Les Qualités Médicinales d’Artemisia afra, l’Absinthe Africaine, une panacée vivace dans les jardins

Auteur. Xochi

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Sommaire

Artemisia afra dans la Tradition Africaine

Propriétés médicinales anti-malariales d’Artemisia afra

Propriétés médicinales anti-bactériennes, anti-fongiques et anti-parasitaires d’Artemisia afra

Propriétés médicinales anti-tuberculiniques d’Artemisia afra

Propriétés médicinales anti-grippales d’Artemisia afra

Propriétés médicinales anti-carcinogéniques d’Artemisia afra

Composition bio-chimique d’Artemisia afra

Danger: Chimères Génétiques, et Nano-Métalliques (Graphène, Fer, Argent, etc) impliquant Artemisia afra… et autres Artemisia

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Cette monographie, portant sur les Qualités Médicinales d’Artemisia afra, complémente les quatre essais que j’ai rédigés sur les plantes médicinales du genre Artemisia – et, principalement, sur Artemisia annua

L’Artemisia annua dans la Pharmacopée Familiale”. 

Pour prévenir et guérir la Malaria: les Armoises d’Artémis ou les vaccins chimériques de la Pharmacratie? Dossier n°1”. 

Pour prévenir et guérir la Malaria: les Armoises d’Artémis ou les vaccins chimériques de la Pharmacratie? Dossier n°2”. 

Diversité d’Artemisia pour la Pharmacopée Familiale”.

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Au Jardin de Désert de Sofy et Xochi:
Le buisson d’Artemisia afra, sur la photographie, fait deux mètres de hauteur. 

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Artemisia afra dans la Tradition Africaine

Artemisia afra croît en Afrique de l’est, et du sud-est, à une altitude de 1500 à 2500 mètres. Son territoire le plus au nord est l’Ethiopie – où elle croit sur les hauts-plateaux… en compagnie du Basilic Sacré Ethiopien, Ocimum bisabolenum. [53]  [54]

Dans son territoire le plus méridional, en Afrique du sud, Artemisia afra est connue sous les noms de “umhlonyane” (isiXhosa, isiZulu), “lanyana” (seSotho), “lengana” (seTswana) et “wilde als” (Afrikaans).  Plus au nord, en Éthiopie, Artemisia afra est connue sous les noms de “chirakott”, “arit”, “chikugun” et “kappaanii”. 

Artemisia afra est réputée constituer la seule espèce originaire d’Afrique dans le genre Artemisia – qui en comprend environ 500. Elle est, parfois, appelée “Absinthe Africaine” ou “African Wormwood”.

Les Artemisia, ou Armoises, en Europe, étaient les plantes des sage-femmes, et des thérapeutes, accompagnant les naissances car elles l’utilisaient pour des accouchements – ou pour contrecarrer les naissances car certaines espèces étaient abortives.  Elles constituaient “la Plante des Mères” tout autant que “la Plante-Mère” – à savoir avec des propriétés couvrant un large spectre de la vie humaine: tout autant vermifuges, abortives, fébrifuges que narcotiques ou enthéogéniques. 

En bref, des panacées –  gratuites et bios –  croissant en plein champ. Une bénédiction de la Mère  pour les Peuples… et un cauchemar pour la Mafia Pharmacratique. 

Le terme “Absinthe” vient du Grec “ápsinthos” signifiant “Armoise” – qui est, lui-même, issu du terme Latin “Artemisia” – Artémis, la Déesse des Païens et la Mère des Sorcières. Voir mon court essai “Artemisia: Déesse des Païens et Mère des Sorcières”.

Artémis s’appelait aussi, parfois, Artemisia Eileithyia. Dans la cosmogonie antique Grecque, Eileithyia est la déesse de la naissance. Son nom serait dérivé du verbe “eleutho” (ἐλεύθω), “conférer” – la déesse étant, ainsi, “celle qui confère” – et le nom qu’elle porte en Messénie, et en Laconie, à savoir “Elysia”, suggérerait, de plus, une connexion directe à Eleusis, le centre des Mystères Grecs où les initiés partageaient de la boisson enthéogénique, le “Kikeon” – un breuvage concocté principalement à partir d’ergots Claviceps. Selon Pline, les deux déesses Artemisia et Eileithyia fusionnèrent à une certaine époque. 

Artémis est la Déesse des païens et la Mère des Sorcières. Artémis est la femme sauvage qui court avec les loups, elle est la déesse de la Lune, elle est la Mère de toutes les créatures, elle est la chasseresse, elle est la sage-femme, elle est celle qui guérit par les plantes. Cela pourrait sembler une incohérence qu’elle soit la déesse de la vie tout autant que de la mort. Mais Artémis est une déesse/shamane: c’est elle qui confère à Chiron, le Centaure – un thérapeute et enseignant réputé – le coffre de médecine contenant les espèces d’Armoises médicinales et magiques. Et tout shaman qui sait guérir, sait occire…

Artemisia afra atteint une hauteur de deux mètres et plus. Ses feuilles sont de texture molle, vert foncé sur la face adaxiale et vert plus clair sur la face abaxiale, atteignant une longueur de 8 cm et une largeur de 4 cm. Les semences – de forme légèrement  triangulaire et incurvée – mesurent environ 1 mm de long et sont recouvertes d’une pellicule blanc argenté. 

Artemisia afra, a résisté, dans le sud de l’Oregon, à des températures de – 8°C. Il en est de même pour l’Artemisia afra dans la serre froide de Kokopelli à Camarade, dans l’Ariège, avec la même amplitude de température négative. Elle peut, sans doute, résister à de plus basses températures mais à la condition que le sol soit bien sec et non totalement détrempé.

Contrairement à Artemisia annua, il est très difficile d’en produire de la semence car elle fleurit en plein milieu de l’automne et ses semences ne mûrissent que fin novembre.

Artemisia afra possède, sur le continent Africain, une longue histoire de Plante Médicinale Maîtresse qui a été privilégiée pour soigner un  très grand nombre de pathologies: elle possède des qualités anti-malariales, anti-oxydantes, anti-carcinogéniques, anti-inflammatoires, anti-tuberculiniques, anti-bactériennes, anti-fongiques,  immuno-modulatrices, anti-diabétiques …

Une enquête ethnobotanique, publiée en janvier 2022, “Traditionally used polyherbals in a southern African therapeutic context / Les polyphénols traditionnellement utilisés dans un contexte thérapeutique d’Afrique australe”, a identifié Artemisia afra comme étant la plante médicinale, en Afrique du sud, la plus fréquemment utilisée en association avec d’autres plantes médicinales – à savoir 187 complexes de plantes médicinales utilisées dans le système de guérison traditionnel. Ces combinaisons de plantes ont été utilisées contre les infections du tractus gastro-intestinal, des voies respiratoires et de la peau, ainsi que contre d’autres maladies non infectieuses telles que les troubles de la reproduction et les troubles psychiatriques. Les infections respiratoires sont les infections les plus documentées traitées à l’aide de ces combinaisons de plantes. [81]

Une enquête ethnobotanique, publiée en 2018, “Ethnobotanical study of curative plants used by traditional healers to treat rhinitis in the Limpopo Province, South Africa / Étude ethnobotanique des plantes curatives utilisées par les guérisseurs traditionnels pour traiter la rhinite dans la province de Limpopo, Afrique du Sud”, a répertorié 63 espèces végétales de 59 genres répartis dans 40 familles botaniques – principalement les Astéracées (7 espèces) et les Euphorbiacées (6 espèces) – qui sont utilisées par les thérapeutes traditionnels pour le traitement de la rhinite et/ou des symptômes associés. [76] Cette étude a identifié Artemisia afra parmi les espèces les plus largement privilégiées – avec Clerodendrum ternatumCryptocarya transvaalensis, Enicostema axillare, Kalanchoe brachyloba, Lasiosiphon caffer, Lippia javanica, Schkuhria pinnata, Securidaca longepedunculataSpirostachys africana, Stylochaeton natalensis et Zanthoxylum capense.

Une enquête ethnobotanique, publiée en 2006, a identifié Artemisia afra, et Ruta graveolens, comme les deux espèces médicinales les plus utilisées (parmi 36 espèces) dans le Southern Overberg de la province du Cap en Afrique du sud. “Medicinal plant use in the Bredasdorp/Elim region of the Southern Overberg in the Western Cape Province of South Africa”. [23]  Il est à noter que l’espèce Européenne, Ruta graveolens – naturalisée en Algérie et en Afrique du sud – est une plante réputée pour ses propriétés abortives – tout comme certaines Artemisia.

Artemisia afra est, abondamment, cultivée dans de nombreuses régions Africaines pour soigner la malaria, les fièvres, les infections respiratoires, l’asthme, les grippes, les coliques, les pathologies cardiaques, les toux, les pneumonies, la rougeole, les flatulences, la constipation, les blessures, les refroidissements, le dysfonctionnement du colon, les problèmes digestifs, la goute, le croup, les convulsions, les hémorroïdes, la coqueluche, le diabète, les rhumatismes, les parasites intestinaux, les ulcères de la peau, les maux de dents, les problèmes de reins et de vésicules biliaire, les maux de tête, etc. 

Artemisia afra, dans la région du Western Cape, en Afrique du sud, est considérée comme un tonique amer et un stimulant de l’appétit.

En Afrique, Artemisia afra, fait partie des quatre espèces médicinales les plus utilisées dans le traitement des maux de tête – sur 117 espèces répertoriées à cet usage sur le continent – en sus de trois autres Plantes médicinales Maîtresses: Ocimum gratissimumAllium sativum et Ricinus communis. [63] Voir ma monographie portant sur Ocimum gratissimum “Les Qualités Extrêmement Médicinales de la Tulsi, Ocimum gratissimum: une Panacée Tropicale”. [75]

Selon l’étude, de 2009, “Artemisia afra: A potential flagship for African medicinal plants? / Artemisia afra: Un fleuron potentiel pour les plantes médicinales africaines ?” [25], de nombreuses préparations de cette plante sont utilisées pour traiter les différents symptômes et affections:

 Un sirop préparé à partir d’Artemisia afra est utilisé pour les troubles bronchiques, tandis que des infusions ou des décoctions peuvent être appliquées comme lotion pour baigner les hémorroïdes et pour les maux d’oreille. Une infusion de feuilles ou de racines de cette espèce est également utilisée pour le traitement du diabète dans la province du Cap-Oriental en Afrique du Sud.  [20]  [21]

 Les infections respiratoires sont traitées par l’inhalation de la vapeur des feuilles bouillies et cette vapeur est également utilisée pour traiter les refroidissements menstruels. Les pointes fraîches sont insérées dans le nez en cas de rhume et de maux de tête et dans les dents creuses pour traiter les maux de dents. Le cataplasme de feuilles peut être appliqué pour soulager les névralgies, pour traiter les gonflements dans les oreillons et est placé sur l’abdomen pour traiter les coliques infantiles. Il est également utile de réduire les coliques en administrant une teinture de feuilles mouillées avec du brandy. 

Artemisia afra est également utilisée sous forme d’infusion. En général, un quart de tasse de feuilles fraîches est ajouté à une tasse d’eau bouillante et l’infusion est laissée à tirer pendant 10 minutes. Le mélange est ensuite filtré et l’infusion obtenue est sucrée avec du miel. Cette préparation est prise par voie orale pour soulager la plupart des maux mentionnés ci-dessus.

Malgré ses activités médicinales anti-infectieuses traditionnellement validées, depuis des millénaires, peu d’études pharmacologiques ont porté sur la phytochimie d’Artemisia afra – qui, parfois, était scandaleusement, même, caractérisée comme n’ayant que peu d’activité médicinale. 

Selon une étude de Van Wyk, seules 42 études scientifiques et 2 brevets relatifs à Artemisia afra étaient disponibles – en date de 2008 – dont 27 études et 1 brevet ont été publiés entre 2001 et 2008.

Ce n’est que depuis 2018, environ, qu’un certain nombre de chercheurs ont commencé à enquêter sur la composition et les propriétés extrêmement médicinales de cette espèce Africaine d’Artemisia.

Pourquoi? Parce que, très vraisemblablement, des laboratoires financent leurs recherches eu égard à la réputation, sans cesse grandissante, de l’Artemisia annua, à l’encontre de la Malaria, alors que de plus en plus de souches, du parasite Plasmodium falciparum, sont, totalement, résistantes aux anti-paludéens de synthèse.

Toutes ces études valident, bien évidemment, l’utilisation médicinale traditionnelle de cette Plante Médicinale Maîtresse.

En sus de ses propriétés anti-malariales, un certain nombre des propriétés médicinales connues d’Artemisia afra ont été validées d’un point de vue pharmacologique: anti-microbiennes, anti-carcinogéniques, spasmolytiques [41], anti-oxydantes [35], cardio-protectrices [74] [84], anti-tuberculiniques, anti-hypertensives [89] [91], dermatologiques [82], sédatives, anti-dépressives, anti-inflammatoires, immuno-modulatrices [66]  [90], anti-diabétiques [32]  [38]  [61]  [67]  [87]  [93]

Artemisia afra possède, également, un impact sur le système nerveux central – ce qui est important en ces temps de très forte dépression mentale.  [30]

Une étude, de 2004, “Activity of traditional South African sedative and potentially CNS-acting plants in the GABA-benzodiazepine receptor assay / Activité des plantes sédatives traditionnelles sud-africaines et des plantes à action potentielle sur le SNC dans le test du récepteur GABA-benzodiazépine”, a étudié 35 espèces d’Afrique du sud utilisées, traditionnellement, pour traiter les maladies mentales. Les extraits les plus actifs étaient les extraits éthanoliques de feuilles d’Arctopus echinatus, d’Artemisia afra, de quatre espèces d’Helichrysum (H. herbaceum, H. ruderale, H. simillimum, H. umbraculigerum –  et de Mentha aquatica, qui ont tous montré une bonne activité en fonction de la dose. [34]

Plusieurs laboratoires et équipes médicales ont étudié la toxicité éventuelle de l’Artemisia annua, ou de l’Artemisia afra, et leur interaction avec d’autres médicaments. Une revue de tous les articles scientifiques sur ces sujets a été publiée. Strictement aucune étude n’a été en mesure de détecter une quelconque toxicité aiguë, ou chronique, eu égard à la consommation de ces Plantes Médicinales Maîtresses – qui sont utilisées, depuis des millénaires, sans aucun effet secondaire. [89]

Propriétés médicinales anti-malariales, d’Artemisia afra

La première étude à citer ne peut être que celle d’une équipe Française qui a publié  l’étude intitulée “Future antimalarials from Artemisia? A rationale for natural product mining against drug-refractory Plasmodium stages / De futurs antipaludiques à partir de l’Artemisia ? Une justification pour l’exploitation de produits naturels contre les stades de Plasmodium réfractaires aux médicaments”. [42] Cette étude a été publiée, en juin 2023, dans la revue Natural Product Reports – une revue scientifique mensuelle, revue par des pairs, publiée de la Royal Society of Chemistry. Selon les conclusions des auteurs Dominique Mazier, Romain Duval et Alexandre Maciuk: 

«Les infusions d’Artemisia annua et d’Artemisia afra sont de plus en plus populaires pour prévenir ou traiter le paludisme. Il est urgent d’aborder cette question de santé publique controversée en fournissant des preuves scientifiques solides concernant ces utilisations. Il a été démontré que les infusions des deux espèces inhibent les stades sanguins asexués, les stades hépatiques, y compris les hypnozoïtes, mais aussi les stades sexuels, les gamétocytes, des parasites Plasmodium.

Les composés phytochimiques non artémisiniques des infusions d’Artemisia annua et d’Artemisia  afra peuvent expliquer leur activité contre les stades hypnozoïte et gamétocyte mature des parasites Plasmodium, réfractaires aux médicaments, et constituent potentiellement des succès antipaludiques inestimables. » La mise en gras est de mon fait.

Il serait fort intéressant de connaître la position de ces trois chercheurs Français eu égard à la condamnation de l’Artemisia par les débiles séniles de la pseudo Académie de Médecine – qui devrait être dissoute au même titre que le scandaleux Ordre des Médecins… créé par le Maréchal Pétain, en octobre 1940, sur les ordres de la Mafia Pharma. [52] 

En effet, ainsi que je l’ai dénoncé dans mon essai, “A l’assaut des Serpillères Sionistes de l’Académie Nationale du Génocide”, cette pseudo- académie a condamné l’usage de l’Artemisia annua pour lutter contre la malaria. [43] 

Pourquoi? Afin de préparer le terrain pour les nouveaux “vaccins” anti-malaria à base, prétendument, d’ARN et, très surement gavés de nano-particules, dont du graphène, comme tous les autres “vaccins”. La Malaria – le “mauvais air” – possède un très fort parfum financier pour les Mafieux Pharma car les non-traitements allopathiques, de cette pathologie, constituent, pour eux, une manne incroyable.

D’ailleurs, pas de coïncidences, alors que je rédige ce présent dossier, l’infâme eugéniste, Bill Gates, vient d’investir la pacotille de 40 millions de dollars, en Afrique, pour faciliter l’accès à la recherche sur l’ARNm et à la technologie de fabrication de  “vaccins” à l’encontre, prétendument, de maladies infectieuses, notamment la tuberculose, le paludisme et la fièvre de Lassa. [44]

Faut-il rappeler que ce sont 5000 personnes qui sont sacrifiées sur l’autel de la Malaria quotidiennement – principalement des enfants… qui n’enfanteront pas?

Et ce, dans le cadre des opérations sponsorisées par l’ONU, l’Organisation pour le Nivellement Universel – dont l’objectif est de dépeupler la planète.

L’une des premières récentes études, publiée en 2018 dans la revue Phytomedecine, par Jerome Munyangi et al., est intitulée “Artemisia annua and Artemisia afra tea infusions vs. artesunate-amodiaquine (ASAQ) in treating Plasmodium falciparum malaria in a large scale, double blind, randomized clinical trial / Infusions d’Artemisia annua et d’Artemisia afra vs. artésunate-amodiaquine (ASAQ) dans le traitement du paludisme à Plasmodium falciparum dans le cadre d’un essai clinique randomisé à grande échelle et en double aveugle”. [4] Selon ses conclusions:

La teneur en artémisinine d’Artemisia afra était négligeable, mais les réponses thérapeutiques des patients étaient similaires à celles des patients traités avec Artemisia annua ; les trophozoïtes disparaissaient après 24 heures, mais il fallait jusqu’à 14 jours pour qu’ils disparaissent chez les patients traités à l’ASAQ. Les taux de guérison à J28, définis comme l’absence de parasitémie, étaient pour les enfants de 82%, 91% et 50 % pour Artemisia afra, Artemisia annua et ASAQ ; tandis que pour les adultes, les taux de guérison étaient, respectivement, pour Artemisia afra, Artemisia annua et ASAQ, de 91%, 100% et 30%. 

La disparition de la fièvre a pris 48 heures pour l’ASAQ, mais 24 heures pour l’Artemisia. De J14 à J28, aucun patient traité par Artemisia n’avait de gamétocytes détectables au microscope, alors que 10 patients traités par ASAQ restaient porteurs de gamétocytes à J28. Les femmes étaient plus nombreuses que les hommes à être porteuses de gamétocytes dans le groupe ASAQ, mais elles n’étaient pas affectées dans le groupe Artemisia. L’hémoglobine est restée constante à 11 g/dl pour Artemisia afra après J1, tandis que pour Artemisia annua et ASAQ, elle a diminué à 9-9,5 g/dl. 

Seuls 5% des patients traités par Artemisia ont signalé des effets indésirables, contre 42,8% pour l’ASAQ.

Caveat. Cette étude a été rétractée. Pourquoi? A-t-elle été rétractée – sous la pression de la Mafia Pharma en Afrique – parce que ses conclusions sont trop claires?

C’est, en fait, la seconde étude du même groupe de chercheurs qui a été rétractée. L’autre, publiée en 2018, également, dans la revue Phytomedecine, s’intitule “Effect of Artemisia annua and Artemisia afra tea infusions on schistosomiasis in a large clinical trial / Effet des infusions d’Artemisia annua et d’Artemisia afra sur la schistosomiase/bilharziose dans le cadre d’un vaste essai clinique”. [6]

Pour rappel, le médecin Dieudonné Manenga a été assassiné, en septembre 2019, en République Démocratique du Congo. C’est l’une des raisons pour lesquelles, le médecin Jérôme Munyangi, l’auteur principal de ces deux études, se réfugia en France, en juillet 2019 – selon un article de l’ImMonde. [49] Pourquoi? Parce que tous les deux travaillaient à promouvoir l’usage de l’Artemisia pour lutter contre la malaria – en République Démocratique du Congo. 

“Artemisinin-independent inhibitory activity of Artemisia sp. infusions against different Plasmodium stages including relapse-causing hypnozoites / Activité inhibitrice indépendante de l’artémisinine des infusions d’Artemisia sp. contre différents stades de Plasmodium, y compris les hypnozoïtes responsables des rechutes”. Décembre 2021. [72] Selon les conclusions – dont un baratin déconseillant… et déconcertant:

Les thérapies combinées à base d’artémisinine sont les traitements de première ligne contre le paludisme dans le monde entier. Récemment, l’utilisation d’infusions traditionnelles d’Artemisia annua (dont on tire l’artémisinine) ou d’Artemisia afra (dépourvue d’artémisinine) a fait l’objet d’une controverse. Ces remèdes non réglementés à base de plantes sont fortement déconseillés car ils peuvent constituer des thérapies sous-optimales et favoriser la résistance aux médicaments. 

Nous avons réalisé ici la première étude comparative des effets antipaludiques des deux infusions de plantes in vitro contre les stades érythrocytaires asexués de Plasmodium falciparum et les stades pré-érythrocytaires (c’est-à-dire le foie) de diverses espèces de Plasmodium. De faibles concentrations de l’une ou l’autre perfusion ont permis d’obtenir des activités inhibitrices significatives pour toutes les espèces de parasites et tous les stades étudiés. Nous montrons que ces effets antiplasmodiaux étaient essentiellement indépendants de l’artémisinine et qu’ils ont été contrôlés par des observations de l’apicoplaste et de la mitochondrie du parasite. En particulier, les perfusions ont considérablement neutralisé les sporozoïtes et, pour Plasmodium vivax et Plasmodium cynomolgi, ont perturbé les hypnozoïtes. Ceci fournit la première indication que des composés autres que les 8-aminoquinolines pourraient être des antipaludiques efficaces contre les parasites récidivants.

Une étude, de septembre 2019, intitulée “Comparison of phytochemical profiles and antimalarial activities of Artemisia afra plant collected from five countries in Africa”, [1] a analysé les parties aériennes de plantes d’Artemisia afra collectées en Afrique du Sud, au Kenya, en Tanzanie, au Burundi et au Sénégal et les a comparées, quant à leurs capacités anti-oxydantes et quant à leurs teneurs en polyphénols et en flavonoïdes et, principalement, quant à leurs activités anti-malariales à l’encontre de deux souches de Plasmodium falciparum – l’une sensible, et l’autre résistante, à la chloroquine. Selon ses conclusions:

Les résultats de cette étude montrent des activités différentes pour la même plante, collectée dans différentes zones. Cela suggère que la zone agro-écologique joue un rôle important, car elle influence le niveau de phytochimie à l’intérieur de la plante, ce qui conduit à des activités différentes de la plante. Ce résultat montre également l’efficacité de l’Artemisia afra contre la malaria et, après comparaison, il apparaît que l’Artemisia afra du Burundi a l’activité la plus élevée. La présente étude a démontré que l’Artemisia afra est un excellent candidat pour la découverte de composés antipaludiques potentiels.

Quant au contenu total en composé phénoliques, il variait quasiment du simple au double en fonction des cinq écotypes – avec moins de variations pour les flavonoïdes. 

Une étude, de juillet 2020, à l’actif de Pamela Weathers, et de Danielle Snider, s’intitule “In vitro reduction of Plasmodium falciparum gametocytes by Artemisia spp. tea infusions” démontre, in vitro, l’efficacité des infusions d’Artemisia annua et d’Artemisia afra utilisées dans un essai clinique de 2015, non seulement pour éliminer les parasites asexués, de Plasmodium falciparum, mais aussi pour éliminer les gamétocytes sexuels. [27]

“Knowledge about Asymptomatic Malaria and Acceptability of Using Artemisia afra Tea among Health Care Workers (HCWs) in Yaoundé, Cameroon: A Cross-Sectional Survey / Connaissance de la malaria asymptomatique et acceptabilité de l’utilisation des infusions d’Artemisia afra parmi les travailleurs de la santé à Yaoundé, Cameroun : Une enquête transversale”. Juillet 2023. [62] Selon les conclusions: 

67% des travailleurs de la santé interrogés connaissaient les infusions d’Artemisia afra; 53,7% pensaient qu’elle était efficace dans le traitement de la malaria asymptomatique; et 79% étaient prêts à la prescrire s’ils y étaient autorisés. Le niveau de connaissance de la malaria asymptomatique, parmi les travailleurs de la santé, dans les contextes de l’étude était assez élevé.

D’autres études validant l’activité anti-malariale d’Artemisia afra, sont:

“Bioassay-guided isolation and identification of gametocytocidal compounds from Artemisia afra/ Isolement et identification de composés gamétocytocides d’Artemisia afra, guidés par des essais biologiques”. Malaria Journal. 2019. [17]

“It is not just artemisinin: Artemisia sp. for treating diseases including malaria and schistosomiasis / Il n’y a pas que l’artémisinine : Artemisia sp. pour le traitement de maladies telles que le paludisme et la schistosomiase”. 2019. [40]

“Expression of the Fab enzymes (Fab I and Fab Z) from Plasmodium falciparum after exposure to Artemisia afra plant extracts and drugs screening / Expression des enzymes Fab (Fab I et Fab Z) de Plasmodium falciparum après exposition à des extraits végétaux d’Artemisia afra et criblage de médicaments”. Octobre 2022.  [71]

“In vitro antiplasmodial evaluation of medicinal plants from Zimbabwe / Évaluation in vitro des propriétés antiplasmodiales des plantes médicinales du Zimbabwe”. 2003.  [80]  Selon les conclusions:

Les extraits lipophiles des parties aériennes d’Artemisia afra et de Vernonia colorata se sont révélés les plus actifs contre la souche PoW sensible à la chloroquine et contre le clone Dd2 de Plasmodium falciparum résistant à la chloroquine.

“In vitro inhibition of Plasmodium falciparum early and late stage gametocyte viability by extracts from eight traditionally used South African plant species / Inhibition in vitro de la viabilité des gamétocytes de Plasmodium falciparum aux stades précoce et tardif par des extraits de huit espèces de plantes sud-africaines utilisées traditionnellement”. 2016. [77] Selon les conclusions:

Sur les huit extraits bruts d’acétone d’espèces végétales testés in vitro, quatre ont eu une bonne activité avec plus de 50-70% d’inhibition de la viabilité des gamétocytes des stades précoces et tardifs à 10 et 20µg/ml, respectivement. Artemisia afra (Asteraceae), Trichilia emetica (Meliaceae) et Turraea floribunda (Meliaceae) étaient également très actives contre les deux stades gamétocytaires avec des valeurs IC50 inférieures à 10µg/ml tandis que Leonotis leonurus (Lamiaceae) était modérément actif (IC50<20µg/ml). L’activité de ces trois espèces végétales hautement actives était significativement plus prononcée sur les gamétocytes de stade tardif que sur les gamétocytes de stade précoce.

“Toxicity of six plant extracts and two pyridone alkaloids from Ricinus communis against the malaria vector Anopheles gambiae / Toxicité de six extraits de plantes et de deux alcaloïdes pyridoniques de Ricinus communis contre le vecteur du paludisme Anopheles gambiae”. 2014.  Les effets toxiques des extraits des plantes –Artemisia afra, Bidens pilosa, Parthenium hysterophorus, Ricinus communis, Senna didymobotrya et Tithonia diversifolia –  sur les femelles adultes ont été testés lors d’essais d’alimentation et l’activité larvicide a été testée contre les larves de troisième stade d’Anopheles gambiae. [78]

Propriétés médicinales anti-bactériennes, anti-fongiques et anti-parasitaires d’Artemisia afra

L’étude, d’août 2018, “The activity of Artemisia spp. and their constituents against Trypanosomiasis /a mis en exergue l’activité de diverses espèces d’Artemisia, et de leurs constituants, à l’encontre de la trypanosomiase” [13]. Il s’agit, en sus d’Artemisia afra, d’Artemisia absinthium, Artemisia abyssinica, Artemisia annua, Artemisia douglasia, Artemisia elegantissima, Artemisia maciverae, Artemisia mexicana et Artemisia roxburghiana. Selon ses conclusions:

Ces diverses espèces d’Artemisia inhibèrent la développement de Trypanosoma brucei, Trypanosoma cruzi et Trypanosoma congolense.

L’activité d’Artemisia afra à l’encontre de la trypanosomiase a, également, été mise en valeur dans l’étude “Volatile components of four Ethiopian Artemisia species extracts and their in vitro antitrypanosomal and cytotoxic activities”. [12]

Etude, de mai 2022, “Antibacterial Effects of Artemisia afra Leaf Crude Extract Against Some Selected Multi-Antibiotic Resistant Clinical Pathogens”. Elle porte sur les activités antibactériennes de l’extrait brut de feuilles d’Artemisia afra à l’encontre de certains agents pathogènes cliniques résistants à plusieurs antibiotiques – Escherichia coli, Streptococcus pneumoniae, Pseudomonas aeruginosa et Staphylococcus aureus. Selon ses conclusions très affirmées:

Cette étude permet de conclure qu’il est possible de développer et de formuler un nouveau médicament à base de plantes, efficace, moins toxique et peu coûteux, à partir de l’extrait de feuilles d’Artemisia afra, qui agit contre les pathogènes cliniques multi-résistants aux antibiotiques.

Faut-il répéter? L’extrait de feuilles d’Artemisia afra agit contre les pathogènes cliniques multi-résistants aux antibiotiques.

Etude, de février 2023, “Anti-Salmonella activity of plant species in the Benin republic: Artemisia afra and Detarium senegalense with promising in vitro and in vivo activities / Activité anti-Salmonella d’espèces végétales de la République du Bénin: Artemisia afra et Detarium senegalense avec des activités prometteuses in vitro et in vivo”. [14] Selon ses conclusions:

Notre étude a démontré que cinq des 24 plantes sélectionnées (Anacardium occidentale, Artemisia afra, Detarium microcarpum, Detarium senegalense et Leucaena leucocephala) ont montré un effet antibactérien in vitro contre les sérovars de Salmonella testés. Dans les essais antibactériens in vivo, Artemisia afra et Detarium senegalense ont donné les meilleurs résultats.

Etude de mai 2017. “Do South African medicinal plants used traditionally to treat infections respond differently to resistant microbial strains? / Les plantes médicinales sud-africaines utilisées traditionnellement pour traiter les infections réagissent-elles différemment aux souches microbiennes résistantes ?” [15] L’objectif de cette étude était donc d’étudier cinq plantes médicinales sud-africaines fréquemment utilisées  – Artemisia afra, Lippia javanica, Osmitopsis asteriscoides, Croton gratissimus et Tetradenia riparia – et de les tester contre des souches bactériennes résistantes: Enterococcus faecalis, Staphylococcus aureus, Bacillus cereus, Klebsiella pneumoniae, Acinetobacter baumannii, Pseudomonas aeruginosa, Escherichia coli et Serratia marcescens. Selon ses conclusions:

Les espèces végétales les plus prometteuses démontrant une meilleure activité contre les souches résistantes (par ordre d’efficacité) sont Artemisia afra, suivie de Tetradenia riparia et Osmitopsis asteriscoides. Artemisia afra (suivie de Tetradenia  riparia) a montré les meilleurs profils de sensibilité contre les souches résistantes de Staphylococcus aureus, ce qui confirme la popularité d’Artemisia afra dans la médecine traditionnelle sud-africaine.

Faut-il répéter? Artemisia afra a montré les meilleurs profils de sensibilité contre les souches résistantes de Staphylococcus aureus. 

Etude de mai 2012. “Antimicrobial Constituents of Artemisia afra against Periodontal Pathogens / Constituants antimicrobiens de l’Artemisia afra contre les pathogènes parodontaux”. [37] L’étude phytochimique d’un extrait éthanolique d’Artemisia afra a permis d’isoler six composés connus, l’acétine, le 12α,4α-dihydroxybishopsolicepolide, la scopolétine, l’α-amyrine, le phytol et un triterpénoïde pentacyclique, l’acide bétulinique. L’activité antimicrobienne des composés a été évaluée contre des bactéries Gram positif (Actinomyces naeslundii, Actinomyces israelii et Streptococcus mutans), Gram négatif (Prevotella intermedia, Porphyromonas gingivalis et Aggregatibacter actinomycetemcomitans, anciennement connu sous le nom d’Actinobacillus actinomycetemcomitans), et Candida albicans. Selon les conclusions:

L’extrait de cet écotype d’Artemisia afra a montré de bons effets inhibiteurs contre toutes les bactéries Gram positives. Aggregatibacter actinomycetemcomitans était la bactérie Gram négative résistante par rapport à toutes les autres bactéries testées. Parmi tous les micro-organismes, Aggregatibacter actinomycetemcomitans et Candida  albicans se sont révélés résistants à tous les composés testés.

Etude de 1999. “Comparative evaluation of the antimicrobial activities of essential oils of Artemisia afra, Pteronia incana and Rosmarinus officinalis on selected bacteria and yeast strains / Évaluation comparative des activités antimicrobiennes des huiles essentielles d’Artemisia afra, de Pteronia incana et de Rosmarinus officinalis sur des bactéries et des souches de levure sélectionnées”. Cette étude a évalué l’activité anti-microbienne de ces trois espèces à l’encontre de 41 souches microbiennes. [36] Selon ses conclusions:

Artemisia afra et Rosmarinus officinalis ont montré une activité antimicrobienne plus prononcée que celle de Pteronia incana. Les espèces de fungi les plus susceptibles à Artemisia afra étaient: Hanseniaspora vinae, Saccharomyces cerevisiae et Zyosaccharomyces bailii. Les espèces de bactéries les plus susceptibles à Artemisia afra étaient: Streptococcus pyogenes, Listeria monocytogenes, Acinetobacter johnsonii.

Etude de 1992. “Antimicrobial and antioxidative properties of the volatile (essential) oil of Artemisia afra / Propriétés antimicrobiennes et antioxydantes de l’huile volatile (essentielle) d’Artemisia afra”. [26]  Selon les conclusions:

Vingt-cinq espèces bactériennes et trois champignons filamenteux ont été utilisés pour évaluer les propriétés antimicrobiennes. Quinze bactéries et un champignon testés ont montré un degré élevé d’inhibition de la croissance causée par l’huile volatile. Les organismes les plus sensibles étaient Acinetobacter calcoaceticus, Beneckea natriegens, Brevibacterium linens, Brochothrix thermosphacta, Citrobacter freundii, Klebsiella pneumoniae et Serratia marcescens. L’huile a exercé un effet antioxydant considérable.

“Validating the in vitro antimicrobial activity of Artemisia afra in polyherbal combinations to treat respiratory infections / Validation de l’activité antimicrobienne in vitro de l’Artemisia afra dans des combinaisons polyherbales pour traiter les infections respiratoires”. [31] L’objectif de cette étude était de fournir des preuves scientifiques de l’activité anti-microbienne d’Artemisia afra en combinaison avec des huiles essentielles de trois plantes aromatiques médicinales : Agathosma betulina, Eucalyptus globulus et Osmitopsis asteriscoides en réalisant des essais, in vitro de concentration minimale inhibitrice, sur quatre agents pathogènes – Enterococcus faecalis, Moraxella catarrhalis, Klebsiella pneumoniae et Cryptococcus neoformans. Selon ses conclusions:

L’interaction synergique la plus importante été observée lorsque Artemisia afra a été combinée avec Osmitopsis asteriscoides dans le rapport 8:2 contre Cryptococcus neoformans. Aucune interaction antagoniste n’a été mise en évidence.

“Absinthe against multi-drug resistant bacterial pathogens? A recent update on the antibacterial effects of Artemisia compounds/ L’absinthe contre les bactéries pathogènes multirésistantes ? Une mise à jour récente des effets antibactériens des composés de l’Artemisia”. Le but de cette revue était de faire le point sur la littérature des 10 dernières années concernant les effets antibactériens de différentes espèces d’Artemisia – dont Artemisia absinthiae, qui fait partie intégrante de la boisson d’Absinthe: Artemisia annua, Artemisia afra, Artemisia abyssinica, Artemisia baumanii, Artemisia khorassanica, etc. [45]

Une étude, de 2002, “The potential application of some novel essential oils as natural cosmetic preservatives in an aqueous cream formulation / Application potentielle de quelques nouvelles huiles essentielles en tant que conservateurs cosmétiques naturels dans une formulation de crème aqueuse”, a étudié la possibilité d’utiliser Artemisia afra comme conservateur naturel dans les cosmétiques.  Cette étude démontre l’application potentielle de deux huiles essentielles de plantes indigènes sud-africaines, à savoir Artemisia afra et Pteronia incana, et d’huiles de deux plantes aromatiques méditerranéennes cultivées en Afrique du Sud, à savoir Lavandula officinalis et Rosmarinus officinalis, comme conservateurs cosmétiques naturels dans la formulation d’une crème aqueuse. 

L’huile essentielle d’Artemisia afra s’est avérée la plus efficace pour réduire la charge de contaminations artificielles dans la formulation de la crème aqueuse en l’espace de 2 à 7 jours.

“Validation of smoke inhalation therapy to treat microbial infections / Validation de la thérapie par inhalation de fumée pour traiter les infections microbiennes”. [83] Selon les conclusions:

Dans la médecine traditionnelle, la combustion de certaines plantes médicinales indigènes et l’inhalation de la fumée dégagée sont largement acceptées et constituent une voie d’administration pratiquée. Cette étude a élucidé la raison d’être de ce traitement couramment pratiqué en examinant l’activité antimicrobienne de cinq plantes médicinales indigènes d’Afrique du Sud couramment administrées par inhalation : Artemisia afra, Heteropyxis natalensis, Myrothamnus flabellifolius, Pellaea calomelanos et Tarchonanthus camphoratus.

“The value of plant extracts with antioxidant activity in attenuating coccidiosis in broiler chickens / Valeur des extraits de plantes à activité antioxydante dans l’atténuation de la coccidiose chez les poulets de chair”. 2008.  [88] Selon les conclusions: 

Combretum woodii (160 mg/kg) s’est avéré extrêmement toxique pour les oiseaux, tandis que le traitement avec Tulbaghia violacea (35 mg/kg), Vitis vinifera (75 mg/kg) et Artemisia afra (150 mg/kg) a permis d’obtenir des indices de conversion alimentaire similaires à ceux du toltrazuril, et supérieurs à ceux du contrôle non traité.

D’autres études ont mis en valeur l’activité anti-bactérienne à l’encontre de: Bacillus cereus, Bacillus subtilis, Listeria monocytogenes, Micrococcus luteus, Mycobacterium  tuberculosis, Mycobacterium smegmatis, Staphylococcus aureus, Staphylococcus  epidermis, Streptococcus pyogenes, Acinetobacter calcoaceticus, Acinetobacterlwoffii,  Acinetobacter johnsonii, Enterobacter aerogene, Enterobacter cloacae, Erwinia chrysanthemi, Erwinia carotovora, Escherichia coli K12, Proteus mirabilis, Pseudomonas aeruginosa, Pseudomonas fluorescens, Ralstonia picketti, Salmonella enteritidus, Salmonella newport, Salmonella poona, Salmonella thompson, Salmonella typhi, Salmonella typhimurium, Shigella flexneri, Shigella sonnei, Yersinia enterocolitica. 

Pour plus d’informations sur les composants et l’activité biologique d’Artemisia afra, voir la méta-étude, déjà citée, de 2009, “Artemisia afra: A potential flagship for African medicinal plants? / Artemisia afra : Un fleuron potentiel pour les plantes médicinales africaines ?”. [25]

Propriétés médicinales anti-tuberculiniques d’Artemisia afra

L’étude, publiée en avril 2020, par Pamela Weathers et al., “Artemisia annua and Artemisia afra extracts exhibit strong bactericidal activity against Mycobacterium tuberculosis”, porte sur les qualités anti-tuberculiniques d’Artemisia afra et d’Artemisia annua [7] Selon ses conclusions très positives: 

Des études antérieures ont montré que Artemisia annua et Artemisia afra inhibent la croissance de Mycobacterium tuberculosis. Ici, nous montrons pour la première fois que les extraits d’Artemisia ont une forte activité bactéricide contre Mycobacterium tuberculosis. L’effet destructeur d’Artemisia annua était beaucoup plus fort que des concentrations équivalentes d’Artémisinine pure, ce qui suggère que les extraits d’Artemisia annua tuent Mycobacterium tuberculosis grâce à une combinaison d’Artémisinine et de composés supplémentaires. Artemisia afra, qui produit très peu d’Artémisinine, a montré une activité bactéricide contre Mycobacterium tuberculosis qui était substantielle mais plus faible que celle d’Artemisia annua. En outre, nous avons mesuré l’activité des extraits d’Artemisia contre Mycobacterium abscessus. Il est intéressant de noter que si Artemisia annua n’est pas bactéricide, elle inhibe la croissance de Mycobacterium abscessus, ce qui souligne le potentiel de cette plante dans les thérapies combinatoires pour traiter les infections à Mycobacterium abscessus.

Une autre étude, publiée en février 2023, par Pamela Weathers et al., “Bactericidal Activity against Mycobacterium tuberculosis in Physiologically Relevant Carbon Sources and Hypoxia”, porte, également, sur les qualités anti-tuberculiniques d’Artemisia afra et d’Artemisia annua. [2] 

Selon les conclusions de cette seconde étude, de Pamela Weathers, de nouveau très positives:

Mycobacterium tuberculosis est un pathogène mortel et l’agent causal de la tuberculose humaine, qui cause ~ 1,5 million de décès chaque année. La résistance croissante de cet agent pathogène aux médicaments nécessite des stratégies de traitement nouvelles et améliorées. Un aspect crucial de l’interaction hôte-pathogène est la nutrition bactérienne. Dans cette étude, les extraits de dichlorométhane d’Artemisia annua et d’Artemisia afra ont été testés pour leur activité bactéricide contre la souche mc 2 6230 de Mycobacterium tuberculosis sous hypoxie et diverses sources de carbone associées à l’infection (glycérol, glucose et cholestérol). 

Les deux extraits ont montré une activité bactéricide significative contre Mycobacterium tuberculosis, quelle que soit la source de carbone. D’après les courbes de mortalité, Artemisia afra a montré l’activité bactéricide la plus cohérente contre Mycobacterium tuberculosis pour toutes les sources de carbone testées, tandis qu’Artemisia annua a montré l’activité bactéricide la plus élevée dans le milieu minimal 7H9 avec du glycérol. Les deux extraits ont conservé leur activité bactéricide contre Mycobacterium tuberculosis dans des conditions hypoxiques.

Ces deux études confirment, d’ailleurs, les conclusions de l’étude, de 2009, “Efficacy of Artemisia afra phytotherapy in experimental tuberculosis / Efficacité de la phytothérapie d’Artemisia afra dans la tuberculose expérimentale”, publiée dans la revue Tuberculosis, [5] ainsi que les conclusions de l’étude, de 2013, “Pulmonary effects and disposition of luteolin and Artemisia afra extracts in isolated perfused lungs / Effets pulmonaires et disposition de la lutéoline et des extraits d’Artemisia afra dans des poumons perfusés isolés.” [16] Selon leurs conclusions:

Les résultats confirment l’utilisation traditionnelle de l’inhalation de vapeur d’Artemisia afra, bien que la lutéoline nébulisée et l’extrait aqueux soient de meilleures alternatives. La lutéoline contribue de manière significative aux effets broncho-dilatateurs de l’Artemisia afra.

D’autres études validant l’activité anti-tuberculinique d’Artemisia afra, sont:

“Breakthrough against tuberculosis: high efficacy of Artemisia afra infusions / Percée contre la tuberculose : grande efficacité des infusions d’Artemisia afra”. 2021. [92]

Artemisia afra infusions clinical benefits as a complementary treatment to “WHO” approved drugs against tuberculosis / Avantages cliniques des infusions d’Artemisia afra en tant que traitement complémentaire aux médicaments approuvés par l’OMS contre la tuberculose”. Septembre 2022. [70] Selon les conclusions très claires des auteurs: 

Ces nouveaux résultats antimycobactériens et l’activité synergique avancée observée pour la perfusion d’Artemisia afra offrent la possibilité d’établir un nouveau moyen peu coûteux de traiter la tuberculose résistante et d’accélérer la guérison de la tuberculose ordinaire sans effets secondaires.

“Phytotherapeutic information on plants used for the treatment of tuberculosis in eastern cape province, South Africa / Informations phytothérapeutiques sur les plantes utilisées pour le traitement de la tuberculose dans la province du Cap oriental, Afrique du Sud”. Avril 2022. [79] Selon les conclusions:

L’enquête a révélé que 30 plantes appartenant à 21 familles sont couramment utilisées par les guérisseurs traditionnels pour le traitement de la tuberculose et des maladies associées. Parmi ces plantes, Clausena anisata, Haemanthus albiflos et Artemisia afra sont les plus citées. Les feuilles étaient la partie la plus couramment utilisée dans les préparations médicinales.

“Activity against Mycobacterium smegmatis and Mycobacterium tuberculosis by extract of South African medicinal plants / Activité des extraits de plantes médicinales sud-africaines contre Mycobacterium smegmatis et Mycobacterium tuberculosis”. [73]

“Validation of antimycobacterial plants used by traditional healers in three districts of the limpopo province (South Africa) / Validation des plantes antimycobactériennes utilisées par les guérisseurs traditionnels dans trois districts de la province de Limpopo (Afrique du Sud)”. [86]

Propriétés médicinales anti-grippales d’Artemisia afra

Pamela Weathers a publié (en pré-print non revue par des pairs) une étude intitulée “SARS-CoV-2 omicron variants succumb in vitro to Artemisia annua hot water extracts / Les variantes omicron du SARS-CoV-2 succombent in vitro aux extraits d’eau chaude d’Artemisia annua”. 

Il semblerait que Pamela Weathers ait succombé au syndrome du CoqueVide/19! Quel SARS-CoV-2?… car l’original, de 2020, n’a jamais été isolé, purifié, caractérisé: c’est un Fake. 

Pour rappel. 218 institutions sanitaires/scientifiques du monde entier n’ont pas réussi à citer ne serait-ce qu’un seul cas de purification du “Sars-CoV-2”, par qui que ce soit, où que ce soit, jamais. [104]

Il en est de même avec quelques autres études:

“Antiviral activity of medicinal plant-derived products against SARS-CoV-2” [18] qui porte sur l’activité antivirale de diverses plantes telle qu’Artemisia afra – avec, en sus, Artemisia annua, Cannabis sativa, Andrographis paniculata, Curcuma longa, Echinacea purpurea, Olea europaea, Piper nigrum et Punica granatum – pour lutter contre le SARS-CoV-2 invisible. 

Artemisia Extracts and Artemisinin-Based Antimalarials for COVID-19 Management: Could These Be Effective Antivirals for COVID-19 Treatment? / Extraits d’artemisia et antipaludéens à base d’artémisinine pour la gestion du COVID-19 : Pourraient-ils être des antiviraux efficaces pour le traitement du COVID-19 ?”. Cette étude concerne  Artemisia annua et Artemisia afra. [33]

“In vitro efficacy of Artemisia extracts against SARS-CoV-2 / Efficacité in vitro des extraits d’Artemisia contre le SARS-CoV-2”. Publié dans le revue Nature en Juillet 2021. Cette étude concerne  Artemisia annua. [65]

En fait, Artemisia afra, Artemisia annua – ainsi que les autres plantes médicinales nommées – exercent un effet immunomodulateur [66] [90] – en contrôlant la libération excessive de cytokines… un phénomène très courant dans les grippes et autres inflammations pulmonaires. 

D’ailleurs, il en est de même avec les remèdes allopathiques (donc toxiques) que sont l’Ivermectine et l’hydroxichloroquine: ces médicaments de synthèse tempèrent l’activité trop excessive des tempêtes de cytokines afin que le patient ne se noie pas dans l’océan tumultueux de ses sécrétions.  

Propriétés médicinales anti-carcinogéniques d’Artemisia afra

Etude de mars 2016. “Isoalantolactone, a sesquiterpene lactone from Artemisia afra and its in vitro mechanism of induced cell death in HeLa cells / Isoalantolactone, un lactone sesquiterpénique de l’Artemisia afra et son mécanisme in vitro de mort cellulaire induite dans les cellules HeLa”. [9] Elle y a identifié, pour la première fois, un sesquiterpène, l’isoalantolactone. Selon ses conclusions:

En résumé, nous montrons que l’isoalantolactone cytotoxique isolée d’Artemisia afra induit l’apoptose de manière mitochondriale et dépendante des caspases et contribue ainsi à la cytotoxicité induite par Artemisia afra. 

L’isoalantolactone est connu pour être un lactone sesquiterpénique majeur que l’on trouve dans les racines de l’espèce Inula. Inula racemosa et Inula helenium sont des plantes utilisées en médecine traditionnelle en Inde, en Chine et en Europe pour le traitement des douleurs abdominales, de l’entérite aiguë, de l’asthme, des troubles pulmonaires, de la tuberculose, de la dysenterie bacillaire et des maladies infectieuses et helminthiques.

Etude d’octobre 2012. “Caspase-dependent apoptosis is induced by Artemisia afra in a mitochondria-dependent manner after G2/M arrest / L’Artemisia afra induit une apoptose dépendante des caspases et des mitochondries après un arrêt G2/M”. [10] 

Cette étude a investigué le mode de mort cellulaire induit par un extrait éthanolique d’Artemisia afra en utilisant deux lignées de cellules cancéreuses: U937 et HeLa.

Etude de novembre 2022. “Evaluating in vitro cytotoxic effects of Artemisia afra and Artemisia annua infusions against selected lung cancer cell lines / Évaluation des effets cytotoxiques in vitro des infusions d’Artemisia afra et d’Artemisia annua sur des lignées cellulaires sélectionnées de cancer du poumon. [64]

Composition bio-chimique d’Artemisia afra

Une étude, de novembre 2020, “Chemotypic variation of non-volatile constituents of Artemisia afra (African wormwood) from South Africa / Variation chimiotypique des constituants non volatiles d’Artemisia afra (Armoise africaine) d’Afrique du Sud”, a étudié la composition de 60 plantes issues de 12 populations sauvages, en Afrique du sud, d’Artemisia afra

Cette étude en a déterminé trois groupes selon la prédominance de leurs constituants non volatiles. Le premier groupe se caractérisant par le flavone acétine; le second groupe par le flavone chrysoériol; le troisième groupe par le coumarine scopolétine et l’acide 3,5-di-O-cafféoylquinique. [3]

La rutine, un flavonoïde, fut, également, découverte dans Artemisia afra pour la première fois.

L’étude, de 2009, “Artemisia afra: A potential flagship for African medicinal plants? / Artemisia afra : Un fleuron potentiel pour les plantes médicinales africaines ?”, a passé en revue les divers métabolites secondaires volatiles, et non-volatiles, découverts, dans les divers écotypes d’Artemisia afra, depuis quelques dizaines d’années. [25]

Ce sont, ainsi, plus de 130 composants qui ont identifiés dans les huiles essentielles d’Artemisia afra – en fonction des écotypes – et ce sont, principalement, des monoterpènes et des sesquiterpènes. 

Les métabolites secondaires non-volatiles comprennent des sesquiterpènes, des triterpènes, des glaucolides, des guaianolide, des coumarines, des acides organiques et des flavonoïdes.

Les flavonoïdes identifiés, dans Artemisia afra, sont: acacétine, aglycon, apigénine, chrysoériol, diosmétine, genkwanine, lutéoline, tamarixétine, quercétine, kaempférol, 7-méthoxyacacétine, tamarixétine.

Lors d’une étude pré-citée, [36], les composants principaux de l’huile essentielle d’un écotype, d’Afrique du sud, d’Artemisia afra étaient: α-thujone à 79%, β-thujone à 13% et eucalyptol à 8% tandis qu’un autre écotype, d’Afrique du sud, contenait 54,2%  d’α-thujone. [39]

Une étude récente, de juillet 2019, a analysé les parties aériennes de 16 plantes d’Artemisia afra provenant de quatre populations naturelles et a précisé que la composition de l’huile variait quantitativement et qualitativement au sein des populations naturelles et entre elles, et ne présentait aucune corrélation avec la répartition géographique. [29] les composés majeurs étaient: eucalyptol, α-thujone, β-thujone, santolinyl acétate, artemisia kétone, camphre…

Une étude plus ancienne, de 2009, a analysé les composants de l’huile essentielle de trois populations d’Artemisia afra provenant de trois régions distinctes de l’Afrique du sud – Eastern Cape, Free State et KwaZulu-Natal.  Les 4 éléments prédominants étaient 1,8-cinéole (eucalyptol), camphre, α-thujone et β-thujone. [85]

Un écotype d’Ethiopie contenait principalement de l’époxylinalool à 29% [12] alors qu’un autre contenait de 24,4 à 32,1% d’artémisyl acétate et de 21,6 à 26,8% d’alcool yomogi. [19] Un écotype du Kenya contenait principalement de l’eucalyptol, à 67,4% – avec du terpinène-4-ol à 6,5% et du bornéol à 5,1%. [24] Un écotype du Zimbabwe contenait: α- et β-thujone à 52%, 1,8-cinéole (eucalyptol) à 13%, camphre à 15% et α-pinène à 2%. [26]

Il peut exister une diversité de composition dans les huiles essentielles en fonction des parties analysées: feuilles, racines ou totalité de la plante.

En fait, il peut exister une extrême diversité, dans une même région, entre les écotypes cultivés et les écotypes sauvages d’Artemisia afra. Par exemple, Chagonda et al., au Zimbabwe, en 1999, [22] ont mis en exergue que: 

Les principaux constituants des métabolites secondaires volatiles de l’Artemisia afra, au Zimbabwe, présentaient une grande variation entre les populations cultivées et sauvages. L’huile des populations sauvages contenait de l’artemisia ketone (6,3 à 41,9%), du 1,8-cinéole (0,1 à 27,9%), de l’α-copaene/camphre (8,5 à 27,1%) et de l’alcool de santoline (3,1 à 10,1%) tandis que l’huile des populations cultivées contenait principalement de l’artemisia ketone (32,1 à 34,8%), de l’α-copaène/camphre (21,8 à 24,4%), du 1,8-cinéole (10,9 à 15,7%) et de l’alcool de santoline (2,7 à 8%). En revanche, l’huile provenant de plantes, cultivées sur un site différent, contenait principalement du 1,8-cinéole (22,5 à 29,3 %), de l’α-copaène/camphre (6,2 à 21,3 %), du bornéol (14,2 à 19,1 %) et du camphène (3,0 à 5,6 %).

Pour plus d’informations sur les composants d’Artemisia afra, voir l’étude, de Zimkhitha Sotenjwa et al., “Artemisia afra” [51] qui constitue l’un des chapitres de l’ouvrage récent, de 2023, intitulé “The South African Herbal Pharmacopoeia”. [50]

Selon l’étude, d’avril 2023, intitulée “Secondary Metabolites Isolated from Artemisia afra and Artemisia annua and Their Anti-Malarial, Anti-Inflammatory and Immunomodulating Properties-Pharmacokinetics and Pharmacodynamics: A Review” [8], ce sont environ 500 métabolites secondaires qui ont été découverts dans cette espèce – des monoterpènes, des diterpènes, des triterpènes, des sesquiterpènes, des guaianolides, des flavonoïdes, des acides organiques, des coumarins. 

Ce sont, par exemple: l’artémine, l’artésine, la yomogiartémine, l’arabinose, le fucose, l’acide galacturonique, le galactose, l’acide glucuronique, la mannose, la maritimine, le rhamnose, la reynosine, la rutine, le santolinifolide, la scopoline…

Artemisia afra ne contient pas d’artémisinine – qui est considérée comme l’élément le plus anti-malarial d’Artemisia annua – ou, bien alors, c’en sont de faibles quantités.

Danger: Chimères Génétiques, et Nano-Métalliques (Graphène, Fer, Argent, Cuivre, etc) impliquant Artemisia afra… et autres Artemisia

Il est à noter que malgré que les lobbyistes de Big Pharma corrompent les technocrates d’Etat, et autres “académistes”, afin que l’Artemisia annua soit strictement interdite , les chercheurs, à la solde de Big Pharma, sont financés pour créer des chimères nano-particulaires à partir des feuilles de diverses espèces dans le genre Artemisia – et, principalement, Artemisia annua, Artemisia afra, Artemisia vulgaris, Artemisia abyssinica, Artemisia argyi, Artemisia abrotanum.

Et ce, plus particulièrement, toutes ces dernières années… car rien ne peut arrêter la dissémination des connaissances, et des semences, à propos des Artemisia – et, surtout, d’Artemisia annua très facile de germination et de culture. 

D’ailleurs, l’Association Kokopelli, dont je suis l’antique fondateur, a distribué, en France, lors d’une campagne médicinale, plus de 100 000 sachets, gratuits, de semences d’Artemisia annua. [46] Bravo Kokopelli!

“In vitro antibacterial and cytotoxic activity of zinc oxide, iron oxide and silver nanoparticles synthesised from Artemisia afra / Activité antibactérienne et cytotoxique in vitro des nano-particules d’oxyde de zinc, d’oxyde de fer et d’argent synthétisées à partir d’Artemisia afra”. Janvier 2023. L’objectif de cette étude était d’isoler l’heptadécyl-trans-p-coumarate, de la plante médicinale Artemisia afra, et de l’utiliser, ainsi que son extrait, pour synthétiser des nanoparticules d’argent, des nanoparticules d’oxyde de zinc et des nanoparticules d’oxyde de fer dont l’activité antibactérienne et cytotoxique a été évaluée. [47]

Selon les conclusions prétendues: Les résultats suggèrent un effet synergique entre les nanoparticules métalliques et les agents de fermeture. Dans l’ensemble, cette étude confirme l’utilisation de l’Artemisia afra pour la biosynthèse de nanoparticules d’argent, d’oxyde de zinc et d’oxyde de fer.

“Synthesis and characterisation of silver nanoparticles using leaf extract of Artemisia afra and their in vitro antimicrobial and antioxidant activities / Synthèse et caractérisation de nano-particules d’argent à partir d’un extrait de feuille d‘Artemisia afra et leurs activités antimicrobiennes et antioxydantes in vitro”. Septembre 2018. Dans cette étude, la conversion des ions argent en nano-particules d’argent de taille ∼30,74 nm a été réalisée en 30 min à une température de réaction de 80-90°C dans l’extrait aqueux de feuilles d’Artemisia afra. [48]

Selon les conclusions prétendues: «Les nano-particules d’argent ont montré des propriétés antimicrobiennes et antioxydantes intéressantes, meilleures que l’extrait aqueux d’Artemisia afra.» 

“Synthesis, Characterization, and Evaluation of Artemisia afra-Mediated Iron Nanoparticles as a Potential Nano-Priming Agent for Seed Germination / Synthèse, caractérisation et évaluation de nano-particules de fer à base d’Artemisia afra en tant que nano-agent d’amorçage potentiel pour la germination des graines.” [55] 2022. Cette étude a été menée pour évaluer les effets des nano-particules d’oxyde de fer – de 15/20 nm – synthétisées, de manière eco-friendly, à partir de l’extrait de feuilles d’Artemisia afra, sur la germination des graines d’épinard (Spinacia oleracea) et de carotte (Daucus carota)

Selon les conclusions prétendues: Les résultats de la présente étude ont montré que la synthèse verte de nanoparticules à l’aide de feuilles d’Artemisia afra est une méthode prometteuse pour la production de nanoparticules de qualité qui peuvent être utilisées pour la germination des graines d’épinard et de carotte.

“Selective inactivation of Gram-negative bacteria by carbon dots derived from natural biomass: Artemisia argyi leaves / Inactivation sélective des bactéries Gram négatives par des Points quantiques de carbone (graphène) dérivés de la biomasse naturelle : Feuilles d’Artemisia argyi”. Avril 2020.  [100]

“Carbon dots from Artemisiae Argyi Folium Carbonisata: strengthening the anti-frostbite ability / Points quantiques de carbone (graphène) d’Artemisiae Argyi Folium Carbonisata : renforcement de la capacité anti-givre”. 2020. [98]

“Microwave-assisted reduction of graphene oxide using Artemisia vulgaris extract for supercapacitor application / Réduction assistée par micro-ondes d’oxyde de graphène à l’aide d’un extrait d’Artemisia vulgaris pour l’application de supercondensateurs”. Février 2023.  [97]

“Self assembly of functionalised graphene nanostructures by one step reduction of graphene oxide using aqueous extract of Artemisia vulgaris / Auto-assemblage de nano-structures de graphène fonctionnalisées par réduction en une étape de l’oxyde de graphène à l’aide d’un extrait aqueux d’Artemisia vulgaris”. 2016. [94]

Artemisia herba-alba Asso eco-friendly reduced few-layered graphene oxide nanosheets: Structural investigations and physical properties / Artemisia herba-alba : nanosheets d’oxyde de graphène réduit et peu stratifiés, respectueux de l’environnement : Études structurales et propriétés physiques”. 2016.  [95] 

“Application of palladium nanoparticle-decorated Artemisia abrotanum extract-modified graphene oxide for highly active catalytic reduction of methylene blue, methyl orange and rhodamine B / Application de l’oxyde de graphène modifié par un extrait d’Artemisia abrotanum et décoré de nanoparticules de palladium pour la réduction catalytique hautement active du bleu de méthylène, de l’orange de méthyle et de la rhodamine B”. 2019. [101]

“Hierarchical porous carbon fabricated by NaCl-activated Artemisia argyi rod as electrode material for high-performance supercapacitor / Carbone poreux hiérarchique  (graphène) fabriqué à partir d’une tige d’Artemisia argyi activée par NaCl comme matériau d’électrode pour un supercondensateur à haute performance”.  2022. [96]

“Biobased Intelligent Food-Packaging Materials with Sustained-Release Antibacterial and Real-Time Monitoring Ability / Matériaux d’emballage alimentaire biosourcés intelligents avec capacité de contrôle en temps réel et antibactérien à libération prolongée”. Août 2023.  [99]

“Green synthesis of copper nanoparticles using artemisia plant extract / Synthèse verte de nano-particules de cuivre à l’aide d’un extrait végétal d’Artemisia”. 2022.  [60]

Selon les conclusions prétendues: La recherche antibactérienne a été menée sur Escherichia coli et Bacillus subtilis, et une bonne zone d’inhibition a été observée à 20,5 et 26,7 mm, respectivement, démontrant le potentiel des NP de Cu en tant que traitement des maladies infectieuses.

“Green synthesis of copper nanoparticles using Artemisia annua aqueous extract and its characterization, antioxidant and burn wound healing activities / Synthèse verte de nano-particules de cuivre à partir d’un extrait aqueux d’Artemisia annua et caractérisation, activités antioxydantes et de cicatrisation des brûlures”. 2023. [59]

Selon les conclusions prétendues: Les nano-particules de cuivre synthétisées de manière écologique, à partir d’Artemisia annua, présentent des propriétés antioxydantes et de cicatrisation accrues et peuvent donc être considérées comme des candidats prometteurs dans le domaine biomédical.

“Phyto-mediated synthesis of copper oxide nanoparticles using Artemisia abyssinica leaf extract and its antioxidant, antimicrobial and DNA binding activities / Synthèse “verte” de nano-particules d’oxyde de cuivre à partir d’un extrait de feuille d’Artemisia abyssinica et ses activités antioxydantes, antimicrobiennes et de liaison à l’ADN”. 2022. [56]

“The potential antimalarial efficacy of hemocompatible silver nanoparticles from Artemisia species against Plasmodium falciparum parasite / Efficacité antipaludique potentielle de nano-particules d’argent hémocompatibles provenant d’espèces d’Artemisia contre le parasite Plasmodium falciparum”. Dans cette étude, des nano-particules d’argent “vertes” (éco-friendly) ont été préparées à partir de deux espèces d’Artemisia – Artemisia abrotanum et Artemisia arborescens – traditionnellement utilisées dans la médecine populaire comme remède pour différentes affections, et leur efficacité antipaludique potentielle a été évaluée. [69]

“Preparation of Au and Ag nanoparticles using Artemisia annua and their in vitro antibacterial and tyrosinase inhibitory activities / Préparation de nano-particules d’or et d’argent à l’aide de l‘Artemisia annua et leurs activités antibactériennes et inhibitrices de la tyrosinase in vitro”. 2014. [57]

Selon les conclusions prétendues: Les nanoparticules d’or et d’argent produites ont montré des effets significatifs d’inhibition de la tyrosinase et des effets antibactériens.

“Mode of action and anti-Candida activity of Artemisia annua mediated-synthesized silver nanoparticles / Mode d’action et activité anti-Candida des nano-particules d’argent synthétisées à l’aide d’Artemisia annua”. 2019. [103] 

Selon les conclusions prétendues: Les nanoparticules d’argent synthétisées par voie verte ont donc un immense potentiel anti-fongique et peuvent jouer un rôle crucial dans la gestion des infections à Candida, en particulier celles causées par Candida glabrata.

“Photo-catalytic, anti-bacterial, and anti-cancer properties of phyto-mediated synthesis of silver nanoparticles from Artemisia tournefortiana extract / Propriétés photocatalytiques, antibactériennes et anticancéreuses de la synthèse phytomédiée de nano-particules d’argent à partir de l’extrait d’Artemisia tournefortiana”. [68]

“Biosynthesis, characterisation and anti-bacterial effect of plant-mediated silver nanoparticles using Artemisia nilagirica / Biosynthèse, caractérisation et effet antibactérien des nano-particules d’argent à base de plantes utilisant Artemisia nilagirica”. [102]

Xochi. le 16 octobre 2023.