L’Artemisia annua : un anti-microbien systémique
Stephen Harrod Buhner – l’auteur d’une vingtaine d’ouvrages dont “Herbal Antibiotics” – nous invite à intégrer l’Artemisia annua, dans notre pharmacopée familiale, en tant qu’anti-microbien systémique. En raison de la complexification et de la planétarisation des pathologies, d’une part, et en raison de l’effondrement du système immunitaire humain, d’autre part, Stephen nous invite, de plus, à considérer toute plante active, à l’encontre du parasite de la Malaria, comme un potentiel anti-microbien systémique dans notre vie quotidienne. C’est le cas, par exemple, de Bidens pilosa, de la Famille des Astéracées, ou de Sida cordifolia, de la Famille des Malvacées – une plante résiliente que nous espérons présenter en semences, très prochainement, chez Kokopelli.
Précisons, cependant, que l’artémisinine, ainsi que les autres composants d’Artemisia annua, ne sont pas, intrinsèquement, des anti-bactériens systémiques même si la plupart des espèces, au sein du genre Artemisia, possèdent, effectivement, des qualités résolument anti-bactériennes. Il est, ainsi, plus fertile de considérer que les composants d’Artemisia annua constituent, avant tout, des agents systémiques anti-tumeurs ainsi que des hématoparasiticides systémiques – à savoir des vecteurs systémiques de destruction des parasites dans le flux sanguin et dans le foie. Ce sont d’ailleurs ces mêmes constituants systémiques qui favorisent la transpiration, réduisant ainsi les fièvres, et qui favorisent, également, la menstruation. C’est l’une des raisons pour lesquelles cette espèce n’est pas conseillée durant le premier trimestre de grossesse – tout en sachant qu’Artemisia annua possède considérablement moins d’activité emménagogue que d’autres espèces du genre Artemisia.
Ce sont les parties aériennes d’Artemisia annua, dont les sommités fleuries, qui contiennent le plus d’artémisinine. Nonobstant, la plante entière possède un tout autre rayon d’action, beaucoup plus ample, que celui de l’artémisinine seule – prescrite en extrait ou en synthèse. L’usage traditionnel, et plurimillénaire, d’Artemisia annua – et qui permet de visualiser l’étendue considérable de son champ d’action thérapeutique – concerne essentiellement le soulagement des fièvres, certains problèmes du système de reproduction féminine, les pathologies hépatiques, les maladies parasitaires du sang et du foie, les pathologies gastro-intestinales et, en application externe, le traitement des blessures et des infections cutanées.
La capacité d’en extraire des huiles essentielles (HE) confère, d’ailleurs, à cette plante, un plus grand champ d’action bactériologique – mais principalement au sein du tractus gastro-intestinal. L’HE d’Artemisia annua peut, également, soulager les pathologies respiratoires lorsqu’elle est utilisée en inhalation.
Rappelons que son action anti-microbienne s’exerce à l’encontre de Plasmodium spp., Toxoplasma gondii, Babesia spp., Clonorchis sinensis, Fasciola hepatica, Leishmania spp., Neospora caninum, Opisthorchis viverrini, Schistosoma spp., des Hépatites B et C, du virus d’Epstein-Barr, etc.
C’est, d’une part, son mélange complexe de multiples constituants antiplasmodiques – ainsi qu’antiparasitaires et anti-microbiens au sens systémique – et, d’autre part, de multiples potentialisateurs et synergistes qui fait d’Artemisia annua l’une des plantes primordiales de notre pharmacopée familiale.
L’Artemisia annua dans notre pharmacopée familiale
Il est essentiel de prendre les points suivants en considération pour l’usage avisé d’Artemisia annua – dans notre pharmacopée familiale:
Ses plantes fraîches, et ses macérâts de plantes fraîches, sont les plus puissants sur le plan de l’activité médicinale.
En frais, ou en sec, il est préférable de les soumettre à une ébullition contrôlée dans le temps et dans le spectre de température.
Tous les corps gras (huile, lait, etc), ainsi que l’alcool, favorisent l’extraction de ses principes actifs.
Le dosage, et la longueur du traitement, constituent des paramètres extrêmement cruciaux dans les soins.
Au bout de quelques mois de conservation sèche, la plante préserve ses qualités parasiticides mais perd une certaine proportion de ses qualités anti-oxydantes.
Il est extrêmement fondamental de n’utiliser que des pratiques culturales non toxiques et respectueuses de l’environnement car les espèces du genre Artemisia sont de puissants bioaccumulateurs.
En ce qui concerne l’importance essentielle de cultiver “en bio” l’Artemisia annua, il faut prendre conscience que les Artemisia sont de puissants phytoextracteurs et phytostabilisateurs utilisés pour décontaminer les sols empoisonnés par les métaux lourds (Cr, Ni, Co, Fe, Mn, Cu, Zn) ou empoisonnés par les déchets radioactifs ou autres désastres nucléaires. Cette capacité de détoxication a été amplement prouvée pour Artemisia annua, Artemisia scoparia, Artemisia princeps, Artemisia fragrans, Artemisia caucasica, Artemisia aucheri, Artemisia vulgaris, Artemisia dracunculus, Artemisai austriaca, Artemisia argyi, Artemisia absinthium, Artemisia proceraeformis… Par conséquent, toute plante d’Artemisia annua cultivée dans des sols toxiques – et/ou empoisonnés par la chimie agricole – et utilisée subséquemment en soins, confère tout autant une dose de pharmacie qu’une dose de poison létal – de par la concentration des métaux lourds et autres isotopes radioactifs dans les tissus de la plante.
De par la saisonnalité de l’Artemisia annua, ses plantes fraîches ne peuvent être utilisées que durant les mois de croissance, à savoir durant les mois d’été et d’automne. Néanmoins, cette saison de “plantes fraîches” peut être très étendue dans les régions au climat doux car les Artemisia sont des espèces très résilientes. Par exemple, même l’espèce Africaine, Artemisia afra, a résisté, dans le sud de l’Oregon, à des températures de – 8°C, protégée d’un simple plastique contre une cabane chauffée hors-gel. Il en est de même pour l’Artemisia afra dans la serre froide de Kokopelli à Camarade, dans l’Ariège, avec la même amplitude de température négative.
Il est donc nécessaire de se confectionner, durant la saison de croissance, un stock de plantes sèches, ou un stock de macérats alcooliques, glycérinés ou huileux, préparés à partir des plantes fraîches d’Artemisia annua – ou préparés plus tard dans la saison, à partir de plantes sèches. Sur le plan de la productivité, on peut escompter récolter 1 à 2 kg de biomasse par mètre carré de sol cultivé. Tout pharmacien familial souhaitant produire sa propre HE d’Artemisia annua, peut compter sur un rendement de 0,04 % à 1,9 % d’HE par rapport à la biomasse totale sèche, en fonction des écotypes et des conditions de culture.
Plantes sèches. Lorsque les conditions le permettent, les plantes peuvent être séchées à l’ombre durant une période de trois jours à trois semaines, en fonction de la ventilation et de la température ambiante. En Egypte, par exemple, à 40°C de température ambiante, le séchage se réalise en 72 heures. Le séchage à l’ombre ne modifie en rien les capacités parasiticides, à savoir la concentration en artémisinine, mais il décroit quelque peu les capacités anti-oxydantes.
Une méthode rapide (et peu encombrante dans les petits espaces) est de sécher les plantes au four, pendant 24 heures, à basse température – à savoir 45 °C. Ce type de séchage ne modifie en rien les capacités parasiticides et anti-oxydantes des plantes.
Quant à la méthode de séchage au soleil, son avantage est de privilégier une meilleure conversion de l’acide dihydro-artémisinique en artémisinine – à savoir 94% au lieu de 43% pour les plantes séchées au four ou à l’ombre – dont il est le principal précurseur biosynthétique. Par contre, il n’est pas conseillé de dépasser une certaine période en plein soleil, dépendante de la zone de culture, afin de ne pas générer une détérioration du feuillage, donc une perte de substances médicinales.
Lorsque les plantes sont totalement séchées, il est conseillé de les conserver à l’abri de la lumière dans des bocaux de verre ou de grands sacs en tissus. Le contenu en artémisinine est très stable lorsque la conservation est correcte: un an plus tard, il n’a quasiment pas évolué – et l’Ong Anamed parle même de trois années de conservation sans perte d’activité anti-parasitaire. Par contre, les plantes séchées “au plafond” commencent à se dégrader au bout de trois mois car ce sont les trichomes glandulaires des feuilles et des fleurs, très sensibles et fragiles, qui contiennent leur artémisinine – ainsi que leurs huiles essentielles.
Selon certains chercheurs, il semblerait que la période idéale de récolte soit fin août/début septembre, en ce qui concerne le pic d’artémisinine. En effet, dans les études publiées, en 2018, par Jorge Ferreira et al., les écotypes du Brésil, de Chine et de Suisse se caractérisaient par des plantes, en phase végétative, possédant une concentration maximale d’artémisinine durant la période de l’équinoxe de l’automne – suggérant ainsi que ce pic d’artémisinine est plus corrélé au photopériodisme qu’à l’induction de la floraison.
Pour des informations beaucoup plus détaillées concernant les modalités de séchage de cette plante médicinale – et ses évolutions afférentes quant à sa concentration en artémisinine – j’invite les lecteurs à consulter ma traduction d’un article de Pamela Weathers incluse dans la seconde partie de mon essai sur la Malaria et les Artemisia.
Macérats alcooliques. Ils sont préparés à partir de plantes fraîches dont on emplit des bocaux en rajoutant de l’alcool le plus bio et le plus fort possible – l’idéal étant de l’alcool bio à 95°. Ce type d’alcool n’est pas disponible commercialement en France, mais il l’est en Oregon, par exemple, pour 30 euros le litre – certifié bio. En France, l’interdiction criminelle de l’accès du peuple à de l’alcool à 95° profite, en tout premier lieu, à la Mafia Pharmacratique. Les pharmaciens de famille “en herbe” et les pharmaciens “amateurs”, au sens le plus noble du terme, peuvent donc avoir recours aux alcools bios vendus en France, par exemple le Cognac bio de Brard-Blanchard, qui titrent aux environs de 45°, ou aux alcools “de campagne” qui sont bios et qui, fort heureusement, échappent aux rets de l’Etat voyou. Il faut préciser, néanmoins, que pour certaines plantes médicinales, il est conseillé d’utiliser des alcools plus forts et il va devenir de plus en plus indispensable que les paysans puissent de nouveau, et librement, distiller leurs propres alcools dans les campagnes de France – pour la Libération des Plantes Médicinales.
Ce macérât, ou teinture-mère (TM) d’Artemisia annua, est filtré au bout de quelques semaines. Il peut, cependant, se conserver, ainsi, pendant des mois et, en fait, pendant de très nombreuses années. Le filtrat obtenu se conserve d’autant plus longtemps, en années, que son degré d’alcool est élevé.
Macérats huileux. Ils sont préparés à partir de plantes fraîches dont on emplit des bocaux en rajoutant de l’huile bio, par exemple de l’huile d’olive. Ce macérât huileux d’Artemisia annua, est filtré au bout d’un ou de plusieurs mois. Il est conseillé de conserver les huilats à des températures plutôt fraîches, et à l’abri de la lumière, afin de minimiser l’oxydation naturelle des huiles – tout en sachant que certaines espèces médicinales, préparées en macérats huileux, sont également elles-mêmes des anti-oxydants naturels.
Macérats glycérinés. Ils sont préparés à partir de plantes fraîches dont on emplit des bocaux en rajoutant de la glycérine bio. Cette méthode, outre le fait que la glycérine soit quelque peu collante, requiert que le macérât soit agité régulièrement pendant 4 à 5 mois, au minimum. De plus, les macérats glycérinés se conservent beaucoup moins longtemps que les macérats huileux ou alcooliques. L’accès à ce substrat de macérât ne semble pas aisé en Europe. Aux USA, par contre, la glycérine bio de soja se commercialise à environ 30 dollars le litre. Ce type de macérât, peu pratique il est vrai, rend possible, cependant, l’ingestion de Teintures-Mères de plantes médicinales, pour toutes les personnes ne souhaitant pas consommer de l’alcool.
Posologies et Usages de l’Artemisia annua
Traitement curatif du Paludisme. Dans le traité médical “Zhou Hou Bei Ji Fang”, datant de 340 EC, l’auteur, Ge Hong, recommande d’en faire une infusion à froid, de presser la plante pour en extraire le jus et de le boire pour faire tomber les fièvres. Cette infusion, très aisée, est confectionnée en recouvrant 100 grammes de matière sèche d’un litre d’eau chaude que l’on laisse macérer pendant une douzaine d’heures. Cette infusion peut, également, être confectionnée avec du lait chaud que l’on laisse macérer pendant quatre heures. Pour le traitement du paludisme, le jus extrait de ces macérats est conseillé, chaque jour, durant une semaine.
En fait, selon Elizabeth Hsu, il existe même un manuscrit médical Chinois découvert dans une tombe close en 168 avant EC, près de Mawangdui, dans la province de Hunan, qui prescrit de confectionner ce macérât avec de l’urine. L’auteur suggère que l’urine, outre sa nature hygiénique de substrat non contaminé, favorise sans doute l’extraction de l’artémisinine et des dizaines d’autres monoterpènes et sesquiterpènes présents dans cette espèce.
Stephen propose également d’extraire le jus d’Artemisia annua au moyen d’un extracteur de jus. La posologie est alors d’une cuillère à soupe, par jour, pendant une semaine. Ce jus peut être conservé, pendant plusieurs jour, par l’addition de 25% d’alcool. Selon lui, ce jus est de 6 à 17 fois plus puissant que l’artémisinine pure.
Il est également possible de confectionner des macérats alcooliques, ou glycérinés, à partir de plantes fraîches (en remplissant le bocal aux 2/3 ou aux 3/4) ou à partir de plantes sèches (en remplissant le bocal à moitié). La posologie est alors d’une cuillère à soupe, deux fois par jour, pendant une semaine.
Si nécessaire, tous ces traitements peuvent être renouvelés après deux semaines d’intervalle. Stephen Harrod Buhner estime que sur le plan pharmaceutique, le jus frais et le macérât alcoolique sont les deux meilleures formes de “pharmakon” pour cette espèce médicinale.
La quantité de matière proposée par Stephen peut paraître énorme – à savoir 100 grammes d’Artemisia sèche ou fraîche par litre de substrat – mais il faut tout d’abord préciser que les antiques auteurs Chinois évoquent “l’infusion d’un bouquet de Qing Hao dans deux shengs, à savoir dans 400 ml de liquide”. L’étude clinique Chinoise et non publiée, de Yao-de, rapporte des doses de 72 à 125 grammes pendant trois jours.
Quant à la Maison de l’Artemisia, en France, et à l’Ong Anamed, elles recommandent 5 grammes de plante sèche, ou 25 grammes de plante fraîche, quotidiennement et en infusion d’une quinzaine de minutes.
Selon les analyses de Frank van der Kooy et Robert Verpoote, l’optimum d’extraction est pour 9 grammes de matière par litre à 100°C, à ébullition pendant 2 à 5 minutes, de 75 mg d’artémisinine. A une température de 80 à 90°C, pendant 10 minutes, ils n’obtinrent que 8 à 13 mg d’artémisinine, pour ces mêmes 9 grammes de matière par litre. Par contre, lors d’autres expérimentations, pour 40 grammes de matière par litre à 100°C, à ébullition pendant 2/5 minutes, ils obtinrent un maximum de 175 mg d’artémisinine. L’artémisinine commençait à être détruite à une température de 115°C.
Cette quantité conséquente de matière sèche par litre est corroborée, par la naturopathie US qui préconise, par exemple pour le traitement du Lupus erythematosus systémique, de 20 à 30 grammes par jour pour conférer au patient de 200 à 600 mg d’artémisinine quotidiennement.
Pour des traitements extrêmement pointus nécessitant telle ou telle dose quotidienne d’artémisinine, on ne peut pas faire l’économie de l’analyse de la souche d’Artemisia annua utilisée car, en fonction des divers écotypes ou cultivars modernes, et en fonction des conditions de culture, sa teneur en artémisinine peut varier de 0,01 à 2%.
Rappelons, toutefois, qu’il est contre-productif de se focaliser, outre mesure, sur l’artémisinine dans la mesure où c’est un cocktail de terpènes, de flavonoïdes, de coumarines, de composés aliphatiques, et d’autres acides phénoliques, qui fait de l’Artemisia annua une panacée systémique. Ainsi, c’est la présence de certains flavonoïdes (tels que l’artémétine, la casticine, le cirsilinéole, la chrysophlénétine, etc) qui potentialisent l’action de l’artémisinine, même lorsqu’elle est prévalente dans des proportions 10 ou 20 fois inférieures aux doses prescrites pour la molécule unitaire extraite ou de synthèse.
Traitement préventif du Paludisme. La Maison de l’Artemisia, une organisation très impliquée en Afrique dans la lutte contre la malaria, recommande une infusion quotidienne de 5 grammes de feuilles sèches pour 1 litre d’eau:
Pour les personnes vivant dans des zones où le paludisme est présent à raison de deux fois par semaine pendant la saison des pluies.
Pour les personnes se rendant occasionnellement en zones à risques de la veille du voyage jusqu’à une semaine après le retour.
Traitement curatif du Cancer. Sur les 800 articles concernant Artemisia annua publiés par PubMed aux USA, une trentaine seulement sont afférents au traitement du cancer – mais ils sont largement prometteurs quant au traitement des cancers de la prostate, du pancréas, du sein, du foie, du cerveau, du colon, etc. En effet, l’artémisinine s’est avérée hautement létale pour toutes les cellules cancéreuses qui, de par leurs besoins cellulaires, regorgent de fer. Lorsqu’elle entre en contact avec du fer, l’artémisinine déclenche la libération de radicaux libres intra-cellulaires qui détruisent, ainsi, les cellules cancéreuses.
Il est à noter, également, que l’Artemisia annua contient de la scopolétine qui est aussi une substance anti-cancer. Cette substance médicinale se retrouve amplement dans la Famille des Solanacées – par exemple les Belladones, du genre Atropa, dont deux espèces sont présentées cette saison 2019 par Kokopelli, à savoir Atropa caucasica et Atropa komarovii. Nonobstant, ces Solanacées sont moins aisées d’usage que l’Artemisia annua ou autres Artemisia.
Quant à la posologie des diverses préparations d’Artemisia annua, dans le traitement du cancer, les doses, les durées et les intervalles entre les traitements varient en fonction des auteurs ou des thérapeutes. A minima, il s’agit de suivre le même traitement que pour le paludisme et de l’étendre sur une période de plusieurs semaines ou de plusieurs mois en fonction des besoins, des intervalles nécessaires entre les traitements et de la capacité du patient à “digérer” cette plante. Certaines études portant sur des cancers d’animaux font état d’une rémission totale au bout d’un traitement de 10/15 jours. Une autre étude de laboratoire, in vivo, fait état de 98% de destruction de cellules cancéreuses du sein en l’espace de 16 heures.
Effets collatéraux et contre-indications. Environ un quart des patients ayant recours à l’Artemisia annua, pour traiter leur paludisme, ont rapporté de légères nausées et parfois des acouphènes, des étourdissements et de légères douleurs abdominales. Ces symptômes disparaissent à la fin du traitement ponctuel.
L’Artemisia annua s’avère un allié médicinal très puissant de l’espèce humaine mais qu’il faut, néanmoins, apprivoiser – en particulier lorsque des traitements de longue durée sont envisagés avec de fortes concentrations de la plante. Comme toutes les autres Artemisia qui sont les plantes d’Artemis, la Déesse des Païens et la Mère des Sorcières, l’Artemisia annua est, pour l’espèce humaine, de la pure dynamique médicinale – pour ne pas dire de la pure dynamite médicinale à faire exploser au coeur de la Mafia Pharmacratique.
Petits Maux Passagers. Pour les petits maux, plus ou moins passagers, de la vie quotidienne: les fièvres, les douleurs intestinales, les problèmes de digestion, les parasites intestinaux, les infections urinaires, etc, le dosage doit être naturellement déterminé à la mesure de la gravité de la pathologie, de l’âge de la personne, de la puissance médicinale de telle ou telle souche ou population d’Artemisia annua, etc. Il faut tester, expérimenter, être patient et être à l’écoute.
Reprendre sa santé “en mains” pour la cultiver en “sols vivants” et la conserver en “bocaux de verre”.
En conclusion, au vu de la situation catastrophique de l’humanité, sur le plan sanitaire et sur toute la planète, et au vu des défaillances, des inepties, des mensonges, des prétentions vaines et des crimes sans cesse croissants d’une médecine officielle de plus en plus chimique et technologique – et de plus en plus mortifère parce que déconnectée de la Source – l’espèce humaine doit prendre sa santé “en mains”. A savoir, pour la cultiver en “sols vivants” et la conserver en “bocaux de verre”.
Et l’espèce humaine doit faire preuve d’une bonne dose d’innovation dans le recouvrement de l’accès à des dizaines de milliers de plantes médicinales planétaires – et surtout dans le recouvrement de leurs modalités d’utilisation à des fins thérapeutiques. Imaginer que l’Industrie Pharmacratique, et tous ses larbins d’Etat, puissent redonner aux Peuples l’accès à la connaissance de l’existence des plantes médicinales, et redonner l’accès aux connaissances afférentes à leurs qualités et à leurs usages, est tout aussi fantasmagorique que d’imaginer le voyou, sélectionné par les Banksters pour être le premier flic de l’Etat, descendre dans la rue endosser un Gilet Jaune pour exiger la dissolution du CRIF ou la démission du premier guignol en charge de sa Ripoublique.
La Chasse aux Prédateurs de la Pharmacratie est ouverte.
Xochi. Le 31 janvier de l’An 01 des Gilets Jaunes.