude, de 2017, a présenté la “synthèse verte” de nano-particules d’argent réalisées à partir d’extraits aqueux d’Ocimum gratissimum avec pour objectif, prétendu, l’investigation de leur propriétés anti-microbiennes à l’encontre de bactéries résistantes aux antibiotiques. [93]

Une étude, de 2017, a présenté la “synthèse verte” de nano-particules d’oxyde de zinc réalisées à partir d’extraits d’Ocimum gratissimum – pour une application, prétendue, dans des vêtements à nature anti-bactérienne. [95]

Une étude, de 2017, a présenté la fonctionnalisation de nano-particules de soufre avec des extraits d’Ocimum gratissimum avec pour objectif, prétendu, l’investigation de leur propriétés anti-microbiennes à l’encontre de bactéries résistantes aux antibiotiques. [96]

Une étude, de 2017, a présenté la “fonctionnalisation verte” d’un gel préparé à partir de nano-particules d’argent réalisées à partir d’extraits aqueux d’Ocimum gratissimum avec pour objectif, prétendu, le traitement de l’acné. [97]

Une étude, de 2017, a présenté la “synthèse verte” de nano-particules d’oxyde de zinc,  et d’argent, réalisées à partir d’extraits d’Ocimum gratissimum – avec comme objectif, prétendument, la confection de fertilisants… pour lutter contre la Faim dans le Monde. [106]

Une étude, de 2019, a présenté l’encapsulation d’huile essentielle d’Ocimum gratissimum dans des nanoparticules de chitosan modifié (triméthil chitosan). [148]