Cet essai offrira, au fil de leur écriture, de courtes présentations de certaines espèces médicinales dans le genre Artemisia.
Artemisia scoparia
Dans la Pharmacopée Chinoise, Artemisia scoparia est appelée Yin Chen Hao. La source écrite la plus ancienne, de son utilisation médicinale, se trouve dans le traité médical “Shen Nong Ben Cao Jing” – qui date du second siècle. Artemisia scoparia est associée avec les Méridiens du Foie, de l’Estomac, de la Rate/Pancréas et de la Vésicule Biliaire. C’est l’un des remèdes les plus antiques pour lutter contre les jaunisses. Elle est utilisée pour traiter la cirrhose du foie, les hépatites virales et la cholcystite ainsi que des problèmes dermatologiques (en particulier les champignons de main et de pied) et des fièvres. Elle favorise la sécrétion de la bile et la régénération des cellules du foie. Le dosage quotidien prescrit est de 10 à 30 grammes.
Elle est utilisée traditionnellement comme anti-oxydant et pour soigner le cancer et la malaria. Elle possède, également, des qualités diurétiques, antiseptiques, vasodilatatrices, anti-hyperlipidémiques, anti-hypertensives et anti-inflammatoires. Elle est utilisée, également, dans le traitement des inflammations de la vésicule biliaire et des pathologies rénales.
Elle possède une action anti-bactérienne à l’encontre de: Staphylococcus aureus, Streptococci, Bacillus dysenteriae, Bacillus typhi, Bacillus subtilis, Pneumococci, Corynebacterium diphtheriae, Mycobacterium tuberculosis, Pseudomona aeruginosa et Diplococcus meningitidis.
Une étude récente, publiée en 2017, met en valeur ses qualités résolument anti-cancéreuses. [1] Une étude récente, publiée en 2019 au Pakistan, met en exergue son utilisation médicinale à l’encontre de la leishmaniose. [3] Elle possède également des qualités anti-obésité. [2] [4]
Elle est biologiquement active à l’encontre des insectes Callosobruchus maculates et Sitophilus zeamais.