Contamination des Sols et des Plantes Agricoles, des Milieux Terrestres et Aquatiques, par le Graphène dans les Fertilisants et les Pesticides de l’Agriculture Toxique

Sommaire

Avant-Propos

Les nano-matériaux de la famille du Graphène sont, strictement, non-régulés par la Commission Européenne

Depuis quand les dérivés de Graphène contaminent-ils l’Agriculture? Dix ans ou quinze ans?

Les Hydrogels au Graphène commercialisés pour l’Agriculture

Etudes portant sur la toxicité des dérivés de Graphène sur la croissance des plantes et sur la santé des sols

Etudes portant sur la toxicité des dérivés de Graphène sur tous les éléments des environnements aquatiques

Etudes portant sur la capacité des dérivés de Graphène d’améliorer, prétendument,  la croissance des plantes

Etudes portant sur la capacité des dérivés de Graphène d’éliminer ou d’atténuer, prétendument, des toxicités ou des parasites en agriculture

Quelques Brevets portant sur l’insertion d’oxyde de graphène dans les Fertilisants et dans les Pesticides/Biocides de toutes sortes

Avant-Propos

Ce dossier constitue une suite à mon premier dossier, intitulé “Le Graphène dans l’Agriculture”, qui présentait deux de mes courts articles, sur le sujet, ainsi que six essais rédigés par le chercheur Espagnol, Mik Andersen. Ce premier dossier fut présenté en janvier 2022.

Dans ce présent dossier, je me suis “restreint”, dans la première partie, à la contamination avérée des plantes agricoles, des sols agricoles, des milieux terrestres et des milieux aquatiques, par le Graphène présent dans les fertilisants et les pesticides de l’Agriculture. Je n’y aborde pas la même “contamination”, par le Graphène en tant que, carrément, “vecteur de décontamination”, de ces mêmes milieux agricoles, terrestres et aquatiques… qu’il a, lui-même, contribué à contaminer en synergie avec une foultitude d’autres nano-particules métalliques. Cette problématique, tout aussi scandaleuse de la “décontamination par le Graphène” fera l’objet d’un dossier subséquent.

La situation est beaucoup plus grave que ne peuvent l’imaginer les Allumés de la Spike, et autres adeptes dissidents de la religion Covidienne, lorsqu’ils nous censurent, inexorablement, nous les lanceurs d’alertes qui dénonçons la présence de graphène, nano-particules et autres nano-technologies, dans les injections CoqueVide/19 – et autres injections dénommées “vaccins” infantiles, anti-grippaux, anti-cancers, anti-méningite, etc, ad nauseam et ad mortem.

Le Graphène est partout : à savoir, dans tous les secteurs de la vie quotidienne car il est considéré comme le matériau miracle – surtout par tous les Globalistes eugénistes et autres scientifiques à leur solde… En effet, le Graphène va leur permettre de tracer et de connecter les Humains en les enchaînant et en les emprisonnant, “digitalement”, dans les rets du réseau virtuel sous prétexte de “santé digitale”, de “médecine digitale” ou de “pharmacie digitale” – ou sous aucun prétexte… lorsque la dictature s’installe. 

Les biologistes, médecins, chercheurs, journalistes, activistes, chroniqueurs, influenceurs, fonctionnaires, etc, qui continuent de nier cette réalité du Graphène omniprésent – ou de nier les risques sanitaires, extrêmes, afférents à cette réalité du Graphène omniprévalent – sont, ainsi, inviter à ouvrir, très rapidement, leurs yeux, leurs oreilles et leurs connexions synaptiques… où à changer de métier. Quid de la plomberie? 

Pourquoi? Parce que ce sont des menteurs et parce que, aujourd’hui, l’empire du mensonge – et ses colporteurs sous toutes nuances idéologiques – est en cours de s’effondrer sous le poids de ses propres incohérences, manipulations, dissonances. En effet, l’empire du mensonge n’arrive plus à générer autant d’énergie qu’il en faudrait pour colmater les brèches… qui s’avèrent de plus en plus béantes. 

Dans une seconde partie, je présente les études qui affirment que le Graphène peut accroître la croissance des plantes, lutter contre les ravageurs ou autres parasites et, même, participer à la décontamination des plantes agricoles toxifiées par l’extrême abondance de métaux lourds, divers et variés, dans les sols agricoles.

En effet, il existe des équipes de “scientifiques” grassement rémunérés dont la mission est de prétendre que le Graphène est inoffensif dans les sols agricoles, dans les plantes alimentaires, dans les milieux terrestres et aquatiques – et qu’il y est, même, bénéfique. Ce sont les mêmes qui pondent des études “scientifiques” portant sur la dangerosité du CoqueVide inexistant ou sur l’innocuité des vaccins génocidaires. 

Ce sont les mêmes qui pondent des études “scientifiques” affirmant que le Graphène n’est pas dangereux pour l’organisme humain – et qu’il y est, même, bénéfique. Alors que je viens de présenter des récapitulatifs de centaines d’études quant à la toxicité des dérivés du Graphène: oxyde de graphène, oxyde de graphène réduit, nano-tubes de carbone, points quantiques de carbone, points quantiques de graphène, etc.

Il est important d’élucider ce sur quoi une pléthore de scientifiques ont travaillé, depuis une quinzaine d’années, en ce qui concerne la problématique très concrète des nano-particules dans l’agriculture – et donc dans l’alimentation. En effet, ceux qui financent ce type de recherches et d’études sont, bien évidemment, très intentionnés – sur le plan de la rentabilité, ou, dans le cas des “vaccins”, sur le plan de l’orchestration du dépeuplement planétaire. 

Cette élucidation est d’autant plus essentielle que, ainsi qu’il est évoqué ci-après, ce sont des centaines de milliers de tonnes de nano-matériaux qui sont injectées, en France, annuellement, dans l’agriculture sans que personne ne soit conscient de l’existence de ce phénomène – ou de la nature des substances nano-particulaires injectées… sous prétexte de fertilisants, d’éliciteurs ou de pesticides. 

C’est pourquoi je présente, en premier lieu, le cas très concret, et commercialisé, de l’hydrogel au graphène, GelPonic, afin de bien mettre en exergue que – tout comme la farine d’insectes s’invite, sournoisement, dans de nombreux aliments, depuis des années – le Graphène s’est, déjà infiltré, dans tous les secteurs de l’agriculture… et donc, de l’alimentation. 

Il ne s’agit plus, seulement, de brevets ou d’études de PhD… mais de propositions concrètes faites par l’Industrie. D’ailleurs, les brevets, et autres études scientifiques de PhD, ne sont, souvent, que les signes avant-coureurs néfastes de la catastrophe industrielle.

J’invite les lecteurs intéressés, par cette problématique très toxique, à consulter mes très longs dossiers sur le thème du Graphène dans l’alimentation humaine par le biais de l’alimentation cellulaire, de l’alimentation à base d’insectes, des viandes fonctionnalisées, des emballages alimentaires, etc:

Graphénisation de l’alimentation carnée, et protéinée,  par les “vaccins” injectés dans les animaux d’élevage

 “De l’oxyde de Graphène, des nano-tubes de carbone, de l’ADN synthétique, dans les nano-fibres des viandes cellulaires cultivées en cuves métalliques… et dans les viandes animales

 “Soleil Vert en 2022? Chitinisation de l’Organisme Humain par une Alimentation Insectivore fondée sur le Recyclage des Déchets Agro-Industriels, des Plastiques en tous genres, des Excréments Humains… et bientôt des Cadavres Humains

 “Homo chimericus: les processus de Chitinisation, par l’alimentation insectivore, en synergie avec les processus de Graphénisation, vont engendrer un nouvel organisme humain chimérique et connecté ”.

Le Graphène s’est d’autant plus infiltré dans les plantes agricoles qu’il commence à contaminer tous les milieux terrestres et aquatiques – ainsi que de nombreuses études suivantes le mettent en lumière. Et c’est, bien sûr, sans s’étendre sur la Graphénisation de l’Atmosphère que j’ai, déjà, abordée dans un dossier volumineux, “Le Graphène dans l’Atmosphère”.  

Le Graphène sous ses diverses formes circule dans l’Atmosphère, dans les milieux agricoles, dans les milieux aquatiques… et, donc, dans les cours d’eau et nappes phréatiques qui desservent les sols agricoles – en cercle vicieux d’auto-accumulation et d’auto-assemblage. 

Il va sans dire que la problématique de la contamination des milieux terrestres et aquatiques, par le graphène présent dans les fertilisants, les éliciteurs et les pesticides, de l’agriculture conventionnelle toxique, se pose, également, pour toutes les autres nano-particules métalliques, ou non, qui sont utilisées dans l’agriculture depuis fort longtemps. 

Que faire? Nous allons éviter de paniquer, avant toutes choses, car les Globalistes manient, déjà, bien trop souvent, la Panique avec brio. 

Soyons confiants qu’à terme – quelle qu’en soit l’amplitude – Gaïa, notre Terre-Mère, digère et métabolise toute substance et, un jour, elle émanera, de sa Biosphère, une bactérie avec des capacités de digestion de tous les nano-matériaux bi-dimensionnels carbonnés (de 0,35 nm d’épaisseur) de la famille du Graphène… si tant est que ces derniers perturbent excessivement ses voies naturelles.  

Les nano-matériaux de la famille du Graphène sont, strictement, non-régulés par la Commission Européenne

Voici comment la Commission Européenne (l’outil de la dictature européenne au service du complexe militaro-industriel) présente les règlements afférents aux nano-matériaux dans trois pages – dont la troisième est extrêmement claire quant à la stricte prépondérance des dérivés de la famille du Graphène dans la nomenclature générale de cette classe de matériaux. [91] Ces règlements sont, intrinsèquement, des non-règlements.

Il va sans dire que ce sont tous les nano-matériaux qui sont, strictement, non-régulés par la Commission Européenne – et pas seulement les dérivés de graphène. 

«Les nanomatériaux dans REACH et CLP. Le 3 décembre 2018, la Commission a adopté le règlement (UE) 2018/1881 de la Commission visant à modifier les annexes I, III et VI-XII du règlement REACH, en introduisant des clarifications spécifiques aux nanotechnologies et de nouvelles dispositions dans l’évaluation de la sécurité chimique (annexe I), les exigences en matière d’informations relatives à l’enregistrement (annexes III et VI-XI) et les obligations des utilisateurs en aval (annexe XII).

… Sur la base de la recommandation de la Commission du 18 octobre 2011 relative à la nanoforme, une nanoforme est une forme de substance naturelle ou manufacturée contenant des particules, à l’état non lié ou sous forme d’agrégat ou d’agglomérat et où, pour 50%, ou plus, des particules dans la distribution des tailles en nombre, une ou plusieurs dimensions externes se situent dans la plage de taille de 1 nm à 100 nm, y compris, par dérogation, les fullerènes, les flocons de graphène et les nanotubes de carbone à simple paroi dont une ou plusieurs dimensions externes sont inférieures à 1 nm. » [86]

A la lecture de ce règlement 2018/1881, il est évident que la Commission Européenne autorise, aveuglément, la totalité des nano-particules produites par l’Industrie car si l’on s’y réfère a ses requêtes de non-toxicité – eu égard aux humains, invertébrés, aux algues, etc – cela fait très longtemps qu’une interdiction formelle, et généralisée, aurait du être promulguée afin de protéger la santé des populations et des éco-systèmes. 

En effet, rien que pour certains dérivés du graphène, j’ai présenté, sur xochipelli.fr, environ, 300 études prouvant leur toxicité extrême. Et ce sont, pour la plupart, des études datant de ces dernières années… alors que les premières études, de toxicité, datent d’environ 2011 – à savoir, l’époque de la “recommandation” de la Commission  Européenne du 18 octobre 2011 relative à la “nanoforme”. [87]

Comment le Graphène pourrait-il être régulé, sur le plan de sa toxicité, alors que ce sont des milliards d’euros, d’argent public, qui sont transférés vers tous les pseudopodes sous l’égide du Graphene Flagship – qui, bien évidemment, affirment tous, la bouche en coeur, que le Graphène est le matériau miracle – et tellement inoffensif!

Comment le Graphène pourrait-il être régulé, sur le plan de sa toxicité, alors que les Globalistes bavent d’excitation sur le concept des “15 mn cities”, les “villes des 15 mn” promues par le gang des déments et eugénistes du Forum Economique Mondial ?

Comment le Graphène pourrait-il être régulé, sur le plan de sa toxicité, alors que les Globalistes bavent d’excitation sur le concept des “Graphene cities”, les villes intégrales au Graphène? Pourquoi? Parce que le graphène est la fondation inéluctable, et fondamentale, des “Villes des 15 mn” si chères à Klaus Schwab.  

Le graphène constitue le vecteur fondamental, présent et futur, de la Connexion, sous tous aspects virtuels et mensongers. Tous ceux qui ne sont pas capables d’appréhender, organiquement, cette Réalité en sont, déjà, vraisemblablement, déconnectés. 

Selon la méta-étude, de 2022, intitulée “Hazard characterization of graphene nanomaterials in the frame of their food risk assessment: A review”, publiée dans la revue Food and Chemical Toxicology. [93] 

«Les résultats obtenus ont montré que les études menées jusqu’à présent ne respectaient pas les lignes directrices internationalement reconnues en matière d’essais. En outre, les nano-matériaux à base de graphène semblent résister à la digestion gastro-intestinale et sont capables d’être absorbés, distribués et excrétés, induisant des effets toxiques à différents niveaux, y compris la génotoxicité.  »

Depuis quand les dérivés de Graphène contaminent-ils l’Agriculture? Dix ans ou quinze ans?

Si l’on se réfère à l’article, de 2015, présenté par Inf’OGM, et intitulé “Des nanos en agriculture?”, [58] voici ce qu’y déclarent Danielle Lanquetuit et Mathilde Detcheverry de l’association AVICENN – dont l’objectif est de favoriser le débat public et la transparence des responsables politiques sur le dossier des nano-technologies.

«Grâce à la déclaration obligatoire instituée par la France afin d’alimenter un registre (dit R-Nano) des nano-matériau sur notre territoire, créé en 2013, on sait que près de 416 000 tonnes de substances nano ont été déclarées comme ayant été produites ou importées en 2014 en France. Mais ce chiffre est largement en deçà du volume global de nano-matériaux réellement introduits sur notre territoire et qui échappent au radar des autorités. Ces deux dernières années, l’agriculture est arrivée en tête des secteurs déclarés, sans que l’on n’ait aucune indication ni sur le volume de nano-matériaux effectivement utilisés dans ce secteur, ni sur le nombre de déclarants agricoles

D’où la mobilisation de notre association Avicenn pour réclamer davantage de transparence sur les recherches, l’utilisation, la commercialisation et les impacts des nano-matériaux. Les agriculteurs sont exposés à leur insu aux nano-matériaux contenus dans les mélanges qu’ils manipulent et pulvérisent. Les distributeurs ne sont pas tenus de les informer de la présence et des risques de nano-matériaux dans les produits qu’ils leur vendent. Les distributeurs eux-mêmes sont en fait peu sensibilisés au sujet : ils en ont découvert l’existence, pour beaucoup, seulement depuis 2013, avec la mise en place de la déclaration obligatoire. Si les fabricants étaient plus transparents, les choses seraient moins compliquées. Mais le sujet est tabou

En 2014, nous avons pu identifier au moins sept entreprises qui commercialisent des produits pour les cultures ayant rempli des déclarations dans R-Nano, avec une quarantaine de produits vendus en agriculture... sans que l’on puisse avoir davantage d’informations : les entreprises ne fournissent en effet aucune information sur les nano-matériaux qu’elles utilisent, ni dans les fiches de sécurité, ni sur leurs sites ni sur le site de l’Union des industries de la protection des plantes (UIPP). » 

Les soulignements sont de mon fait afin de bien mettre en exergue qu’il s’agit d’une problématique agricole de dix années d’âge. Quelle est la nature de ces nano-particules dans les fertilisants, éliciteurs et pesticides/biocides de l’agriculture conventionnelle? Peu de monde sont au fait de la composition de ces nano-particules car cela requiert de remonter en amont… vers les secrets professionnels de l’Industrie Pharma – qui contrôle l’Industrie Agro-Chimique. 

Ce dont on peut être sûr, c’est que le graphène est partout dans l’agriculture car, premièrement, ses divers dérivés sont connus depuis une vingtaine d’années; secondement, il est considéré comme le matériau miracle qui va tout révolutionner; et, troisièmement, depuis quelques années, il est productible à la tonne – à partir de n’importe quelle bio-masse carbonée – pour un coût très minime. 

Voici comment l’organisation, dénommée Graphene Council, présente, en mai 2022, la nouvelle génération de pesticides nano-particulaires telle que la conçoit l’agence gouvernementale US de protection de l’environnement, Environmental Protection Agency : 

«Une équipe de recherche de l’EPA dirigée par le Dr Su a effectué une recherche exhaustive des brevets et de la littérature publiée sur les nano-pesticides afin de comprendre l’état de la science. L’équipe a trouvé et analysé plus de 36 000 brevets et 500 articles de revues évalués par des pairs. À partir des résultats de ses recherches, l’équipe a établi deux catégories générales de nano-pesticides afin d’éclairer les examens réglementaires de l’EPA : 1) les produits dont l’ingrédient actif est principalement constitué de nano-matériaux à base de métaux, comme le nano-argent et l’oxyde/hydroxyde de nano-cuivre, et 2) les produits qui encapsulent et transportent l’ingrédient actif à l’aide de nano-matériaux (principalement à base de carbone) comme le graphène et les nano-tubes de carbone. 

L’équipe a constaté que les pesticides nano-métriques adhèrent mieux aux surfaces des plantes et ont un impact réduit sur les organismes non ciblés. Les nano-pesticides peuvent également améliorer la résistance des plantes aux facteurs de stress liés à la chaleur ou à la sécheresse. Ces avantages pourraient permettre d’augmenter le rendement des cultures et d’accroître la résilience de l’agriculture face au changement climatique et aux conditions météorologiques extrêmes.» [59]

Il est, ainsi, très clair, pour l’agence gouvernementale US de protection de l’environnement, qu’il existe deux classes de matériaux nano-particulaires, dénommés  “nano-pesticides” dans l’agriculture: d’une part, les ingrédients actifs à base de nano-particules métalliques et, d’autre part, les vecteurs de pesticides conventionnels qui sont tous de la famille du Graphène. 

Voici, maintenant, comment la plate-forme, dénommée AzoNano, présente, en avril 2022, la nouvelle génération de fertilisants et de pesticides nano-particulaires à base de graphène: [60]

« Dans l’agriculture, les nano-matériaux à base de carbone tentent de réduire le nombre de pesticides distribués, de minimiser le lessivage des nutriments lors de la fertilisation et d’augmenter l’efficacité de la lutte contre les parasites et les maladies.

Les nano-matériaux de carbone peuvent être utilisés comme d’excellents vecteurs d’engrais en raison de leur arrangement moléculaire stable, de leur dispersion uniforme et de leur faible toxicité dans les milieux d’application. Par exemple, les nano-particules d’oxyde de graphène sont des transporteurs d’oligo-éléments efficaces.

Les nano-matériaux de carbone sont utilisés comme convertisseurs de lumière pour compléter la photosynthèse des plantes. Grâce à la photosynthèse chloroplastique, les plantes transforment l’énergie solaire en énergie chimique.

La lumière solaire utilisée par les chloroplastes est principalement confinée dans les régions bleues et rouges du spectre visible. Ils peuvent donc être utilisés comme matériaux de conversion de la lumière pour maximiser l’énergie solaire afin d’élargir le spectre lumineux pour la photosynthèse des plantes. Cela dit, pour utiliser les nano-matériaux de carbone comme convertisseurs de lumière dans les plantes, il faut tenir compte de certains facteurs importants tels que l’efficacité de la conversion de la lumière, la biocompatibilité et la cytotoxicité des nano-matériaux de carbone convertisseurs de lumière dans les plantes, et la chaleur produite pendant la transformation de la lumière par les nano-matériaux de carbone dans les plantes.

Récemment, Zhu et al. ont révélé que les nano-matériaux à base de carbone présentant des caractéristiques antifongiques pouvaient être utilisés pour créer de nouveaux fongicides. Parmi les différents nano-matériaux de carbone testés contre deux champignons phytopathogènes, y compris les nano-tubes, les fullerènes et l’oxyde de graphène, les nano-tubes de carbone à simples parois ont eu l’action antifongique la plus forte.

L’utilisation de nano-matériaux de carbone (NMC) dans l’application de biocapteurs, de convertisseurs de lumière, d’engrais, de pesticides et de produits agrochimiques est notable. Toutefois, leur impact peut varier en fonction de l’espèce végétale, du type de nanomatériau de carbone (NMC) et de son dosage.

Dans les applications agricoles, les nano-matériaux à base de carbone peuvent apporter les contributions suivantes :

Augmentation du rendement agricole grâce à l’utilisation de stimulateurs de croissance et d’engrais innovants à base de nano-matériaux.

Produits phytopharmaceutiques à base de nano-matériaux, tels que les insecticides et les herbicides.

L’utilisation d’agents phytopharmaceutiques nano-encapsulés et d’engrais à libération lente pour réduire le nombre de produits agrochimiques utilisés.

Les nanotechnologies pour l’optimisation des pratiques agricoles par le biais de l’agriculture de précision.» [60]

Les Hydrogels au Graphène commercialisés pour l’Agriculture

En Angleterre, des chercheurs de l’université de Manchester travaillent sur un nouveau concept, dénommé “Graphene City”, dont la finalité est de graphéniser toutes les chaines d’approvisionnement – et, en fait, tous les secteurs de la vie quotidienne.

Puis je répéter que tous les secteurs de la vie quotidienne, cela signifie: les “vaccins”, les injections, les médicaments, les aérosols, les cosmétiques, les pansements, les condoms, les serviettes hygiéniques, les culottes féminines thérapeutiques, les anesthésiants, les implants dentaires, les lentilles oculaires, le béton, l’asphalte, les huisseries, les membranes de traitement des eaux, les filtres des systèmes d’aération, les fertilisants, les pesticides/biocides agricoles, les chaussures bio-testeurs, les vêtements bio-testeurs, l’isolation des vêtements, les masques faciaux, les peintures murales, les batteries, l’électronique, les éoliennes, les patch anti-douleurs, les couvertures pour la nuit, les matelas, les ampoules lumineuses, les écouteurs, les lunettes de ski, etc, etc. 

L’un de leurs objectifs de recherche est de graphéniser l’agriculture. Ils sont, ainsi, en cours de développer une alternative agricole qu’ils ont dénommée “GelPonic” afin, prétendument, de réduire les gaspillages d’énergie et d’espace en promouvant une agriculture verticale. “GelPonic” est un hydrogel au graphène qui aurait la capacité de “sentir” les besoins nutritionnels des plantes dans le sol et de les satisfaire. 

Cet hydrogel au graphène est disponible sous forme de granules, de plaques ou de blocs. [1]

Cette recherche, financée par le gouvernement du Royaume Uni et par l’Europe, est sous la responsabilité de la Dr. Beenish Siddique, la fondatrice, et PDG, de la société AEH Innovative Hydrogel – qui est localisée dans le Graphene Engineering Innovation Centre de Manchester. [77] 

Leur propagande officielle est bien lissée et fait appel à tous les concepts clés permettant d’enfumer les niais et autres endormis: “durabilité”, “recyclage”, “résilience”, “séquestration du carbone”, “économie de l’eau”, “responsabilité sociale d’entreprise”, “émissions zéro carbone”, etc. 

L’hydrogel au graphène, de AEH Innovative Hydrogel, est, également, utilisé pour des applications médicales – en particulier pour traiter les blessures chroniques, afin d’éviter les infections et les amputations. [78]

Des pansements “connectés” sont, également, fabriqués par Grapheal à Grenoble – une entreprise graphénisante qui propose, également, un test salivaire CoqueVide/19 “numérique”. Grapheal s’annonce comme “concepteur et fabricant de bio-capteurs numériques embarqués pour le diagnostic médical de terrain et le suivi des patients à distance”. [902] [903] Le pansement connecté est, ainsi, présenté: «Ce pansement intelligent et connecté à base de graphène est extrêmement flexible et s’adapte facilement à toutes les parties du corps. Ses minuscules composants électroniques sans fil dotés d’électrodes très légères et hautement flexibles, transmettent les données vers une application mobile. Grâce à un logiciel de télé-médecine et aux technologies médicales présentes dans le cloud, l’hôpital reçoit les informations qui peuvent ainsi être contrôlées et évaluées par un spécialiste». 

Une étude, publiée en juillet 2021, propose même un aérogel composé d’oxyde de graphène et de polyéthylène glycol renforcé avec de l’extrait de pépins de raisin (pour ses proanthocyanidines) afin de soigner des blessures. [1069]

De l’autre côté de l’Atlantique, en Californie, Juan Pablo Girald – de l’Université de Californie Riverside – dirige un projet, financé à hauteur d’1,6 million de dollars, portant sur le recours à des nano-technologies pour délivrer de l’azote, comme fertilisant, directement dans les choloroplastes.

Juan Pablo Girald a collaboré avec Nicole Steinmetz, professeur de nano-ingénieries à l’Université UC San Diego, afin d’utiliser des nano-technologies, chimérisées par son équipe, permettant de délivrer du matériel génétique dans les chloroplastes. Selon Nicole Steinmetz «Notre idée est de refonctionnaliser des nanoparticules naturelles, à savoir des virus de plantes, afin de délivrer des gènes dans une plante… Il est nécessaire d’avoir recours à une certaine ingénierie afin de faire en sorte que les nano-particules accèdent aux chloroplastes et, également, afin qu’ils ne puissent pas infecter les plantes». Leur but est, ainsi, de faire pousser ces laitues et épinards, chimérisés en ARNm vaccinal, par les jardiniers eux-mêmes – ou par des maraichers à large échelle pour les populations citadines. 

Ces chercheurs précisent, la main sur le coeur, que toutes leurs recherches sont orientées vers “l’écologie” – à savoir la même écologie que Jadot, le chef des Verts Vaccinalistes, promeut à la solde de Klaus Schwab, le Réinitialisateur Transhumaniste. Il s’agit d’optimiser la délivrance d’azote au coeur des cellules des plantes cultivées afin d’éviter son gaspillage – réel, à savoir l’infiltration directe, de la moitié de cet azote de synthèse, dans les nappes phréatiques. 

La question que l’on doit se poser, lorsque l’on a affaire à ces dérangés mentaux: quelle est, donc, la nature de cette “ingénierie”, de chimérisation, qu’il faille appliquer afin que les nano-particules accèdent aux chloroplastes. En bref, par quel processus s’effectue la “refonctionnalisation” des phytovirus – à savoir, des virus infectant les plantes?

Selon la présentation d’un brevet Coréen, de 2019, sur l’augmentation de la croissance végétale par incorporation de nano-particules de graphène: «Il a été démontré que des nano-tubes de carbone, en mono-feuillets, peuvent être transportés et déposés, dans la bicouche lipidique des chloroplastes, au travers d’un piégeage cinétique qui promeut l’activité photosynthétique et le transfert d’électrons.» [929]

L’autre question que l’on doit se poser: pourrait-il s’agir d’une “refonctionnalisation” à l’oxyde de graphène, aux points quantiques de carbone ou aux nano-tubes de carbones? Ces nanoparticules de graphène seraient-elles, donc, utilisées dans un but de convoyage… afin d’accéder aux chloroplastes?

Il est très vraisemblable que la réponse sera du même type que pour les injections CoqueVide/19 de la Mafia Pharmacratique. L’ARNm est enveloppé dans des nano-particules lipides et rien de plus, promis-juré… Et comment explique-t-on, alors, la magnétisation de certains injectés?

Ainsi, dès printemps 2018, l’Université d’Adélaïde, en Australie, a fait la une du secteur de la Fertilisation Industrielle en annonçant l’efficacité de fertilisants industriels “eco-friendly”, respectueux de l’environnement, parce qu’ils sont vectorisés par de l’oxyde de graphène. [934]  [935]

Aujourd’hui, ainsi que nous l’avons déjà évoqué ci-dessus, il n’est pas aisé de déterminer qui commercialise des nano-fertilisants ou nano-pesticides. Par contre, il est très aisé de déterminer quelles sont les sociétés qui distribuent commercialement du graphène, des nano-tubes de carbones, des fullerènes, des nano-cones de carbone, des nano-poulpes de carbone, etc, etc. Il s’agit, par exemple, de INSCX [76], de NanoIntegris [77], de OCSiAl [78], de Tuball [79], MKNano [84], Matexcel [83], Platonic Nanotech [82], de NanoAmor [81], etc, etc. 

La plate-forme Nanowerk présente 53 sociétés industrielles, de par le monde, commercialisant une pléthore de nano-produits de la famille du Graphène. [80]

Etudes portant sur la toxicité des dérivés de Graphène sur la croissance des plantes et sur la santé des sols

“Distribution of different surface modified carbon dots in pumpkin seedlings”. 2018.  Cette étude porte sur la toxicité des points quantiques de carbone – de 4 nm – sur la croissance des plantules de courges. [16]

Au niveau biochimique, l’augmentation des enzymes antioxydantes dans les racines de courge suggère que tous les points quantiques de carbone pourraient potentiellement déclencher les systèmes de défense antioxydants dans les plantules de courges. De plus, cette altération était plus importante dans les racines que dans les pousses. Notre étude représente une nouvelle perspective sur la visualisation des points quantiques de carbone dans les tissus végétaux et fournit des informations utiles sur la toxicité potentielle de différents types de points quantiques de carbone pour les plantes terrestres, ce qui est important pour les applications agricoles.

“Graphene oxide enters the rice roots and disturbs the endophytic bacterial communities”. Cette étude porte sur la perturbation de l’oxyde de graphène des communautés bactériennes endophytiques dans le système racinaire du riz. [55]

“Identifying the Phytotoxicity and Defense Mechanisms Associated with Graphene-Based Nanomaterials by Integrating Multiomics and Regular Analysis”. 2021. Cette étude porte sur la compréhension des mécanismes de défense des plantes contre la phytotoxicité des dérivés de Graphène. [20]

Les résultats ont montré que la défense des plantes a été régulée en réduisant la teneur en calcium de 21,7 à 48,3%, la concentration intercellulaire de CO2 de 12,0 à 35,2%, le taux de transpiration de 8,7 à 40,2% et la conductance stomatique de 16,9 à 50,5%.

La phytohormone gibbérelline et le récepteur de l’acide abscissique PYL8 ont été régulés à la hausse, indiquant l’activation des systèmes de défense. Cependant, l’oxyde de graphène réduit et les points quantiques d’oxyde de graphène déclenchent un stress oxydatif plus fort (par exemple, H2O2 et malondialdéhyde) que l’oxyde de graphène dans les fruits en raison de la rupture des systèmes de défense antioxydants (par exemple, cytochrome P450 86A22 et P450 77A1).

“Stress Response and Nutrient Homeostasis in Lettuce (Lactuca sativa) Exposed to Graphene Quantum Dots Are Modulated by Particle Surface Functionalization”. 2021. Cette étude porte sur la toxicité des points quantiques de graphène sur la croissance des laitues. [2]

Les points quantiques de graphène carboxilés et les points quantiques de graphène  hydroxilés causent des dommages oxydatifs, perturbent l’homéostasie des nutriments minéraux et organiques, altèrent la photosynthèse et modulent les niveaux de phytohormones. La génération d’espèces réactives de l’oxygène déclenchée par la lumière et l’oxydation des antioxydants dans les plantes sont la raison essentielle de la phytotoxicité et expliquent la différence entre les différentes fonctionnalisations. Ces résultats suggèrent que les points quantiques de graphène ne sont peut-être pas aussi sûrs que prévu. Les études futures devraient prendre en compte la modulation de la chimie de surface pour obtenir une sécurité optimale des points quantiques de graphène, et davantage d’espèces végétales devraient être testées à plus long terme.

“Surface charge affects foliar uptake, transport and physiological effects of functionalized graphene quantum dots in plants” 2021. Cette étude porte sur l’évaluation des effets de la charge de surface sur l’absorption foliaire, la translocation et la réponse physiologique des points quantiques de graphène dans les plantes de maïs. [21]

Dans l’ensemble, nos résultats fournissent des preuves directes de l’influence de la charge de surface sur l’absorption foliaire, la translocation et les effets physiologiques des points quantiques de graphène dans les plantes cultivées, et impliquent que l’exposition foliaire des points quantiques de graphène a un impact négatif sur la photosynthèse et la santé de la croissance des plantes.

“A double-edged effect of manganese-doped graphene quantum dots on salt-stressed Capsicum annuum”. 2022. Cette étude porte sur l’évaluation des effets positifs et négatifs des points quantiques de graphène dopés au manganèse sur Capsicum annuum, cultivé sous stress salin. [24] 

Cependant, sur la base d’une analyse complète des alcanes normaux (n-alcanes) à l’aide de la chromatographie en phase gazeuse-spectrométrie de masse (GC-MS), nous avons également observé que le profil de la cire épicuticulaire des feuilles était perturbé par les points quantiques de graphène dopés au manganèse, car la concentration de n-alcanes à longue chaîne était augmentée. En même temps, la teneur en magnésium (Mg) et en zinc (Zn) a indiqué une activité photosynthétique potentiellement promue dans les feuilles de Capsicum annuum.

“Sustainable agronomic response of carbon quantum dots on Allium sativum: Translocation, physiological responses and alternations in chromosomal aberrations”.  2022. Cette étude porte sur l’évaluation de l’absorption, de la translocation et de la phytotoxicité des points quantiques de graphène, émetteurs de luminescence bleue, sur la plante Allium sativum. L’évaluation de la génotoxicité et de la cytotoxicité des CQDs envers les racines d’Allium sativum a été estimée en fonction de trois concentrations différentes. [25]

“Sunlight promoted self-fenton photodegradation and pathway of doxycycline: Interactive effects of nanomaterial on bean plant and its genotoxicity against Allium cepa” 2023. Cette étude porte sur la photodégradation auto-fenton favorisée par la lumière du soleil et voie d’accès de la doxycycline ainsi que sur les effets interactifs du nanomatériau sur la plante de haricot et sa génotoxicité contre Allium cepa. [26]

“Synergistic effects of glyphosate and multiwall carbon nanotubes on Arabidopsis thaliana physiology and metabolism”. 2021. Cette étude porte sur les effets synergiques du glyphosate et des nanotubes de carbone multi-parois sur physiologie et le métabolisme d’Arabidopsis thaliana. [27]

L’effet synergique observé a été attribué à l’accumulation de glyphosate résultant de la perméabilité et de la transportabilité des nanotubes de carbone. Globalement, le risque d’interaction nanotube-herbicide suggère une utilisation prudente des nanotubes dans les applications agricoles.

“New insight into the mechanism of graphene oxide-enhanced phytotoxicity of arsenic species”. 2021. Cette étude porte sur la phytotoxicité conjointe de l’oxyde de graphène et des sortes d’arsenic (arsénite, arsénate) sur des espèces végétales monocotylédones (Triticum aestivum) et dicotylédones (Solanum lycopersicum). [30]

La co-exposition à l’oxyde de graphène a entraîné un stress oxydatif plus sévère que l’exposition à l’Arsenic seul, ce qui pourrait ensuite induire des dommages dans les membranes plasmiques des racines et compromettre les principales voies de détoxification de l’arsenic telles que la complexation avec le glutathion et l’efflux. La co-exposition à l’oxyde de graphène et à l’Arsenic a également conduit à une réduction plus significative du contenu en macro- et micronutriments. Les données fournies soulignent le fort impact des nano-matériaux sur le risque environnemental de l’Arsenic dans les systèmes agricoles.

“Effects of three graphene-based materials on the growth and photosynthesis of Brassica napus”. 2022. Cette étude porte sur la phytotoxicité de l’oxyde de graphène réduit, de l’oxyde de graphène et du graphène fonctionnalisé par une amine (G-NH2) sur Brassica napus. [31]

Les résultats ont révélé que l’oxyde de graphène réduit a altéré la photosynthèse principalement en diminuant la teneur en chlorophylle et l’activité de la Rubisco. L’oxyde de graphène endommage directement le photosystème en perturbant la structure du chloroplaste, et une diminution de l’activité de la Rubisco indique que l’oxyde de graphène inhibe également la fixation du carbone. Une analyse plus poussée au niveau des gènes a démontré que l’oxyde de graphène a une toxicité sur la membrane du chloroplaste, le photosystème, le transport d’électrons photosynthétiques et l’ATPase de type F.

“Is airborne graphene oxide a possible hazard for the sexual reproduction of wind-pollinated plants?” 2022. Cette étude porte sur l’évaluation des risques de l’oxyde de graphène, en suspension dans l’air, pour la reproduction sexuée des plantes pollinisées par le vent ? [35]

“Assessment of graphene oxide toxicity on the growth and nutrient levels of white clover (Trifolium repens”). 2022. Cette étude porte sur l’évaluation de la toxicité de l’oxyde de graphène sur la croissance et les niveaux de nutriments du Trèfle blanc. [39]

Par rapport au contrôle, l’oxyde de graphène au niveau le plus élevé de 0,6% a diminué la hauteur des plantes, le poids sec des feuilles et des tiges, la teneur totale en chlorophylle et le taux net de photosynthèse de 43,7%, 45,7%, 43,4%, 32% et 85,7%, respectivement, après 100 jours d’exposition, et les teneurs en N, K, Cu, Zn, Fe, Mo, B, Si ont diminué de 19,5%, 20,1%, 12,6%, 25,0%, 12,9%, 26,0%, 18,9%, 23,0%, respectivement. En outre, la fuite d’électrolyte, la peroxydation des lipides, les espèces réactives de l’oxygène, les activités des enzymes antioxydantes ont toutes été augmentées par l’oxyde de graphène, en particulier à forte dose et à longue exposition. Ces résultats indiquent que l’oxyde de graphène peut supprimer la croissance des plantes par le stress oxydatif, l’inhibition de la photosynthèse et le déséquilibre des nutriments.

“Graphene oxide affected root growth, anatomy, and nutrient uptake in alfalfa”. 2022. Cette étude porte sur l’ impact négatif de l’oxyde de graphène sur la croissance et le développement des racines de luzerne. [10]

Nos résultats indiquent que l’oxyde de graphène à des niveaux élevés a un impact négatif sur la croissance et le développement des racines en induisant un stress oxydatif, une altération structurelle et un déséquilibre nutritionnel.

“Effect of graphene oxide on the uptake, translocation and toxicity of metal mixture to Lepidium sativum plants: Mitigation of metal phytotoxicity due to nanosorption”. 2022. Cette étude porte sur l’impact de l’oxyde de graphène sur l’absorption, la translocation et la toxicité d’un mélange de métaux pour les plantes de l’espèce de cresson, Lepidium sativum. [9]

“Combined effects of carbon nanotubes and cadmium on the photosynthetic capacity and antioxidant response of wheat seedlings”. 2021. Cette étude porte sur les effets combinés des nanotubes de carbone et du cadmium sur la capacité photosynthétique et la réponse antioxydante des semis de blé. [7]

Par rapport au Cadmium seul, les nanos-tubes de carbone combinés au Cadmium ont diminué le taux net de photosynthèse, la conductance stomatique, le taux de transpiration, l’efficacité photochimique primaire maximale du photosystème II, le rendement quantique réel, le taux de transport d’électrons photosynthétiques, la protéine du canal radiculaire et la teneur en ribulose-1,5-bisphosphate carboxylase/oxygénase. En outre, les traitements combinés ont augmenté la teneur en anion superoxyde, en superoxyde dismutase, en guaiacol peroxydase, en cytochrome et en malondialdéhyde dans les plantules de blé. En outre, la peroxydation des lipides membranaires s’est aggravée, causant de graves dommages au système membranaire du blé. En outre, la toxicité du traitement nanos-tubes de carbone à simples parois et du traitement combiné avec nanos-tubes de carbone à simples parois et Cadmium était plus élevée que celle du traitement nanos-tubes de carbone à multiples parois.

“Synthesis and characterization of single-walled carbon nanotube: Cyto-genotoxicity in Allium cepa root tips and molecular docking studies”. Cette étude porte sur la génotoxicité dans les pointes de racines d‘Allium cepa – et études de docking moléculaire – généré par des nanotubes de carbone à simples parois. [3]

Par conséquent, les effets cytotoxiques et génotoxiques des nanotubes de carbone à simples parois sur les cellules méristématiques de la racine d’Allium cepa, qui est un système fiable pour l’évaluation de la toxicologie des nanoparticules, ont été démontrés dans cette étude.

“Effects of multi-walled carbon nanotubes in soil on earthworm growth and reproduction, enzymatic activities, and metabolomics”. 2022. Cette étude porte sur  l’augmentation de la production et des rejets dans l’environnement de nano-tubes de carbone à multiples parois  et sur l’exposition des sols et les risques potentiels pour les vers de terre. [15]

L’exposition à 50 mg/kg de nano-tubes de carbone à multiples parois a augmenté de façon significative les activités de CYP2C9, CYP3A4, SOD, CAT et GST, mais a clairement réduit les niveaux de L-aspartate, L-asparagine et glutamine. Avec une exposition à 100 mg/kg de nano-tubes de carbone à multiples parois, des effets toxiques sur les vers de terre ont été observés, avec une inhibition significative des activités des isoenzymes CYP et de la SOD, des réductions significatives du L-aspartate, de la L-asparagine, de la glutamine et du tryptophane, et des accumulations simultanées de citrate, d’isocitrate, de fumarate, de 2-oxoglutarate, de pyruvate, de D-galactose, de phosphate de carbamoyle, d’anthranilate de formyle, d’hypoxanthine et de xanthine. Les résultats suggèrent que la toxicité des nano-tubes de carbone à multiples parois pour les vers de terre est associée à une capacité de détoxification réduite, à un stress oxydatif excessif et à une perturbation de plusieurs voies métaboliques, y compris le métabolisme des acides aminés, le cycle de l’acide tricarboxylique, le métabolisme du pyruvate, le métabolisme du D-galactose et le métabolisme des purines. L’étude offre de nouvelles perspectives pour mieux comprendre et prédire la toxicité des nano-tubes de carbone à multiples parois dans le sol.

“Interactive effects of metals and carbon nanotubes in a microcosm agrosystem”.  2022. Cette étude porte sur les effets interactifs des métaux et des nanotubes de carbone dans un microcosme agrosystème. [43]

“Effects of microplastics and carbon nanotubes on soil geochemical properties and bacterial communities”. 2022. Cette étude porte sur les effets des microplastiques et des nanotubes de carbone sur les propriétés géochimiques du sol et les communautés bactériennes. [46]

Nos résultats montrent que les micro-plastiques conventionnels et biodégradables modifient différemment les propriétés géochimiques du sol et la structure et les fonctions de la communauté microbienne, qui peuvent être encore modifiées par la coexistence de nano-tubes de carbone à multiples parois. 

“Nanomaterials in agricultural production: benefits and possible threats?”. 2013. Cette étude porte sur la littérature la plus récente sur l’application des nanotechnologies à l’agriculture, y compris les nano-fertilisants, les nano-capteurs, la protection des cultures, le contrôle de la pollution, la gestion des déchets et la détection des pesticides. Les effets négatifs des nanoparticules sur les plantes comestibles sont également abordés. [82]

“Induction of programmed cell death in Arabidopsis and rice by single-wall carbon nanotubes”. 2010. Cette étude porte sur l’exposition des protoplastes de feuilles d’Arabidopsis et de riz à des nano-tubes de carbone à simples parois et examiné la viabilité cellulaire, les dommages à l’ADN, la génération d’espèces réactives de l’oxygène et l’expression des gènes associés. [86]

Par conséquent, les nano-tubes de carbone à simples parois ont un effet négatif sur les protoplastes et les feuilles par le biais d’un stress oxydatif, entraînant un certain degré de mort cellulaire programmée.

“Effects of graphene on morphology, microstructure and transcriptomic profiling of Pinus tabuliformis roots”. 2021. Cette étude porte sur sur l’augmentation de la croissance du Pin rouge de Chine (Pinus tabuliformis) en ajoutant des nano-particules d’oxyde de graphène dans l’eau d’irrigation – à raison de 25 mg par litre. [1610] 

Cette étude précise: «Nonobstant ces effets positifs, il est, également, rapporté que le graphène peut être nuisible pour les plantes sous certaines conditions. Les bords acérés du graphène peuvent déchiqueter, physiquement, les membranes cellulaires et  mettre en péril leur intégrité. [1616] En sus d’accroître, par les racines, la consommation d’eau et de fertilisants, le graphène augmente, également, l’intégration de métaux lourds, tels que le cadmium et l’arsenic – et, donc, leurs effets délétères. [1617]  [1618]  De plus, le traitement au graphène peut induire différents degrés de lésion oxydante et provoquer la mort cellulaire. [1619] Tous ces effets négatifs soulignent la nécessité de réaliser plus de recherches avant que le graphène puisse être appliqué dans l’agroforesterie. ».

“Effects of carbon nanotubes and derivatives of graphene oxide on soil bacterial diversity”. 2019. Cette étude porte sur les nano-tubes de carbone, et autres dérivés de l’oxyde de graphène, qui génèrent un profond impact sur toutes les communautés bactériennes dans le sol. [52]

“Graphene phytotoxicity in the seedling stage of cabbage, tomato, red spinach, and lettuce”. 2011. Cette étude porte sur la diminution par l’oxyde de graphène, de manière conséquente, de la croissance et l’amplitude de bio-masse de jeunes plants de tomates, d’épinards, de choux et de laitues. [56]

“Single Walled Carbon Nanotubes Exhibit Dual-Phase Regulation to Exposed Arabidopsis Mesophyll Cells”. 2011. Cette étude porte sur les nanotubes de carbone à paroi simple qui présentent une régulation à deux phases pour les cellules mésophylles exposées d’Arabidopsis. [57]

“Advances in transport and toxicity of nanoparticles in plants”. 2023.  [118]

Etudes portant sur la toxicité des dérivés de Graphène sur tous les éléments des environnements aquatiques

“Assessment of graphene oxide ecotoxicity at several trophic levels using aquatic microcosms”. 2020. [102] 

La chaîne trophique était composée d’un consortium d’algues et de bactéries en tant que producteurs primaires, de larves de chironomes en tant que consommateurs primaires et décomposeurs, tandis que les larves de l’amphibien Pleurodeles waltii constituaient les consommateurs secondaires. La surveillance de multiples paramètres écotoxicologiques et écologiques a permis d’observer des changements dans les communautés bactériennes, tandis qu’aucun effet toxique n’a été observé chez les chironomes. Cependant, le comportement alimentaire des chironomes a changé à la suite de la contamination par les GO, entraînant une augmentation de la consommation de la litière de feuilles. Des effets génotoxiques ont été observés chez les larves de Pleurodeles. Cette étude souligne l’importance d’utiliser de tels systèmes expérimentaux pour mieux comprendre le potentiel écotoxique du GO en déterminant les voies toxicologiques et les conséquences sur le fonctionnement de l’écosystème.

“Acute toxicity assessment of polyaniline/Ag nanoparticles/graphene oxide quantum dots on Cypridopsis vidua and Artemia salina”. 2021. [125] 

“Acute Toxicity of Graphene to Water Flea, Brine Shrimp and Zebrafish”. 2016. Afin de comprendre l’écotoxicité potentielle du graphène libéré dans l’environnement aquatique, les toxicités de deux types de ce matériau ont été évaluées en utilisant deux organismes d’eau douce (Daphnia magna et Danio rerio) et un organisme d’eau salée (Artemia franciscana). [103] 

“Fast Identification and Quantification of Graphene Oxide in Aqueous Environment by Raman Spectroscopy”. 2020. Cette étude porte sur une méthode d’identification et de quantification rapide de l’oxyde de graphène dans les environnements aqueux en utilisant la spectroscopie Raman. [40]

L’oxyde de graphène a été réduit chimiquement par de l’hydrate d’hydrazine pour former de l’oxyde de graphène partiellement réduit, où la fluorescence de l’oxyde de graphène était largement réduite et où les signaux Raman (bande G et bande D) étaient dominants. D’après les caractéristiques Raman, l’oxyde de graphène se distingue facilement des autres nano-matériaux de carbone en milieu aqueux, tels que les nanotubes de carbone, les fullerènes et les nanoparticules de carbone.

“Carbon and Metal Quantum Dots toxicity on the microalgae Chlorella pyrenoidosa”.  2016. Cette étude porte sur la toxicité des points quantiques de carbone et de métal sur la microalgue Chlorella pyrenoidosa. [68]

“Toxicity of microwave-synthesized silver-reduced graphene oxide nanocomposites to the microalga Chlorella vulgaris: Comparison with the hydrothermal method synthesized counterparts”. 2020. Cette étude porte sur les effets toxiques des nano-composites d’oxyde de graphène réduit à l’argent synthétisés par micro-ondes sur l’algue Chlorella vulgaris. [92]

La réduction des teneurs en phénol et en flavonoïdes, l’augmentation de la teneur en H2O2, les changements dans l’activité des enzymes antioxydantes et les diminutions des paramètres de croissance ainsi que des quantités de pigments photosynthétiques ont confirmé la toxicité de l’oxyde de graphène réduit à l’argent pour les cellules de Chlorella vulgaris.

“The toxicity of graphene oxide affected by algal physiological characteristics: A comparative study in cyanobacterial, green algae, diatom”. 2019. Cette étude porte sur la toxicité de l’oxyde de graphène pour les algues vertes (Chlorella vulgaris, Scenedesmus obliquus, Chlamydomonas reinhardtii), les cyanobactéries (Microcystis aeruginosa) et les diatomées (Cyclotella sp.). L’objectif était d’évaluer comment les caractéristiques physiologiques des algues affectent la toxicité de l’oxyde de graphène. [47]

Parallèlement, l’inhibition de la croissance et la division cellulaire ont été significativement corrélées avec le stress oxydatif et la perméabilité membranaire, ce qui suggère que ces deux derniers indicateurs peuvent signaler efficacement la toxicité de l’oxyde de graphène pour les algues. Les résultats de cette étude fournissent de nouvelles informations sur la toxicité des matériaux en graphène dans les environnements aquatiques.

“Toxicity Studies on Graphene-Based Nanomaterials in Aquatic Organisms: Current Understanding”. 2020. Cette étude porte sur les effets toxiques du graphène et de l’oxyde de graphène sur les invertébrés aquatiques et les poissons (lignées cellulaires et organismes). [28]

“Effects of graphene oxide nanosheets in the polychaete Hediste diversicolor: Behavioural, physiological and biochemical responses”. 2022. Cette étude porte sur l’évaluation des effets de différentes concentrations de nanofeuillets d’oxyde de graphène sur le comportement, l’activité alimentaire, la production de mucus, la capacité de régénération, le statut antioxydant, les dommages biochimiques et le métabolisme du ver Hediste diversicolor. [32]

Il existe de nombreuses applications pour les matériaux à base de graphène, tels que les nanofeuillets d’oxyde de graphène. Des concentrations accrues de nanofeuillets d’oxyde de graphène dans l’environnement peuvent avoir un effet négatif important sur l’environnement aquatique, avec des conséquences pour les organismes benthiques, tels que les polychètes. Le polychète Hediste diversicolor mobilise les sédiments, modifiant ainsi la disponibilité des contaminants et le cycle biogéochimique des nutriments. Cette étude propose donc d’évaluer les effets de différentes concentrations de nanofeuillets d’oxyde de graphène sur le comportement, l’activité alimentaire, la production de mucus, la capacité de régénération, le statut antioxydant, les dommages biochimiques et le métabolisme de Hediste diversicolor. Cette étude a mis en évidence que Hediste diversicolor exposé aux nanofeuilles d’oxyde de graphène avait une capacité significativement plus faible à régénérer son corps, mettait plus de temps à se nourrir et à s’enfouir dans le sédiment et produisait plus de mucus.

“Humic acids alleviate the toxicity of reduced graphene oxide modified by nanosized palladium in microalgae”. 2022. Cette étude porte sur la capacité des acides humiques d’atténuer la toxicité de l’oxyde de graphène réduit modifié par du palladium nanométrique dans les microalgues. [41]

“Toxicological effects resulting from co-exposure to nanomaterials and to a β-blocker pharmaceutical drug in the non-target macrophyte species Lemna minor”. 2023. Cette étude porte sur les effets toxicologiques résultant de la co-exposition à des nano-matériaux et à un médicament β-bloquant chez l’espèce macrophyte non ciblée Lemna minor. [37]

“The cytotoxicity of nano- and micro-sized graphene oxides on microalgae depends on the characteristics of cell wall and flagella”. 2023. Cette étude porte sur la cytotoxicité de l’oxyde de graphène de taille nanométrique et microscopique sur les microalgues dépend des caractéristiques de la paroi cellulaire et des flagelles. [34]

L’oxyde de graphène de taille nanométrique a inhibé la croissance des souches déficientes en paroi cellulaire et a réduit l’activité photosynthétique. L’oxyde de graphène de taille microscopique a inhibé la croissance de toutes les souches, mais l’efficacité de l’inhibition était plus élevée chez les souches déficientes en flagelles, ce qui indique que la paroi cellulaire et les flagelles ont des rôles différents en réponse à l’exposition aux contaminants. L’analyse au microscope électronique a montré que l’oxyde de graphène de taille nanométrique provoquait la rupture des cellules dans les souches déficientes en paroi cellulaire. Dans les souches dépourvues de flagelles, l’oxyde de graphène de taille nanométrique et microscopique étaient attachés parallèlement à la surface des cellules et les recouvraient. L’enveloppement des cellules déficientes en flagelles par l’oxyde de graphène a conduit à l’augmentation de la teneur en espèces réactives de l’oxygène (ROS). Ces résultats indiquent que le mécanisme cytotoxique principal de l’oxyde de graphène de taille nanométrique est l’endommagement de la membrane des cellules, et que la présence de la paroi cellulaire peut protéger les cellules de l’attaque de l’oxyde de graphène de taille nanométrique. D’autre part, la présence de flagelles peut aider à éviter l’attachement de l’oxyde de graphène, tandis que la prolifération cellulaire et la photosynthèse sont inhibées dans les cellules dépourvues de flagelles en raison de l’enrobage de l’oxyde de graphène. 

“Integrating FTIR 2D correlation analyses, regular and omics analyses studies on the interaction and algal toxicity mechanisms between graphene oxide and cadmium” 2022. Cette étude porte sur l’intégration d’analyses de corrélation FTIR 2D, d’analyses régulières et omiques sur l’interaction et les mécanismes de toxicité algale entre l’oxyde de graphène et le cadmium. [42]

“Effects of environmental factors on graphene oxide ecotoxicity towards crustacean Daphnia magna”. 2018. [121]

“A trophic transfer study: accumulation of multi-walled carbon nanotubes associated to green algae in water flea Daphnia magna”. 2021. Cette étude porte sur le transfert trophique : accumulation de nanotubes de carbone multi-parois associés à des algues vertes dans la puce d’eau Daphnia magna. [11]

Fig. 2 (A – E) : Images de microscopie électronique à transmission (MET) de wMWCNT en association avec l’algue verte R. subcapitata (A), de wMWCNT en dispersion (0,1 mg L- 1 ) (B) et de wMWCNT excrétés par D. magna après une période d’absorption de 24 h (C). D et E montrent l’image au microscope optique d’un adulte de D. magna exposé à 100 μg wMWCNT L- 1 et sans exposition sur une période de 72 h, respectivement. “A trophic transfer study: accumulation of multi-walled carbon nanotubes associated to green algae in water flea Daphnia magna”. 2021.

“Wastewater treatment nexus: Carbon nanomaterials towards potential aquatic ecotoxicity”. 2021. Cette étude porte sur le danger de toxicité induit par le graphène  (utilisé dans le traitement des eaux) dans les milieux aquatiques. [13]

“A workflow to investigate the impacts of weathered multi-walled carbon nanotubes to the mud snail Lymnaea stagnalis”. 2021.  Cette étude porte sur l’accumulation de de nanotubes de carbone multi-parois (10 mg/L) dans le tube digestif de Lymnaea stagnalis. [5]

“Colloidal Behavior and Biodegradation of Engineered Carbon-Based Nanomaterials in Aquatic Environment”. 2022.  Cette étude porte sur les connaissances actuelles concernant le comportement colloïdal, la transformation et la biodégradation de différents types de MNC, y compris le graphène et les matériaux apparentés au graphène, les nanotubes de carbone, les fullerènes et les points quantiques de carbone. L’autre partie de ce travail présente une vue d’ensemble des mécanismes connus de biodégradation des CNMs et discute des travaux de recherche actuels relatifs à la biodégradation des CNMs dans les espèces aquatiques. [14]

“Interactions between multi-walled carbon nanotubes and plankton as detected by Raman spectroscopy”. 2022. Cette étude porte sur les interactions entre les nanotubes de carbone multi-parois et le plancton telles qu’elles sont détectées par spectroscopie Raman. [44]

“The effects of humic acid on the toxicity of graphene oxide to Scenedesmus obliquus and Daphnia magna”. [88] 

La production et l’application à grande échelle de l’oxyde de graphène ont inévitablement entraîné son rejet dans l’écosystème aquatique. Cependant, l’influence de la matière organique naturelle sur la toxicité de l’oxyde de graphène pour les organismes aquatiques doit faire l’objet d’une étude plus approfondie. Dans cette étude, nous avons effectué plusieurs tests de toxicité (toxicité aiguë et dommages oxydatifs) avec Scenedesmus obliquus et Daphnia magna ainsi qu’un test de toxicité chronique avec D. magna, afin d’étudier la toxicité de l’oxyde d’aluminium en présence ou non d’acide humique. Les concentrations létales médianes (72 h-LC50 et 48 h-LC50) pour la toxicité aiguë étaient respectivement de 20,6 et 84,2 mg L-1, tandis que la 21 d-LC50 pour la toxicité chronique chez D. magna était de 3,3 mg L-1. En outre, l’acide humique a atténué la toxicité aiguë de l’oxyde de graphène pour S. obliquus et D. magna de 28,6 % et 32,3 %, respectivement, et a atténué la toxicité chronique de l’oxyde de graphène pour D. magna. En présence d’acide humique, la diminution de la toxicité de l’oxyde de graphène a été attribuée à l’atténuation des dommages oxydatifs par l’HA chez S. obliquus et D. magna, à l’atténuation de l’enveloppement de surface chez S. obliquus et à l’accumulation corporelle chez D. magna. Notre étude fournit des données utiles et fondamentales sur la biotoxicité de l’oxyde de graphène en tenant compte de son interaction avec la matière organique naturelle, ce qui pourrait contribuer à prévenir une surestimation des risques de l’oxyde de graphène pour l’environnement aquatique naturel.

Etudes portant sur la capacité des dérivés de Graphène d’améliorer, prétendument,  la croissance des plantes

“Multi-walled carbon nanotubes promote the accumulation, distribution, and assimilation of 15N-KNO3 in Malus hupehensis by entering the roots”. Mars 2023. Cette étude porte sur l’impact des nano-tubes de carbone à multiples parois sur l’utilisation de l’azote chez les pommiers. [85]

“Graphene: A new technology for agriculture”. 2021. Cette étude porte sur une revue de l’utilisation du graphène dans différents segments, en expliquant que ce produit peut être utilisé dans divers secteurs industriels. Il s’agit principalement de l’agriculture (comme dans les grandes cultures de grande importance, telles que le café), de l’industrie alimentaire et de l’environnement, en tant que stimulateur de la croissance des plantes et dans les engrais, la nano-encapsulation et les systèmes de libération intelligente, les agents antifongiques et antibactériens, les emballages intelligents, le traitement de l’eau et l’ultrafiltration, l’élimination des contaminants, la quantification des pesticides et des insecticides, les systèmes de détection et l’agriculture de précision. [90]

“Opportunities for graphene, single-walled and multi-walled carbon nanotube applications in agriculture: A review”. 2022. Cette étude porte sur les possibilités d’application du graphène et des nano-tubes de carbone monoparois et multiparois dans l’agriculture. [66]

“Fluorescent carbon-dots enhance light harvesting and photosynthesis by overexpressing PsbP and PsiK genes”. 2021. Cette étude porte sur l’amélioration de la récolte de la lumière et de la photosynthèse en surexprimant les gènes PsbP et PsiK grâce à des points quantiques de carbone fluorescents. [73]

“Enhanced Biological Photosynthetic Efficiency Using Light-Harvesting Engineering with Dual-Emissive Carbon Dots”. 2018. Cette étude porte sur l’amélioration de l’efficacité de la photosynthèse biologique grâce à l’ingénierie de la récolte de la lumière avec des points quantiques de carbone à double émission. [64]

A noter ce concept nouveau de recours aux dérivés de graphène afin d’augmenter les processus de “sunlight harvesting”, à savoir de “récolte de la lumière”… et donc, de photosynthèse.

“Carbon dots as light converter for plant photosynthesis: Augmenting light coverage and quantum yield effect”. 2021. Cette étude porte sur les points quantiques de carbone, comme convertisseurs de lumière pour la photosynthèse des plantes, induisant une augmentation de la couverture lumineuse et un effet de rendement quantique. [65]

“Biofertilizers and nanofertilizers for sustainable agriculture: Phytoprospects and challenges.” 2022. Cette étude porte sur les bio-fertilisants et nano-fertilisants pour une agriculture durable. [63]

“Carbon-Based Nanomaterials for Sustainable Agriculture: Their Application as Light Converters, Nanosensors, and Delivery”. 2022. Cette étude porte sur les différents types de nano-matériaux à base de carbone et sur leurs applications dans les convertisseurs de lumière, les nanocapteurs et les outils d’administration dans l’agriculture durable. [61] 

“Vital roles of sustainable nano-fertilizers in improving plant quality and quantity-an updated review”. 2021. Cette étude porte sur les rôles vitaux des nano-fertilisants durables dans l’amélioration de la qualité et de la quantité des plantes. [89] 

A noter qu’il s’agirait, selon certains études, “d’agriculture durable”… mais, selon ce qu’en disent les écologistes de terrain, ce qui est durable, ce sont, plutôt, les dérivés de graphène qui s’auto-accumulent dans les sols, les milieux terrestres et aquatiques – et qui les toxifient.

“Nanocarbon fertilizers: Implications of carbon nanomaterials in sustainable agriculture production”. 2020. Cette étude porte sur les interactions des nano-matériaux à base de carbone tels que le fullerène, les nano-tubes de carbone, les point quantiques de carbone, les points coniques de carbone et le graphène avec les plantes agricoles pour l’agriculture durable. [62]

Les nano-engrais à base de carbone ont montré leur rôle dans l’amélioration de la germination des graines, la croissance des semis, l’augmentation de la longueur des pousses et des racines, l’augmentation de la teneur en chlorophylle et du taux de photosynthèse, et l’augmentation de la biomasse végétale dans diverses cultures céréalières et horticoles. Le transport des nano-matériaux à base de carbone est illustré dans les plantes et la manière dont leur accumulation entraîne une phytotoxicité est expliquée. En outre, le potentiel des nano-matériaux à base de carbone dans l’agriculture est également discuté pour la production commerciale de nanocarbone en tant qu’engrais. Certains des nano-matériaux à base de carbone ont montré une phytotoxicité après un certain niveau de concentration élevé, mais des recherches supplémentaires sont nécessaires pour optimiser le seuil de concentration pour chaque modèle culture-nanomatériau de carbone où la croissance et la production maximales peuvent être obtenues.

“Graphene oxide exhibited positive effects on the growth of Aloe vera”. 2021. Cette étude porte sur l’augmentation de la croissance de l’Aloe Vera en ajoutant des nano-particules d’oxyde de graphène dans l’eau d’irrigation – à raison de 50 mg par litre. [1608]

Cette nouvelle technologie est dénommée “stratégie bionique d’accélération de la croissance végétale par injection de nanoparticules”.

“Chitosan and Graphene Oxide Nanocomposites as Coatings for Controlled-Release Fertilizer”. 2019. Cette étude porte sur portent sur des fertilisants encapsulés dans de l’oxyde de graphène – pour, prétendument, une meilleure dissémination et vectorisation. [938]

“Effects of graphene on morphology, microstructure and transcriptomic profiling of Pinus tabuliformis roots”. 2021. Cette étude porte sur sur l’augmentation de la croissance du Pin rouge de Chine (Pinus tabuliformis) en ajoutant des nano-particules d’oxyde de graphène dans l’eau d’irrigation – à raison de 25 mg par litre. [1610]

Cette étude précise: «Nonobstant ces effets positifs, il est, également, rapporté que le graphène peut être nuisible pour les plantes sous certaines conditions. Les bords acérés du graphène peuvent déchiqueter, physiquement, les membranes cellulaires et  mettre en péril leur intégrité. [1616] En sus d’accroître, par les racines, la consommation d’eau et de fertilisants, le graphène augmente, également, l’intégration de métaux lourds, tels que le cadmium et l’arsenic – et, donc, leurs effets délétères. [1617]  [1618]  De plus, le traitement au graphène peut induire différents degrés de lésion oxydante et provoquer la mort cellulaire. [1619] Tous ces effets négatifs soulignent la nécessité de réaliser plus de recherches avant que le graphène puisse être appliqué dans l’agroforesterie. ».

“Novel hydrated graphene ribbon unexpectedly promotes aged seed germination and root differentiation”. 2014. Cette étude porte sur le recours à des nano-matériaux à base de graphène pour induire, prétendument, la germination de semences âgées de blé. [45]

“Graphene quantum dots as enhanced plant growth regulators: effects on coriander and garlic plants”. 2015. Cette étude porte sur les points quantiques de graphène comme régulateurs de croissance végétale améliorés : effets sur la coriandre et l’ail [48]

“Sulfonated graphene-induced hormesis is mediated through oxidative stress in the roots of maize seedlings”. 2016. Cette étude porte sur l’hormèse induite par le graphène sulfoné qui est médiée par le stress oxydatif dans les racines des plantules de maïs. [54]

“Graphene oxide as a water transporter promoting germination of plants in soil”. 2018. Cette étude porte sur L’oxyde de graphène comme transporteur d’eau favorisant la germination des plantes dans le sol. [49]

“Improvement of Commercially Valuable Traits of Industrial Crops by Application of Carbon-based Nanomaterials”. 2019. Cette étude porte sur les effets biologiques du graphène et des nanotubes de carbone sur des espèces productrices de fibres (coton, Gossypium hirsutum) et des espèces ornementales (Catharanthus roseus). [50]

Une étude fut publiée, en 2014, intitulée “Slow-release fertilizer encapsulated by graphene oxide films” [936] ainsi qu’une autre étude, en 2017, intitulée “Cogranulation of Low Rates of Graphene and Graphene Oxide with Macronutrient Fertilizers Remarkably Improves Their Physical Properties” [937]

“Slow-release fertilizer encapsulated by graphene oxide films”. 2014. Cette étude porte sur des engrais à libération lente encapsulé dans des films d’oxyde de graphène. [51]

“Cogranulation of Low Rates of Graphene and Graphene Oxide with Macronutrient Fertilizers Remarkably Improves Their Physical Properties”. Cette étude porte sur l’amélioration prétendue des propriétés physiques grâce à la cogranulation de faibles taux de graphène et d’oxyde de graphène avec des engrais à macronutriments. [53]

“PVA-coated fluorescent carbon dot nanocapsules as an optical amplifier for enhanced photosynthesis of lettuce”. 2020. Cette étude porte l’amélioration de la photosynthèse de la laitue avec des nano-capsules de points de carbone fluorescents enrobées d’acétate de polyvinyle comme amplificateur optique. [71]

“Magnesium-nitrogen co-doped carbon dots enhance plant growth through multifunctional regulation in photosynthesis”. 2021. Cette étude porte sur l’amélioration de la croissance des plantes grâce à une régulation multifonctionnelle de la photosynthèse par des points de carbone codopés au magnésium et à l’azote. [72]

“Transfer, transportation, and accumulation of cerium-doped carbon quantum dots: Promoting growth and development in wheat”. 2021. Cette étude porte sur le transfert, le transport et l’accumulation de points quantiques de carbone dopés au cérium afin de promouvoir, prétendument, la croissance et le développement du blé. [23]

“Graphene Oxide-Assisted Promotion of Plant Growth and Stability”. 2020. Cette étude porte sur l’oxyde de graphène pour accroître la croissance des plantes – telle que la pastèque. [29]

Nous avons montré qu’avec une quantité appropriée fournie, l’oxyde de graphène avait un effet positif sur la croissance des plantes en termes d’augmentation de la longueur des racines, de la surface des feuilles, du nombre de feuilles et de la formation de boutons floraux. De plus, l’oxyde de graphène a affecté la maturité des pastèques, augmentant le périmètre et la teneur en sucre du fruit. Nous pensons que l’oxyde de graphène peut être utilisé comme une stratégie permettant d’accélérer à la fois la croissance des plantes et le processus de maturation des fruits.

“Graphene Oxide, a Novel Nanomaterial as Soil Water Retention Agent, Dramatically Enhances Drought Stress Tolerance in Soybean Plants”. 2022. Cette étude porte sur les réponses physiologiques et moléculaires au stress de la sécheresse avec le traitement par l’oxyde de graphène. [36]

Dans l’ensemble, nos résultats ont révélé que l’oxyde de graphène pouvait augmenter directement les enzymes de défense des plantes, la teneur en hormones et l’expression des gènes liés à la sécheresse, améliorant ainsi la capacité du soja à résister à la sécheresse.

“Effects of Graphene Oxide on Plant Growth: A Review”. 2022. Cette étude porte sur les effets de l’oxyde de graphène sur la croissance des plantes afin de faciliter son utilisation sûre et efficace. [33] 

Plusieurs rapports sur l’oxyde de graphène favorisant la croissance des plantes ont suscité l’intérêt pour ses applications potentielles dans l’agroforesterie. Cependant, certaines études de toxicité ont encore soulevé des inquiétudes quant à la biosécurité de l’oxyde de graphène. Ces rapports font état de résultats contradictoires provenant de différentes perspectives, telles que la physiologie végétale, la biochimie, la cytologie et la biologie moléculaire, concernant les effets bénéfiques et néfastes de l’oxyde de graphène sur la croissance des plantes. Les études apparemment incohérentes rendent difficile l’application efficace de l’oxyde de graphène dans l’agroforesterie.

“Functional carbon nanodots improve soil quality and tomato tolerance in saline-alkali soils”. 2022. Cette étude porte sur l’amélioration, prétendue,  la qualité du sol et la tolérance de la tomate dans les sols salins-alcalins grâce aux points quantiques de carbone. [4]

“Carbon nanotubes can promote seed germination via seed coat penetration”. 2011. Cette étude porte sur la germination accrue de diverses cultures à l’aide de nano-tubes de carbone à simple paroi: Capsicum annuum, Salvia macrosiphon, Festuca arundinacea[84]

“Nanomaterials in plant protection and fertilization: current state, foreseen applications, and research priorities”. 2012. [79]

“Proceedings of a workshop on “Nanotechnology for the agricultural sector: from research to the field””. 2014. [80] 

“Carbon nanomaterials: production, impact on plant development, agricultural and environmental applications”. 2016. [88]

Etudes portant sur la capacité des dérivés de Graphène d’éliminer ou d’atténuer, prétendument, des toxicités ou des parasites en agriculture

“Multiwall carbon nanotubes modulate paraquat toxicity in Arabidopsis thaliana”. 2018. Cette étude porte sur la modulation de la toxicité du paraquat chez Arabidopsis thaliana par les nanotubes de carbone multi-parois. [70]

Les nanotubes de carbone peuvent être toxiques ou bénéfiques pour la croissance des plantes et peuvent également moduler la toxicité des contaminants organiques par le biais de la sorption de surface. Les effets toxiques complexes des nanotubes de carbone et des contaminants organiques sur les plantes ont été peu étudiés dans la littérature jusqu’à présent. Dans cette étude, la toxicité des nanotubes de carbone multi-parois (MWCNT, 50 mg/L) et du paraquat (MV, 0,82 mg/L), séparément ou en combinaison, a été évaluée au niveau physiologique et protéomique chez Arabidopsis thaliana pendant 7 à 14 jours.

“Whole-Transcriptome Responses to Environmental Stresses in Agricultural Crops Treated with Carbon-Based Nanomaterials”. 2021. Cette étude porte sur les réponses de l’ensemble du transcriptome aux stress environnementaux dans les cultures agricoles traitées avec des nano-matériaux à base de carbone. [67]

Soumises à un stress salin, les plantules de sorgho ont montré une modification de l’expression de 51 gènes liés au stress. L’introduction de NTC ou de graphène dans le milieu de croissance salé a permis de restaurer l’expression de 29 gènes affectés, ressemblant à celle des plantules de sorgho non traitées.

“Applications of carbon quantum dots to alleviate Cd2+ phytotoxicity in Citrus maxima seedlings”. 2019. Cette étude porte sur l’atténuation, prétendue, de la toxicité au cadmium chez les Pamplemoussiers  grâce à des points quantiques de carbone – à hauteur de 900 mg/litre. [17]

“Carbon Dots as a Protective Agent Alleviating Abiotic Stress on Rice ( Oryza sativa L.) through Promoting Nutrition Assimilation and the Defense System”. 2020. Cette étude porte sur des points quantiques de carbone utilisés comme agent protecteur atténuant, prétendument, le stress abiotique sur le riz (Oryza sativa) en favorisant l’assimilation de la nutrition et le système de défense. [18]

“Graphene quantum dots as cysteine protease nanocarriers against stored grain insect pests”. 2020. Cette étude porte sur le recours à des points quantiques de graphène comme nano-vecteurs de cystéine protéase, de l’espèce Albizia procera, à l’encontre, prétendument, de deux espèces d’insectes ravageurs des céréales stockées, le petit ver de farine, Tribolium castaneum et le Capucin des grains, Rhyzopertha dominica. [19] 

“Synergistic Effects of Graphene Oxide and Pesticides on Fall Armyworm, Spodoptera frugiperda”. 2022. Cette étude porte sur les effets synergiques de l’oxyde de graphène et des pesticides sur la chenille légionnaire d’automne, Spodoptera frugiperda. [38]

Les résultats ont montré que l’oxyde de graphène pouvait renforcer l’activité de quatre pesticides sélectionnés: le chlorantraniliprole, la cyperméthrine bêta, le méthoxyhydrazide et le spinetoram.

“Can the multi-walled carbon nanotubes be used to alleviate the phytotoxicity of herbicides in soils?”. 2021. Cette étude porte sur la question de savoir si les nanotubes de carbone à multi-parois peuvent être utilisés pour atténuer la phytotoxicité des herbicides dans les sols. [12]

Les résultats indiquent une atténuation efficace de la phytotoxicité induite par les herbicides sur le riz et le tabac grâce à l’amendement aux nanotubes de carbone à multi-parois. Lorsque 0,4 % de nanotubes de carbone à multi-parois ont été appliqués, la concentration de sulfentrazone qui a inhibé la même hauteur de riz de 50 % (IC50) a augmenté à plus de 3 fois celle du sol pur. Lorsque les nanotubes de carbone à multi-parois ont été utilisés pour atténuer la phytotoxicité du quinclorac pour le tabac, les nanotubes de carbone à multi-parois ont non seulement atténué la phytotoxicité du quinclorac, mais ont également favorisé la croissance du tabac. Le sol amendé par les nanotubes de carbone à multi-parois a significativement augmenté l’adsorption de l’herbicide sur le sol par rapport au biochar. L’analyse microbienne du sol montre que les nanotubes de carbone à multi-parois n’ont pas d’effet significatif sur la diversité de la communauté microbienne du sol, mais l’exposition à long terme aux nanotubes de carbone à multi-parois pourrait modifier la structure de la communauté microbienne du sol. Par-dessus tout, nos résultats ont mis en évidence l’implication potentielle des nanotubes de carbone à multi-parois pour assurer la production agricole en favorisant la croissance des cultures et en réduisant la biodisponibilité résiduelle des herbicides.

“Copper stress alleviation in corn (Zea mays): Comparative efficiency of carbon nanotubes and carbon nanoparticles”. 2022. Cette étude porte sur le rôle comparatif des nanotubes de carbone et des nano-particules de carbone dans la germination des graines de maïs (Zea mays), la croissance des semis et l’atténuation du stress dû au Cuivre.  [6] 

“Multiwalled Carbon Nanotubes Alter the PSII Photochemistry, Photosystem-Related Gene Expressions, and Chloroplastic Antioxidant System in Zea mays under Copper Toxicity”. 2022. Cette étude porte sur l’effet des nano-matériaux de carbone sur les chloroplastes exposés à la toxicité du Cuivre. [8]

“Applications of nanomaterials in agricultural production and crop protection: a review”. 2012. Cette étude porte sur les applications des nano-matériaux dans la production agricole et la protection des cultures : une revue.  [81] 

“Synthesis of nanopesticides by encapsulating pesticide nanoparticles using functionalized carbon nanotubes and application of new nanocomposite for plant disease treatment”. 2014. Cette étude porte sur la synthèse de nanopesticides par encapsulation de nanoparticules de pesticides à l’aide de nanotubes de carbone fonctionnalisés et application du nouveau nanocomposite pour le traitement des maladies des plantes. [83]

“Evaluation and mechanism of antifungal effects of carbon nanomaterials in controlling plant fungal pathogen”. 2014. Cette étude porte sur l’évaluation et le mécanisme des effets antifongiques des nano-matériaux de carbone dans la lutte contre les champignons pathogènes des plantes. [69]

“Graphene oxide as a pesticide delivery vector for enhancing acaricidal activity against spider mites”. 2019. Cette étude porte sur l’oxyde de graphène comme vecteur de diffusion de pesticides pour améliorer l’activité acaricide contre les tétranyques. [74

Quelques Brevets portant sur l’insertion d’oxyde de graphène dans les Fertilisants et dans les Pesticides/biocides de toutes sortes

Il existe, déjà, sur le plan agricole, depuis une dizaine d’années, un bon nombre de brevets portant sur l’insertion d’oxyde de graphène dans les fertilisants, et dans les pesticides/biocides de toutes sortes, ainsi que pour l’intensification des processus de croissance. 

Il existe, même, un brevet, de 2020, qui est intitulé “Application of graphene aqueous dispersion in farmland water retention, fertilizer retention and bacteriostasis”. Il s’agit, donc, d’une dissémination d’une dispersion aqueuse de graphène dans des rétentions d’eau agricole, dans des cuves de fertilisants… sous un prétexte bactériostatique[1112]

Ces demandes de brevets datent de ces dernières années. Voici une liste très partielle de tels brevets:

“A kind of foliar fertilizer of graphene-containing nano material”. 2016 Chine. CN106747954A.  [922]

“Porous oxidation graphene and preparation method thereof and porous oxidation graphene coated slow-release chemical fertilizer and preparation method thereof”. 2017. Chine. CN107585764A. [923]

“Graphene oxide and Antagonistic Fungi compound the application in terms of preventing plant Phytophthora root rot”. 2018. Chine. CN108782610A. [926] 

“Water-based graphene oxide nano pesticide and preparation method and application thereof”. 2020. Chine. CN111149798A. [927] 

“Graphene oxide-containing pesticide composition”. 2019. Chine. CN112293419A. [928]

“Composition for crop improvement”. 2019. Corée du sud. KR20210040597A. [929]

“Fertilizer composition of controlled release and application thereof”. Chine. CN108117437A. 2018. [75]