Le genre Dianthus, dans la Famille des Caryophyllacées, comprend environ 320 espèces originaires d’Europe et d’Asie, principalement. Quant à l’Afrique sub-saharienne, ce sont une vingtaine d’espèces qui en sont originaires dont 16 en Afrique du sud. Une seule espèce est originaire d’Amérique du Nord, Dianthus repens en Alaska. De nouvelles espèces sont découvertes presque chaque année.
Dianthus: Fleurs de la Déesse et de la Magie de l’Amour
Oeillets: Fleurs de la Vision et de l’Illumination
Le terme “Dianthus” fut concocté par le botaniste Grec, Théophraste d’Erèse, à partir de Dios/Διός, pour Dieu, et anthos/ἀνθός, pour fleur. Le Dianthus est la Fleur de Dieu, en l’occurence de Jupiter.
J’étais en pleine troisième journée d’écriture de cet essai lorsqu’écoutant la dernière causerie du Nagual John Lash – relative aux synchronicités entre les dynamiques sociales actuelles, dans une atmosphère très chargée, et les configurations astronomiques diverses dans le Zodiaque des Constellations de Ciel Réel – je fus frappé lorsque John évoqua l’expression Anglaise “to buttonhole” – à savoir acculer une personne à établir une conversation. L’expression “Trou de boutonner” (une personne) n’existe pas en Français mais nous avons, nonobstant, une manifestation criante et criarde de cette manipulation sociale dans les ultimes tentatives des Autorités Criminelles, et de leurs marionnettes en cours d’éjection, de tenter d’imposer une conversation sociale et électorale à un Peuple qui y est totalement allergique.
Cette évocation sociale fut ainsi, pour moi, une magnifique coïncidence – car l’Oeillet de Fleuriste, et autre Dianthus, reste par excellence la Fleur de la Boutonnière – et m’invita à investiguer plus intimement l’entourage psycho-atmosphérique de ce genre botanique très médicinal et magique – depuis de nombreux millénaires.
Le terme Dianthus est une création latine, par mégarde, du botaniste Linnée, qui signifie “deux fleurs” (di-anthos) alors que ce dernier souhaitait reprendre l’appellation, latinisée, de Théophraste: “Fleur de Zeus” (dios-anthos). Mais, en fait, il n’est que trop aisé d’imaginer que cette fleur puisse être, fondamentalement, la Fleur de la Déesse, la Fleur de Gaïa-Sophia, car si elle est réputée pour ses qualités médicinales, elle l’est tout autant pour ses qualités magiques et visionnaires – à savoir “psychoactives” ou “enthéogéniques”. Les Shamans, Sorcières, et autres Sages, sont des Questeurs de Visions qui ont intimement apprécié, au fil des millénaires, l’accompagnement de ces espèces botaniques du genre Dianthus.
Nous serions d’autant plus enclins à imaginer toutes ces corrélations vivantes que la dénomination de ces fleurs en Français, “Oeillet” – signifiant “petit oeil” – est strictement explicite quant à leur signature, sur le plan de la Doctrine des Signatures (de par le motif de leurs fleurs) et quant à leurs signatures tant médicinales que shamaniques. Les usages médicinaux, tant EurAsiatiques qu’Africains, de ces espèces incluent les soins des troubles de la vision physique – qui sont parfois, d’ailleurs, très spécifiques à certaines espèces de Dianthus.
Le terme oeil (eye en Anglais, ojo en Espagnol) vient de “oculus” en Latin et des racines Proto Indo Européennes “*hóks” et “*hek” qui signifient “oeil” et qui constituent des termes cognats avec les termes Sanskrits “Aksa” et “Aksi” qui signifient “oeil/yeux”. Aksi signifie, également, en Sanskrit, “soleil et lune”, les pourvoyeurs de la lumière galactique corrélée à la fonction de vision et donc à l’oeil – du moins, la vision physique et quotidienne. Ne seraient-ils pas, d’ailleurs, aussi, la source de la Lumière intérieure?
En ce qui concerne la vision shamanique – qui devrait être l’un des vecteurs de l’illumination sociale – les Oeillets, et autres Dianthus, constituent des éléments essentiels de la Magiacopée tout autant que de la Pharmacopée Planétaires.
En Europe, les Oeillets ont été utilisés, depuis fort longtemps, pour confectionner des talismans de protection, des encens de pouvoir et des philtres d’amour…
et l’Amour est indissociable de la Magie Gaïenne!
Un certain nombre d’espèces de Dianthus de l’Afrique du sud, tels que Dianthus micropetalus, Dianthus zeiheri, Dianthus mooiensis, Dianthus albens et Dianthus crenatus sont utilisées médicinalement mais, aussi, dans des pratiques magiques. En effet, les Dianthus sont, traditionnellement, consommés par les shamans Africains pour “accroître leurs visions”. Ces espèces sont, ainsi, résolument “psychoactives” ou “enthéogéniques”. N’en serait-il pas de même, d’ailleurs, pour une partie des espèces de Dianthus d’Europe, du Bassin Méditerranéen et d’Asie, dans la mesure où cette Famille des Caryophillacées semble être encline à inviter ses espèces à générer des substances induisant des états visionnaires?
Et il est bien clair que le fait que des informations afférentes à la nature enthéogénique des Dianthus de l’Europe et du Bassin Méditerranéen ne soient pas, ou plus, connues, ou accessibles, ne signifie pas qu’elles n’aient jamais existé. Les différents virus de la Peste Monothéiste ont été très efficaces pour exterminer, depuis deux millénaires, toutes les traces de la sagesse antique corrélée aux plantes médicinales – surtout lorsque ces plantes médicinales étaient des plantes visionnaires, des plantes aphrodisiaques ou des plantes d’avortement.
Les Dianthus psychoactifs des Shamans d’Afrique du Sud
Une étude de 2008, réalisée en Afrique du sud par Sobiecki, [12] porte sur la description de 85 espèces de plantes utilisées par les shamans et devins Bantus, du sud, pour la divination, à savoir pour favoriser les capacités intuitives, pour promouvoir les rêves et pour induire des états de transe. De ces 85 espèces, 39 sont reconnues comme possédant des qualités “psychoactives” ou “enthéogéniques”. Cette étude décrit, de plus, une vingtaine d’autres espèces “psychoactives” utilisées par les shamans. Les shamans Bantus ont recours aux plantes de divination pour induire des états de transe – à savoir des “états modifiés de conscience” ou “des états amplifiés d’associations” – afin de pratiquer des actes de guérison. C’est durant ces états de transe que les shamans se connectent avec les esprits des ancêtres défunts, avec les animaux de pouvoir, etc.
Selon Sobiecki, l’auteur de cette étude: «Il existe quelques termes intéressants pour caractériser les plantes psychoactives incluant “bhayiskhobho” signifiant en Zulu “bioscope, cinéma”, connu également comme le “miroir” ou la “télévision” et qui fait référence aux effets des plantes hallucinogènes – telle que la toxique Boophone disticha. Un autre terme Zulu, “bonisele”, décrit plusieurs espèces de plantes qui sont utilisées par les apprentis-devins pour intensifier leurs capacités de divinitation et pour induire des rêves avec les esprits ancestraux. La racine de ce verbe dérivé signifie “perçois à ma place” ou “fais moi voir la lumière”. La description des effets des plantes “bonisele”, sur les apprentis-devins, sont analogues à la “vision” métaphysique, à la révélation et à l’illumination transcendentale. Un tel exemple de plante est l’espèce Chamaecrista mimosoides. Des expressions descriptives de ces plantes incluent “plantes magiques” et “plantes qui éveillent les esprits”.»
L’expression Zulu “fais moi voir la lumière” semble signifier, très clairement, que la Lumière, durant les états de transe visionnaire, n’est pas le vecteur de la vision: elle est la vision même.
Les shamans de la région de Johannesburgh concoctent une potion enthéogénique, réputée puissante, afin d’entrer en contact avec les esprits des ancêtres. Cette potion comprend Dianthus mooiensis, mais aussi Helinus integrifolius, Rhoicissus tridentata et Hippobromus pauciflorus.
Broster, en 1981, mentionne que les apprentis-devins Xhosa ont recours à une potion induisant les rêves avec les esprits des ancêtres et comprenant des espèces “onirogéniques” et “visionnaires” de Dianthus, de Silène (un autre genre de la Famille des Caryophyllacées avec des espèces enthéogéniques telles que Silene bellidioides, Silene undulata et Silene pilosellifolia [13]), d’Hippobromus et de Rubia petiolaris. Parmi ces Dianthus, se déclinent les espèces suivantes – toutes trois considérées comme “psychoactives” ou “enthéogéniques”:
Dianthus albens. Une infusion des racines pilées est ingérée durant l’initiation des devins afin d’induire des rêves lucides connectés aux esprits des ancêtres et aux animaux de pouvoir. Il est parfois combiné avec Gymnanthemum corymbosum appelé “uhlungu-hlungu”.
Dianthus crenatus (“umzima” et “isidala” en Zulu). Une infusion froide des racines est utilisée comme émétique, par les devins, afin de purifier la vision et d’aiguiser leurs capacités de divination. Il est utilisé par les guérisseurs de l’Afrique du sud en préparation “ubulawu”, prise oralement, pour induire les états de rêves.
Dianthus mooiensis (“tjanibeswe” en Zulu). La racine de cette espèce est vendue sur les marchés de Johannesburg comme philtre d’amour. Elle est utilisée par les guérisseurs de l’Afrique du sud, comme émétique, afin d’induire les communications avec les esprits des ancêtres durant des rêves. Elle est, également, utilisée comme plante à priser afin d’ouvrir les seuils de filtration du mental. [14]
Les Oeillets, et autres Dianthus, dans la Pharmacopée Familiale
Une petite centaine d’espèces de la Famille des Caryophyllacées (qui en comprend près de 2700) ont été utilisées médicinalement par les Peuples depuis des millénaires – en particulier pour leurs qualités anti-cancéreuses, anti-bactériennes, anti-fongiques, anti-virales et anti-oxydantes. [5] Ces espèces se retrouvent principalement dans des genres botaniques bien connus des jardiniers: Arenaria, Cerastium, Dianthus, Gypsopjila, Lychnis, Saponaria, Silene, Stellaria ainsi que dans des genres botaniques moins connus tels qu’Acanthophyllum, Drymaria, Herniaria, Lepyrodiclis, Melandrium, Pollichia, Polycarpaea, Polycarpon et Pseudostellaria. Les Caryophyllacées se distinguent par de fortes concentrations en saponines et en anthocyanines et ce sont, en effet, leurs qualités médicinales anti-cancéreuses et anti-oxydantes qui semblent prévaloir dans les multiples études ethnobotaniques dont certaines très récentes. [9]
Dianthus caryophyllus
Dianthus caryophyllus, l’Oeillet des Fleuristes, est originaire de tout le bassin Méditerranéen. Il est cultivé extensivement depuis des milliers d’années. En 1597, Gard affirmait qu’un ouvrage complet ne suffirait pas à présenter la description de toutes les variétés disponibles à l’époque déjà. En 1702, John Ray en catalogua 360 distinctes. En 1840, les très fragiles Oeillets de Fleuriste de type Malmason pouvaient atteindre 15 cm de diamètre de fleur sur des tiges d’1m30 de hauteur – tellement cette espèce a été le sujet de pollinisations croisées, pour ne pas dire d’extrêmes manipulations à objectifs strictement horticoles et ornementaux.
Les fleurs de cette espèce ont été utilisées, depuis des millénaires, pour les festivals, les rituels, les cérémonies, les événements politiques ou sociaux, la coquetterie, la protection magique tout autant en Asie qu’en Europe. Ainsi, en Chine, c’est l’espèce florale la plus appréciée et commune durant les mariages. En Europe, ses fleurs étaient déposées dans la chambre des convalescents et entraient dans la composition de charmes de guérison.
En Europe, encore, les sorciers et shamanes étaient réputés en porter un sachet pour échapper à la capture, et à l’échafaud, par les monothéistes déments. Les fleurs de Dianthus caryophyllus constituaient l’un des éléments essentiels de philtres d’amour réputés, très efficaces, et de potions de fertilité, de fidélité… ou de romance. Elles entraient, de plus, dans la composition d’encens de pouvoir très énergétiques.
Les pétales des fleurs sont comestibles: ils possèdent un fort parfum de clou de girofle – d’où son appellation, également, d’Oeillet Giroflée – et peuvent être confits afin de parfumer les salades composées, les salades de fruits, etc. On peut également les substituer aux pétales de rose dans la confection de sirops. Il est conseillé, alors, de les détacher du calice afin d’en ôter le talon blanc quelque peu amer – si tant est que l’on soit effrayé des amertumes, le plus souvent, très médicinales.
En Europe, Dianthus caryophyllus est traditionnellement utilisé comme aromatique, comme stimulant, comme tonicardiaque, comme fébrifuge, pour traiter les troubles nerveux et pour soigner les troubles de la vision Il est mentionné, par exemple – sous le nom de “clove gillofloure ou gillyflower” dérivé de giroflée – dans l’édition 1633 du Traité botanique, “The Herbal”, pour traiter la peste et les calculs urinaires.
Il est mentionné, sous le nom “qaranful zahr”, par Wazir al-Ghassani (1548–1610) dans son ouvrage “Hadiqat al-azhar fi mahiyyat al-ushb wa-l-aqqar”. Il est traditionnellement utilisé en Turquie comme fébrifuge et tonicardiaque. [7]
Dianthus caryophyllus est traditionnellement utilisé en Corée, en Chine et au Japon pour traiter les blessures, les pathologies gastro-intestinales, les gencivites, les maux de gorge et comme tonicardiaque, diaphorétique, vermifuge ainsi que comme protection à l’encontre des maladies infectieuses.
De récentes études pharmacologiques ont mis en exergue ses qualités anti-cancéreuses, anti-bactériennes, anti-fongiques, anti-virales et insecticides. Ainsi, une étude, de 2010, a mis en valeur son activité biologique à l’encontre du cancer du colon. [1]
Une autre étude, de 2004, a mis en valeur son activité antibactérienne à l’encontre de Klebsiella pneumonia, Bordetella bronchiseptica, Staphylococcus epidermidis, Helicobacter pylori, Proteus mirabilis, Escherichia coli, Staphylococcus aureus, Bacillus cereus, Listeria monocytogenes, Pseudomonas aeruginosa et Bacillus pumilis. [3] Il possède également une activité anti-fongique à l’encontre de Fusarium oxysporum.
Les graines de Dianthus caryophyllus possèdent une puissante action anti-virale à l’encontre du VIH, du poliovirus, du virus de l’Herpes simplex-1 et du virus 27 de l’Hépatite A. [4] Les protéines Diantine 30 et Diantine 32, issues des feuilles de Dianthus caryophyllus, sont l’objet d’un brevet international car elles inhibent le développement du VIH. [8] Les Huiles essentielles de ses graines possèdent une activité biologique à l’encontre des larves et des arthropodes dans le jardin.
Dianthus chinensis
Dianthus chinensis, l’Oeillet de Chine, est originaire de la Chine, de la Corée, de la Russie et de la Mongolie.
Dans la Pharmacopée Traditionnelle Chinoise, cette espèce est appelée “Qu Mai” ou “Ju Mai”. C’est un tonique amer. La source écrite la plus ancienne, de son utilisation médicinale, se trouve dans le traité médical “Shen Nong Ben Cao Jing” – qui date du second siècle. Ce sont ses parties aériennes qui sont utilisées – à raison de 5 à 10 grammes quotidiennement. Cette espèce est associée avec les Méridiens de la Vessie, du Coeur et du Petit Intestin. La Médecine Traditionnelle Chinoise la prescrit pour traiter les problèmes gastro-intestinaux, fortifier le flux sanguin, harmoniser la menstruation, comme diurétique (dysurie, hématurie, douleurs, cystite, gonorrhée, infections…) et pour éliminer les furoncles.
Dianthus chinensis entre, par exemple, dans une composition pour l’aménorrhée avec Salvia miltiorrhiza, Leonorus japonicus et Paeonia rubrae et dans une autre composition pour les crampes, et les caillots sanguins des règles, avec Prunus persica, Ligusticum striatum, Carthamus tinctorius et Cyathula officinalis.
Cette plante médicinale est, également, utilisée durant les accouchement laborieux pour fortifier le flux sanguin et favoriser les contractions utérines. Elle n’est, donc, pas conseillée pour les femmes enceintes. Elle est également utilisée comme diaphorétique, comme fébrifuge, comme hémostatique et comme abortif.
En Corée, cette espèce, appelée “Pae-raeng-ee-kot”, est utilisée comme diurétique et emménagogue et dans le traitement de la ménostase, de la gonorrhée et de la toux.
Des études de laboratoire ont prouvé sa très grande activité biologique à l’encontre des cancers du foie et du cancer du col utérin. Ainsi, une étude Coréenne, de 2012, a mis en valeur son activité biologique à l’encontre du carcinome hépatocellulaire [2]. Une autre étude, de 2013, a mis en exergue son activité biologique à l’encontre du cancer de l’oesophage. [6]
Dianthus barbatus
Dianthus barbatus, l’Oeillet de Poète, est originaire du sud de l’Europe et de l’Asie.
Les pétales des fleurs sont comestibles: ils possèdent un doux parfum et peuvent être ajoutés afin de parfumer les salades composées, les salades de fruits, des boissons, des sorbets, des fruits de mer, etc.
Les graines de Dianthus barbatus possèdent une action anti-virale à l’encontre du virus de la mosaïque du tabac.
Dianthus superbus
Dianthus superbus, l’Oeillet superbe, a été traditionnellement utilisé pour soigner l’asthme, les furoncles et comme agent anti-inflammatoire dans les pathologies urinaires.
Dans la Médecine Traditionnelle Chinoise, cette espèce est, également, appelée “Qu Mai” ou “Ju Mai”. En réalité, il n’est fait, dans cette Pharmacopée, aucune différence entre Dianthus chinensis et Dianthus barbatus quant à leurs qualités médicinales.
Autres Dianthus Médicinaux et Magiques
Dianthus anatolicus, est utilisé comme tonique général et antipyrétique dans des fièvres intermittentes. Egalement pour le traitement des pathologies cutanées.
Dianthus rupicola est actif à l’encontre de Bacillus cereus et Bacillus subtilis.
Dianthus carmelitarum et Dianthus calocephalus sont actifs à l’encontre de Escherichia coli, Yersinia pseudotuberculosis, Pseudomonas aeruginosa, Staphylococcus aureus, Enterococcus faecalis, Bacillus cereus, Mycobacterium smegmatis et Candida albicans.
Une infusion froide de Dianthus crenatus et de Thephrosia lurida est bue et répandue sur le visage, comme attracteur sexuel, chez le Peuple Zulu.
Dianthus basuticus, (Hlokoa-la-tsela), est utilisé, pour ses racines, afin de réaliser une décoction pour purifier le sang, favoriser la fertilité et éliminer les flatulences. Cette espèce est également utilisée au cours de pratiques rituelles et fait partie de la collection de charmes ou philtres d’amour utilisés, par exemple, par le Peuple Basotho – tels que Linum africanum, Cymbopogon marginatus, Myosotis sylvatica et Wahlenbergia depressa. Des études récentes de 2014 et de 2015 [10] [11] ont mis en valeur ses qualités anti-diabétiques, anti-oxydantes, anti-microbiennes et cytotoxiques.
Quant à Dianthus thunbergii, il est traditionnellement utilisé (en racines) pour le diabète, les coliques, les blessures, les douleurs de la poitrine et le cancer. En 2018, une étude d’Afrique du sud a mis en valeur son activité anti-cancéreuse à l’encontre du carcinome hépato-cellulaire et, aussi, à l’encontre de l’insulinome. [9]
Xochi. Le 6 Février de l’An 01 des Gilets Jaunes.