Nous vivons au coeur des forêts montagneuses de l’Oregon. Nous louons une vieille maison, dans un petit vallon, le long d’une rivière qui s’écoule d’un lac au pied de la petite chaine montagneuse qui sépare la Californie de l’Oregon. Cet été passé, nous étions à 3 km de la zone d’évacuation des incendies prêts à entasser nos attachements les plus précieux dans un véhicule – et à nous détacher éventuellement des autres. Près de chez nous, s’était installé un camp de 600 pompiers luttant, tout l’été, contre les incendies s’étendant sur des dizaines des milliers d’hectares. Nous sommes très peu sortis de la maison pendant 6 semaines à cause de la toxicité et de l’intensité des fumées. Notre maison est au milieu des forêts desquelles les ours, les pumas et les coyotes sortent la nuit, et même le jour, pour venir s’abreuver ou dévorer des mûres. Nous vivons au coeur des volcans et de la Nature Sauvage en Oregon pour fuir la pacotille de la domestication civilisationnelle, pour nous régénérer la vie de l’âme, pour guérir en nous quotidiennement notre nature sauvage et pour rendre Hommage à la Beauté.
L’Oregon, sur les 2/3 de la surface de la France, accueille trois millions d’habitants – dont la grande majorité vit dans les villes. L’Oregon est un bijou de vie sauvage. Les immenses incendies des forêts de l’Oregon détruisent des vies et des demeures humaines mais constituent, intrinsèquement, une immense bénédiction de régénération écologique pour la biosphère – car les forêts doivent brûler. Lorsque les Peuples Amérindiens “incarnaient” les territoires – en jouissant d’une vie non dissociée et non dissociative – ils brûlaient les forêts.
Sofy, ma compagne et Shakti d’une vie – c’est ensemble que nous avons créé et géré le Laboratoire Elixirs Floraux DEVA, le Jardin Botanique de la Mhotte, Terre de Semences, la Kokopelli Seed Foundation, l’Association Kokopelli, Annadana en Inde et, dernièrement en Oregon, GaïAlkemia – a pour passion l’éducation des enfants – dans le sens de la survie. Elle enseigne, depuis quelques années, les travaux manuels (tricots, mocassins…) à 180 enfants dans une école alternative dans l’un des comtés les plus pauvres de la côte ouest: 25 % des parents de l’école vivent du cannabis et certaines familles sont parfois si pauvres que les enfants vivent sous les ponts ou n’ont quasiment rien à manger pour leur pique-nique. Il est très difficile, pour les Européens de l’ouest, d’imaginer le niveau de pauvreté croissant dans de nombreuses régions des USA. Il leur est tout aussi difficile d’imaginer le niveau alarmant d’enfants autistes, dont aucune école ne veut, ainsi que l’immense crise des opiacées qui est en train de génocider les populations – un cadeau des multinationales de la Pharmacratie. Pour beaucoup, le Rêve Américain s’est transformé en cauchemar de survie – lorsque les multinationales se sont installées dans les pays pauvres pour la main d’oeuvre bon marché et dans les paradis fiscaux pour encore plus s’enrichir sur le dos des 99%.
Cette région a toujours été la Banana Belt du Cannabis dans le sud de l’Oregon – et bien heureusement sinon la situation économique serait d’autant plus catastrophique – car la récolte s’étale jusque début décembre et les productivités sont tout simplement inimaginables: le record dans la vallée étant de près de 7 kg de fleurs séchées sur une plante de sept mètres de hauteur. Pour les mêmes raisons, cette région est l’Anjou de la semence bio et des plantes médicinales bios. Le Cannabis est parfois bio mais de moins en moins car la mafia pharmaceutique, et du tabac pesticidé, est en train de tenter d’imposer ses monopoles – ce qui est évidement plus que prévisible puisque la légalisation officielle de la ganja n’est que le prétexte au piratage intégral de la ganta médicinale afin de générer d’immenses profits, se chiffrant en dizaines de milliards de dollars, pour la Pharmacratie.
Depuis près d’une vingtaine d’années, j’ai partagé mon temps entre mes multiples missions au service de Kokopelli, mes innombrables voyages de semencier/contrebandier sur toute la planète au service de la petite paysannerie, mes travaux d’écriture et de traduction (en particulier la traduction de l’intégralité de l’oeuvre écrite de John Lash), mes recherches sur les plantes médicinales et mes explorations botaniques dans 9 Etats de l’ouest des USA – et l’éducation de nos cinq enfants afin de les protéger des sévices et des vaccinations de l’Edu/castration nationale.
Et la musique. Nous sommes une famille de musiciens, nos cinq enfants sont musiciens et peintres. Ananda est le directeur de Kokopelli depuis 2013 – et ensemble, nous avons publié les trois tomes du DVD Le Titanic Apicole. Nos filles Nessa, Maya, Elysa et Laetitia vivent en partie de leur art. Elysa a, par exemple, créé un dessin animé d’inspiration shamanique “Naïa”. Mon propre espace d’expression est une forêt incarnée en milliers d’ouvrages et en une pléthore d’instruments musicaux: harpes, guitares, flûtes Amérindiennes, bols Tibétains, spacedrum, une collection de tambours shamaniques que Sofy et moi-même confectionnons avec des peaux de bison et d’élan – et la collection de Sofy de sifflets Péruviens. Afin de rendre Hommage à la Beauté, et de canaliser ma rage, je chante tous les jours à la guitare et aux tambours shamaniques – et je danse sur Omnia. Depuis 2013, je ne chante que des chants spontanés – afin de laisser libre-flux à ce qui ne peut jamais s’exprimer. Je chante pour les Vivants et je chante pour les Morts; je ne chante pas pour les morts-vivants.
Ce sont des dizaines de milliers de kilomètres que j’ai parcourus dans les montagnes et les déserts de cette partie ouest des USA soit avec une vieille 4/4 qui a maintenant 250 000 km, soit avec un vieux camping-car de plus 8 mètres de long que j’ai définitivement achevé l’an passé lorsque la capucine a commencé à se détacher de sa carlingue.
Je suis un botaniste, un homme-plante dans le sens étymologique des racines Grecques et Proto-Indo-Européennes “Phytón” et “Bheu”. J’ai découvert une espèce de Portulacacées qui n’avait pas été répertoriée dans l’Oregon et j’ai surtout découvert deux nouvelles sous-espèces d’Eriogonum dans les Etats de Californie et de Washington ainsi qu’une forme “alba” inconnue de l’espèce Mimulus Lewisii à Crater Lake dans l’Oregon. Dont l’une porte mon nom, selon les traditions dans le milieu de la botanique.
Un jour, je suis redescendu du Mt Piute, en Californie, au-dessus du lac Isabella, à 2500 mètres d’altitude par un chemin différent de celui pour y monter et j’ai roulé en fin de parcours avec la porte ouverte prête à sauter du camping-car s’il déboulait dans un ravin. J’y étais monté pour aller photographier l’espèce Eriogonum breedlovei qui ne pousse que sur le sommet de deux montagnes. Un camping-car n’est pas conçu pour affronter les déserts poussiéreux et les pistes rocailleuses montagneuses de l’ouest sauvage des USA. Plusieurs fois, je suis allé, même, me perdre, toujours en camping-car, dans des zones montagneuses de Death Valley où rares sont les touristes qui risqueraient leur 4/4 ultra robotisé. Je vais très régulièrement, en explorations botaniques, à 2000/2500 mètres d’altitude dans les montagnes de notre éco-région, Klamath/Siskiyou, sur des pistes rocailleuses, dénommées routes forestières, qui longent des précipices vertigineux et où il est nulle question de croiser un autre véhicule – si tant est que d’autres véhicules, à part les camionnettes rares des compagnies satellitaires, aient le loisir ou l’intention de s’aventurer dans certaines de ces zones. Sans ma vieille 4/4, une Chevy, cela fait bien longtemps que les vautours se seraient régalés de mes vieux os. Je marche beaucoup dans des régions montagneuses ou rares sont les humains qui s’aventurent.
Les crotales m’ont toujours aimablement prévenu de leur présence, dans ces montagnes, et, en échange, j’en ai sauvé plusieurs de l’écrasement assuré au milieu des routes des déserts de l’ouest lorsqu’ils se laissent baigner dans les chaleurs matinales et vespérales de l’asphalte. J’ai souvent rencontré des ours – parfois juste derrière la maison – mais je n’ai jamais rencontré de pumas qui sont très timides.
Cet été, nous avons ouï, par des corbeaux de passage, que dans la lointaine France – malheureusement fortement pesticidée car auréolée d’horribles aérosols – un petit gang de médiocrauteurs reprenait les litanies nauséabondes, qui trainent sur la Toile depuis une douzaine d’années, dans le but de s’enrichir, au travers des vecteurs de la très grande distribution, en diffamant notre famille, en particulier au sein de “réseaux”, souvent très peu raisonnables – dans le sens premier du terme. La diffamation, au service de quel idéal et, en fait, au service de qui?
Ces crucifiés de la joie de vivre se sont même alliés à la société Amos qui est commanditée par l’Industrie Agrochimique et qui s’exprime par la voix, qui se veut prophétique, d’une éminence grise du GNIS – ou d’un quelconque pseudopode de la mafia de la Terreur Chimique – l’abominable faussaire/fossoyeur Rivière-Wekstein – sa plus grande expertise, en effet, semble être de fossoyer dans la vie privée des militants anti-pesticides. Ce diffamateur professionnel a oublié, de par sa prose éternellement cloaqueuse, qu’Elle pouvait encore couler, fluide…
Water of Love, deep in the ground but there ain’t no water here to be found. Et comme le chante si joliment un vieux proverbe Sémite: “La caravane passe, les chiens aboient”. Et certains chameaux, et dromadaires, possèdent une très forte résilience à cheminer indemnes au travers des déserts des “em/bouteillages” cérébraux, culturels, religieux et civilisationnels.
J’ai tenté d’orienter un dromadaire dans les désert de l’Air au Niger – en 2000, lorsque nous voyagions avec Pierre Rabhi pour lancer des projets fertiles – et j’ai découvert qu’il contient plus d’une espièglerie dans sa bosse… tout comme Kokopelli dans la sienne.
Aujourd’hui, j’affirme, en toute arrogation, que je n’ai de leçons d’insoumission à recevoir de personne et surtout pas de pseudo-anarchistes (ou d’anarcho-éthyliques) qui ne sont, peut-être en fait, que des infiltrés, des sous-marins, au service des Autorités – tout comme les cagoulés anti-fas, et autres micro-mouvements, financés par l’incontournable criminel Soros…
Celui qui finance une myriade d’organisations de l’opposition contrôlée, comme Avaaz, et qui devient de moins en moins incontournable, d’ailleurs, car il est même chassé de chez lui, en Hongrie, et même d’autres pays.
Je n’ai de leçons d’insoumission aux Autorités à recevoir de personne et surtout pas de poltrons cachés derrière un écran et qui n’ont jamais véritablement affronté les Autorités Militaires ou de quelconques autres Autorités – et qui, sans doute, d’ailleurs, n’ont jamais confronté grand chose de bien organique ou de bien orgasmique dans les mornes banlieues de leur existentialité. Il est tellement confortable de diffamer en tapotant sur son clavier – et en stase lobotomisée devant son Fake Book.
A l’âge de 19 ans, je créai le premier Comité de Soutien aux Objecteurs de Conscience de la Mayenne: notre passe-temps favori était de nous exprimer artistiquement sur les murs de la caserne militaire de Laval au grand désarroi de la police locale qui nous poursuivait en milieu de nuit. On s’amusait comme des petits fous dans les Fest Noz des manifestation antinucléaires en Bretagne. A cette époque, j’étais très impliqué dans les cours d’alphabétisation des travailleurs immigrés – entassés dans leurs bidonvilles de métal aux murs couverts de femmes nues. Mes tendances artistiques pouvaient également s’épanouir dans les MJC locales dans lesquelles j’exprimais ma révolte juvénile en chantant, à la guitare, les chansons très engagées de François Béranger, de Jean-Marie Viviers, de Gilles Servat,…
En 1975, à l’âge de 22 ans, je fus le premier objecteur de conscience, Insoumis à l’ONF, à être jugé, en France, au Tribunal de Grenoble. Je ne reçus jamais la lettre, par laquelle je fus gracié par Mitterand, qui me fut envoyée en Inde, en 1981, alors que je voyageais dans les Himalayas. En 1977, nous eûmes très peur et nous courûmes très vite – dans les champs de maïs – lors de la dernière Manifestation anti-nucléaire organisée contre le surgénérateur de Malville: nous étions au second rang, un peu poltrons quand même, derrière les milices activistes franco-allemandes casquées, bottées et munies de gourdins… lorsque la police armée tira des grenades offensives – tuant et mutilant.
A l’âge de 25 ans, je découvris la flore des déserts de pierre du Ladack et du Zanskar. Ce fut l’aventure dans ces régions récemment ouverte aux Occidentaux: il n’y avait strictement rien à manger, pas de cartes géographiques et des cols à 5500 mètres.
J’ai déjà publié, sur Xochipelli, une petite biographie –“Les Tambours de Xochipelli se sont réveillés”– à l’encontre, d’ailleurs, de mes pratiques, d’une quinzaine d’années, d’oeuvrer dans le terreau sombre en creusant des tunnels pour miner les fondations de l’Empire Pharmacratique.
Quitte à ce qu’on me diffame et me fasse passer pour un ex/centrique – et il est vrai que je suis un électron libre, un Telestes tournoyant avec Gaïa comme coeur sacré – j’y décline la nature de mes excentricités, en toute transparence. Et de mes intentions: je suis au plaisir de la co-évolution avec la Terre-Mère. Ce qui se traduit, entre autres, par une passion immodérée pour le Domaine Public.
Une partie de ce domaine public, à savoir le tissu social humain, a été détruit par un système organisé d’espionnage/mouchardage, dont la dénomination, malheureusement, s’inspire de nos amies les taupes – de très grands auxiliaires de jardins. Il nous faut organiser des marées de taupes humaines creusant, avec acharnement, les tunnels qui vont faire s’écrouler l’Empire de la Terreur Pharmacratique et Chimique sous le poids de ses propres mensonges. Des millions de petits tunnels dans le terreau social qui – à l’image des micro-tunnels des argiles de la classe des zéolites, parmi les seules substances capables de désactiver les métaux lourds et les isotopes radioactifs dans les sols vivants – vont liquéfier les sables déjà bien mouvants sur lesquels les fondements, non-organiques, de cette Terreur reposent.
Mon travail d’un quart de siècle (avec le Jardin Botanique de la Mhotte, Terre de Semences et aujourd’hui Kokopelli) pour la protection de la biodiversité cultivée et pour la libération des semences – est au service du Domaine Public et de la communauté humaine dans son ensemble. Jocelyn, Sofy et moi-même avons impulsé, dès 1992, une dynamique qui a généré une énorme brèche historique dans le barrage de l’hégémonie du GNIS (et de la mafia semencière qu’il incarne) dans le domaine des semences. Cette brèche, nous l’avons patiemment désolidée – et consolidée toute béante – grâce à l’expertise de Maître Magarinos-Rey, et nous sommes fort aise qu’une pléthore de pirogues, petites et grandes, se soient engouffrées dans ces “marchés interdits”, ou prétendus tels – pirogues qui pagayaient auparavant à l’encontre des falaises.
Toujours au service du Domaine Public et de la communauté humaine, j’ai créé, depuis une quinzaine d’années, un certain nombre de sites sur la Toile qui offrent les fruits de mon travail d’une quarantaine d’années: mes articles, mes traductions, mes recherches botaniques, mes projets photographiques, mes reproductions des Annales du Muséum d’Histoire Naturelle, etc, etc.
Tout ce qui est offert l’est en toute convivialité, c’est à dire en toute GRATUITÉ. Et je n’ai de leçons à recevoir de personne quant à la lutte anti-impérialiste et quant à une économie de PARTAGE.
Où siège la Fertilité de ceux qui me diffament (les idiots utiles du Système) et qu’ont-ils à partager – si ce n’est de la médisance stérile et des attaques ciblées?
Sur le blog de Kokopelli, et sur le site de Kokopelli, je présente: une foultitude d’article sur les chimères génétiques, sur la bio piratée, sur la biodiversité, sur la campagne de libération de la quinoa, sur le génocide agricole, sur les semences en Afrique, sur les riz chimériques, ainsi que mes monographies sur des plantes alimentaires ou sur des plantes médicinales, etc, etc.
Sur Liberterre, je présente: mes articles sur de très nombreux sujets – entre autres, l’arnaque du réchauffement climatique anthropique; ma traduction de toute l’oeuvre écrite de John Lash – à savoir l’équivalent de 15 gros ouvrages dont 5 sont publiés sur papier et, le plus souvent, offerts gratuitement; une botanique de l’Oregon; mes traductions d’autres auteurs US (Terence McKenna, Paul Shepard, Stephen Harrod Buhner, Paul Stamets, etc); des reproductions des Annales du Muséum d’Histoire Naturelle publiées par Roger Heim sur le thème des champignons enthéogéniques; des traductions en espagnol et portugais des parties techniques, sur la production de semences, de mon ouvrage Semences de Kokopelli; les traductions en espagnol de la majorité de mes articles majeurs; des dossiers extrêmement référencés sur la mafia vaccinaliste, sur le Necro-Codex Alimentarius, etc, etc. Liberterre est un site fermé, au niveau de contributions nouvelles, pour raison de très vieux logiciel et d’une immensité de fichiers non transférables.
Sur Xochipelli, je présente: mes articles sur le cannabis et le chanvre, mes traductions du dernier ouvrage de Stephen Harrod Buhner, mes articles sur les enthéogéniques, mes monographies sur des plantes alimentaires ou sur des plantes médicinales.
Sur Eriogoneae, je présente – en anglais – 154 espèces ou sous-espèces de la Tribu des Eriogoneae – mais principalement des espèces du genre Eriogonum qui constitue le troisième genre botanique aux USA en terme de nombre d’espèces, à savoir environ 400 espèces et sous-espèces. Les Eriogonum sont appelés des sarrasins sauvages, “wild buckwheats”. Pour un certain nombre de ces espèces, mes photographies et macrophotographies sont les seules existant au monde. J’avais comme projet de publier un ouvrage de référence, de 800 pages, sur les Eriogonum avec James Reveal, de l’Université de Cornell, et l’expert de la Famille des Polygonacées aux USA. Jim Reveal étant récemment décédé, j’ai publié tout mon travail photographique en ligne avec son propre texte botanique. Mon référencement photographique de la totalité des Eriogonum des USA et du Mexique reste un projet en cours – et une passion.
Sur Gaian Ethnobotany, en anglais, je me suis lancé dans l’oeuvre immense de présenter les connaissances ethnobotaniques de milliers d’espèces de la côte ouest des USA. J’ai particulièrement travaillé, ces dernières années, sur le genre Lomatium dans la Famille des Apiacées. Les Lomatium sont des plantes dont les racines sont extrêmement alimentaires ou médicinales. Ces connaissances ethnobotaniques sont éclairées et croisées avec les études pharmacologiques et médicinales officielles lorsqu’elles existent.
Mon tout dernier site, “Magie Tantrique Gaïenne”, présente l’intégralité de mes traductions de l’oeuvre de John Lash publiée sur Liberterre (jusqu’à l’été 2013). Il présente, également, des traductions non publiées de cette période: les “Translations d’Andromède”; des poèmes extraits de Kali Rising – des conversions du poète William Butler Yeats par John Lash; et la moitié, non publiée encore en ligne, de l’ouvrage “La Passion de la Terre” – l’ouvrage majeur de John Lash qui est le coup de grâce au patriarcat et aux trois monothéismes. Et franchement, je suis très fier que la Mère m’ait donné cette opportunité de participer à l’éradication des fondements religieux du génocide en traduisant – et en publiant en français – cet ouvrage fondamental dont le sous-titre est: Traité d’Ecologie Sacrée. Comment l’espèce humaine va-t-elle choisir entre la Vision Planétaire et le mensonge patriarcal et théocratique? Plus fondamentalement, “Magie Tantrique Gaïenne” commence à présenter mes nouvelles traductions des contributions récentes de John Lamb Lash – dont les originales se trouvent sur son site de la Métahistoire ou sur sa chaîne YT “Mandela Effect Decoded”. Ces contributions récentes se retrouvent dans les rubriques “Sabotage Gnostique”, “Mythophrénie en action” et bientôt “l’Effet Mandela”.
Je collabore dans tous ces domaines avec mon meilleur ami aux USA, Mushroom, alias Alan Kapuler – non, ce n’est pas un nom Hopi. Que serait Kokopelli sans les multiples variétés nouvelles de Mushroom, un génie de l’obtention végétale auquel je rends souvent hommage sur mes sites internet et dans nos articles? Mushroom, docteur en biologie moléculaire de l’Université Rockefeller, a travaillé à Paris dans sa jeunesse, au Rothschild Institute of Biological Physical Chemistry, et ensuite comme professeur de virologie à l’Université du Connecticut. A l’âge de 30 ans, Mushroom quitta la virologie lorsqu’il entendit les paroles de Bob Dylan – peu de temps après une conférence donnée par Philip Siekevitz sur l’utilisation, à destination de poisons militaires, de ses recherches, ainsi que des recherches de ses collègues, sur les virus. C’était 45 ans en arrière: les virus à usage militaire, c’est de la vieille histoire. Par contre, les virus à usage d’enrichissement Pharmacratique, c’est de l’histoire moderne. Et pour rebondir sur une notre plus ludique, Mushroom, adolescent, était imbattable sur l’échiquier, sur la place de New-York, jusqu’au jour ou un plus jeune arriva et le battit – Bobby Fisher – qui allait devenir le champion du monde des échecs. Mushroom, par la suite, abandonna les échecs, un jeu de guerre, pour se consacrer à des oeuvres plus fertiles et plus paisibles: il créa Peace Seeds et devint l’un des meilleurs créateurs de variétés nouvelles, en pollinisation ouverte, pour le jardinage et l’agriculture biologiques.
“how many times can a man turn his head and pretend that he just doesn’t see… the answer my friends is blowing in the wind, the answers are blowing in the wind.”
Je mets au défi le GNIS et toutes les Autorités médicales auto-proclamées – ainsi que tous les Weksteins et autres zombifiés de sa secte pro-pesticides qui sont les esclaves/chantres de l’Agro-Chimio-Pharmacratie – d’invalider ce que j’affirme dans mes deux derniers articles sur les insectes chimériques dans l’agriculture, d’une part, et sur les Plantes Médicinales et la situation sanitaire catastrophique de l’humanité, d’autre part.
Le pathétique Wekstein est même allé jusqu’à m’envoyer des mails personnels pour me faire dire que mon prétendu guru, John Lash, serait “antisémite”. Pourquoi donc John Lash, ou moi-même, aurions nous quelques inimitiés à l’encontre des Peuples Sémites de cette planète – qui sont nombreux: Hébreux, Perses, Arabes, etc. La vérité est que le cerveau embrumé de Wekstein (un abus de son cher glyphosate, qu’il défend avec tant de verve de même que le fondateur de Greenpeace?) n’a pas vraiment les capacités de juger de l’érudition gigantesque de John Lash – unique au monde, par exemple, dans le domaine de la mythologie. Qui a rédigé une analyse aussi alternative et stimulante du Graal, par exemple? Qui a exprimé une analyse et une vision totalement alternative des Codex de Nag Hammadi qui sont, dans la grande majorité, des textes strictement Gnostiques – dans le sens de Païens?
Je vais donc rassurer Wekstein: en sus de ma profonde admiration pour tous les mouvements de solidarité aux Palestiniens – car comme le disait le Rabbin Moshe Menuhin, le père du virtuose violoniste, ce sont des terres qui ont été volées aux Arabes – j’ai la même admiration pour tous les Juifs anti-sionistes même si le Judaïsme très orthodoxe de certains aurait tendance à me faire désespérer quant à la capacité de l’humanité de se guérir, définitivement, de son défaut de câblage mental.
Est-ce la même “faille de la psychologie humaine” sur laquelle est fondé Facebook selon Sean Parker, son co-fondateur?
De qui Wekstein est-il l’esclave bien payé pour vomir ses diffamations, en permanence, sur tous ceux qui affirment que les pesticides tuent: à savoir Fabrice Nicolino, Jean-Marc Bonmatin, Gilles Séralini, Marie-Monique Robin, Dominique Belpomme, etc… et bien sûr, l’association Kokopelli et moi-même qui restent certaines de ses cibles privilégiées? Du GNIS? Car n’oublions pas que ceux qui contrôlent les semences contrôlent la “chaîne” alimentaire – et c’est toujours d’actualité depuis la création de l’UPOV et du Necro-Codex Alimentarius, en 1961. Ou de Monsanto/Bayer, peut-être, en fait, en direct? Ou de l’UIPP, la fédération des vendeurs de poisons mortels, qui s’est carossé un site blindé de mensonges avec de jolies carottes? Et qui affirment, en toute bonne foi, de responsables mais pas coupables, que: «Les fruits et légumes, bio ou non, sont source de plaisir gustatif et bons pour la santé. Restreindre sa consommation pour n’acheter que du bio, plus cher, serait donc dommageable, puisque les normes concernant les limites maximales de résidus de produits phytos dans les aliments sont établies de sorte à ne présenter aucun danger pour le consommateur». Selon l’UIPP, la consommation d’aliments pesticidés constitue, donc, le fondement d’une bonne santé humaine. Où sont les Tribunaux?
Ainsi que le demandait l’un de mes héros en 1963, à savoir Roger Heim – pionnier de la mycologie, Président de l’Académie Nationale des Sciences et Directeur du Muséum d’Histoire Naturelle – dans sa préface à l’ouvrage de Rachel Carson “Le Printemps Silencieux”: «mais qui mettra en prison les empoisonneurs publics instillant chaque jour les produits que la chimie de synthèse livre à leurs profits et à leurs imprudences?». En clair, si l’Etat n’est pas capable de protéger le peuple, quand le peuple se portera-t-il partie civile pour amener devant les tribunaux tous les empoisonneurs publics, les Monsanto/Bayer, les Syngenta et tous leurs porte-paroles en chair et en os, tels que Gil Rivière-Wekstein?
Pour la énième fois, il faut préciser que le terme “phyto” est un abus criminel de langage et il est clair que, quand l’UIPP parle de “produits phyto”, c’est bien évidemment pour semer la confusion sémantique.
Ce terme en grec, “phytón”, signifie “plante” d’où l’expression, véridiquement fondée, de phytothérapie, à savoir thérapie par les plantes. De plus, “phytón” est issu de la racine Grecque “phuo”, signifiant “croître, grandir”, elle-même issue de la racine Proto Indo Européenne, “bheu” – qui signifie “croître, être, exister demeurer” – et de par la filiation de demeure du Sanskrit “bhu” qui signifie la terre, la Terre, l’espace, l’univers. Cette racine est, d’ailleurs, peut-être, la source du qualificatif “beuh” pour le cannabis.
Les toxiques éminemment mortels de l’UIPP sont bien évidemment tout sauf des vecteurs existentiels de fertilité et de croissance puisque leur mission essentielle est de tuer.
Contrairement à tous les commérages putrides publiés par Wekstein et son gang, Sofy et moi-même ne possédons aucun bien immobilier – à part une roulotte sise sur la ferme de Kokopelli dans l’Ariège. A 65 ans, notre non-instinct de propriété s’est, pour l’instant, satisfait de cette situation. Et ce n’est strictement pas par paupérisme: Wekstein, le GNIS et la mafia semencière nous ont pourri la Vie depuis 1997 alors qu’à cette époque, déjà, nous étions dans toutes les Jardineries Delbard et les Jardineries Botanic – trop heureuses, enfin, de proposer aux jardiniers Français de la semence d’anciennes variétés dignes de ce nom. Georges Delbard, à près de 90 ans d’âge, était venu nous visiter au Jardin Botanique de la Mhotte afin de nous encourager.
Wekstein prétend que je serais «l’ayatollah de la semence paysanne et le fondateur de Kokopelli, la petite association dont le fonds de commerce repose notamment sur la vente de variétés américaines non hybrides». Est-ce du journalisme agronomique? Ou juste, pleinement, du lobbying diffamatoire, de type harcelant, à la solde du GNIS et de la mafia biocidaire?
Kokopelli distribue des semences de variétés ou d’espèces, en pollinisation ouverte, originaires de toute la planète. Si beaucoup de variétés anciennes, en pollinisation ouverte, viennent des USA, c’est parce que des réseaux d’échange et des semenciers les ont protégées pendant des dizaines d’années alors que la France criminalisait tout ce qui sortait de la toute puissante hybridité des catalogues officiels. Si beaucoup de variétés nouvelles, en pollinisation ouverte, proviennent des USA, c’est tout simplement qu’il existe une pléthore d’agronomes y oeuvrant, au service du Domaine Public et une multitude d’amateurs, au sens noble du terme, qui y créent en permanence de la diversité végétale. En France, il n’existe rien, à savoir aucune innovation variétale non-hybride – et, rien c’est encore trop dire, car non seulement les Autorités font tout pour briser les innovations agronomiques, mais elles empêchent les semenciers de distribuer celles qui viennent d’ailleurs.
Ce n’est absolument pas par paupérisme que, dans la vie, nous ne possédons qu’une roulotte et nous sommes fort heureux qu’Ananda ait pu concevoir et construire un telle demeure écologique, et unique en France, pour l’Association Kokopelli. Après un quart de siècle de combat, sans répit, contre la Terreur Chimique, nous le “méritons” – dans le sens originel de destinée.
Et ce ne sont ni les diffamations du faussaire-fossoyeur Wekstein, ni celles de tous les jaloux et handicapés de la joie de vivre, qui empêcheront les caravanes toujours plus nombreuses de Kokopellis, aux bosses débordant de semences fertiles, de cheminer paisiblement au travers des déserts de l’agriculture pesticidée, au son des flûtes et des tambours – avec le soutien de nos plus de 12 000 adhérents; avec le soutien inconditionnel de toute l’équipe de salariés de Kokopelli; avec le soutien de notre réseau Kokopelli de producteurs de semences; et avec le soutien de toute personne luttant pour la survie de la Vie dans la Biosphère.
Aujourd’hui, afin de ne pas nous endormir sur nos lauriers et parce qu’il est de notre mission d’aider nos compagnons et compagnes de voyage à soigner en eux, quotidiennement, leur nature sauvage terriblement lésée par la cancérisation de la Biosphère de notre Mère la Terre – une cancérisation magnifiquement évoquée par un passage, ci-dessous, du Dédale de mon ami très cher, Maurice Chaudière – et comme nous sommes encore bien jeunes, nous allons donc ouvrir un second front pour Kokopelli – la Libération des Plantes Médicinales.
Xochi – Dominique Guillet. Président-Fondateur de Kokopelli.
Le 17 décembre 2017.
Séquelles ! Je laboure des séquelles… Je vis au cœur de mes déchets ! Pour avoir répondu aux suppliques des hommes je partage leur sort, je partage le tort de les avoir aimés…
Par ma faute, la Terre, la Mer, le Ciel… l’Univers entier s’encrasse et se mutile…Or les hommes sont là… qui me pressent d’agir ! Des hommes intrépides qui convoitent les Astres ! Ils me somment aujourd’hui de les conduire plus loin, plus haut, toujours plus haut… vers cet ailleurs inconcevable où s’abîment les cieux … Plus rien ne les anime que le goût du vertige…
Un ordre virtuel de mirage en mirage occulte le réel
Les capsules et les sondes se disputent la gloire de leurs nouveaux trophées… Cependant qu’ici-bas les robots en faillite encombrent le marché gigantesque des villes… L’Espace n’a plus de bornes … et la Terre n’a plus d’axe… Vertical, désormais, l’horizon se consume. L’Amour n’a plus d’emploi ! Les Dieux se taisent…