Le Souffle Médicinal de la Tête de Dragon Turc
Le Dracocephalum moldavica, ou Dracocephalum moldavicum, est une espèce de la Famille des Lamiacées originaire du coeur de l’Asie et très naturalisée en Europe de l’est et du centre. Le genre Dracocephalum – du Grec “Drakon” et “Kephale” pour “tête de dragon” – comprend environ 70 espèces. Cette espèce est également appelée, en Français, le “Dracocéphale de Moldavie”.
Lorsque l’on accueille, dans son jardin, le Dracocéphale de Moldavie, c’est pour la vie, et pour la Vie, car cette Panacée de la Médecine des Nomades Ouïghour se bouture à merveille et se resème aisément. Et, d’ailleurs, tant aisément, de par sa nature nomade, qu’on se demande pourquoi les cerveaux fêlés de la Police des plantes invasives – au service de la Pharmacratie – ne l’ont pas encore dénoncée auprès des Autorités incompétentes.
Les semenciers de France, qui commercialisent des graines de Dracocephalum moldavicum, sont-ils vraiment conscients qu’ils distribuent une espèce extrêmement médicinale interdite par la Pharmacratie et, qui plus est, invasive?
Le Dracocephalum moldavica constitue l’une des plantes médicinales les plus essentielles dans la Médecine Ouïghour – un peuple nomade de langue Turque vivant dans la région du Xinjiang en Chine – qui la dénomme “Badiranji Buya Keli”.
Et comme le plaisantait la chèvre de ma grand-mère, les grands esprits se rencontrent, car, coïncidence des coïncidences, je publie cet article le jour même où Thierry Meyssan – l’un des quelques survivants de la politologie décente et humaine – pourfend, de sa plume acérée de transparence, les fake-news afférentes au drame de millions de civils Ouïghour enfermés dans des camps de rééducation par des athées Chinois!!
Le Dracocephalum moldavica a été utilisé, traditionnellement, pour fortifier le sang, comme diaphorétique, sédatif, anti-convulsif, anti-inflammatoire, vulnéraire et pour soigner l’athérosclérose, les hépatites, les bronchites, les trachéites, l’hypertension, les infections de la vésicule biliaire, le vertige, les refroidissements, les problèmes cardiaques, les maux de tête, les maux de dents, les problèmes digestifs, etc. Chez le Peuple Ouïghour, cette plante fait partie de leur vie quotidienne et est consommée au même titre que le thé.
La Médecine Ouïghour est une médecine fondée, en partie, sur les principes de la Médecine Classique et Humorale Grecque – tout comme l’est, d’ailleurs, la Médecine dite Tibétaine. La Médecine Ouïghour inclue, en fait, une très grande diversité de préparations médicinales et de techniques et principes thérapeutiques qui sont issus des Médecines Chinoise, Perse, Arabe, Grecque, Ayurvédique et Tibétaine.
La Médecine Ouïghour est le fruit de l’héritage culturel et médical de la Grèce classique, mais aussi de civilisations telles que les Wusun, les Tochars, les Sogdiana, les Saka, les Khitan, les Parthes, les Khoresm, et autres Kashgar, Turpan, Kucha et Hotan – et, bien sûr, la civilisation Védique du nord de l’Inde à Gandara [37]. C’est du Xinjiang que proviennent les momies de Tarim, aux cheveux rouges, datées à 4000 années d’âge – et dénotant une extrême sophistication de ces Peuples d’alors. Le site du complexe mortuaire de Xiaohe contient, d’ailleurs, des énormes représentations de phallus et de vulves – ce qui est un signe de bonne santé!
La Médecine Ouïghour est, fondamentalement, le fruit des Médecines des Telestai, et autres initiés de l’époque ancienne, qui étaient des shamans, des thérapeutes, des pharmaciens, des instructeurs, des géographes – en bref, les guides des Peuples.
Pouvons-nous resituer, à leur juste ineptie, les proclamations de race maîtresse proférées, sur toutes les télévisions, par des criminels notoires – tels que BHLévy qui porte le sang du massacre de 150 000 civils Libyens sur les mains – au sujet du caractère exceptionnel de leur Torah qui en ferait la Lumière des Nations. Pour quand les grenades de désencerclement idéologique anti-BHL?
Pouvons-nous nous dé-formater le mental de telle sorte à pouvoir imaginer – ou à nous autoriser à imaginer – la réalité de la situation suivante? Il y a 2700 années, une petite tribu de bergers Arabes d’ânes et de moutons, de Judée (donc des bergers Sémites), plongeait dans les hystéries d’un culte extra-terrestre et en resortait, siècle après siècle, un tissu de falsifications historiques que leurs sacerdotaux Tzaddik nommèrent, pompeusement, “la Bible”, le “Livre” en Grec – un autre symptôme de leur complexe de race-maîtresse.
Durant cette même période, les Ouïghour, des nomades vivant dans les oasis du Désert de Taklamakan, écrivaient en Sanskrit, en Sogdian, en Syriaque et en Prakrits et avaient, même, des versions bilingues de l’une de ces langues, et de leur propre langue, de Traités Médicaux tels que le “Siddhasāra” et le “Yogasataka”. Durant le premier millénaire avant notre ère, les nomades Ouïghour avaient, déjà, accès à un réservoir de quelque 3000 plantes médicinales au bénéfice de leurs thérapeutiques fondées sur les principes vitaux des Médecines Chinoise, Arabe, Grecque, Ayurvédique et Tibétaine.
Certains érudits sont, même, convaincus que c’est le Peuple Ouïghour qui a “inventé” l’acupuncture. Parlons de Culture et de Lumière des Peuples. Parlons d’authenticité.
De très nombreuses études pharmacologiques ont confirmé les usages traditionnels multimillénaires de cette plante, en particulier quant à sa nature de tonicardiaque [17] [18], quant à son activité médicinale antiémétique (à savoir, à l’encontre du mal de l’altitude) [16], quant à son activité anti-oxydante [34], quant à son traitement de la Maladie d’Alzheimer [35], quant à ses qualités anti-microbiennes [36], quant à ses qualités analgésiques [20], etc.
Elle peut être, même, utilisée en agriculture pour lutter contre une invasion d’hôtes indésirables tels que le Charançon du maïs (Sitophilus zeamais), le Charançon du grain (Tribolium castaneum) [22] ou la bruche du niébé (Callosobruchus maculatus) [30].
Les Huiles Essentielles de la Tête de Dragon Turc
Une étude fut publiée, en 2006, à Budapest sur la composition des Huiles Essentielles de diverses espèces médicinales de Dracococephalum [12] : Dracocephalum moldavica, Dracocephalum ruyschiana, Dracocephalum argunense, Dracocephalum bipinnatum, Dracocephalum diversifolium, Dracocephalum grandiflorum, Dracocephalum peregrinum et Dracocephalum rupestre.
Selon une autre étude publiée en Iran, par Soodabeh Saeidnia et al., [4] sur les espèces d’Iran (dénommées “Badrashbi”) et, plus généralement, sur le genre botanique Dracocephalum, les espèces de Dracococephalum se répartissent en trois groupes quant à la composition de leurs Huiles Essentielles. [4]
Le premier groupe (comprenant Dracocephalum grandiflorum, Dracocephalum nutans, Dracocephalum scrobiculatum…) se caractérise par une abondance de sesquiterpènes et peu de monoterpènes. Le second groupe (par exemple, Dracocephalum nodulosum) produit principalement des monoterpènes. Le troisième groupe ne contient que des monoterpènes (Dracocephalum foetidum, Dracocephalum heterophyllum, Dracocephalum moldavicum [19] [21], etc).
Ce sont des centaines de constituants que l’on a découverts dans les espèces du genre Dracocephalum et on en découvre, tous les ans, de nouveaux. [23]
Ainsi que je le signale souvent pour toutes les espèces médicinales: la composition de leurs Huiles Essentielles peut s’avérer extrêmement diversifiée en fonction des écotypes, à savoir en fonction des populations, au sein de chaque espèce, et de leurs relations intimes, et non linéaires, avec l’intégralité de leur écosystème. [33]
Ainsi, une étude a mis en exergue que la concentration en divers composants de l’Huile Essentielle de Dracocephalum moldavicum, et même la présence de tel ou tel terpène, dépendait de la période de récolte dans l’année. [31]
Ainsi, diverses études ont mis en exergue que tel écotype possédait une prédominance de monoterpènes tels que géranyl acétate (36,62 %), géraniol (24,31 %), néral (16,25 %) et géranial (11,21 %) [21] et pour un autre tels qu’α-Citral (32,55%), β-Citral (23,53%), géranial ester (21,32%) [19].
De plus, de nombreuses études ont prouvé le fait que la composition en huiles essentielles, par exemple, de certaines espèces médicinales va varier, considérablement, en fonction du fait qu’elles sont cultivées en bio ou en chimie.
Ainsi, une étude a mis en valeur que dans tel écotype de Dracocephalum moldavicum prédominant en géranial, géranyl acétate, néral et pipéritone, une culture bio augmentait le taux de pipéritone alors qu’une culture chimique augmentait le taux de néral et de géranial. De plus, l’apport de fumier bio augmentait les capacités anti-oxydantes des plantes. [24]
En fait, la plus grande concentration en anti-oxydants provenait d’une parcelle cultivée en bio: avec du fumier bio et, en sus, un rang de soja intercalé entre chaque rang de Dracocephalum moldavicum.
Le compagnonnage des plantes – ce que je dénomme “une fusion mycéliale d’espèces botaniques” et, en l’occurence, médicinales – a été mis en valeur par diverses expérimentations prouvant que le taux de menthol augmentait lorsque la Menthe Poivrée était cultivée en compagnie de soja et que le taux d’α-phéllandrène, de β-phéllandrène et de cryptone, augmentait dans l’Aneth cultivé, également, en compagnie d’une autre Fabacée, le haricot – sans même parler d’une augmentation de la concentration en huiles essentielles. [25] [26]
Ainsi, d’autres études ont prouvé qu’en culture bio, la teneur d’un écotype d’Ocimum basilicum augmentait en méthyl chavicol et en linalool. [27] [28]
Autres Dracocephalum médicinaux en Asie, Europe et Amérique du nord.
Dracocephalum tanguticum a été utilisé traditionnellement, en Chine et au Tibet, pour les blessures, les pathologies du foie, du système digestif et des poumons (bronchite, asthme) et pour les soins de post-accouchement. Son activité anti-cancéreuse a été validée par des études pharmacologiques en laboratoire [11] ainsi que ses qualités anti-oxydantes et neuro-protectrices. [14]
Dracocephalum palmatum, en Sibérie, est une plante alimentaire et médicinale – traditionnellement utilisée par les nomades Yakutsk – qui est actuellement cultivée dans la République de Sakha. Elle possède des qualités anti-oxydantes. [13]
Dracocephalum kotschyi a été utilisé traditionnellement pour ses qualités anti-spasmodiques, [6] anti-hyperlipidémiques, immunomodulatrices et analgésiques. Il est joint à Peganum harmala pour soigner diverses formes de cancer, plus particulièrement les leucémies et les cancers du système digestif, du foie [1] et des poumons. [2] Il possède également une qualité trypanocide. [4] L’analyse en Huiles Essentielles d’un écotype de Dracocephalum kotschyi a mis en valeur les terpènes suivants: limonène (23,56 %), carvacrol (14,65 %), γ-terpinène (12,99 %), α-pinène (12,62 %). [29]
Dracocephalum subcapitatum possède des qualités trypanocides.
Dracocephalum bullatum a été utilisé traditionnellement en Médecine Tibétaine.
Dracocephalum polychaetum possède une action antimicrobienne à l’encontre de Staphylococcus aureus [5] ainsi qu’une action anti-oxydante, [9] anti-diabétique et anti-lipidémique. [10]
Dracocephalum heterophyllum a été utilisé traditionnellement, en Chine et au Tibet, pour les blessures, les maux de tête, les pathologies du foie, du système digestif et des poumons (bronchite, asthme, toux). [3] Ses qualités anti-oxydantes et anti-microbiennes ont été investiguées dans ses Huiles Essentielles. [15]
Dracocephalum integrifolium est utilisé en Chine pour les bronchites.
Dracocephalum multicaule possède des qualités anti-oxydantes et neuroprotectrices. [7]
Dracocephalum stamineum est utilisé en Chine pour la toux et les refroidissements.
Dracocephalum polychaetum possède des qualités anti-oxydantes. [8]
Dracocephalum parviflorum a été utilisé traditionnellement – en Amérique du nord dont il est originaire – pour ses qualités astringentes, fébrifuges, analgésiques et anti-diarrhéiques.
Dracocephalum rupestre et Dracocephalum ruyschiana ont été utilisés traditionnellement, en Chine, pour leurs qualités astringentes.
Dracocephalum polychaetum et Dracocephalum surmandinum possèdent une activité anti-microbienne à l’encontre de Staphylococcus epidermidis et de Pseudomonas aeruginosa. [32]
Xochi. Le 19 Février de l’An 01 des Gilets Jaunes.