Los Cantos de Xochi. Orchestration de la Famine Pandémique. Chapitre 3

Soleil Vert en 2022? Chitinisation de l’Organisme Humain par une Alimentation Insectivore fondée sur le Recyclage des Déchets Agro-Industriels, des Plastiques en tous genres, des Excréments Humains… et bientôt des Cadavres Humains?

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Sommaire

Déclaration d’Intentions 

Avant-Propos 

Règlements Européens et Propagandes Insectivores 

La COP 27 a mis à l’honneur, cette année, les “protéines alternatives”

Le Forum Economique Mondial, de Klaus Schwab, est l’un des acteurs majeurs dans la promotion forcenée, et universelle, d’une alimentation insectivore ou cellulaire

Sommet sur les Systèmes Alimentaires de septembre 2021: un coup d’état de Klaus Schwab imposant une Alimentation chimérique et hyper-technologique

Le simulateur “d’agriculture régénératrice” de McKinsey: le fondement de l’industrie de production de “protéines alternatives” en France

Quelques évolutions, des trois dernières années, concernant l’Industrialisation de la Production Alimentaire d’Insectes – et leurs acteurs en France

Impact de l’Alimentation à base d’Insectes sur la Santé des Organismes des Poissons, des Animaux et des Humains

Les Insectes Alimentaires en tant que Vecteurs de Pathologies

Recyclage des plastiques industriels, et production de plastiques recyclables, par les larves du Ténébrion et autres insectes plastivores

Toxicité des plastiques, en tous genres, chez les insectes plastivores

Toxicité des plastiques, en tous genres, chez d’autres organismes

Capacités de la chitine, du chitosane – et des insectes – d’adsorption des métaux lourds, et autres polluants…

Recyclage alimentaire des Excréments Humains: et bientôt des Cadavres Humains?

Annexe 1. La chitine, et le chitosane, constituent, également, des éléments fondamentaux de “l’agriculture cellulaire”

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Déclaration d’Intentions

Aujourd’hui, et en attendant que l’Agriculture et l’Elevage aient complètement disparu des territoires d’Europa – si les Peuples ne “réinitialisent” pas les orchestrateurs du Mal Social du gang de Davos – l’industrie des protéines d’insectes est, en grande partie, dépendante des déchets de ce secteur, antique, de production d’aliments. 

L’industrie des protéines d’insectes renforce les pratiques de l’agriculture conventionnelle, chimique, synthétique et biocidaire, dans la mesure où aucun déchet organique ne repart au sol nourricier – puisqu’ils sont dédiés à l’alimentation des insectes – au contraire des pratiques de l’agriculture dite biologique. 

Dans ce présent essai, mon objectif, transparent et déclaré, est de mettre en exergue que le recyclage des excréments humains pour nourrir des insectes, qui vont pourvoir de la protéine toxique aux humains, est, à terme, l’aboutissement incontournable de “l’alimentation circulaire” que le gang du Forum Economique Mondial veut mettre en place – pour le bien de la populace, s’entend. 

“A terme”, d’un point du vue chronologique… car cette pratique de recyclage des excréments humains – pour nourrir des insectes qui vont nourrir les humains – est, déjà, appliquée en Afrique (dans des écoles du Nigéria, par exemple). 

Les excréments humains ont, déjà, été proposés comme éléments recyclés afin de produire de l’eau, des fertilisants, etc. Par exemple, avec cette étude, de 2020, intitulée “Les excréments humains comme engrais pour les cultures ? Les déchets recyclés peuvent améliorer les rendements et réduire la contamination des eaux souterraines.” [163] Ou cette autre étude “Les excréments humains : Une solution future à la pénurie d’eau et de nourriture”. [164]

Pourquoi? Parce que l’un des objectifs, du dénommé “Grand Reset” – que le Forum Economique Mondial souhaiterait, pour notre bien, orchestrer – est de supprimer, purement et simplement, à terme, l’agriculture et l’élevage… conventionnels ou bios. Donc, sans “flux secondaires” dérivés de l’agriculture et de l’élevage, in vivo, il va s’avérer impossible d’alimenter les futures usines d’insectes…

… si ce n’est avec des plastiques en tous genres, des excréments humains… et, éventuellement, des cadavres humains – ainsi que certains l’ont, déjà, envisagé. Et c’est, en partie, le propos de ce volumineux dossier de décliner toutes ces problématiques. 

Donc, pourquoi “Soleil Vert en 2022?” dans le titre? Parce que Soleil Vert, un vieux film primé au Festival d’Avoriaz, en 1974, a fortement marqué notre jeunesse de militant écologiste.

Caveat. Le terme “écologiste” est à prendre dans son interprétation la plus étymologique, “oikos/logos” / “le discours sur le foyer”, et non pas dans son interprétation politique et sociologique la plus abjecte – à savoir à la solde du Néo-Sionisme et du Bolchévisme. Le vaccinaliste Yannick Jadot constitue la manifestation la plus abjecte de ce que le Néo-Sionisme, dit Vert, a pu engendrer. 

Les “Verts” sont non seulement à la botte de Klaus Schwab… mais ils en sont une émanation. 

En effet, cela fut l’un des premiers films à évoquer, en 1973, ce que bon nombre d’ouvrages de science-fiction, ou d’écologie-fiction, avaient déjà, décrit – depuis l’essor de ce courant littéraire: à savoir l’alimentation circulaire absolue et sous tous azimuts… tel que le recyclage, en nourriture/pilule, des cadavres dans le film. Ce film fut, aussi, l’un des premiers à imputer la catastrophe sociale et écologique à un  “Réchauffement Climatique Anthropique”.

Avez-vous lu les ouvrages de science-fiction des pionniers – ceux qui ne se forçaient pas… pour ne pas faire de copier-coller? J’entends dans les années 60/70, au risque de passer pour un vieux crouton, les Herbert, Brunner, K. Dick, Le Guin…? Je les ai tous lus, parfois plusieurs fois, en Français ou en Anglais. Ainsi, le concept de “recyclage” humain, sur la planète Dune, inventée par Frank Herbert, en 1965, est ultime. 

Avez-vous lu “The Sheep Look Up”/“Le Troupeau Aveugle”, l’ouvrage d’écologie-fiction archi-prophétique de John Brunner, rédigé en 1973? Il m’inspira beaucoup, dans ma jeunesse, et ce n’est sûrement pas une coïncidence que j’ai eu le privilège de rédiger tous mes essais sur la Bio Piratée – publiés sur le blog de l’Association Kokopelli… Car, aujourd’hui, une grande partie du secteur bio est sous contrôle des multinationales – celles- là même qui investissent dans la production de protéines d’insectes et dans l’agriculture cellulaire. 

De plus, le film “Soleil Vert” se déroule à New-York… en 2022! Ce film est inspiré du roman “Make Room! Make Room!” –  ce qui constitue un logo très adapté au programme génocidaire, de dépopulation de la planète, de Bill Gates, de Klaus Schwab et de tous leurs larbins mafieux. 

A noter que la traduction “Soleil Vert” pour “Soylent Green” est totalement déplacée, et non avenue. “Soylent Green”, en Anglais, fait référence aux prétendus composants de ces pilules nutritives pour pauvres: du soja et du plancton – à savoir deux aliments, pour pauvres, à minimiser, ou à éliminer, de l’alimentation humaine… sauf si le soja est fermenté pour détruire ses protéines allergisantes. 

Selon Fakypedia: «Le lancement d’un nouvel aliment, Soylent Green (Soleil vert en français), plus nutritif mais extrêmement cher et disponible uniquement le mardi, entraîne des émeutes de citoyens affamés sévèrement réprimées à l’aide d’engins appelés “dégageuses” (scoop en anglais), sortes de camions-bennes munis d’un large godet de bulldozer ramassant les émeutiers par grappes afin de canaliser les émeutes».

On se croirait, en 2022, dans une émeute de Gilets Jaunes, réprimée sur mode humanitaire – à savoir sur mode non létal, sauf bavures – par les tortionnaires Castaner et Lallement. 

Et quelle coïncidence – alors que je finalise cet essai – de découvrir un article, du 7 novembre 2022, sur France-Intox, avec le titre ““Soleil Vert”, il y a 50 ans la science-fiction avait prédit 2022”. [87] La “journaliste”,  Elsa Mourgues – nourrie à la botte de foin, comme beaucoup – a réussi l’exploit de ne parler que de l’annonce “prophétique” d’une canicule en 2022. Quelle canicule, d’ailleurs? Alors que le sujet du film est l’anthropophagie! 

Le film Soleil Vert n’a rien à voir avec un réchauffement climatique anthropique inexistant et tout à voir avec la consommation humaine de cadavres humains – déguisés en biscuits prétendument à base de soja et de plancton.

Nous n’en sommes pas, encore, à l’anthropophagie… mais on semble s’en rapprocher lorsqu’un article de presse mentionne le recours à des cadavres humains donnés en pâture à des insectes gloutons… afin de générer de la protéine pour l’alimentation humaine. 

Aujourd’hui, de la farine d’insectes – nourris avec quels déchets? – est introduite, subrepticement, dans l’alimentation humaine: barres de céréales, barres de granolas, pâtes, shakes, hamburgers, pâtisseries, fausse viande végan, etc, etc. Le monde sportif – qui souffre, déjà, considérablement, des injections au graphène, est particulièrement visé par les aliments insectueux.

En conclusion, de cette Déclaration d’Intentions, il faut souligner que les Globalistes déments ont, pendant des décennies, promu l’agriculture chimique, synthétique, toxique et biocidaire… depuis l’instauration du Plan Marshall – annoncé le 5 juin 1947.

 Le Plan Marshall, de 1947, a été orchestré par le complexe militaro-industriel afin de mettre en place une agriculture, intensive, de guerre. Il est intervenu à la suite des deux Grandes Boucheries Internationales, orchestrées par les mêmes,  qui ont permis de génocider – au service de la Patrie – des dizaines de millions de paysans Russes, Allemands, Français, Italiens, etc, etc. A savoir, des bouches paysannes, inutiles à nourrir – comme dirait l’autiste psychopathe Yuval Noah Harari – car les Globalistes avaient décidé d’intensifier l’intensification de l’agriculture intensive. 

Il faut souligner que l’année 1947 a été particulièrement active du côté des Globalistes eugénistes. Ce fut, en effet, cette année-là qu’ils ont lancé une foultitude d’organisations, de campagnes, d’impulsions, etc: Indépendance de l’Inde et du Pakistan; Mise en opération du FMI (Fonds Monétaire International); Création du GATT (General Agreement on Tariffs and Trade), l’ancêtre de l’OMC; Début de la Guerre Froide; Début de la décolonisation des colonies Françaises (1947-1975); Construction de la première génération d’ordinateurs modernes; Création des premiers transistors, le fondement de la technologie de l’information, dans les laboratoires de Bell; George Orwell écrit 1984 : “Big Brother is watching you!!” – sans oublier la Découverte des Manuscrits de la Mer Morte et la reconnaissance, en juin 1947, de la nature des Codex de Nag Hammadi, (découverts par un Bédouin en décembre 1945), par l’érudit Français, Jean Doresse. [131]

C’est cette agriculture chimique qui a détruit une grande partie du monde des insectes en Europe, et ailleurs, en épandant, dans les champs, une concentration hyperbolique de substances agro-toxiques.

Ainsi, une étude Allemande, de 2017, a déclaré qu’il prévaut une diminution de plus de 75%, sur 27 ans, de la biomasse totale des insectes volants dans les zones protégées. Selon leurs conclusions, il s’agit d’un déclin saisonnier de 76%, et un déclin, au milieu de l’été, de 82% de la biomasse des insectes volants au cours des 27 années d’étude.[130]

Ainsi, en Europe, un tiers (31%) des 435 espèces de papillons d’Europe ont des populations en déclin et 9% sont déjà menacées d’extinction.

Ainsi, une étude Allemande, de 2019, a conclu que: « Nous analysons ici les données de plus d’un million d’arthropodes individuels (environ 2 700 espèces), provenant d’inventaires standardisés réalisés entre 2008 et 2017 sur 150 sites de prairies et 140 sites de forêts dans 3 régions d’Allemagne. La diversité gamma globale dans les prairies et les forêts a diminué au fil du temps, indiquant une perte d’espèces à travers les sites et les régions. Dans les prairies échantillonnées annuellement, la biomasse, l’abondance et le nombre d’espèces ont diminué de 67%, 78% et 34%, respectivement».  

Aujourd’hui, ces mêmes Globalistes déments font la promotion de l’alimentation insectivore – à savoir la promotion de gigantesques unités de production de protéines à base de l’élevage de trillions et de trillions d’insectes. Avec quelle durabilité? Avec quelles pratiques totalement irrespectueuses de la Vie? Avec quel futur? Et, surtout, avec quels objectifs? Cui bono?

Je mets au défi tous les industriels de la production d’insectes en usines, et tous leurs propagandistes menteurs, d’apporter une quelconque contradiction à tout ce que j’énumère dans ce présent très long dossier ainsi que dans le précédent, intitulé “Homo chimericus: les processus de Chitinisation, par l’alimentation insectivore, en synergie avec les processus de Graphénisation, vont engendrer un nouvel organisme humain chimérique et connecté”, et qui en constitue la première partie.

En effet, il n’est point à douter qu’il en sera de même pour les vastes entrepôts d’élevage d’insectes couvrant des hectares, sur de multiples étages. Ils vont devenir de gigantesques foyers de culture de microbes pathogènes (bactéries, parasites et fungi) qui vont décimer des trillions de trillions d’insectes, dans leurs camps de concentration.

Les champs de concentration de dizaines de milliers de  bovins (y compris bios) – tels que nous les avons filmés, avec Ananda, il y a une douzaine d’années de cela, dans le Colorado, avec leurs lacs afférents d’excréments – n’existent pas en France. Mais ils sont en cours d’installation, ces champs/usines de concentration, pour les insectes qui se comptent par trillions…

Deux questions essentielles se posent donc. Lorsque les Globalistes auront détruit, intégralement, le secteur de l’agriculture-élevage – ainsi que toutes bio-masses afférentes –  les déchets plastiques, en tous genres, et les excréments humains seront-ils suffisants pour approvisionner les méga-usines de fabrication de protéines d’insectes… ou faudra-t-il les alimenter, comme dans Soleil Vert, avec des cadavres humains? 

Finalement, lorsque les insectes, de la Mafia Globaliste, auront tous péri dans leurs bouillons de culture pathogène – malgré les antibiotiques, les fongicides et les anti-parasitaires – faudra-t-il recourir, comme dans Soleil Vert, aux cadavres humains afin de nourrir les populations… qui tenteraient de survivre?

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Avant-Propos

Je n’ai pas abordé le thème des insectes – dans ce qui est dénommé la “nutrition humaine” – depuis mon dernier essai, intitulé “La Chimérisation d’Insectes Mâles Exterminateurs : un Prétexte pour le Grand Remplacement?” [1], d’octobre 2019, qui fait partie d’une séquence de cinq essais portant sur les insectes chimériques et sur la production méga-industrielle de fausses viandes, de faux oeufs, de faux lait, de faux cuir, etc, à base d’insectes – ou à base “d’agriculture cellulaire” – dont un dernier essai portant sur les processus de chitinisation de l’alimentation en synergie avec les processus de graphénisation.  

Mes quatre autres essais sont intitulés: “Homo chimericus: les processus de Chitinisation, par l’alimentation insectivore, en synergie avec les processus de Graphénisation, vont engendrer un nouvel organisme humain chimérique et connecté” [5], “L’Agriculture Cellulaire, Chimérique et Confinée en Cuves Stériles” [2], “Les insectes chimériques sont-ils le dernier radeau de l’agriculture pesticidée?” [3] et “La loi Biodiversité de juillet 2016 : un tremplin pour les insectes chimériques dans l’agriculture?” [4].

Depuis octobre 2019, plusieurs entreprises ont vu le jour, dans le secteur de l’entomoculture, ou se sont restructurées par le biais d’acquisitions… incitées d’autant plus par les autorisations conférées par la Commission Européenne – à savoir par tous les sbires mafieux de Klaus Schwab en position d’autorité “Européenne”.

L’alimentation insectivore fait, strictement, partie du programme génocidaire de la Grande Réinitialisation – “Great Reset” TradeMark – de Klaus Schwab… au même titre, bien évidemment, que l’alimentation “végan” (produite avec moult levures transgéniques et autres bricolages chimériques) et au même titre que l’agriculture cellulaire qui produit des fausses viandes, du faux lait, du faux cuir, des faux oeufs, des faux remèdes, du faux THC, de la fausse artémisinine… dans des cuves métalliques utilisant, aussi, des substances plus chimériques que moins. 

De plus, de par la destruction programmée, par les Globalistes, de tous les moyens de survie de la population, toutes les langues de bois humanitaires y vont de leurs couplets dithyrambiques pour louer les vertus de l’alimentation à base d’insectes pour les pauvres, les chômeurs, les sans-abris… ou pour les enfants soufrant de malnutrition.

Ainsi, une étude, d’avril 2022, porte sur l’utilisation potentielle d’insectes comestibles dans les aliments complémentaires pour enfants…. au prétexte de la malnutrition. [42] 

Ainsi, Aldi, la chaîne de supermarchés discount, vient juste d’annoncer qu’elle va se lancer dans la commercialisation des insectes alimentaires… afin de nourrir les pauvres! [102]

Dans ce présent essai, mon objectif, est d’aborder le sujet de l’alimentation insectivore – à savoir, la chitinisation de l’organisme humain – eu égard à l’évolution, depuis trois années, de ses différents vecteurs et de ses différentes pratiques: recherches, commercialisation, propagande mensongère, publicités trompeuses, usage d’intrants agricoles, recyclage des plastiques, recyclage des excréments humains… Pour en arriver au recyclage, éventuel, des cadavres humains? 

… sans oublier les vecteurs de financements de ce secteur industriel insectueux, par des criminels notoires, ainsi que les vecteurs de protection administrative… par d’autres technocrates criminels et notoires. 

Il est, ensuite, de mettre en valeur les diverses pathologies dont souffrent les méga-usines d’élevage d’insectes alimentaires et, par conséquent, les diverses pathologies dont vont souffrir les humains en consommant, régulièrement, ce type de nourriture non adaptée à leur métabolisme. 

L’imposition aux Peuples d’une alimentation insectivore non adaptée à l’Humain – et archi-toxique, de surcroît – constitue l’un des éléments-clés de l’orchestration de la Famine pandémique et de la Destruction systématique de l’agriculture et de l’élevage… 

Sans même évoquer, en synergie avec le Graphène, son impact sur l’organisme humain qu’elle va chitiniser, hydrogéliser, polymériser, chimériser, mutagéner – et, éventuellement, connecter à la Toile. 

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Règlements Européens et Propagandes Insectivores 

Aujourd’hui, officiellement, seules quatre espèces d’insectes comestibles ont été évaluées et autorisés par les technocrates mafieux de l’European Food Safety Authority (EFSA). Ce sont le Criquet migrateur (Locusta migratoria), le Ténébrion, ou Ver de farine (Tenebrio molitor), le Grillon domestique (Acheta domesticus) et le coléoptère tropical, dénommé Scarabée Buffalo, Alphitobius diaperinus.

Mise à jour. Le 3 janvier 2023, la Commission Européenne a, définitivement, approuvé la mise sur le marché de la farine d’Acheta domesticus. [14]

« Dans son avis scientifique, l’Autorité a conclu que la poudre partiellement dégraissée d’Acheta domesticus (grillon domestique) est sûre dans les conditions d’utilisation et les niveaux d’utilisation proposés. Par conséquent, cet avis scientifique constitue une base suffisante pour établir que la poudre partiellement dégraissée d’Acheta domesticus (grillon domestique), lorsqu’elle est utilisée dans le pain et les petits pains multigrains, les craquelins et les gressins, les barres de céréales, les prémélanges secs pour produits de boulangerie, les biscuits, les produits secs à base de pâtes alimentaires farcies et non farcies, les sauces, les produits transformés à base de pommes de terre, les plats à base de légumineuses et de légumes, pizza, produits à base de pâtes, poudre de lactosérum, analogues de viande, soupes et concentrés ou poudres de soupe, snacks à base de farine de maïs, boissons de type bière, confiseries au chocolat, fruits à coque et oléagineux, snacks autres que les chips, et préparations à base de viande, destinés à la population générale, remplit les conditions de mise sur le marché conformément à l’article 12, paragraphe 1, du règlement (UE) 2015/2283.»

La commercialisation des insectes, en Europe, est régie par les règlements dits Novel Food/Nouveaux Aliments. En 2018, le nouveau règlement sur les nouveaux aliments (UE 2015/2283) a remplacé le règlement initial (CE. 258/97). 

Comme ces règlements ont été interprétés diversement par les pays membres, les insectes ont été commercialisés comme aliments dans certains et pas d’autres. 

Le 24 novembre 2020, la commission “Nutrition, Novel Foods and Food Allergens” de l’Autorité Européenne de Sécurité des Aliments a donné une opinion favorable sur la consommation humaine de larves du coléoptère Ténébrion, Tenebrio molitor.  [6] 

Cette requête d’autorisation d’insertion des larves du Ver de farine, dans l’alimentation humaine, avait été effectuée, en décembre 2018, par la société Fair Insects BV (filiale de Protix). [13]

Le 1er juin 2021, le Règlement d’exécution (UE) 2021/882 de la Commission, a autorisé la mise sur le marché de larves séchées de Tenebrio molitor en tant que “nouvel aliment” – “novel food” – en vertu du règlement (UE) 2015/2283 du Parlement Européen et du Conseil, et modifiant le règlement d’exécution (UE) 2017/2470 de la Commission. [12]

Il est à noter, en passant, que cette commission “Nutrition, Novel Foods and Food Allergens” a précisé qu’il n’existe pas de méthode de référence reconnue au niveau national, ou international, pour la détermination analytique de la chitine. 

Le 2 juillet 2021, cette même commission a donné une opinion favorable sur la consommation humaine du Criquet migrateur (Locusta migratoria) – en tant qu’aliment “novel food”. [75]

Cette requête d’autorisation d’insertion des larves du Criquet migrateur dans l’alimentation humaine, avait été effectuée, en 2017, par la Fédération Belge de l’Industrie des Insectes. [76]

Le 10 février 2022, la Commission a autorisé la mise sur le marché d’un troisième insecte, Acheta domesticus (Grillon domestique) – en tant qu’aliment “novel food”. [74]

Cette requête d’autorisation d’insertion du Grillon domestique dans l’alimentation humaine, avait été effectuée, en 2018, par la Fédération Belge de l’Industrie des Insectes. [78]

En octobre 2022, l’International Platform of Insects for Food and Feed, a publié un communiqué concernant la prochaine autorisation, – en tant qu’aliment “novel food” – de mise sur le marché d’un quatrième insecte, le Scarabée Buffalo, Alphitobius diaperinus. Il s’agit d’un coléoptère tropical et cousin du Ténébrion dans la grande Famille des Ténébrionides (qui comprend environ 20 000 coléoptères). [77]

Cette requête d’autorisation d’insertion des larves du scarabée Buffalo, Alphitobius diaperinus, dans l’alimentation humaine, avait été effectuée, en janvier 2018, par la société Proti-Farm Holding NV – qui est devenue, entre-temps, Ynsect NL B.V.

La commission, en même temps, a autorisé la commercialisation de Grillon domestique “partiellement dégraissé”. Cette autorisation avait été requise par la société Vietnamienne, Cricket One [79], en juillet 2019. 

Quelles sont la nature et la vocation de l’International Platform of Insects for Food and Feed – la “PPIFF”? Cette organisation a été créé en 2012. Elle se prétend “La Voix du Secteur Insecte dans l’Union Européenne” et elle constitue, bien sûr, une émanation des technocrates corrompus de la Commission Européenne et de la Mafia Industrielle. 

Elle comprend 86 partenaires dont 34 sociétés Européennes impliquées dans la production industrielle d’insectes. Ces 34 sociétés ont levé, très récemment, près d’un milliard d’euros d’investissements, dans une vingtaine de pays Européens. [162]

L’Europe des Peuples n’existant pas – et n’ayant existé qu’avant leur destruction partielle, par Jules César, et leur destruction/monothéisation quasi-totale par les trois religions Abrahamiques, durant ces deux derniers millénaires – il est bien évident que les membres de la commission “Nutrition, Novel Foods and Food Allergens”, de l’Autorité Européenne de Sécurité des Aliments, ne constituent que des courroies de transmission, corrompues, des nouvelles sociétés de production, et de processing, d’insectes et, surtout, de toutes les organisations grassement financées pour faire du lobbying pro-insectes…  ou du lobbying anti-agriculture/élevage.

Ces organisations, de promotion d’aliments, archi-processés, à base d’insectes, travaillent en totale concertation avec d’autres ONGs dont la finalité, déclarée, est de détruire l’agriculture et l’élevage, de favoriser l’agriculture cellulaire, de sauver le “climat” – et, même, de promouvoir “l’écologie” et le “Vert”… sur mode Klaus Schwab, s’entend.

Je renvoie les lecteurs intéressés vers mes 4 articles de 2009 portant sur l’arnaque du Réchauffement Climatique Anthropique [80] et mes articles subséquents portant sur le Grand Minimum Solaire  et la Famine en Marche – sur Xochipelli.fr.

L’une de leurs armes favorites, pour la manipulation des populations, ce sont les “études de marché” et les “études de promotion” – incluant toutes les pseudo-études portant sur les bénéfices nutritionnels d’une alimentation insectivore. Ce sont, également, les multiples études, que j’ai déjà évoquées par ailleurs, qui sont financées par les Globalistes et autres eugénistes, afin de prouver que les protéines à base d’insectes sont incomparablement plus “écologiques”, “durables”, “eco-friendly”, “circulaires”, “recyclantes”, bla bla, que les protéines à base d’animaux, de poissons, d’oeufs, de fromages, de beurres, de laits…

D’ailleurs, il y a fort à parier que les organisations très médiatisées et financées par le gang de l’Open Philanthropy Project de l’abominable George Soros – telle que l’association L214 – qui s’attaquent, à juste titre, aux pratiques atroces de l’élevage industriel (qu’il soit conventionnel ou bio) ne s’attaqueront jamais aux conditions de vie, dans des usines couvrant des hectares, de trillions de trillions de larves d’insectes, ou d’insectes matures… destinés à la purée de protéines. 

Non pas parce que les insectes, sur le plan d’un “niveau d’âme”, seraient moins évolués – ainsi que l’affirment certains végans qui les trucident, sciemment – mais parce que l’alimentation insectivore, forcée dans la gorge des populations, constitue l’un des objectifs prioritaires des Globalistes et du Forum Economique Mondial – le repaire de toutes les multinationales contrôlées par les mêmes groupes financiers… eux-mêmes contrôlés par les mêmes familles de banquiers. 

Prenons, par exemple, l’étude, publiée en mars 2022, et intitulée “Overcoming Technical and Market Barriers to Enable Sustainable Large-Scale Production and Consumption of Insect Proteins in Europe: A SUSINCHAIN Perspective” . Elle nous apprend que «La mission de SUSINCHAIN (SUStainable INsect CHAIN) – un projet de quatre ans qui a reçu un financement de la Commission européenne – est de contribuer à la fourniture de nouvelles protéines pour l’alimentation animale et humaine en Europe en surmontant les obstacles restants pour accroître la viabilité économique de la chaîne de valeur des insectes et ouvrir les marchés en combinant les forces dans un consortium multi-acteurs complet».

L’objectif de cette nouvelle ONG mafieuse est, ouvertement, d’orchestrer de vastes campagnes de propagandes afin de persuader les masses, très récalcitrantes, à consommer des insectes. 

Selon la présentation officielle de cette ignominie. «L’augmentation prévue de la population mondiale, qui devrait atteindre 9,7 milliards d’habitants en 2050, et le changement significatif des habitudes alimentaires mondiales nécessitent une augmentation de la production alimentaire mondiale d’environ 60 %. 

L’approvisionnement en protéines pour l’alimentation humaine et animale est très critique et nécessite une extension des sources de protéines. Les insectes comestibles peuvent transformer de manière très efficace les flux secondaires, de qualité inférieure, de la production alimentaire en protéines, acides aminés et vitamines de haute qualité. Les insectes sont considérés comme le “chaînon manquant” dans la chaîne alimentaire d’une économie circulaire et durable. Les insectes et les produits dérivés des insectes sont entrés sur le marché européen depuis qu’ils ont été reconnus comme une source de protéines précieuse pour la production d’aliments pour animaux et de denrées alimentaires aux alentours de 2010. Cependant, aujourd’hui, l’amplification de la chaîne de valeur des insectes, en Europe, progresse à un rythme relativement lent ».

En effet, aujourd’hui, seuls les bobos bios, les activistes hystériques, et autres Thunbergistes, consomment de l’insecte – afin de sauver le Climat… de la Fournaise!

Cette étude affirme, en toute sincérité que: «Même dans les sociétés ayant certaines traditions en matière de consommation d’insectes, les obstacles à la consommation sont multiples, le manque de familiarité et de commodité figurant parmi les facteurs limitant l’acceptation future, ce qui montre que les obstacles vont au-delà de la réaction initiale de “dégoût” des consommateurs novices».

Qui est Susinchain, au fait? C’est une ONG, prétendument représentée par 35 organisations, qui a reçu une subvention Européenne (nº 861976) de 1 653 005 euros [120] sur un programme de quatre années – portant sur l’élimination des obstacles restants pour accroître la viabilité économique de la chaîne de valeur des insectes.

Susinchain étudie la possibilité de remplacer les protéines animales des repas quotidiens par des protéines d’insectes dans le cadre d’une expérience de “consommation à grande échelle” dans deux pays Européens – le Portugal et le Danemark – afin de rendre les régimes alimentaires ordinaires “plus durables”. Selon leur description:  «Les familles participantes recevront les produits sous la forme d’un panier de produits à inclure dans les repas du soir trois fois par semaine pendant une période de six semaines, en remplacement de la viande qui serait autrement le choix habituel comme principale source de protéines».

Susinchain, avec trois autres sociétés – NextGenProteins, ProFuture, Smart Protein – a lancé une nouvelle série de webinars, Horizon4Protein, portant sur l’acceptation des protéines alternatives par les consommateurs, les défis en matière de sécurité et de réglementation, les applications alimentaires et la durabilité. Les webinars d’Horizon4Proteins sont destinés aux chercheurs, aux agriculteurs, aux producteurs et aux responsables politiques afin qu’ils puissent contribuer au présent et à l’avenir du secteur. [121]

Les propagandes vont bon train sur le plan national. Ainsi, suite aux ordres donnés par le gang du Forum Economique Mondial, certains pays ont commencé à requérir des études de marché afin de mettre en place des campagnes de propagande dans l’objectif de briser les refus des Peuples de consommer des insectes. 

La fausse pandémie du CoqueVide/19 est, même, invoquée pour développer le marché des protéines d’insectes – et les fausses viandes de l’agriculture cellulaire! Ainsi, une étude, de janvier 2021, porte sur la transformation potentielle de l’élevage industriel et de la production de produits animaux, en particulier la viande, afin de réduire les risques de transmission de nouveaux agents pathogènes humains. Par “transformation”, il faut entendre suppression. [48

En France. Businesscoot propose, en date d’octobre 2022, une étude intitulée le Marché des insectes comestibles – pour 89 euro HT. [47]

Selon cette étude: «Cependant, les deux principaux freins au développement du marché sont, d’une part, la non acceptation sociale des insectes comme aliments et, d’autre part, les barrières réglementaires, la commercialisation des insectes comestibles étant officiellement illégale en France.

Le marché étant à ses débuts et les barrières réglementaires étant encore présentes, les acteurs de la filière française sont donc peu nombreux. A l’échelle française, le marché est encore marginal mais les évolutions de la législation devraient marquer l’accélération de son développement. Par ailleurs, la transformation des insectes apparaît comme une solution permettant l’acceptation progressive des insectes comme aliments. L’entreprise la plus développée est Micronutris, société créée en 2011 et qui s’est démarquée comme entreprise pionnière sur ce marché. De plus, la France se démarque sur la filière générale de l’élevage d’insectes, avec notamment Ÿnsect et InovaFeed dont les produits sont destinés à la nutrition animale»

En France. Le site web d’Enseigner le Français a présenté, en septembre 2022, un documentaire sur Cédric Auriol et sa société Micronutris. “France : des insectes dans l’assiette” – dans le cadre de ses fiches pédagogiques. [46]

Quel est le rapport avec des fiches pédagogiques portant sur l’enseignement du Français? 

En Italie. “Italian consumers standing at the crossroads of alternative protein sources: Cultivated meat, insect-based and novel plant-based foods”. [40] Cette étude, de novembre 2022, a été rédigée par deux universitaires Italiens dont l’un est affilié au Joint Research Centre de la Commission Européenne [41] à Séville en Espagne. Elle porte sur les barrières institutionnelles, technologiques et culturelles qui doivent être résolues avant même d’ouvrir la voie à la présence d’aliments, à base d’insectes, dans les rayons des supermarchés Italiens.

En fait, les chercheurs authentiques n’hésitent pas à évoquer un autre facteur rédhibitoire: le dégout… qui constitue, parfois, une barrière viscérale. Allez-faire avaler de la farine de blattes à des personnes vivant dans des logements délabrés qui en fourmillent… de blattes! 

En Australie. Selon les conclusions d’une étude, de février 2022, portant sur les expériences, obstacles et volontés, de la population Australienne, de consommer des insectes comestibles en tant que nouvelle source de protéines… il serait préférable de présenter les insectes sous des formes non distinguables – telle que la farine. [44]

A savoir de les cacher… ni vu ni connu! 

En Pologne. Les universitaires n’y vont pas avec le dos de la cuillère et titrent “Disponibles depuis des millions d’années mais découverts au cours de la dernière décennie : Les insectes comme source de nutriments et d’énergie dans les régimes alimentaires des animaux.” Décembre 2022. [43]

Il est vrai que les animaux, en élevage industriel, n’ont pas le loisir de se plaindre de leur menu quotidien – vu qu’ils ne sont pas représentés par des députés élus. Il est donc plus aisé de forcer une alimentation insectivore indirecte, chez les humains, en gavant, subrepticement, les animaux d’élevage destinés à l’alimentation humaine. 

En Hollande, des centaines d’écoles ont lancé une campagne introduisant une alimentation à base de farines de larves et d’insectes. [146] L’objectif est d’induire des transformations comportementales chez des enfants qui, à priori, n’aurait pas de préjugés concernant ces aliments insectueux. 

D’ailleurs, l’extrême intimité entre le gouvernement Hollandais et Klaus Schwab vient d’être dénoncée dans un dossier d’environ 1000 pages. [147]

Cette liste pourrait, longuement, se prolonger car – tout comme pour la fausse pandémie, les restrictions, les tests, les masques, les injections – les diktats poussant l’alimentation insectivore viennent du haut de la pyramide des multinationales, à savoir la crème des criminels du Forum Economique Mondial. 

Le Forum Economique Mondial, de Klaus Schwab, possède le même acronyme – FEM – que les Fréquences Electro-Magnétiques. Quelle coïncidence! En effet, ce sont deux des vecteurs principaux qui sont, actuellement, utilisés pour détruire les Peuples.

Les promoteurs de l’enthomophagie se réfèrent à des traditions pluri-millénaires de consommation quotidienne d’insectes et de leurs larves. Dans quelle région du monde, franchement?

Certaines études, soudoyées par les industriels insectueux, lancent d’énormes chiffres à la volée: «Les insectes sont consommés par 2,5 milliards de personnes dans le monde ». Dans quelle région du monde, franchement?

Les insectes, et leurs larves, n’ont jamais fait partie du régime quotidien des Peuples d’Europa. Sauf en cas d’extrême famine… et cela n’a rien de traditionnel.

En vérité, la seule substance d’insecte que l’on utilise, depuis la Nuit des Temps, c’est le Miel des abeilles… mais il s’agit d’un autre sujet – et, même, d’un sujet shamanique. Voir mon Canto “Hommage à Maurice Chaudière”. [124] Maurice est un Shaman des Abeilles en Quête des Alchimies de Gaïa… et j’ai publié un ouvrage, aux Editions GaïAlkemia, sur son oeuvre de poète et de sculpteur: “Maurice Chaudière : Apiculteur et Sculpteur de Songes”. [125]

J’ai vécu un quart de siècle aux USA – et j’y ai beaucoup voyagé – et je n’ai jamais entendu dire que les insectes, et leurs larves, faisaient partie du régime quotidien des Peuples qui y vivaient avant leur invasion. Sauf, sans doute, en cas d’extrême famine… et cela n’a rien de traditionnel.

Lors de mon voyage au Bhoutan – invité par le ministère de l’agriculture à donner des formations sur la production de semences bios –  j’ai vu à Thimphu, sur le marché local, des étals regorgeant de fougères, de champignons et de plantes sauvages comestibles… mais jamais de sauterelles, de cafards ou de grillons. 

Les Tibétains Bhoutanais sont des carnivores… mais sensibles. Lorsque je visionnai quelques films portant sur les horreurs de l’industrie de la viande, les femmes fonctionnaires, du ministère de l’agriculture, quittèrent la salle… très émotionnées.

J’ai fait de nombreux voyages en Inde, et au Népal – et nous y avons vécu – et l’on ne nous a, jamais, proposé des aliments à bases d’insectes ou de larves. Il est vrai qu’officiellement, en Inde, ce sont les Peuples Tribaux (8% de la population totale) qui consomment une diversité d’insectes. [102] Certaines communautés tribales sont caractérisées comme PVTG – à savoir “Particularly Vulnerable Tribal Groups”. En fait, ces centaines de Peuples tribaux, du sous-continent, sont extrêmement pauvres, affamés – et persécutés. Et il n’est pas étonnant, que depuis quelques siècles – à savoir, depuis l’invasion des Anglais – qu’ils se soient tournés vers les insectes comme source de nutrition lors de famines. 

Lorsque nous vivions en Inde – entre 2000 et 2002 – à Auroville, près de Pondicherry, nous connaissions des jeunes activistes citadins, de Bombay, qui allaient vivre – comme témoins – pendant des mois, ou plus, chez les Peuples Tribaux afin d’empêcher qu’ils soient persécutés… ou massacrés.

Il faut souligner que soudainement, les experts, et PhD en tous genres, se sont extrêmement intéressés aux régimes insectivores, prétendument, des Peuples Tribaux qui, répétons-le, depuis deux millénaires de monothéismes “rédempteurs”, ont été massacrés, exterminés, mis en captivité et en esclavage – y compris d’ailleurs, les Peuples d’Europa depuis au moins le 7ème siècle… mais c’est un autre dossier portant sur les Slaves, les Esclaves et leurs malédictions. 

L’étude janvier, par exemple, “Traditional uses of insects as food and medicine- a synoptic review” [102] porte sur la consommation de 262 espèces d’insectes en Inde dont 80% pour la nourriture et 20% pour la médecine. 

Mais, en conclusion, pour en revenir à notre partie du monde, que les anciens appelaient Europa, elle est, intrinsèquement, viscéralement, naturellement, et existentiellement, entomophobe – du moins, sur le plan alimentaire… à savoir sur le plan de l’entomophagie. Une étude de 2021, intitulée “Insects as past and future food in entomophobic Europe”, le déclare en toute franchise: [128] 

« Les insectes et leurs produits ont été utilisés pour l’alimentation et la médecine en Europe et ailleurs depuis aussi longtemps que nous le savons. Ils n’ont pas été un aliment de base mais un ajout rare au régime alimentaire. La fréquence d’utilisation en Europe, même en période de crise alimentaire, indique une réticence à l’égard de cette source de nourriture. Sur la base de l’histoire du comportement et de la perception des insectes en tant que nourriture, nous proposons les termes entomophobe (méprisant les insectes) et entomophile (aimant les insectes) pour décrire le comportement alimentaire des sociétés. Si les sociétés veulent changer leurs modes de consommation alimentaire, il faut créer de nouvelles habitudes et traditions alimentaires. Pour faire évoluer une société à prédominance entomophobe vers une société entomophile, des changements sont nécessaires et beaucoup sont liés à la tradition de consommation. Le changement est probable ; l’histoire nous enseigne que l’aversion pour les ingrédients est possible à surmonter ».

«La fréquence d’utilisation en Europe, même en période de crise alimentaire, indique une réticence à l’égard de cette source de nourriture». Est-ce bien clair?

L’imposition de l’alimentation insectivore aux Peuples d’Europe fait partie du vaste programme de “brassage culturel” des Peuples, orchestré par les Globalistes eugénistes, afin de détruire toutes les cultures authentiques des Peuples et des Ethnies. Ces éléments culturels, dont les Globalistes veulent nous libérer, sont: les traditions, les langues, les aliments sauvages, les aliments agricoles, les cuisines, les musiques, les chants, les médecines, les coiffures, les pratiques sexuelles, les pratiques mortuaires, etc… Ils constituent le tissu quotidien de toute Culture Vivante. 

Voir les travaux de Lev Gumilev sur l’Ethnogenèse afin de comprendre qu’un Peuple est issu d’un biotope – à savoir un espace déterminé de la Biosphère. Les frontières des nations et des états modernes constituent une farce et une falsification perpétuelle de l’Histoire authentique. Voir l’excellente vidéo portant sur l’évolution des “frontières nationales” depuis l’année 1140. [136]

“Le Grand Remplacement”, l’un des éléments fondateurs de la Grande Réinitialisation de Klaus Schwab, consiste à détruire l’Europe en en faisant un gigantesque melting pot exempt de traditions culturelles (Pacte de Marakech) et en détruisant les traditions alimentaires Européennes afin de les remplacer par un melting-pot de “protéines alternatives” hyper-processées et toxiques: insectes chitineux, algues chitineuses, lait de cafard chitineux en sus du lait cellulaire, des oeufs cellulaires, de la viande cellulaire, etc, etc, ad nauseam, qui sont, aussi, très chitineux… car l’agriculture dite cellulaire, en cuves métalliques, ne peut rien faire sans la chitine.

Connaissez-vous cette firme dénommée “Bite Labs” – dont le site web vient juste de disparaître?[13]  Elle se proposait de produire du salami artisanal, en agriculture cellulaire, à partir des cellules de célébrités: Kanye West, Jennifer Lawrence, James Franco, Ellen Degeneres, etc. [11]  [12]

Selon leur profession de foi: « Nous commençons par des ingrédients de première qualité et des recettes traditionnelles pour la création de charcuteries fines. Nous mélangeons des viandes de célébrités et des viandes animales, cultivées en interne grâce à un processus de culture exclusif, pour obtenir des mélanges de salami bien étudiés. À partir de cellules myoblastes biopsiées, nous cultivons nos viandes saines et riches dans les bioréacteurs de Bite Labs. Notre processus permet d’obtenir des protéines de haute qualité et de luxe, d’une manière durable qui élimine les problèmes environnementaux et éthiques associés à la production animale traditionnelle.»

Le gang sous la houlette de Klaus Schwab va tenter de supprimer toute production (sauf pour les élites auto-proclamées) de viande, de lait, d’oeufs, de poissons, de fromages, de beurres, etc… avant de s’attaquer aux aliments issus de pratiques agricoles – à savoir, aux aliments issus, directement, du sol nourricier.

D’ailleurs, des scientifiques de l’Institute for Health Metrics and Evaluation (IHME), de l’université de Washington, ont passé en revue des décennies de recherche sur la consommation de viande rouge et ses liens avec divers problèmes de santé, ou prétendus tels. Leur étude s’intitule “Effets sur la santé associés à la consommation de viande rouge non transformée: une étude concernant les preuves.” [166]

Selon leurs conclusions: «Nous n’avons trouvé que de maigres preuves concernant une association entre la consommation de viande rouge non transformée et le cancer colorectal, le cancer du sein, le diabète de type 2 et les cardiopathies ischémiques. En outre, nous n’avons trouvé aucune preuve d’une association entre la viande rouge non transformée et les accidents vasculaires cérébraux ischémiques ou hémorragiques.»

“Aucune preuve”: faut-il le surligner? Ce n’est pas la viande rouge qui génère des accidents cardio-vasculaires: c’est l’oxyde de graphène présent dans les injections de la Mafia Pharmacratique. 

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La COP 27 a mis à l’honneur, en novembre 2022, les “protéines alternatives”

Lors de la récente COP 27 en Egypte – la grand messe de tous les sauveurs du climat qui se déplacent en jets… mais qui, sûrement, paient des crédits carbones, dans les paradis fiscaux, afin d’obtenir la rédemption de leurs péchés de carbone – était présent Maarten Bosch, le directeur de la société Hollandaise, Mosa Meat, la conceptrice, en 2013, du premier faux steak de boeuf – un steak dit “cellulaire” ou “cultivé”. 

Maarten Bosch est le PDG de Mosa Meat, qui a levé, dans le passé, plus de 85 millions de dollars auprès d’investisseurs dont Leonardo DiCaprio, Blue Horizon, M Ventures, Bell Food Group, Nutreco, Mitsubishi Corporation, etc, etc. Le gouvernement Néerlandais a également annoncé, récemment, l’octroi, à Mosa Meat, d’une subvention de 60 millions d’euros du Fonds national de croissance, la plus importante subvention jamais accordée par un gouvernement national à l’agriculture cellulaire.

Le 1er novembre 2022, Mosa Meat et Esco Aster, un autre fabricant de viande cellulaire, ont annoncé “un partenariat pour produire de la viande “cultivée”, de bœuf, à Singapour”. [152]

Selon Maarten Bosch, Mosa Meat possède la plus grande équipe scientifique du secteur (80 personnes dont beaucoup de PhD) et le plus grand campus de viande cultivée au monde. Mosa Meat possède 160 salariés originaires de 32 pays.

Pourquoi Maarten Bosch? Parce que la COP 27 s’est focalisée sur la “transition du secteur de l’agriculture et de l’alimentation” [153]… afin de sauver le Climat – si je puis répéter ce que les criminels eugénistes répètent, inlassablement, depuis une vingtaine d’années. “Transition” signifie, en vérité, destruction du secteur de l’agriculture et de l’alimentation car les écolo-thermistes, et autres caniculs-bénis, se plaignent que ce secteur, à lui tout seul, génère 37% des dénommées “émissions de gaz à effets de serres” dont 17,3 milliards de tonnes dioxyde de carbone – du moins, officiellement, car tous ces chiffres sont de la pure invention. 

Quelle transition et vers quoi? Peu importe car le principal c’est de transitionner…. C’est le même verbiage répété ad nauseam afin de lobotomiser les foules – y compris les enfants dont certains, selon des criminels, seraient génétiquement nés “transgenres”. Si certains lobotomiseurs, et transitionneurs, d’ailleurs, pouvaient transitionner vers la matrice d’abomination qui les a engendrés… le monde en serait beaucoup plus apaisé.

Je me suis, déjà fendu de quatre articles, de 65 pages, [155] sur le péché carbone et l’arnaque du Réchauffement Climatique Anthropique en 2009 – suite à ma dénonciation de ce que j’ai appelé, en 2007, les “nécro-carburants”. [156]

Pourquoi Maarten Bosch? Pour représenter le secteur international de la fausse viande – à base de tout ce qui se présentera sur le grand marché du recyclage… ainsi que nous allons le voir dans la suite de ce dossier. 

En effet, la COP 27 a, cette année, mis à l’honneur les “protéines alternatives”. Ainsi, “L’inclusion de la viande bovine cultivée, à la COP27, marque une avancée historique” titre le blog de Mosa Meat en présentant cette conférence de grands hypocrites et criminels. 

«Cette année, la COP 27, le plus grand rassemblement mondial axé sur le climat, également connu sous le nom de conférence des Nations unies sur le changement climatique, met pour la première fois l’accent sur l’agroalimentaire et plus particulièrement sur les protéines alternatives. La viande cultivée est un élément clé de la conversation en raison de son potentiel à réduire l’impact négatif de la production alimentaire sur le climat, tout en augmentant la sécurité alimentaire mondiale et la résilience climatique. 

Mosa Meat contribue à la conversation lors de la COP27 par le biais du Pavillon des systèmes alimentaires, co-organisé par le Good Food Institute, le Environmental Defense Fund, EIT Food et six autres organisations internationales avec le soutien du Forum Economique Mondial, de l’Union Européenne et du ministère Néerlandais de l’agriculture». [151]

Cette année, la COP 27 s’est tenue à Sharm El-Sheikh, en Egypte, une nation pré-destinée pour y évoquer l’industrie du Criquet Migrateur, l’une de leurs Plaies, afin de sauver la planète de la Fournaise Atmosphérique.

D’ailleurs, la viande cellulaire au menu de tous les participants de la COP 27, c’était pour l’esbroufe… car de nombreuses associations climatiques ont reproché la présence de viande et de produits laitiers dans l’alimentation quotidienne durant le symposium.

Lors de la COP 27, c’est le même sempiternelle bla-bla qui a été déversé à la pelle mécanique: l’Ukraine, le changement climatique, l’alimentation circulaire, les émissions de gaz de serre, la perte de la biodiversité, la durabilité, la résilience climatique, etc, etc.

Précisons, cependant, que Mosa Meat a même cité, du bout des lèvres – pour faire mine d’être inclusif – l’agro-écologie, comme alternative potentielle au désastre de l’agriculture biocidaire. Sans plaisanter?

La COP 27 a décidé de travailler sur les financements d’une initiative dénommée “FAST” pour “Food and Agriculture for Sustainable Transformation”. [154] Il est clair qu’on n’y parle, même, pas d’agriculture durable mais de transformation durable – suite à une “Transition”. Le document de la FAO, de même, ne parle pas d’agriculture durable mais de systèmes durables, de développement durable. 

Du blablabla durable… Durant la COP 27, le Food and Agriculture Pavilion était sous l’égide de la FAO, de la Fondation Rockefeller et le CGIAR – co-créé par la Fondation Rockefeller en 1970.

Nous sommes au coeur d’une vaste fumisterie qui dure depuis des décennies – en fait, depuis la création des organisations internationales. Aujourd’hui, il est impossible de s’y retrouver dans le nombre pléthorique d’organisations créées par les mafieux du complexe militaro-industriel (les commanditaires de Schwab): des institutions internationales, des ONGs, des fondations, des instituts de recherche, des réseaux, des fédérations, des plate-formes, des initiatives, des projets, des agences de communication… qui siphonnent l’argent public afin d’engraisser leurs donneurs d’ordre.

C’est un peu comme les financements circulaires, de milliards de dollars – en cryptos ou en cash – entre FTX, l’Ukraine et les Démocrates US… Et le Forum Economique Mondial?

La fumisterie est telle que 42 nations, lors de la COP 27, ont promis de donner 8 milliards de dollars aux paysans du monde afin de les aider à réduire leurs émissions et à s’adapter au changement climatique. L’initiative de 8 milliards de dollars est appelée “Agriculture Innovation Mission for Climate”: elle a été lancée, en 2021, avec pour mission de soutenir la technologie agricole – y compris, et sans doute, surtout, l’intelligence artificielle, les nano-technologies et la robotique. Son objectif, prétendu, est de faire face aux impacts de plus en plus pressants du “changement climatique”. Un petit milliard de dollars sera, quand même, donné aux petits paysans des pays sous-développés –  afin de leur permettre d’avoir accès à la Technologie.  

En contraste de ces 8 milliards de dollars, le contrat commercial des injections CoqueVide est d’environ 75 milliards d’euros, pour une partie de l’Europe… à l’encontre d’un virus inexistant.

En contraste de ces 8 milliards de dollars, la PharMacronie a dépensé, investi – ou emprunté aux Banksters – 675 milliards d’euros afin de gérer, en France, la crise générée par une pandémie inexistante… et totalement orchestrée par les mêmes Banksters. 

Est-il besoin, en conclusion, de signaler que Klaus Schwab était, bien évidemment, le pape occulte de cette nouvelle grand-messe que fut la COP 27? 

Que consommait, d’ailleurs, Klaus Schwab, et tous les autres hypocrites mafieux, au menu des “protéines classiques”? Du boeuf Angus sauté aux champignons pour 100 dollars; du loup de mer à la sauce citron pour 25 dollars; du boeuf mariné à la sauve poivron pour 35 dollars; des raviolis au pesto et à la crème pour 20 dollars; des ailes de poulet à la sauce orange pour 35 dollars; etc. [157] 

Les criquets, les blattes, les grillons, les vers de farine, les vers de soie sont destinés à la populace car cela constitue une nourriture, très processée,  plus aisée à mastiquer… pour “des Sans-Dents” – ou “des Prolétaires”, comme les Bolchéviques les appellent, à savoir ceux qui ne possèdent que leur “descendance”.

Les sbires de Klaus Schwab ont, même, disent-ils, inventé un nouvel adage: «Ne refusez pas le scorpion enrobé de chocolat avant de l’avoir goûté».

Que va dire la Mère des Scorpions – la Mère Scorpion archétypique et la Mère Scorpion zodiacale – face au sacrifice de milliards de ses petits, avec ou sans chocolat, dans des hangars métalliques aseptisés aux antibiotiques, aux fongicides et aux anti-parasitaires? 

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Le Forum Economique Mondial, de Klaus Schwab, est l’un des acteurs majeurs dans la promotion forcenée, et universelle, d’une alimentation insectivore ou cellulaire

Le Forum Economique Mondial – créé par Klaus Schwab et Henry Kissinger – est l’un des acteurs majeurs dans la promotion forcenée d’une alimentation insectivore universelle et d’une agriculture cellulaire – du moins, dans un premier temps, car l’objectif, “à terme”, est de détruire totalement l’agriculture et l’élevage afin d’Orchestrer la Famine en Marche – qui est, même, déjà, en cours… à la Bourse du Génocide.

Le 20 novembre 2022, Ralph Tiesler, le responsable Allemand des catastrophes, a recommandé de stocker plusieurs caisses d’eau et de conserves. [180]  [181]  En Allemagne, cette année, l’inflation est de 40% et de 73% pour les pommes de terre. Qui peut stocker? De plus, l’industrie Allemande de la viande a averti de l’imminence de goulets d’étranglement en matière d’approvisionnement, notamment en ce qui concerne la viande de porc. 

Dans certains pays d’Europe, tel que le Royaume-uni, les citoyens n’ont pas le loisir de stocker car les super-marchés sont vides. Quant à l’Italie, l’inflation, cette année, est de 30% sur les denrées alimentaires en date de novembre 2022. Qui peut stocker?

Il existe, ainsi, à ce sujet scabreux, une pléthore d’articles, sur le site de cette organisation mafieuse, dont l’objectif est de pousser à la consommation des produits fake de l’agriculture cellulaire, de promouvoir la consommation d’insectes et, en bref, de détruire les sources conventionnelles de protéines fournies par l’agriculture et l’élevage depuis tellement de milliers d’années que personne ne peut en appréhender, authentiquement, les origines. En voici quelques-uns chronologiquement:

“Meat. The Future”. Janvier 2019. [149] C’est un jeu de mots au sujet de la rencontre du futur. “Meet. The Future”. Le sous-titre est “Une feuille de route pour délivrer les protéines du XXIe siècle”. L’objectif de ce dossier est de promouvoir l’agriculture cellulaire; les aliments à base d’insectes; les fausses viandes végétales; les fausses viandes, et autres faux aliments, à base d’algues et de champignons; et même le tofu.

Il est à noter, tout d’abord, que le soja est extrêmement toxique (lorsqu’il n’est pas fermenté) et qu’ensuite, tout autant les insectes que les algues et les champignons sont sources de chitine… une substance toxique pour l’organisme humain.

Quant à l’agriculture cellulaire, voir mon essai “L’Agriculture Cellulaire, Chimérique et Confinée en Cuves Stériles” [2].

“Les insectes arrivent dans nos assiettes”. 9 octobre 2020. [144] Dans cet article, le FEM déclare que : «Si l’idée de manger des insectes fait plutôt faire la grimace en Europe, ces derniers sont toutefois partie intégrante des régimes alimentaires traditionnels de nombreuses populations ailleurs dans le monde. On recense ainsi plus de 1 000 espèces couramment consommées sur la planète, les plus grands marchés étant la Thaïlande, la Chine, le Japon, l’Australie et le Pérou».

J’ai vécu 8 mois au Pérou en 2012 et je n’ai, jamais vu quiconque manger des insectes. 

«Principalement d’ordre culturel et psychologique, les freins à l’acceptation des insectes en tant qu’aliment restent encore prégnants dans les pays occidentaux. Leur intégration sous forme de poudre dans des produits transformés constitue notamment l’une des principales solutions pour contourner ces obstacles à la consommation ».

Sous forme de poudre dans des produits transformés, à savoir sous forme de “farine” de larves d’insectes… afin de mieux les forcer dans l’estomac des consommateurs en les cachant. 

“How soon will we be eating lab-grown meat?”. 16 octobre 2020. [150] Lorsque l’on écoute les explications, du Forum Economique Mondial, concernant les viandes de laboratoire, on a l’impression d’écouter un conte de fées. : «Le processus de culture de la viande en laboratoire consiste à prélever des cellules souches sur un animal vivant et à les cultiver dans des conditions riches en nutriments. Par exemple, on prélève une petite biopsie du muscle squelettique d’une vache, à partir de laquelle les cellules souches sont isolées et cultivées dans un bioréacteur avec des milieux de culture cellulaire. Les cellules sont divisées en plusieurs types de cellules, dont les cellules musculaires et adipeuses. Cette biomasse est ensuite traitée pour former le produit final comestible ».

La réalité est beaucoup plus sordide. Grosso modo, afin de proliférer en cuves, les cellules mammaliennes ont besoin, comme plats de résistance, de glucose et de glutamine ainsi que d’acides aminés et de lipides. Et pour les hors d’oeuvre et desserts, il leur faut une belle diversité de métaux, de sels minéraux, d’hormones, de protéines de diverses classes, de polyamines, de vitamines, de cytokines et de facteurs de croissance… Les hydrates de carbone communément utilisés sont avant tout le glucose, mais aussi, dans une moindre mesure, le galactose ainsi que le fructose et le maltose. Quant aux lipides, le cholestérol est particulièrement important car il facilite la signalisation cellulaire et le transfert intracellulaire. En ce qui concerne les métaux, ce sont surtout le fer, le cuivre, le zinc et le sélénium qui sont indispensables. Pour ce qui est des sels inorganiques, ce sont le calcium, le magnésium, le potassium et le sodium. Pour ce qui est des polyamines, ce sont la spermidine, la spermine et la putrescine. Pour ce qui est des protéines porteuses, ce sont l’albumine, la transferrine et la lactoferrine. La culture de cellules in vitro bénéficie, également, de l’apport de ces autres protéines que sont la fibronectine et la laminine. Enfin, il ne faut pas oublier les hormones (glucagon et insuline, par exemple) et les facteurs de croissance (épidermique, nerveuse, du fibroplaste, dérivé des plaquettes, etc).

Faut-il préciser que l’expression “viande cultivée” est tout autant un oxymore que l’expression “agriculture cellulaire”?

“Worms for dinner? Europe backs insect-based food in a bid to promote alternative protein”. 6 mai 2021. [145] Dans cet article, le FEM attaque l’agriculture conventionnelle – à savoir, synthétique, toxique, chimérique, etc – qui est accusée de détruire le “Climat”. En conclusion, le FEM avoue que, selon son dossier “Meat. The Future”: «Actuellement, les protéines d’origine animale fournissent 40 % de l’approvisionnement mondial en protéines par le biais de la viande, du poisson et des produits laitiers tels que les œufs et le lait. Cependant, comme les protéines à base de viande (par exemple, le bœuf, l’agneau, le porc et le poulet) sont savoureuses, riches en protéines et à forte densité énergétique, elles constituent le mode de consommation de protéines préféré ou souhaité par une partie importante de la population mondiale.»

Le Forum Economique Mondial semble, totalement, oublier qu’il existe une agriculture biologique respectueuse de l’environnement et de la santé de ses consommateurs – depuis l’Aube des Temps. 

“5 reasons why eating insects could reduce climate change”. 9 février 2022. [148] Cet article présente le baratin typique “écologique” des lobbyistes de l’industrie de protéines d’insectes… dont l’objectif est de détruire l’agriculture.  

Par exemple. Le postulat selon lequel, sur une surface donnée, il est possible de produire jusqu’à 1400 fois plus de biomasse d’Hermetia illucens – la Mouche Soldat noir – que de biomasse de grains de soja – et donc, grosso modo, 12 000 fois plus que de biomasse de boeuf.

Par exemple. Selon l’étude de Van Huis, en 2013, le postulat selon lequel les insectes peuvent convertir leur biomasse d’alimentation 12 fois plus efficacement que le bétail. En fonction de quels facteurs? Ceux inventés par les propagandistes. 

Deux mois après la publication de mon premier article d’août 2016, “La loi Biodiversité de juillet 2016: un tremplin pour les insectes chimériques dans l’agriculture?” [4] le GNIS reprit cette propagande lorsqu’il publia une brochure gratuite – envoyée à tous les lycées de France – qui contenait ce paragraphe explicite: «Manger des insectes, pourquoi pas ? Deux milliards de personnes les consomment déjà, mais jusqu’ici, en Occident, personne n’avait accepté d’y voir une solution à la malnutrition. Pourtant, ils constituent une source de protéines et demandent peu de ressources. Les sauterelles, par exemple, nécessitent douze fois moins de nourriture que les bœufs pour produire la même quantité de protéines. Outres les insectes séchés et leurs farines, certains industriels utilisent la poudre d’insectes pour faire des biscuits, des barres chocolatées, etc.» Le GNIS a depuis éliminé ce PDF et le lien suivant renvoie vers les archives du Web [169] qui affiche une erreur 404.

Dans ce même article très récent, le Forum Economique Mondial conseille sournoisement de remplacer la culture du maïs comme nourriture animale par l’industrie de la protéine d’insectes pour nourrir la volaille – ou d’autres animaux… afin de sauver le Climat, s’entend.

Quels autres animaux domestiqués, d’ailleurs, vont se contenter d’une nourriture à base de protéines d’insectes?

En fait, la dictature climatique que les Globalistes tentent de mettre en place – et je lance l’alerte avec mes écrits depuis 2009 – est progressive tout comme elle l’a été pour la fausse pandémie de la nouvelle religion Covidienne. L’objectif de Klaus Schwab est d’éliminer tous les animaux d’élevage qui ne pourront pas être, adéquatement, nourri avec de la protéine d’insectes tout en diminuant drastiquement les surfaces agricoles cultivées – pour lutter, prétendument, contre le CO2, à savoir lutter contre la production de bio-masse… à savoir lutter contre l’agriculture. 

L’objectif final étant la destruction intégrale des activités liées à l’agriculture et à l’élevage. 

En effet, faut-il préciser que si les Globalistes eugénistes arrivaient à diminuer considérablement – avec des investissements de centaines de milliards de dollars – le présence de dioxyde de carbone dans l’atmosphère, il s’ensuivrait une gigantesque perte de bio-masse, donc de bio-diversité et donc de Vie. Exit. 

En fait, à l’opposé de l’agriculture biologique, l’industrie des protéines d’insectes – tout comme l’agriculture cellulaire – constitue une source “d’alimentation”, non seulement chimérique, mais hyper-technologique.  

Par exemple, Maarten Bosch, le directeur du leader Mosa Meat, était, auparavant, directeur chez T Mobile, directeur chez Siemens, directeur chez Optelec, etc, car la culture de viande, en cuves d’acier, requiert de la haute technologie: biologique, chimique, métallique, électronique – et médiatique… pour la propagande mensongère et dissonante.

Pourquoi hyper-technologique? Parce que le processing des insectes, afin d’en faire quelque chose qui puisse paraître comestible, décent et “en formes non reconnaissables”, est hyper-technologique.

En effet, comme l’affirme très clairement une étude de 2021: «Bien que les insectes soient de plus en plus acceptés comme sources potentielles de protéines pour l’alimentation humaine et animale, leur apparence peut être rebutante en raison des associations de dégoût. Les insectes comestibles ont plus de chances d’être mangés s’ils sont transformés en formes non reconnaissables. Ainsi, les insectes nécessitent l’utilisation de méthodes de traitement commerciales qui rendront la protéine appropriée à la formulation d’aliments pour animaux ou de nourriture, tout en maintenant la sécurité, la qualité nutritionnelle et sensorielle du produit final. Les méthodes courantes qui peuvent être utilisées comprennent l’extraction des lipides, la protéolyse enzymatique, le traitement thermique commercial (par exemple, le blanchiment, la pasteurisation et la stérilisation commerciale), le traitement à basse température (réfrigération et congélation), la déshydratation et la technologie de fermentation.» [165]

Pour répétition. Les méthodes technologiques courantes, de transformation d’insectes, incluent: l’extraction des lipides, la protéolyse enzymatique, le traitement thermique (blanchiment, pasteurisation et stérilisation), le traitement à basse température (réfrigération et congélation), la déshydratation et la fermentation. 

Quant aux méthodes technologiques courantes, d’élevage d’insectes, il est aisé d’imaginer que pour des unités de production, couvrant des hectares sur de multiples étages… le filet à papillon n’est pas suffisant. 

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Sommet sur les Systèmes Alimentaires de septembre 2021:  un coup d’état de Klaus Schwab imposant une Alimentation chimérique et hyper-technologique

C’est à l’automne 2021 que l’ONU a tenu un Sommet Mondial sur les Systèmes Alimentaires. L’importance de ce sommet est considérable car il a mis en place toutes les orientations futures de la production alimentaire mondiale – pour les décennies à venir. L’objectif déclaré de ce sommet était, ainsi, «de sensibiliser la communauté internationale et d’obtenir des engagements et des mesures qui, au niveau mondial, transformeront les systèmes alimentaires non seulement pour éliminer la faim, mais aussi pour faire reculer les maladies d’origine alimentaire, tout en soignant la planète». [105]

Sur la page de présentation de ce sommet, les communicants précisent que plus de 820 millions de personnes ne mangent pas à leur faim tout en réalisant l’exploit de ne jamais mentionner que, chaque jour, ce sont des dizaines de milliers de personnes qui meurent d’affamement dans le monde entier – à savoir, des dizaines de milliers d’enfants.

N’est-il pas émouvant et bouleversant de prendre conscience que l’ONU va, finalement, tenter de commencer, sans plus tarder, à envisager de solutionner le problème de la faim dans le monde?  En effet, ils le promettent, avec force trémolos et larmes de crocodiles… depuis la création de la FAO en 1945.

En fait, l’objectif, non déclaré, de l’ONU, et en particulier de la FAO, est de veiller à ce que, quotidiennement, des dizaines de milliers d’humains meurent de faim et de malaria… afin d’honorer les programmes eugénistes de tous ses financeurs. Tout en prétendant le contraire… à l’instar de toutes les officines de l’ONU – l’Organisation pour le Nivellement Universel. 

Jean Ziegler, ancien rapporteur du droit à l’alimentation à l’ONU, affirmait: «un enfant qui meurt de faim, c’est un enfant que l’Occident assassine». Et qui, en Occident, possède donc la “liberté d’intention” d’assassiner les enfants par affamement? Pouvons-nous les nommer… ou risquons-nous d’être accusés de promouvoir des discours de haine?

Ecoutons Agnès Kalibata, “l’envoyée spéciale” de ce sommet: «Nous croyons en un monde où des systèmes alimentaires sains, durables et inclusifs permettent à l’humanité et à la planète de prospérer. Il s’agit d’un monde libéré de la faim et de la pauvreté, d’un monde où la croissance profite à tous, d’un monde qui repose sur la durabilité environnementale et la justice sociale. Il s’agit d’un monde résilient, dans lequel personne n’est laissé de côté».

Qui est “l’envoyée spéciale” Agnès Kalibata – nommée par le secrétaire général de l’ONU, António Guterres? Sans plaisanter: c’est la présidente même de l’AGRA – l’Alliance pour une Révolution Verte en Afrique!!!  Agnès Kalibata est réputée avoir déclaré que les paysans doivent cesser de s’appeler et de se considérer comme tels, à savoir des paysans, et adopter l’expression “hommes d’affaires”. Tout va bien?

J’ai abondamment décrit les objectifs de l’AGRA dans mon article d’octobre 2009 intitulé “Effets de Serres et Révolution Verte Eugénique”. [97] L’AGRA est une organisation financée par la Fondation Bill et Melinda Gates et la Fondation Rockefeller – ainsi que la mafia de l’agro-alimentaire. Sa finalité est d’implanter l’agriculture chimique, chimérique, et hautement technologique, dans tous les pays Africains.

Ainsi que l’exprime l’organisation Growing Culture: «Depuis qu’Agnes Kalibata a été nommée envoyée spéciale, ce conflit d’intérêts manifeste a suscité un tollé général. 176 organisations de la société civile de 83 pays ont envoyé une lettre au secrétaire général de l’ONU, António Guterres, pour lui faire part de leurs préoccupations concernant les liens d’Agnes Kalibata avec des firmes. Elles n’ont jamais reçu de réponse. 500 organisations de la société civile, des universitaires et d’autres acteurs ont envoyé à l’ONU une déclaration supplémentaire exposant la liste croissante des préoccupations concernant le Sommet. Là encore, ils n’ont reçu aucune réponse… Alors que 676 organisations de la société civile et individus au total ont clairement exprimé leur inquiétude quant à la nomination d’Agnes Kalibata, seules douze personnes ont signé une lettre de soutien à cette nomination. L’équipe de la Community Alliance for Global Justice’s AGRA Watch a découvert que toutes ces personnes, sauf une, ont reçu des fonds de la Fondation Gates». [98]  [99]

En mars 2021, le rapporteur spécial de l’ONU pour le droit à l’alimentation, Michael Fakhri, ainsi que Hilal Elver et Olivier De Schutter – qui furent, précédemment, rapporteurs spéciaux de l’ONU pour le droit à l’alimentation – ont publié un communiqué  intitulé “The UN Food Systems Summit: How Not to Respond to the Urgency of Reform”. Ils déclarent que: «Ayant tous servi en tant que rapporteur spécial des Nations unies sur le droit à l’alimentation, nous avons été les témoins directs de l’importance d’améliorer la responsabilité et la démocratie dans les systèmes alimentaires, ainsi que de la valeur des connaissances locales et traditionnelles des populations. Il est profondément inquiétant que nous ayons dû passer une année à persuader les organisateurs que les droits de l’homme sont importants pour ce Sommet sur les systèmes alimentaires convoqué par le secrétaire général des Nations unies. Il est également très problématique que les questions de pouvoir, de participation et de responsabilité (c’est-à-dire comment et par qui les résultats seront-ils obtenus) ne soient toujours pas résolues».

Ces trois rapporteurs spéciaux de l’ONU dénoncent le fait que ce Sommet Mondial sur l’Alimentation ait été organisé en excluant, ou en les intégrant trop tard, deux officines dont la mission est, justement, l’Alimentation planétaire: à savoir, l’Office pour le droit à l’alimentation, de la FAO, et le Comité de la sécurité alimentaire mondiale. Ils déclarent de plus que l’agro-écologie est la grande oubliée de ce Sommet alors qu’elle devrait constituer un paradigme – sinon le paradigme – pour toute transformation des systèmes de production alimentaire. 

Dans une communication d’octobre 2020, Michael Fakhri déplora le fait que le secrétaire général de l’ONU, António Guterres ait signé un accord stratégique de partenariat avec le Forum Economique Mondial de Schwab en juin 2019 – qui a largement inspiré l’agenda ce ce Sommet. [137]

 Il précisa, de plus, qu’une grande partie de l’organisation de ce Sommet avait été orchestrée par des méga-organisations “philantropiques”, telles que la Fondations Bill et Melinda Gates et la Fondation Rockefeller. [138]

Dans cette même ligne de dénonciations, une analyse très critique de ce Sommet a été publiée, en avril 2021, par trois chercheurs Matthew Canfield, Molly Anderson et Philip McMichael. Elle s’intitule “UN Food Systems Summit 2021: Dismantling Democracy and Resetting Corporate Control of Food Systems”. [139] Les auteurs y mettent en exergue que l’objectif de ce Sommet est d’élargir, à l’intégralité de la planète, la seconde révolution verte chimérique et hyper-technologique qu’AGRA a mis en place en Afrique depuis 2006 – et ce, au travers d’accords stratégiques qu’António Guterres a signés avec des partenaires très suspects. 

Le directeur de “Future of Food Initiative”, le pseudopode du Forum Economique Mondial, Sean de Cleene, était, auparavant, le vice-président d’AGRA et, auparavant, l’un des vice-présidents de la société Norvégienne Yara – le plus grand distributeur mondial de fertilisants de synthèse.

Il n’est pas aisé d’imaginer que Yara soit le leader mondial des fertilisants de synthèse car leur site internet surfe sur la protection de la planète, sur l’industrie agricole “durable”, sur des stratégies “holistiques” (sic), sur le développement d’une “agriculture régénératrice” – et même sur le développement d’un “climate positive food future”… ce qui constitue, franchement, un verbiage insensé car cette expression est supposée évoquer “la décarbonisation” de l’agriculture. [140]

En octobre 2019, António Guterres a lancé le Global Investors for Sustainable Development Alliance qui regroupe une trentaine de sociétés financières, et autres, qui se sont engagées vers un développement durable. En avril 2020, le Programme des Nations Unies pour le Développement et cette Alliance ont lancé le SDG Investor Platform afin de débloquer des trillions d’euros. En effet, selon l’OCDE, les pays en voie de développement technologique auraient besoin de 4200 milliards d’euros afin d’atteindre les objectifs de l’Agenda for Sustainable Development de 2030. [141]  [142]

En 2018, il n’est pas anodin que le PNUE (Programme des Nations unies pour l’environnement) attribua son prix “Champions of the Earth Award”, dans le secteur Science et Innovation, aux entreprises Impossible Foods et Beyond Meat – deux entreprises spécialisées dans la production industrielle de fausse viande. [143]

Durant cette même cérémonie de remise de prix, un trophée “Champions of the Earth Award” fut également attribué à Emmanuel Macron et à Narendra Modi pour leur coopération internationale quant à l’action environnementale. Sans commentaires. 

A propos de Beyond Meat dont j’ai abondamment parlé dans mon essai sur l’agriculture cellulaire. J’ai déjà évoqué, en janvier 2022, que cette société était dans une mauvaise passe – tout autant qu’Impossible Foods… les deux sociétés primées Champions of the Earth Award”!!

 En effet, depuis l’automne 2021, Impossible Food et Beyond Meat, deux des principales sociétés de production de fausse viande, sont en cours de plonger. Au 3ème trimestre 2021, les ventes de Beyond Meat ont plongé de 30% et au début de l’année 2022, Impossible Food annonçait licencier du personnel afin de se restructurer. Ces vendeurs de junk food en accusaient, bien évidemment, la CoqueVide.

Aujourd’hui, la situation est encore pire. Beyond Meat a annoncé, en octobre 2022, qu’elle va licencier 19% de ses 200 employés… en raison de la baisse du chiffre d’affaire. McDonald’s a terminé un projet pilote de hamburger McPlant et a décidé de ne pas poursuivre ce partenariat. De plus, la situation sanitaire dans l’usine en Pennsylvanie est archi-déplorable: 11 incidents de Listeria, des bactéries pathogènes. Les photographies publiées par Bloomberg sont très évocatrices d’un total laisser-aller. [1]  [2]

Bloomberg a, également obtenu, des documents internes révélant que divers contaminants – dont de la ficelle, du métal, du bois et du plastique – avaient été retrouvés dans des produits Beyond Meat fabriqués dans l’usine.

Il semblerait, en effet, que les eugénistes prennent leur rêves d’agriculture cellulaire, ou à base d’insectes, pour des réalités que les Peuples apprécient à leur juste valeur – à savoir strictement nulle.

Finie l’Hystérie, Coucou la Listeria!

En bref, tout autant le PNUE que le Sommet Mondial sur les Systèmes Alimentaires constituent des gigantesques farces, des arnaques de plus à mettre au compte des criminels génocideurs globalistes et de la mafia pharmacratique de l’agro-alimentaire. 

L’ordre du jour de ce sommet a été, strictement et intégralement, concocté par le gang du Forum Economique Mondial de Davos… dont le cabinet McKinsey est l’un des éléments-clés – sur le plan de la criminalité.

Fin mars 2023, Joe Biden a signé un rapport intitulé “Bold Goals for U.S. Biotechnology and Biomanufacturing” (Objectifs audacieux pour la biotechnologie et la biofabrication aux États-Unis). Selon ce plan, l’industrie alimentaire doit désormais être dirigée par la biotechnologie et elle doit se focaliser, en priorité, sur les viandes cellulaires cultivées en laboratoire et  sur aliments végétaux issus de substances chimérisées. [76]

Un plan similaire vient d’être proposé, en 2023, au Royaume-Uni, dans le rapport intitulé “Genetic Technology and Precision Breeding Act of 2023”. [77]

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Le simulateur “d’agriculture régénératrice” de McKinsey: le fondement de l’industrie de production de “protéines alternatives” en France

En France, c’est la très célèbre société McKinsey qui – après avoir orchestré, pour la PharMacronie, la dictature sanitaire prétextée par la fausse pandémie Covidienne – est chargée de mettre en place, en France, les directives “agricoles” du Forum Economique Mondial. Il n’est que de consulter l’article, en date du 7 novembre 2022, du site web Réussir, intitulé “Comment McKinsey compte influencer l’évolution de l’agriculture française”. [167]

Par “agriculture”, il faut entendre, à terme, “destruction de l’agriculture” car il est bien précisé qu’il s’agit d’orchestrer des “transitions”.

Et pour parler de transition… Du temps que je fréquentais quelques Verts, non Français, dans ma jeunesse d’amitiés avec Hannes Lorenzen, au Parlement Européen – qu’il qualifiait de Grand Théâtre (de Guignols?) – les Verts promouvaient l’agriculture biologique… à savoir, à l’exception de quelques nostalgiques, une agriculture biologique extrêmement technologique au service de l’Industrie agricole.

Aujourd’hui, à Bruxelles, lieu de toutes les corruptions, les Verts, à la grise mine, ont troqué la mignonne “Coccinelle” (carnivore), emblématique de l’agriculture biologique, pour le grillon, le criquet migrateur, la blatte, et autres nouveaux emblèmes de l’industrie de production de protéines d’insectes. Vont-ils, maintenant, promouvoir un secteur de production de protéines d’insectes “bios”? A savoir, exempts de biocides et d’additifs en tous genres et avec un cahier de charges conférant un espace minimum, de confort existentiel, à chaque blatte et grillon en captivité? 

Chez les Verts, le ver de farine est dans la pomme corrompue depuis fort longtemps afin d’enfariner les populations crédules. Le Ténébrion prospère dans l’obscurité de la non-transparence. Il n’est pas étonnant que Jadot, et sa clique, soient des vaccinalistes hystériques en sus d’avoir promu le passe vaccinal universel de toutes les hontes. 

Le bureau parisien du groupe McKinsey a créé un simulateur d’agriculture régénératrice [sic] hébergé par Hectar, le campus agricole lancé par Xavier Niel. Le simulateur d’agriculture régénératrice est, même, en partenariat avec Tel Aviv (sur le plan des technologies agricoles). Selon eux-mêmes: La “practice française” est en forte croissance et rayonne à l’international, car elle a fondé un “hub de compétences commun” avec le Benelux et Israël. Cette “taskforce” d’expertises et d’outils compte aujourd’hui 120 collaborateurs actifs sur le sujet.

Le concept “d’agriculture régénératrice” est un nouveau concept de fadaise permettant de noyer le poisson (de la destruction de l’agriculture française), de jeter de la poudre (de larves d’insectes) aux yeux des populations crédules et, surtout, d’occulter la présence multi-millénaire, et planétaire, de l’agriculture bio. 

D’ailleurs, n’est-il pas remarquable qu’Israël – un pays strictement dépourvu de tradition agricole authentique –  soit en train de s’immiscer dans l’agriculture Française… afin de la régénérer. On vit une époque formidable! 

McKinsey, en vérité, est chargé de mettre en place des “transitions”: modélisation numérique des options de “transition”, retours d’expérience des chemins de “transition” et d’impulser de nouveaux modèles économiques fondés sur les déchets, sur la circularité et, surtout, sur des solutions archi-technologiques – ce que McKinsey appelle “ag-tech/ food-tech” – et, même sur des circuits-courts… pour faire bonne mesure.

L’objectif de McKinsey est, ainsi, clairement de mettre en place des stratégies afin d’inexorablement détruire l’agriculture-élevage pour la remplacer par une production industrielle de protéines à base d’insectes, ou de protéines cellulaires – chimériques et toxiques. 

Faut-il préciser que le “cabinet” McKinsey est inséparable de la société Accenture? Qui est Accenture? Accenture compte plus de 624 000 salariés dans 120 pays. Cette société, mafieuse, est issue d’Arthur Andersen en 1989, et elle fut impliquée dans le scandale de la société Enron… dont les archives disparurent, comme par miracle, lors de la chute (ou la destruction) des sept tours du World Trade Center.

C’est Accenture qui co-organise le sommet annuel, DealBook, le 30 novembre 2022 qui va accueillir comme invités d’honneurs: Sam Bankman-Fried (FTX), le Président Volodymyr Zelensky, Mark Zuckerberg (Fakebook), Andy Jassy (Amazon), Janet Yellen, etc. Voir l’article, en Anglais, intitulé “La connexion Covid/crypto : La sinistre saga de FTX et Sam Bankman-Fried”. [168]

En effet, Sam Bankman-Fried, entre autres arnaques nauséabondes, a financé, abondamment, tout un tas de recherches visant à conforter les insanités et restrictions dictatoriales de la fausse pandémie du CoqueVide/19.

D’ailleurs, toujours au sujet du CoqueVide/19: une étude, d’octobre 2021, utilise des larves d’insectes afin de produire “de la protéine Spike” [sic] pour des tests sérologiques permettant de détecter le Sars-CoV-2… inexistant! «Un gramme de larve d’insecte produit une quantité de protéine Spike suffisante pour 150 déterminations du test ELISA développé ici. » [101]

Accenture est un partenaire privilégié du Forum Economique Mondial [9]. Accenture et le Forum Economique Mondial décodent “l’ADN du développement durable” pour les entreprises qui cherchent à créer de la valeur et de l’impact pour toutes les parties prenantes.

Par exemple, l’ADN des insectes pour les faire avaler aux populations!  

«Une nouvelle étude d’Accenture (NYSE : ACN) et du Forum économique mondial met en évidence les capacités dont les dirigeants de la C-Suite ont besoin pour créer des organisations durables qui apportent une valeur durable et un impact équitable pour leurs employés, leurs clients et les communautés au sens large.

Le rapport, intitulé Shaping the Sustainable Organization, constate que les valeurs responsables et les intentions environnementales, sociales et de gouvernance (ESG) des entreprises dépassent la capacité de leurs organisations à tenir leurs promesses. Pour transformer les objectifs de durabilité en réalité, Accenture et le Forum Economique Mondial ont décodé “l’ADN de la durabilité”, un ensemble de 21 pratiques, systèmes et processus de gestion qui constituent les fondements d’une approche centrée sur les parties prenantes.» 

Voir, également, l’article “Accenture annonce les lauréats de l’économie circulaire aux Circulars Awards de Davos” [11] : « Davos.19 janvier 2016 – La Communauté des jeunes leaders mondiaux du Forum Economique Mondial, en collaboration avec Accenture, a décerné les Circulaires lors de la réunion annuelle du Forum économique mondial à Davos-Klosters. Ces prix récompensent les personnes et les organisations qui ont apporté une contribution notable à l’économie circulaire ».

Le cabinet-conseil Accenture – concepteur du Passe Vaccinal de la PharMacronie – est, également, un partenaire de Bill Gates… et de Gavi, la “Vaccine Alliance”. 

Est-ce Accenture, ou McKinsey, qui a eu l’idée de l’expression “Tous Vaccinés, Tous protégés!”? Ou est-ce Véran, le véreux zozoteur?

Accenture est, également, l’un des fondateurs, et membres-clés, de l’Alliance ID/2020, l’organisation vaccinaliste universelle de Bill Gates – à savoir le fichage numérique de tous les êtres humains sur la planète… fortement promu par le dément Schwab lors du dernier G20.

Le partenariat entre Accenture, Bill Gates et Microsoft date, au moins, de 20 ans. Voir l’article, de mars 2001, intitulé “Accenture, Microsoft And Avanade Team to Deliver Broad Range E-Commerce Solution for Government Market” / “Accenture, Microsoft et Avanade s’associent pour fournir une solution de commerce électronique à large spectre au marché gouvernemental”. 

Accenture est, en fait, avec McKinsey, l’un des leaders de la propagande pharmaceutique – donc l’un des leaders du génocide vaccinal et médicamenteux. En effet, Accenture propose des “Solutions de gestion des vaccins”: par exemple, un “Soutien d’experts, et de technologies innovantes, pour distribuer les vaccins COVID-19 de manière sûre, équitable et efficace”. [10]

McKinsey et Accenture constituent les deux courroies de transmission de la Mafia Pharmacratique – représentée en France par la PharMacronie.

Accenture, de plus, fait partie de l’Institute for the Future qui compte, également, parmi ses partenaires, la Fondation Bill Gates, Microsoft, Nestlé, BASF, British Petroleum, Mitsubishi, Merck, etc.

L’Institute for the Future [26] a publié, en 2018, un rapport, commissionné par l’eugéniste Bill Gates, intitulé, “Good Food Is Good Business”, dont l’objectif est de «prévoir les forces futures qui vont impulser des opportunités commerciales, pour le secteur privé, afin de créer des aliments plus nutritifs, accessibles, attirants et abordables pour les consommateurs aux faibles revenus durant la prochaine décennie». [27] Ce rapport explore cinq secteurs d’innovations technologiques qui puissent oeuvrer en synergie: l’agriculture cellulaire, la collaboration avec l’intelligence artificielle, la sagesse traditionnelle, la gestion des microbiotes et les actifs programmables.

Ces aliments innovateurs sont, bien évidemment, des aliments à base d’insectes ou à base d’agriculture cellulaire en cuves d’acier. L’expression clé, dans cette communication, est: “abordables pour lesconsommateurs aux faibles revenus”. 

Le concept de “synergie entre l’agriculture cellulaire, l’intelligence artificielle… et la sagesse traditionnelle” doit avoir émergé d’un cerveau malheureusement très meurtri et fêlé – contaminé, de façon terminale,  par le virus Archontique, le seul virus pathogène prévalant sur cette belle planète – pour oser considérer que la sagesse traditionnelle puisse s’accommoder des abominations  de  l’intelligence artificielle ou des abominations cellulaires à base d’ADN de canard nourri avec des levures chimériques et des antibiotiques…. Sans même évoquer l’abomination de consommer, quotidiennement, des insectes chitineux.  

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Quelques évolutions, des trois dernières années, concernant l’Industrialisation de la Production Alimentaire d’Insectes – et leurs acteurs en France

Je re-précise, avant d’aborder cette section, que j’ai abondamment abordé le thème des acteurs, de l’industrie de Production Alimentaire d’Insectes, dans mon essai d’octobre 2019 : “La Chimérisation d’Insectes Mâles Exterminateurs : un Prétexte pour le Grand Remplacement?” [1] Je vais, donc, dans cet essai, me contenter d’exposer les développements récents de ce secteur de production, prétendument alimentaire, pour quelques sociétés “Françaises” car, au jour d’aujourd’hui, ce sont 34 compagnies industrielles qui produisent des protéines d’insectes en Europe.

Les logos et les déclarations d’intention, de ces starts-up insectivores, font dans la poésie, dans l’écologie, dans la nutrition, dans le recyclage vertueux, dans le sauvetage du Climat… afin de cacher la misère de la réalité de l’entomoculture: à savoir l’hyper-concentration, dans de vastes usines, de milliards d’insectes, gavés d’entomopathogènes et nourris avec les déchets de l’agro-industrie toxique, les plastiques en tous genres, les excréments humains… Et bientôt les cadavres humains? 

“La bioconversion pour nourrir et préserver durablement le monde”; “Mini empreinte et maxi-gout, nos insectes ont tout bon”;“La révolution de la gamelle”; “La bioconversion par les insectes”; etc.

Le langage des entomoculteurs est à l’aune des déclarations grandioses du New Green Deal – et des divagations absurdes du Santa Klaus de Davos. Il s’agit d’une nov-langue qui jongle avec les dissonances cognitives et un langage circulaire… afin de promouvoir une “économie circulaire”. Les insectes sont dénommés des “recycleurs”, des “bio-ressources” ou des “bio-convertisseurs”. Les déchets de l’agro-industrie sont appelés des “co-produits de l’agriculture”, des “bio-déchets”, des “co-produits d’amidonnerie”, des “intrants”, des “flux secondaires”. Les protéines à base d’insectes sont dénommés des “ingrédients fonctionnels et durables pour la santé humaine et animale”, selon Nutri’Earth [177], ou encore des “aliments thérapeutiques prêts à l’emploi”, selon Entomo Farms. [178] Les usines verticales sont appelées des “fermes de bio-conversion” [179] ou des “bio-raffineries d’insectes”.

Agronutris

La société Micronutris – EAP Group SAS, dirigée par Mehdi Berrada – a été créée en 2011 et son logo est “Créateur d’Alimentation Durable”. Micronutris a changé de nom, en 2020, et est devenu la société Agronutris – dont le logo est “La Bioconversion pour nourrir et préserver durablement le monde”. [8] 

Mehdi Berrada se présente comme “Entrepreneur – Circular Economy – Alternative Proteins – Member of Cercle des Leaders Libérateurs” et, également, comme vice-président chez Rothschild, de 2000 à 2007. [7]

La chitinisation de l’alimentation humaine – ou de l’alimentation animale, d’ailleurs –  est-elle vraiment un processus de libération? Le concept de “Cercle des Leaders Libérateurs” pue le génocide et la dissonance cognitive.

Agronutris se présente comme “une société de biotechnologie française spécialisée dans l’élevage et la transformation d’insectes en protéines pour l’alimentation animale”. Agronutris produit des aliments à base de la Mouche soldat noir, Hermetia illucens mais se déclare experte, également, dans la production de Grillon (Gryllodes sigillatus) et  de Ver de farine (Tenebrio molitor). [9] 

Selon la propagande d’Agronutris: «1,5 kg: c’est la quantité d’aliment nécessaire pour obtenir un gain de masse d’1 kg de larves de mouche soldat noire. Il en faut 2,5 kgpour une volaille, 5 kg pour un porc et 10 kg pour un bovin (FAO).»

Cette entreprise Toulousaine a annoncé, en septembre 2021, une levée de fonds de 100 millions d’euro – auprès de BPI France, de Mirova, (Natixis Investment Managers) ainsi que le groupe Aveyronnais Nutergia (compléments alimentaires), le Crédit Agricole Nord-Est et le business angel Bertrand Jelensperger. S’ajoutent également au tour de table plusieurs Caisses d’Epargne dont celle de Midi-Pyrénées ainsi que le CIC. [10]

Selon le communiqué de Mirova, en novembre 2021: «Mirova investit dans la société Agronutris pour l’aider à industrialiser sa production de protéines à base d’insectes». [11]

Selon l’article de la Dépêche, du 30 septembre 2021, «Agronutris est la seule entreprise en France à avoir élevé de manière systémique trois espèces : le grillon, le ver de farine et la mouche soldat noire. Elle est aussi la seule entreprise à avoir obtenu l’autorisation de commercialiser des insectes en alimentation humaine »[10] 

Sa première usine, à échelle industrielle, de production de Mouche soldat noir, verra le jour à Rethel, dans le Grand-Est, durant l’année 2023 – dans un bâtiment de 16 000 mètres carrés. Pourquoi une implantation dans les Ardennes? A cause “de gisements significatifs de co-produits pouvant être valorisés par l’alimentation des insectes”. Sa seconde usine est prévue en Occitanie, à Pomacle Bazancourt. 

A noter que les 280 000 tonnes bio-résidus de l’agro-industrie agricole sont devenues 70 000 tonnes et que les prévisions de 60 salariés, dans la première unité, ont été revues à la baisse car il s’agit, aujourd’hui, de 40 pour 2023.

«L’implantation de l’usine dans les Ardennes est surtout motivée par la présence de nombreux gisements d’intrants, sous-produits et co-produits de l’agro-industrie, qui servent à nourrir les insectes élevés dans l’usine. Par ailleurs, les résidus issus de la production sont transformés en engrais organique, qui va à son tour alimenter les cultures de la région. Les deux premiers sites industriels auront une capacité de conversion de 280 000 tonnes par an de bio-résidus de l’agro-industrie agricole et permettront la création de 200 emplois dans le Grand-Est et au centre de recherche situé en Occitanie. L’objectif est de déployer neuf sites de production à horizon 2029 avec une capacité annuelle cumulée de conversion de 1,5 million de tonnes de bio-résidus, pour s’affirmer comme un des premiers acteurs mondiaux de la nutrition durable. »[10] 

A noter les expressions “nombreux gisements d’intrants” et “bio-résidus de l’agro-industrie agricole” – parfois dénommés “flux secondaires, de qualité inférieure, de la production alimentaire” . Admettons que l’agrobio représente environ 3% de l’agriculture Ardennaise. Cela signifie que, pour l’usine de Rethel, 97% d’une bio-masse de déchets agricoles de toutes sortes, de 70 000 tonnes annuelles, contaminée par des fertilisants de synthèse et des biocides – à savoir 68 000 tonnes – vont être commercialisés comme “engrais organique” (de nutrition durable) pour les plantes, et comme “aliment organique” (de nutrition durable) pour les animaux d’élevage… Avec, également, une mention “certifiée en Agriculture Biologique” ou une mention “certifiée pour l’Agriculture Biologique”?

Et ce, en attendant que la Mouche soldat noir soit, elle-même, officiellement, commercialisée pour les animaux humains que d’aucuns (suivez mon regard) préféreraient, aussi, en élevage.

Ÿnsect

En 2020, la société Française Ÿnsect, fondée, également, en 2011 a levé 435 millions de dollars (dont 16 millions d’euro de subventions). [81] Ÿnsect est soutenu par une pléthore de partenaires financiers et industriels – dont, entre autres, Total et Finasucre.  [85]

En avril 2021, Ÿnsect a racheté le Hollandais Proti-Farm Holding NV (devenu Ynsect NL B.V) – l’un des leaders dans la production d’insectes pour l’alimentation humaine. [82] Ce rachat lui donne une troisième ferme verticale et une seconde espèce de ver de farine.

Ynsect a qualifié sa production, de ver de farine, de “molityculture” dont il se prétend le leader mondial (ainsi que le leader en “entomoculture” et en “coléoculture”) ce qui ne veut trop rien dire, car stricto sensu, “molityculture” signifie “culture de ce qui est moulu” – et par extension, la farine… qui normalement, et étymologiquement, désigne une substance à base de blé, d’épeautre, etc.

Puis je me permettre de suggérer qu’il s’agirait plutôt de culture de l’enfarinement des Peuples lorsque l’on subodore que les méga-usines, d’élevage et d’extermination d’insectes, constitueront de tels incontrôlables “bouillons de culture”, et de pathogènes, que les innovations chimériques salvatrices seront immanquablement appelées à la rescousse.

C’est en 2020, également, que Ÿnsect a intégré le Next 40, un label de reconnaissance des entreprises prometteuses, du gouvernement Français, et a été désignée pour représenter la France au Forum Economique Mondial de Schwab

Le discours officiel d’Ÿnsect est strictement synchronisé avec les divagations de tous les eugénistes du Forum Economique Mondiale en cours d’Orchestration de la Famine en Marche. «Ÿnsect vise à utiliser les protéines d’insectes comme une solution pour répondre aux principaux défis de notre époque : nourrir la population mondiale tout en préservant environnement et biodiversité et en luttant contre le réchauffement climatique.»

Tous les poncifs sont lâchés: protection de l’environnement et de la biodiversité et lutte contre le réchauffement climatique.

Le 26 octobre 2022, Grégory Rimsky-Korsakoff, directeur des Risques et Projets,  chez Ÿnsect, déclarait: «Si j’étais un insecte, je serais une sauterelle car je saute en permanance [sic] d’un sujet à l’autre». [88] Grégory va avoir de quoi faire sur le plans des risques car l’industrie de l’alimentation insectivore représente d’énormes risques pour la santé humaine et nous allons tout faire pour la miner, pour la faire exploser… et pour réduire à la faillite tous ses acteurs trop vertueux pour être honnêtes – dont, certains, d’ailleurs se sont voués à la destruction inexorable de l’agriculture et de l’élevage… 

… pour sauver la Planète. Comme si la Planète avait besoin d’être sauvée et comme si l’Humanité n’avait pas assez souffert, déjà, du concept pathologique de Sauveur, de Salut, de Rédemption… par la glorification de la souffrance, de préférence.  

Si j’étais Grégory, je sauterais, comme une sauterelle chitineuse, en dehors du panier de crabes chitineux de l’alimentation insectivore pour humains… car c’est un secteur du futur avorté – et miné par les vers de farine! 

Aujourd’hui, Ÿnsect propose une gamme “AdalbaPro – la première game d’ingrédients à base d’insectes”. [84] Selon leur propagande: «AdalbaPro est la première gamme au monde dont les ingrédients proviennent d’insectes. Notre gamme unique, durable et peu transformée propose des solutions pour remplacer la viande et un enrichissement en protéines pour ajouter en valeur et efficacité de toutes sortes de formulations. Nos ingrédients AdalbaPro sont déjà présents en pâtisserie, nutrition sportive, dans des pâtes, viandes et alternatives à la viande. Protéine de qualité supérieure, AdalbaPro contient tous les acides aminés ainsi que des vitamines et des minéraux essentiels. AdalbaPro est aujourd’hui disponible sous forme de textures et poudres ».

Question: Tout un chacun est-il conscient qu’il peut y avoir de la protéine de larves de Ver de farine (Ténébrion), dans sa pâtisserie, processée par Ÿnsect… en sus des Ténébrions qui  vivent dans la farine… depuis des millénaires?

Question: Tout un chacun est-il conscient qu’il peut y avoir de la protéine de Ténébrion, de Criquet migrateur, de Grillon ou de Scarabée Buffalo… dans sa viande?

Concernant l’évaluation positive, par la commission ad hoc, du Scarabée Buffalo, Ÿnsect a déclaré, récemment: «Cette décision est une excellente nouvelle pour le leader mondial de l’élevage d’insectes, Ÿnsect, dont l’équipe composée de près de 300 salariés, a déposé près de 350 brevets pour protéger une nouvelle technologie unique qui révolutionne l’élevage des scarabées. Cette technologie permet de les transformer en ingrédients durables pour toute la chaîne alimentaire : pour les plantes, les animaux d’élevage, les poissons, les animaux domestiques, et les êtres humains.» [86]

En Autriche, les Burger Patty de ZIRP, partenaire d’Ÿnsect, sont constitués à 40% de farine de larves de Scarabée Buffalo et sont distribués, depuis octobre 2021, dans 800 supermarchés Billa. [100]

Innovafeed

En septembre 2022, Innovafeed, un spécialiste de la Mouche Soldat noir (Hermetia Illucens), a levé 250 millions d’euros 

Ce nouveau tour de table porte, ainsi, le financement total cumulé d’Innovafeed à 450 millions d’euros.

En novembre 2020, Innovafeed avait, déjà,  levé 140 millions d’euros afin de construire, en 2021, une seconde unité aux Etats-Unis en partenariat avec le géant américain ADM (Archer-Daniels-Midland Company). Cette nouvelle unité permettra de produire 400 000 tonnes de nutriments, dont 60 000 tonnes de protéines d’insectes par an. [158]

Innovafeed est, aussi, en partenariat avec les multinationales Cargill, Italpollina,  Barentz, Auchan, Tereos, Temasek Capita… et une foultitude de banques. [159] Temasek Capital, par exemple, est une société financière de Singapour très engagée dans les chimères génétiques et autres nécro-technologies – durables, s’entend.

En juin 2022, Innovafeed a annoncé un renforcement de son partenariat avec la multinationale, très criminelle, Cargill – afin de proposer des aliments “innovants et sains” pour l’aquaculture de Cargill. [160] Selon, Pilar Cruz, président de Cargill Nutrition Animale. «Notre rôle consiste à trouver, pour nos clients, des aliments innovants, respectueux de la planète et permettant une production durable de protéine». [161] 

La multinationale Cargill, l’un des leaders archi-criminels, et génocidaires, de l’Agriculture biocidaire, et de la distribution alimentaire mondiale, promet de se recycler dans les aliments respectueux de la planète! Sans commentaires!

Next Protein

Selon la société Parisienne Next Protein: «Nous pouvons produire autant de protéines [à base d’insectes] sur 100 m² que sur 100 hectares de champs de soja». [176]

Sans plaisanter? Avec des usines de plusieurs centaines d’étages, peut-être? Leur site web n’existe qu’en Anglais et la désaffection de leurs News n’est pas de bonne augure.

Jimini’s

Cette société vend des insectes entiers (au chocolat ou à la tomate séchée), des barres de granolas, des pâtes, des biscuits… Sa communication est très réduite et généraliste: l’élevage des insectes nécessite peu de ressources et leurs qualités nutritionnelles sont excellentes… 

La propagande habituelle suit son cours. L’élevage des insectes rejette 99% d’émissions de gaz de serre en moins en comparaison avec le boeuf. L’élevage des insectes réduit le gaspillage alimentaire car 80% de l’insecte est comestible contre 55% pour le poulet et 40% pour le porc et le boeuf. 

Ce que ces propagandistes oublient de dire, c’est qu’ils comptent sur les “flux secondaires” de l’agriculture-élevage pour nourrir leurs insectes en concentration. En attendant de les nourrir avec des plastiques… ou des excréments humains?

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Impact de l’Alimentation à base d’Insectes sur la Santé des Organismes des Poissons, des Animaux et des Humains

Les aliments à base d’insectes pour la nourriture des poissons d’élevage sont commercialisés depuis une douzaine d’années. 

Au prétexte louable qu’il faille 4 kgs de poissons sauvages afin de produire 1 kg de poisson d’élevage.

Il n’existe que peu d’étude, semble-t-il, eu égard à l’impact de l’Alimentation à base d’Insectes sur la Santé des Organismes de ces Poissons – et encore moins en ce qui concerne les Animaux et les Humains.

Pourquoi? Au prétexte que les insectes ont “toujours” été consommés par les Humains depuis des “millénaires” – sinon l’Aube des Temps – si l’on en croit les menteurs invétérés que sont les eugénistes Bill Gates et Klaus Schwab… qui n’ont, sans doute, jamais, croqué dans une patte de sauterelle. 

Les études, financées par l’Industrie, se contentent de répéter, inlassablement, que les insectes sont tellement plus nutritifs que tout le reste de la Biosphère!!

Ainsi, une étude, de septembre 2022, a étudié l’addition de farine de larves de Ténébrion pour la confection de pain de blé. La teneur en protéines du pain enrichi de 5 à 15% de poudre de Vers de farine a augmenté de 15 à 59% par rapport au pain témoin, tandis que la teneur en graisses a augmenté de 35 à 113%. [45]

Une étude, de janvier 2022, intitulée “Tenebrio molitor larvae meal inclusion affects hepatic proteome and apoptosis and/or autophagy of three farmed fish species”, [37] porte sur un régime composé de farine de larves de Ténébrion – à hauteur de 25%, 50% et 60% – dans la nourriture des poissons d’aquaculture: la Dorade royale (Sparus aurata), la Truite arc-en-ciel (Oncorhynchus mykiss), le Bar européen (Dicentrarchus labrax). 

Dans leurs conclusions, les auteurs (en quête permanente de subventions) sont excessivement prudents de ne pas déclarer, ouvertement, que franchement, la consommation de larves d’insectes n’est pas du tout adaptée à des espèces de poissons qui n’en consomment pas, naturellement.  

«La présente étude a mis en évidence que, bien que le stress cellulaire soit évident chez les trois espèces de téléostéens après l’inclusion de farine de larves de Ténébrion dans le régime alimentaire, le bar européen et la truite arc-en-ciel ont pu supprimer l’apoptose par l’induction de l’autophagie hépatique, tandis que chez la dorade royale, les deux procédures cellulaires ont été activées. Outre les changements observés dans les voies apoptotiques et autophagiques, qui jouent un rôle vital dans l’homéostasie des cellules et des organismes, les changements dans l’abondance des protéines sont également affectés par la composition du régime alimentaire et la qualité des protéines consommées. Cette étude montre également que la farine d’insectes, du moins en ce qui concerne les changements protéiques, est plus adaptée aux espèces dont le régime naturel comprend de tels ingrédients». [37]

Une étude, d’octobre 2022, a passé en revue 65 investigations portant sur les risques les microbiologiques, chimiques et allergéniques du Ver à soie (Bombyx mori) consommé sous forme d’insectes entiers ou de dérivés d’insectes. Au-delà de la détection de bactéries potentiellement pathogènes – Pseudomonas fluorescens, Bacillus cereus et autres Enterobacteriaceae – il semble avéré qu’il existe un risque notoire d’allergies de par la consommation du Ver à soie. [39]

Selon les aveux-mêmes d’Ermolaos Ververis, un chimiste faisant partie de la mafia de l’EFSA (European Food Safety Authority): 

«Les insectes sont des organismes complexes, ce qui rend difficile la caractérisation de la composition des produits alimentaires dérivés des insectes. La compréhension de leur microbiologie est primordiale, compte tenu également du fait que l’insecte entier est consommé.  

Les préparations à base d’insectes peuvent être riches en protéines, bien que les véritables niveaux de protéines puissent être surestimés en présence de la substance chitine, un composant majeur de l’exosquelette des insectes. De manière critique, de nombreuses allergies alimentaires sont liées aux protéines. Nous évaluons donc si la consommation d’insectes peut déclencher des réactions allergiques. Celles-ci peuvent être causées par la sensibilité d’un individu aux protéines d’insectes, par une réactivité croisée avec d’autres allergènes ou par des allergènes résiduels provenant de l’alimentation des insectes, par exemple le gluten. C’est un travail difficile car la qualité et la disponibilité des données varient, et il y a une grande diversité parmi les espèces d’insectes.»

Le contenu moyen en chitine, de Tenebrio molitor, varie de 2 à 2,6 % de la bio-masse congelée.

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Les Insectes Alimentaires en tant que Vecteurs de Pathologies

En juin 2021, une étude a été publiée qui s’intitule “Safety of Alternative Proteins: Technological, Environmental and Regulatory Aspects of Cultured Meat, Plant-Based Meat, Insect Protein and Single-Cell Protein” / “Sécurité des protéines alternatives : Aspects technologiques, environnementaux et réglementaires de la viande de culture, de la viande d’origine végétale, des protéines d’insectes et des protéines unicellulaires”. [3]

Voici ce qu’en dit la présentation – les termes en gras sont de mon fait. 

«Nous décrivons ici les aspects de sécurité alimentaire de ces nouvelles sources de protéines, en termes de contexte technologique, d’impacts environnementaux et de cadre réglementaire nécessaire pour une future production à grande échelle. 

En bref, la viande cultivée, dans des milieux à base de sérum bovin fœtal, peut être exposée à des virus ou à des prions infectieux – en plus d’autres risques de sécurité associés à l’utilisation du génie génétique. 

La viande d’origine végétale peut contenir des allergènes, des anti-nutriments et des substances cancérigènes induites par la chaleur. 

Les risques microbiologiques et les allergènes sont les principales préoccupations associées aux protéines d’insectes

Les sources de protéines unicellulaires se divisent en microalgues, champignons et bactéries, qui présentent toutes des risques spécifiques en matière de sécurité alimentaire, notamment des toxines, des allergènes et des teneurs élevées en acide ribonucléique (ARN)

Les impacts environnementaux de ces protéines alternatives peuvent être principalement attribués à la production de substrats de croissance ou pendant la culture. Les législations relatives aux nouveaux aliments, ou aux modifications génétiques, constituent le cadre réglementaire pertinent pour garantir la sécurité des protéines alternatives.» [3]

On ne peut qu’admirer, au passage, les oxymores: “viande d’origine végétale”, “viande cultivée”…

Au sujet, plus spécifiquement, de la sécurité des aliments à base d’insectes concentrationnaires, je vais  réitérer ce que j’ai déjà exposé, dans mon article d’octobre 2019, [1] car certains chercheurs ont commencé à lancer l’alerte en affirmant que le développement exponentiel du secteur insectes pour la nourriture humaine et animale, et la nourriture du sol, risque d’engendrer des catastrophes écologiques ou sanitaires.

Un article de 2018 titre “Insectes comestibles : derrière le mythe, un marché” alors qu’il faudrait titrer “Insectes comestibles : derrière le mythe du marché, des mites”! [170]

En règle générale, il faut considérer qu’il existe, approximativement, un millier d’espèces de champignons (dénommés, aussi, fungi) chez les Entomophthoromycota, les Microsporidiomycota, les Chytridiomycota, les Basidiomycota et les Ascomycota qui sont connus pour infecter et tuer les insectes.  [182]

Les champignons parasites tels que l’agent pathogène spécifique de l’hôte Ophiocordyceps unilateralis peuvent contrôler le cerveau des insectes et manipuler leur comportement pour atteindre les lieux de mort optimaux pour la dispersion des spores, ce que l’on appelle le “phénotype étendu fongique”. [183]

« Les champignons entomopathogènes reconnaissent et infectent les insectes par l’adhésion des spores et la formation d’appressoria qui pénètrent la cuticule. Après avoir atteint l’hémocoele (cavité corporelle) d’un insecte, les filaments fongiques se transforment en cellules semblables à des levures qui subissent un bourgeonnement pour une propagation rapide et contrecarrent la réponse immunitaire des hôtes. Pour que le cycle d’infection soit complet, les insectes morts doivent être soit mycosés pour produire des spores conidiennes asexuées, soit colonisés pour former un corps de fructification et produire des spores sexuées pour l’infection suivante». [182]

Ainsi, il existe, dans les Archives de l’Inra, un document publié, en Hollande, en 2014, qui est intitulé “Diseases in insects produced for food and feed” [7]  [8] et qui analyse l’impact, sur la production d’insectes, de divers groupes de pathogènes: virus, bactéries, fungus, nématodes et protistes. 

Les conclusions de cette étude Hollandaise sont sans appel: l’Industrie de production d’insectes, pour la nourriture animale et humaine, est complètement incapable de gérer le diagnostic des pathogènes affectant ces insectes par manque d’ouvrages, manque de protocoles, etc, etc.

C’est une course en avant dont l’objectif est, tout simplement, d’exterminer tous les parasites attaquant les monocultures d’insectes industriels promus à une extermination à visée alimentaire. [8] L’un des auteurs, de cette étude, est Christina Nielsen-Leroux de l’INRA.

Durant l’été 2019, une équipe de chercheurs Polonais a publié les résultats de son enquête qui a duré de 2015 à 2018 et qui a porté sur l’analyse d’insectes provenant de 300 fermes d’insectes (et de magasins pour animaux domestiques) dont 75 fermes pour la production de Ténébrion, et autant de fermes pour le Grillon domestique, pour la Blatte de Madagascar, et pour le Criquet migrateur – provenant d’Ukraine, d’Allemagne, de Slovaquie, de Pologne et de Lituanie. 

Ils ont découvert des parasites dans 81% des fermes de production d’insectes.

Les conclusions de cette enquête Polonaise sont proprement catastrophiques: «Les insectes comestibles constituent un réservoir sous-estimé de parasites humains et animaux. Nos recherches indiquent le rôle important de ces insectes dans l’épidémiologie des parasites pathogènes pour les vertébrés. Les examens parasitologiques menés suggèrent que les insectes comestibles pourraient être le vecteur de parasites le plus important pour les animaux insectivores domestiques. D’après nos études, les recherches futures devraient se concentrer sur la nécessité d’une surveillance constante des élevages d’insectes étudiés pour la recherche d’agents pathogènes, augmentant ainsi la sécurité de l’alimentation humaine et animale.»

Cette étude est intitulée “A parasitological evaluation of edible insects and their role in the transmission of parasitic diseases to humans and animals”. [9]

Ils ont découvert des parasites dans 81% des fermes de production; dont 69% n’étaient pathologiques que pour les insectes eux-mêmes; dont 36% étaient potentiellement pathologiques pour les animaux domestiques; et dont 31% étaient potentiellement pathologiques pour les animaux humains. 

Voici une liste partielle des divers parasites répertoriés: Nosema, Cryptosporidium, Steganorhynchus dunwodyii, Hoplorhynchus acanthatholius, Blabericola haasi, Gregarina blattarum, Gregarina niphadrones, Gregarina cuneata, Gregarina polymorpha, Balantidium col, Balantidium blattarum, Entamoeba coli, Entamoeba hartmanni, Entamoeba dispar, Entamoeba hystolitica, Nyctotherus ovalis, Nyctotherus, periplanetae, Hymenolepis nana, Hymenolepis diminuta, Steinernema feltiae… plus une pléthore d’autres.

Selon une étude, de mars 2019, le Ténébrion, Tenebrio molitor, peut être infecté par de nombreux parasites, fungi, bactéries, etc…: «Tenebrio molitor est l’hôte d’un large éventail d’agents pathogènes et de parasites tels que des microbes entomopathogènes, des protozoaires et des ténias, qui réduisent la survie ou le succès reproductif du ver de farine. Si certains de ces parasites peuvent être utilisés comme insecticides biologiques pour contrôler le développement indésirable des populations, ils peuvent également être une source de préoccupation dans les installations d’élevage industriel». [14]

Le Ténébrion est principalement parasité par le Ténia moyen (Hymenolepis diminuta) et par le Ténia nain (Hymenolepis nana) ainsi que par des Salmonelles [122].

Les Salmonelles sont présentes chez la Mouche Soldat noir selon une étude de novembre 2021 [123] : « Notre étude a également révélé que la transmission aérienne de Salmonella est possible dans des conditions d’élevage correspondant à celles appliquées sur les sites de production industrielle. Sur la base de nos résultats, nous recommandons aux producteurs d’insectes d’utiliser des ingrédients de substrat exempts de Salmonella, et de ne pas compter sur les activités anti-microbiennes que la Mouche soldat noir peut exercer dans certaines situations vis-à-vis des pathogènes alimentaires. D’autres études d’inoculation utilisant d’autres sérotypes de Salmonella, d’autres bactéries zoonotiques, d’autres substrats, des larves d’autres âges et incluant des variations dans les protocoles d’élevage sont nécessaires afin d’obtenir une vue générale de la dynamique des pathogènes alimentaires chez cette espèce d’insecte et de soutenir des évaluations de risque complètes ».

Les Staphylocoques (Staphylococcus aureus) sont présents chez la Mouche Soldat noir selon une étude de décembre 2021. [38]

Selon une étude, de 2003, les blattes Periplaneta americana et Blattella germanica sont des disséminateurs potentiels d’Entamoeba histolytica, une amibe pathogène. [132]

En fait, les blattes sont des vecteurs de multiples microbes: parasites et bactéries. Ce sont, par exemple, des vecteurs de maladies nosocomiales. [135]

Quant aux criquets migrateurs et aux sauterelles, ils sont attaqués par des champignons entomopathogènes tels que Metarhizium robertsii et Metarhizium acridum. [182]

En fait, Metarhizium acridum et Beauveria bassiana peuvent infecter des centaines d’espèces d’insectes. Metarhizium album infecte les hémiptères. Quant à Metarhizium anisopliae, on le retrouve infectant les coléoptères de la farine.

Selon les experts en régressions dans le passé, le genre Metarhizium serait une lignée monophylétique qui a divergé des agents phytopathogènes et des endophytes clavicipitacés il y a environ 231 millions d’années. 

Et le pire du pire… au vu de la situation mentale des Peuples – très meurtris sous l’assaut de multiples dissonances cognitives – c’est la toxoplasmose. En effet, une étude récente, de mars 2021, intitulée “Edible Insects and Toxoplasma gondii: Is It Something We Need To Be Concerned A” [10], a découvert la présence du parasite Toxoplasma gondii chez quatre espèces d’insectes consommés: le Ténébrion (Tenebrio molitor), le Criquet migrateur (Locusta migratoria), le Grillon (Acheta domesticus) et le Bombyx du mûrier (Bombyx mori).

L’hallucination collective – qui est telle que les hallucinés se masquent, se vaccinent, se testent, se distancient, etc – est une forme de Toxoplasmose à l’échelle collective. Un petit gang de psychopathes joue au chat et à la souris avec les Peuples de l’espèce humaine dont le mental est à ce point fortement impacté par le virus extra-terrestre – par lequel ce gang criminel les a contaminés – que ces Peuples se comportent de manière totalement suicidaire.

Une question se pose alors: lorsque les excréments sont utilisés pour alimenter des larves d’insectes – afin d’alimenter des humains – vont-ils être processés en même temps que les coléoptères qui y pullulent… dont certains sont des vecteurs de la Toxoplasmose? [134] 

Pour rappel. La Toxoplasmose constitue une problématique cruciale car cette infection est encline à favoriser les tendances suicidaires chez l’humain. C’est ce que met en exergue une étude très récente, de juin 2021, intitulée “Toxoplasma gondii, Suicidal Behavior, and Intermediate Phenotypes for Suicidal Behavior” – à savoir “Toxoplasma gondii, comportement suicidaire et phénotypes intermédiaires pour le comportement suicidaire”. [133] 

En effet, le vecteur de la Toxoplasmose va se nicher dans l’amygdale du cerveau et va organiser l’organisme en fonction de ses petits caprices. L’amygdale est aussi le siège de la Dopamine et c’est pour cela, bien sûr, que le protozoaire Toxoplasma gondii s’y loge!! Ce n’est pas de chance pour l’humanité car les psychopathes, totalement contaminés par la Toxoplasmose, manifestent, à l’aune de leurs capacités de destruction, des tendances suicidaires extrêmes et pathologiques. Lorsque cette inclination suicidaire est tournée à l’encontre du psychopathe – perpétrateur du Mal social – c’est un bienfait énorme pour le reste de la communauté humaine. Mais, de par la nature, non Naturelle, des psychopathes invétérés, cette inclination à libérer le terrain, de manière spontanée – à savoir de cesser d’empêcher les autres humains de vivre en Paix – est, malheureusement et dramatiquement, excessivement rare. 

A propos d’hallucinés, aux crises de rages enfournaisées – tels que les militants écologistes climatiques détruisant des tableaux de maîtres –  je serai fort aise de connaître l’avis de la très perspicace thérapeute, Fiona Synapse, quant à la relation potentielle entre la toxoplasmose endémique, chez les animaux humains, et cette forme de pathologie mentale galopante qu’elle a qualifiée comme étant une “AAA” – une “Anxiété Atmosphérique Apocalyptique”. C’est absolument bien vu, même si je préfère utiliser cette appellation “Apocalyptique”, non contrôlée, selon le baromètre Atmosphérique des antiques Initiés et Instructeurs Païens.

En conclusion, lorsque les insectes vont commencer à mourir, par trillions, sous l’assaut des entomo-pathogènes, l’Industrie insectueuse va-t-elle tenter de recourir aux insectes génétiquement modifiés, manipulés et chimérisés… afin de continuer à produire de la protéine?

C’est, bien entendu, ce que je laissais entendre dans mon essai d’octobre 2021,  “La Chimérisation d’Insectes Mâles Exterminateurs : un Prétexte pour le Grand Remplacement?” [1] A savoir que le développement d’insectes chimériques afin, prétendument, d’éradiquer la malaria ou d’autres pathologies parasitaires vectorisées par des insectes, n’est qu’un prétexte au Grand Remplacement de la nourriture traditionnelle par des insectes – et, qui plus est, un prétexte à la chimérisation des insectes comestibles afin de leur permettre de survivre dans de gigantesques usines de concentration. 

D’ailleurs, aux USA, le récent projet de lâcher les moustiques chimériques d’Oxitec, en Californie, suscite les critiques des législateurs et des environnementalistes  Californiens. [185]  [186] 

En effet, selon le California Department of Pesticide Regulation, qui peut approuver ou refuser l’autorisation de recherche, entre 5 000 et 30 000 moustiques génétiquement modifiés seraient lâchés, chaque semaine, sur chacun des 48 sites, dans le conté de Tulare –  jusqu’au 30 avril 2024.

Pour mémoire. Oxitec possède déjà un arsenal conséquent d’insectes génétiquement manipulés relâchés dans la Nature: Pectinophora gossypiella (un ver du coton), Ceratitis capitata (mouche méditerranéenne des fruits), Anastrepha ludens (mouche Mexicaine des fruits), Bactrocera oleae (la mouche de l’olive), Tuta absoluta (la mineuse de la tomate), Tribolium castaneum (le tribolium rouge de la farine) et Plutella xylostella (la teigne des choux), Bactrocera tryoni (mouche des fruits en Australie), Bactrocera dorsalis (mouche orientale des fruits). Au printemps de 2019, Oxitec a, même, lancé une nouvelle opération d’extermination “Friendly”, au Brésil, à l’encontre de l’espèce Spodoptera frugiperda, le Légionnaire d’automne  – qui est également appelé la Noctuelle américaine du maïs et qui attaque diverses récoltes: coton, canne à sucre, maïs, etc. 

La nouvelle innovation chimérique d’Oxitec, pour 2020, concerne une opération, avec un partenaire inconnu, de dissémination de mâles chimériques de l’arpenteuse du soja, Chrysodeixis includens, sur mode “Friendly” de seconde génération, à savoir ne ciblant que la descendance femelle. Au Maroc, Oxitec a commencé à sévir avec des mâles chimériques – sur mode OX3864A – de la mouche Méditerranéenne du fruit, Ceratitis capitata, et une étude a même été publiée, au sujet de cette extermination… dont 7 des 9 auteurs sont salariés d’Oxitec.

Il est très plausible que les insectes puissent, également, être chimérisés avec des dérivés du graphène – sous un prétexte sanitaire ou un autre… puisque les scientifiques déments prétendent même que le graphène possèderait des propriétés anti-virales, blablabla… 

Ainsi, par exemple, une araignée a, déjà, été chimérisée afin de produire des nano-tubes de graphène dans la soie de ses toiles… afin prétendument de la renforcer. [188]

D’ailleurs, il existe même des études portant sur l’utilisation des toiles d’araignées afin de capter les micro-plastiques polluants disséminés dans l’atmosphère! [189]  [190]

Mise à jour de janvier 2023. Le 3 janvier 2023, la Commission Européenne a, définitivement, approuvé la mise sur le marché de la farine d’Acheta domesticus[14] 

Lors de cette autorisation, la Commission Européenne a précisé que, malgré que toutes les recherches n’aient pas été effectuées, eu égard au potentiel d’allergénicité du Grillon domestique, il n’était, cependant, pas nécessaire d’apposer des étiquettes mentionnant ce risque selon l’article 9. «Afin de répondre à la recommandation de l’Autorité, la Commission étudie actuellement les moyens de mener les recherches nécessaires sur l’allergénicité d’Acheta domesticus. En attendant que les données générées par ces recherches soient évaluées par l’Autorité, et compte tenu du fait qu’à ce jour, les preuves établissant un lien direct entre la consommation d’Acheta domesticus et les cas de sensibilisation primaire et d’allergies ne sont pas concluantes, la Commission considère qu’aucune exigence d’étiquetage spécifique concernant le potentiel de l’Acheta domesticus à provoquer une sensibilisation primaire ne devrait être incluse dans la liste de l’Union des nouveaux aliments autorisés. »

Par contre, selon l’article 10, en particulier concernant les personnes allergiques aux mollusques, la Commission Européenne a précisé que: «L’Autorité a également considéré dans son avis que la consommation de poudre partiellement dégraissée d’Acheta domesticus (grillon domestique) peut provoquer des réactions allergiques chez les personnes allergiques aux crustacés, aux mollusques et aux acariens. En outre, l’Autorité a noté que des allergènes supplémentaires peuvent se retrouver dans le nouvel aliment, si ces allergènes sont présents dans le substrat donné aux insectes. Par conséquent, il convient que les aliments contenant de la poudre partiellement dégraissée d’Acheta domesticus (Grillon domestique) soient étiquetés de manière appropriée conformément à l’article 9 du règlement (UE) 2015/2283. »

En conclusion, selon la Commission Européenne, il n’est pas nécessaire d’apposer un étiquetage spécifique concernant le potentiel d’allergénicité de la farine de Grillon domestique mais il est, néanmoins, nécessaire d’en apposer un concernant d’autres substances allergènes présents dans le substrat “alimentaire” donné aux insectes. 

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Recyclage des plastiques industriels, et production de plastiques recyclables, par les larves du Ténébrion et autres insectes plastivores

Avant d’aborder ce sujet des plastiques, en tous genres, recyclables dans les estomacs des larves d’insectes, ou dans les estomacs des insectes matures, puis-je préciser que l’un des sponsors de la COP 27 n’est autre que Coca-Cola. Les écolos-thermistes, qui s’en plaignent, n’ont-ils pas encore compris que c’est pour leurs friandises insectueuses que Coca-Cola parraine cette immense farce climatique? Pourquoi? Parce que Coca-Cola possède la réputation de produire 120 milliards de bouteilles plastiques jetables – tous les ans!

Qui, à part Coca-Cola, est le mieux placé, sur la planète, pour fournir, annuellement, 120 milliards de bouteilles plastiques jetables que les larves d’insectes vont pouvoir recycler et métaboliser… afin de produire de la protéine nutritive, saine, durable, délicieuse, eco-friendly, circulaire pour l’alimentation humaine insectivore?

Selon certains chercheurs, si les efforts de réduction des déchets plastiques n’augmentent pas,  la quantité totale de déchets plastiques, à déverser dans les décharges et dans l’environnement, d’ici 2050, pourrait être de 12 milliards de tonnes.

Une pléthore d’études, très récentes, mettent en exergue que le Ver de farine, dit Ténébrion, possède des capacités de recyclage des plastiques (incluant le polyéthylène, le polystyrène, le chlorure de polyvinyle et le polypropylène) et de production de plastiques recyclables. 

Les larves ne se contentent pas de mâcher et d’ingérer des fragments de plastique, elle les biodégradent, également, grâce à l’intervention de symbiotes intestinaux – bien que le processus dépende fortement du type de polymère.

En ce qui concerne le Ténébrion, les biodégradeurs du polyéthylène, du polystyrène, du chlorure de polyvinyle et du polypropylène font partie des Familles suivantes: Listeriaceae (Listeria sp.), Nitrospiriaceae (Nitrospira defluvii), Hyphomicrobiaceae (Pedomicrobium sp.), Iamiaceae (Aquihabitans sp.), Spiroplasmataceae, Enterococcaceae, Enterobacteriaceae, Rhizobiaceae (Agrobacterium sp.), Nitrosomonadaceae (Nitrosomonas sp.), Streptococcaceae (Lactococcus sp.), Weeksellaceae (Elizabethkingia sp.), Yersiniaceae (Serratia marcescens), Pseudomonadaceae (Pseudomonas aeruginosa), Rhodanobacteraceae (Dyella sp.), Xanthomonadaceae (Lysobacter sp.), Leptothrix sp, Leptotrichiaceae (Sebaldella termitidis), Brevibacteriaceae (Brevibacterium sp.), etc, etc. [28]

Ainsi l’étude, d’août 2021, “Tenebrio molitor in the circular economy: a novel approach for plastic valorisation and PHA biological recovery” [15] Cette investigation se concentre sur «Tenebrio molitor comme une solution précieuse pour la biodégradation des plastiques et la récupération biologique de nouveaux biopolymères (par exemple, les polyhydroxyalcanoates) à partir de microorganismes producteurs de plastique, en exploitant son microbiote intestinal très diversifié. L’utilisation de Tenebrio molitor pour la gestion de la pollution plastique est controversée. Cependant, le microbiote de Tenebrio molitor est reconnu comme une source de micro-organismes dégradant le plastique. La dégradation du plastique par Tenebrio molitor est améliorée par la co-alimentation avec des pertes et des déchets alimentaires comme source d’énergie alimentaire, valorisant ainsi ces substrats de faible valeur dans une perspective d’économie circulaire. Le Tenebrio molitor, en tant que bio-réacteur, est une alternative valable aux systèmes traditionnels de récupération des polyhydroxyalcanoates avec l’avantage d’obtenir, en plus des polyhydroxyalcanoates très purs, une biomasse protéique et des déchets d’élevage à partir desquels on peut produire des engrais, de la chitine/chitosan, du biochar et du biodiesel.»

Question, cette “bio-masse” protéique, issue de la digestion de plastique, produite par le “bio-réacteur” qu’est le Ver de farine… est-elle, également, destinée à l’alimentation humaine?

Ainsi l’étude, de janvier 2022, “Tenebrio molitor: possible source of polystyrene-degrading bacteria” [16] porte sur l’isolement et l’identification des bactéries, produites par les larves du coléoptère Tenebrio molitor, qui leur permettent de survivre lorsqu’elles sont nourries avec de la mousse de polystyrène comme seul régime carboné. Cette étude a identifié trois souches de la bactérie Klebsiella oxytoca capables de métaboliser – de “bio-dégrader” – le polystyrène. 

Question, cette “bio-masse” protéique, issue de la digestion du polystyrène par les bactéries Klebsiella oxytoca, présentes dans le “bio-réacteur” qu’est le Ver de farine… est-elle, également, destinée à l’alimentation humaine?

Ainsi l’étude, de janvier 2022, “Long-term effect of plastic feeding on growth and transcriptomic response of mealworms (Tenebrio molitor)” a mis en exergue que les larves du Ver de farine sont capables de digérer le polystyrène dit Hips (High Impact PolyStyrene), le polystyrène expansé et le polyéthylène de faible densité (PEBD) – au contraire du polypropylène et du polyéthylène non linéaire de faible densité. [17]

Ainsi l’étude, de 2018, “Biodegradation of Polyethylene and Plastic Mixtures in Mealworms (Larvae of Tenebrio molitor) and Effects on the Gut Microbiome” affirme que le microbiome, dans le système digestif des larves du Ténébrion, leur permet de digérer des plastiques très dissimilaires quant à leur composition.   [19]

Ainsi l’étude, de 2022, “Nitrogen Fixation and Diazotrophic Community in Plastic-Eating Mealworms Tenebrio molitor” [18] porte sur la controverse concernant les plastiques vinyliques car ce seraient des régimes riches en carbone mais déficients en azote, qui ne pourraient pas répondre aux besoins en azote pour la biosynthèse des protéines, des acides nucléiques et d’autres métabolites chez les vers de farine. Cette étude a investigué les bactéries capables de fixer l’azote nécessaire à la croissance des larves du Ténébrion. Selon ses conclusions: «Les vers de farine peuvent être utilisés pour le recyclage des déchets plastiques afin de produire des sources de protéines pour la production alimentaire et d’autres utilisations commerciales grâce aux efforts synergiques des activités de dégradation des plastiques et de fixation de l’azote du symbiote bactérien intestinal ».

Il est strictement précisé qu’il s’agit de sources de protéines pour la production alimentaire. Tout va bien?

Ainsi l’étude, d’octobre 2021,“Biodegradation of Different Types of Plastics by Tenebrio molitor Insect”. Selon les divagations de leurs auteurs: « La recherche de nouvelles méthodes durables d’utilisation des plastiques reste un sujet très pertinent, compte tenu de la quantité de plastiques produite dans le monde. L’une des possibilités les plus récentes et les plus intrigantes est l’utilisation des insectes dans la biodégradation des plastiques, que l’on peut appeler entomo-rémédiation. Le but de ce travail était de démontrer la capacité de l’insecte Tenebrio molitor à bio-dégrader différents déchets plastiques réels. Les types de déchets plastiques utilisés étaient: des restes de mousse de polystyrène pour l’isolation thermique des bâtiments, deux types de polyuréthane (éponge de cuisine et mousse d’isolation thermique commerciale), et de la mousse de polyéthylène qui a été utilisée comme matériau d’emballage». [20]

La “bio-dégradation” – qualifiée de “entomo-remédiation” pour faire “durable” – au bout d’environ deux mois, était de 41% à 70% en fonction des divers plastiques métabolisés. En début d’expérimentation, chaque larve, de Ténébrion, était pourvue avec une dose de 0,0052 gramme de chaque plastique.

Ainsi l’étude, de 2020 “Biodegradation of polypropylene by yellow mealworms (Tenebrio molitor) and superworms (Zophobas atratus) via gut-microbe-dependent depolymerization” [26] a mis en exergue que lors de la digestion du polypropylène, c’étaient des espèces de bacilles des genres Citrobacter et Enterobacter qui étaient associées au microbiome des larves de Zophobas atratus tandis que c’étaient des espèces de bacilles du genre Kluyvera qui étaient associées au microbiome des larves de Tenebrio molitor.

Il existe d’autres espèces d’insectes capables de recycler les plastiques – et même les pneus et les copolymères de styrène-butadiène. Par exemple: les larves du Tribolion brun de la farine (Tribolium confusum) [23]; les larves du Ténébrion sombre (Tenebrio obscurus) [35]; les larves du Ver (Zophobas atratus) [27]  [31] – les larves du Ver à bois géant (Zophobas morio) [30]; la Fausse teigne de la cire (Galleria mellonella) [32]  [29]; la Pyrale du riz (Corcyra cephalonica) [25]; la Petite teigne des ruches (Achroia grisella) [24]; un coléoptère dénommé Plesiophthalmus davidis [33]; la Pyrale indienne des fruits secs (Plodia interpunctella) [69].

L’Escargot géant africain, l’Achatine foulque, (Achatina fulica) possède, également, cette capacité de digérer les plastiques. [22]

La Nature fait bien les choses. Au fait, est-ce de tous temps que l’Escargot géant africain eut une telle capacité – ou l’a-t-il développée pour les besoins de la bonne cause?

Il existe, de même, des bactéries possédant les mêmes facultés de recyclages des plastiques dans la Nature, telles que: Brevibacillus borstelensis, Bacillus brevis,  Pseudomonas stutzeri. Ainsi que des fungi tels que: Rhizopus delemar, Mucor sp., Paecilomyces sp., et Thermomyces sp. [21]

Il existe, même, de nouvelles espèces bactéries émergeant de la Biosphère – eu égard à la profonde générosité de la Terre-Mère – afin de métaboliser, de digérer, les tout nouveaux polluants récemment créés par la race humaine… tels que des déchets radioactifs dans les tubulures des centrales nucléaires.  

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Toxicité des plastiques, en tous genres, chez les insectes plastivores

La question essentielle qui se pose, maintenant, est de savoir s’il existe un impact délétère sur la santé des insectes plastivores. En fait, de nombreuses études font de leur mieux pour tenter de prétendre que tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes… et qu’en fait, même, l’ingestion de plastique génère de nombreux bénéfices sur le plan “nutritionnel”. 

Il n’est nul besoin de se demander par qui elles sont financées… 

D’ailleurs, eu égard à la pollution par les micro-plastiques: combien de millions de tonnes de micro-plastiques ont été relâchées dans la Nature depuis l’obligation de masque faciaux afin de lutter contre le virus inexistant? Dans la Nature, cela signifie dans les océans [171]  [173]  [174]… mais aussi dans les poumons humains.  [172]  [175]

Pour l’instant, je n’ai découvert qu’une seule étude, d’octobre 2021, intitulée “A toxicological perspective of plastic biodegradation by insect larvae”, qui étudie l’impact des additifs, dans le plastique, ainsi que l’impact des micro-particules et des nano-particules de plastique, sur les intestins et sur le système immunitaire des insectes  comestibles plastivores – et source d’aliments pour les humains. [28] 

Un aperçu des domaines de recherche prioritaires sur la biodégradation des plastiques assistée par les insectes. La toxicité sublétale des régimes alimentaires riches en plastique doit être explorée dans plusieurs processus physiologiques clés : A) la dynamique des enzymes digestives produites à la fois par les symbiotes intestinaux et l’épithélium intestinal de la larve. L’identification d’enzymes potentiellement impliquées dans la dépolymérisation telles que les hydrolases (estérases, lipases, chitinases, protéases, cutinases) et les oxydoréductases (laccases et peroxydases) permettrait de savoir dans quelle mesure les micro-organismes et la larve peuvent obtenir de l’énergie, et produire de la biomasse à partir des produits de dépolymérisation du plastique, et de développer des stratégies pour améliorer la biodégradation ex-situ des polymères. B) Dynamique de la réserve d’énergie dans le corps gras, coûts énergétiques pour la mise en place de réponses immunitaires contre l’invasion de pathogènes (et de micro- et nanoplastiques), et processus toxicocinétiques/toxicodynamiques des nanoplastiques. Par conséquent, il est essentiel de comprendre l’impact d’une alimentation riche en plastique sur l’acquisition et l’allocation des nutriments pour des destins concurrents (croissance, reproduction, carburant énergétique) pour connaître les effets néfastes à long terme de la consommation de plastique. C) Le devenir des micro- et nanoplastiques, et la toxicité potentielle dérivée des additifs et des produits de dépolymérisation sont essentiels pour prédire l’impact de ces facteurs de stress chimiques sur la reproduction et l’adaptation transgénérationnelle des plastivores. Schéma de biodégradation des plastiques (A) tiré de Sanchez Hernandez et al. (2020) avec l’aimable autorisation de l’American Chemical Society.

Aujourd’hui, les fragments de plastique sont généralement classés en fonction de leur taille en méso-plastiques (de 1 à <10 mm), en micro-plastiques (de 1 à <1000 μm) et nano-plastiques (de 1 à <1000 nm). A noter que les nano-plastiques présentent un comportement colloïdal dans l’environnement.

C’est une étude extrêmement extensive et qui mériterait d’être traduite dans sa totalité de par l’amplitude des très mauvaises nouvelles, d’un point de vue toxicologique, pour les industriels de la production d’insectes nourris avec des plastiques recyclés. 

Une étude de 2020, a mis en exergue que les larves de Tenebrio molitor nourries avec du polystyrène comme seul régime alimentaire ont perdu de la masse corporelle (16-19% du poids initial) après 21 jours d’alimentation. [4]

Elle se présente ainsi: «Si de grands progrès ont été réalisés dans l’identification des dégradateurs microbiens potentiels du plastique dans l’intestin des plastivores, on en sait beaucoup moins sur la toxicité du plastique. Seules quelques études ont examiné la toxicité des microplastiques chez les insectes, en prenant comme modèle la larve de diptère Chironomus riparius. Cependant, les plastivores offrent un scénario unique de niveau d’exposition extrêmement élevé aux microplastiques, sur lequel la toxicité pourrait être facilement explorée. Par conséquent, cette revue perspective (et graphique) se concentre sur deux objectifs principaux : 1) encourager la recherche sur la toxicité des micro et nanoplastiques chez les plastivores afin d’évaluer la viabilité de la stratégie de biodégradation des plastiques, et 2) proposer les plastivores comme organismes modèles pour élucider le mode d’action toxique des micro et nanoplastiques, en profitant de la voracité de ces organismes, de leur haute tolérance aux régimes riches en plastiques, et des similitudes de leur système immunitaire avec celui des vertébrés.» [28] 

Fig. 3. Toxicité, transport cellulaire et élimination des micro et nanoplastiques. Les effets toxiques des microplastiques sont généralement liés à des lésions de l’épithélium intestinal, entraînant une inflammation et de multiples réponses du système immunitaire. Les nanoplastiques peuvent pénétrer dans la cellule par de multiples voies, comme le transport membranaire passif (1), la diffusion paracellulaire (2), la macropinocytose (3), l’endocytose indépendante de la clathrine et de la cavéoline (4), l’endocytose dépendante de la cavéoline (5), l’endocytose dépendante de la chlatrine (6) et la phagocytose (7). Les nanoplastiques sont principalement accumulés dans les lysosomes, bien qu’ils puissent être extirpés de la cellule par exocytose. Les cellules immunitaires (par exemple, les coelomocytes) jouent un rôle important dans la phagocytose des micro- et nanoplastiques. La toxicité cellulaire potentielle des nanoplastiques est la suivante : (A) l’altération de la perméabilité de la membrane lysosomale entraînant une augmentation des protéases dans le cytosol, (B) des dommages mitocondriaux provoquant une augmentation de la production d’espèces réactives de l’oxygène (ROS), et (C) des dommages à l’ADN directement par l’interaction nanoplastique, ou indirectement par les ROS. La couronne protéique (et l’écocorona) formée sur la surface des nanoplastiques peut moduler l’absorption cellulaire par des mécanismes médiés par les récepteurs, et la toxicité des nanoplastiques. GC = complexe de Golgi, RER = réticulum endoplasmique rugueux, Ly = lysosome, NPs = nanoplastique, MPs = microplastique, TJ = jonction serrée, N = noyau, M = mitochondrie, V = vésicules, et C = capillaire sanguin. Illustration élaborée à partir de Stern et al. (2012), Pulido-Reyes et al. (2017), Banerjee et Shelver (2021), et Matthews et al. (2021). [28] 

Elle décline, ensuite, quatre classes de toxicité eu égard aux plastiques dans les organismes des invertébrés: la toxicité aiguë des micro-plastiques; la toxicité des additifs dans les plastiques; la toxicité de substances polluantes attachées aux plastiques; la toxicité des nano-plastiques. 

Toxicité aiguë des micro-plastiques. « L’exposition aux micro-plastiques entraîne une grande diversité d’altérations physiologiques, qui concernent principalement les systèmes digestif et immunitaire. L’ingestion de fragments de plastique peut entraîner des effets néfastes directs (obstruction du canal digestif, abrasion et destruction de l’épithélium, lyse cellulaire) en fonction du type, de la taille et de la forme des fragments, et des effets indirects, tels que le stress oxydatif, l’inflammation et les altérations métaboliques. Une grande variété de réponses cellulaires, allant d’une diminution de l’activité phagocytaire et de la déstabilisation de l’intégrité de la membrane lysosomale à des changements dans les activités enzymatiques liées aux réponses immunitaires (lysozyme, phosphatases acides et alcalines, et phénoloxydase) ont été documentées chez les invertébrés aquatiques et terrestres ».  [28] 

Toxicité des additifs dans les plastiques. « Les plastiques contiennent différents types d’additifs pour améliorer les propriétés physiques (par exemple, la flexibilité, la durabilité et la stabilité) et prolonger leur durée de conservation (Hahladakis et al., 2018). Les additifs courants sont les plastifiants (par exemple, les esters de phtalate), les retardateurs de flamme (par exemple, les éthers diphényliques polybromés, l’hexabromocyclododécane et le tétrabromobisphénol A), les stabilisateurs et les antioxydants (par exemple, le bisphénol A, l’hydroxytoluène butylé et les bezotriazoles), et les pigments (par exemple, les sels métalliques et les composés organométalliques). Comme ces produits chimiques ne sont pas liés de manière covalente au polymère, une lixiviation peut se produire pendant que le polymère se dégrade dans l’environnement ou dans le tractus gastro-intestinal des organismes (Franzellitti et al., 2019). Il est bien connu que les additifs plastiques provoquent une perturbation endocrinienne, une immunotoxicité, une neurotoxicité et des troubles de la reproduction et du développement ». [28] 

Toxicité de substances polluantes attachées aux plastiques. « Les microplastiques peuvent adsorber d’autres polluants environnementaux tels que métaux, hydrocarbures aromatiques polycycliques, pesticides, produits pharmaceutiques, les substances perfluoroalkyles, ou les polluants organiques chlorés et bromés. Cette capacité de sorption pourrait augmenter la bioaccumulation et la toxicité des polluants liés aux microplastiques. En effet, les microplastiques enrobés de polluants sont souvent qualifiés de “cheval de Troie”, les polluants sorbés étant libérés des microplastiques une fois qu’ils sont ingérés par les organismes, déclenchant ainsi un effet synergique avec leurs propres microplastiques. Bien que l’effet cheval de Troie ait été initialement proposé pour les nanoparticules manufacturées, le phénomène a également été observé avec les microplastiques et les nanoplastiques». [28] 

Toxicité des nano-plastiques. «Les nanoplastiques provoquent des effets toxiques similaires à ceux induits par les microplastiques. Des troubles de la reproduction, une altération du système immunitaire et des modifications du développement ont été décrits chez les crustacés, les échinodermes et les mollusques exposés aux nanoplastiques. Cependant, le mode d’action toxique des nanoplastiques peut être lié à leur comportement dans les fluides biologiques, qui est comparable à celui des nanoparticules manufacturées (définies comme “produites intentionnellement à des fins commerciales pour avoir des propriétés spécifiques ou une composition spécifique”. Il a été bien décrit que les nanoparticules adsorbent spontanément les biomolécules des fluides biologiques, formant ainsi une couche moléculaire dynamique appelée “couronne de protéines”. La couronne protéique module le devenir et la toxicité des nanoparticules dans les organismes via l’interaction avec les mécanismes d’absorption cellulaire, le système immunitaire inné et les processus de détoxification. Bien que la recherche sur les matériaux nanométriques et les protéines ait principalement porté sur les nanoparticules de métal (argent) et d’oxyde métallique (oxyde de zinc, dioxyde de titane), les nanoparticules de polystyrène induisent également la formation d’une couronne protéique ». [28] 

Je ne peux que souligner l’importance de ce qu’évoque l’auteur eu égard à ce que j’ai dénommé “la couronne nécro-moléculaire” du graphène… ou de tout autre nano-particule métallique. Qu’il s’agisse de nano-particules de graphène, d’argent, de cobalt, de titane, de bore, etc, la couronne nécro-moléculaire est, résolument, une couronne de spikes, de spicules, de pointes, de lames de rasoirs qui déchiquettent les cellules sanguines, les cellules neuronales… et qui s’y greffent – lorsqu’elles survivent.

Voir mon essai “La Couronne Nécro-Moléculaire de Graphène”. [6] Il s’agit d’une couronne de protéines qui se forme à l’entour des nano-matériaux lorsqu’ils sont exposés aux fluides biologiques humains (sang, sérum, plasma, fluide cérébro-spinal, fluides intestinaux et gastriques, etc). Il en est de même pour les insectes invertébrés comme pour les animaux vertébrés.

Au lieu d’évoquer une Couronne Nécro-Moléculaire d’Oxyde de Graphène, j’aurais pu, tout aussi bien, diverger le mème de la Couronne bio-moléculaire d’oxyde de graphène – extrêmement bien décrite par de très nombreuses publications scientifiques, depuis une douzaine d’années – en Spike Moléculaire d’Oxyde de Graphène… à savoir, en SMOG

La Spike Moléculaire d’Oxyde de Graphène génère un SMOG dans le cerveau humain. Le graphène brouille la donne, intrinsèquement; il brouille ce qui a été donné à chaque animal humain depuis l’Aube des Temps; il brouille, ainsi, les données fondamentales – tant sur le plan de l’information que sur le plan de la génétique. La Spike Moléculaire d’Oxyde de Graphène est un vecteur de contamination, de parasitage, de vampirisation, vers la métamorphose – la Grande Réinitialisation – du corps organique en corps organico-métallique… tout en sachant que le graphène est un composé à demi-métallique et à demi-minéral. Le graphène constitue, ainsi, une chimère à bien des égards. 

Cette étude décline, ensuite, de très mauvaises nouvelles pour l’industrie de l’insecte.

Les micro-plastiques et les nano-plastiques traversent l’épithélium intestinal. «Les données sur la translocation tissulaire des micro- et nano-plastiques sont rares chez les insectes, bien que l’étude récente, de Parenti et al. (2020), suggère qu’un tel processus est très probable. Ces auteurs ont détecté des nano-particules de polystyrène (500 nm) dans l’hémolymphe, l’épithélium intestinal, les tubules de Malpighi et les hémocytes de vers à soie (Bombyx mori) exposés à des aliments contaminés par des nano-particules. Compte tenu de ces observations, il est tentant de spéculer que la détection de nano-plastiques dans l’hémocèle implique que ces particules doivent surmonter l’obstacle physique que constituent à la fois la matrice péritrophique et l’épithélium intestinal. Une telle hypothèse est acceptable à condition que la matrice péritrophique soit brisée par une abrasion médiée par les micro-plastiques, ou que la taille des nano-plastiques soit si petite qu’elle puisse traverser la structure poreuse de la matrice péritrophique (Lehane, 1997). De même, les nanoplastiques peuvent se lier aux glycoprotéines de la matrice péritrophique, empêchant ainsi leur transport vers l’espace ectopéritrophique». [28] 

Que provoque la consommation de plastique dans le microbiote intestinal ? «Le régime alimentaire est un facteur environnemental important modulant la composition des symbiotes intestinaux et du microbiote commensal (Pernice et al., 2014). Par conséquent, les régimes riches en plastique peuvent altérer les communautés microbiennes de l’intestin des plastivores, affectant finalement l’efficacité de la digestion, du métabolisme, de la croissance et du développement de la larve, ainsi que favorisant l’infection par des agents pathogènes (Fackelmann et Sommer, 2019 ; Hirt et BodyMalapel, 2020). Chez les plastivores, l’altération de la structure compositionnelle et fonctionnelle du microbiome intestinal (ou dysbiose) a été l’un des effets les plus étudiés associés à la consommation de plastique. En général, la consommation de plastique entraîne une modification de l’abondance relative de certaines unités taxonomiques opérationnelles (Enterobacteriaceae, Enterococcaceae et Streptococcaceae) par rapport à celle des larves nourries avec des régimes naturels, sans plastique ; un effet qui est indépendant de l’espèce d’insecte et du type de polymère (Peng et al., 2019a ; Yang et al., 2021b).» [28] 

Les larves de Tenebrio molitor nourries avec des microplastiques en chlorure de polyvinyle pendant 16 jours ont présenté des altérations significatives de la diversité microbienne intestinale par rapport aux larves nourries au son. [7] 

Les larves de Tenebrio molitor nourries avec deux types de polymères de polyéthylène (polyéthylène oxo-dégradable et polyéthylène regranulé) et un type de polymère de polystyrène pendant 2 mois ont montré des altérations significatives de la diversité microbienne intestinale et des enzymes digestives. [8]

L’étude de la diversité alpha et bêta du microbiome intestinal de Galleria mellonella nourrie avec différents régimes, dont le polyéthylène et le polystyrène seuls ainsi que le plastique associé à la cire d’abeille, a révélé que les deux plastiques ont provoqué une plus grande diminution de la diversité de la communauté microbienne que les larves nourries avec des régimes sans plastique. [9]

Une autre étude a, également, constaté une augmentation de la richesse des espèces microbiennes intestinales chez les larves de Galleria mellonella nourries avec un régime à base de polyéthylène et de cire d’abeille pendant 8 jours par rapport aux larves recevant de la cire d’abeille, du polystyrène + cire d’abeille et du polypropylène + cire d’abeille. [10]

Sur le plan du métabolisme, quelles sont les conséquences induites par la consommation de plastiques? «Collectivement, les études ad-hoc nous amènent à émettre l’hypothèse que la mobilisation des réserves énergétiques du corps gras expliquerait le faible taux de mortalité des larves pendant les premières semaines de consommation de plastique. Cependant, un régime plastique seul provoquerait un épuisement des nutriments et une carence en oligo-éléments nécessaires à la catalyse enzymatique dans l’environnement luminal de l’intestin, compromettant ainsi la survie des commensaux et symbiotes intestinaux ainsi que la dépolymérisation du plastique.

Dans un contexte spéculatif, les nano-plastiques pourraient avoir deux effets sur le processus digestif. Premièrement, ces particules pourraient s’accumuler dans la structure poreuse de la matrice péritrophique, empêchant ainsi le mouvement des enzymes digestives et des produits de la digestion entre les espaces ectopéritrophique et endopéritrophique. Deuxièmement, la formation d’une couronne de protéines dans les nanoplastiques peut incorporer des enzymes digestives dans sa structure (Peng et al., 2019b ; Wang et al., 2019). Ces deux effets, à savoir l’absence de perméabilité de la matrice péritrophique et la rétention des enzymes digestives par les nano-plastiques, pourraient entraîner un processus digestif et une acquisition des nutriments déficients». [28] 

Les micro- et nano-plastiques peuvent-ils déclencher un répertoire de réponses immunitaires? «Sur la base des études ad-hoc, on peut émettre l’hypothèse que l’invasion de l’hémocoele par des microplastiques peut déclencher une encapsulation et une mélanisation par lesquelles les hémocytes s’agrègent autour du fragment de plastique. Comme la mélanisation s’accompagne d’une génération d’espèces réactives de l’oxygène, on s’attend à une augmentation des mécanismes antioxydants enzymatiques et moléculaires pour rétablir l’équilibre oxydatif. Bien que certaines études aient démontré que les microplastiques induisent un stress oxydatif chez les organismes aquatiques (Sharifinia et al., 2020 ; Trestrail et al., 2020), la relation entre le stress oxydatif et l’immunotoxicité n’est pas suffisamment claire». [28] 

Quel impact pourrait avoir une alimentation déficiente en nutriments sur le système immunitaire des plastivores ? «La grande variété d’événements moléculaires et cellulaires qui se déclenchent rapidement en réponse aux pathogènes, parasites et autres corps étrangers, tant dans l’épithélium intestinal que dans l’hémocèle, exige une grande quantité d’énergie. La dysbiose intestinale, abordée dans la section 3, est la principale conséquence de l’alimentation des larves d’insectes par des régimes riches en plastique et limités en nutriments. Cependant, la dysbiose peut être une opportunité pour les pathogènes en raison de la perturbation des mécanismes moléculaires opérant dans le maintien de l’équilibre entre les symbiotes/commensaux et les pathogènes (Erlandson et al., 2019 ; Schmidt et Engel, 2021)». [28] 

La première conclusion que l’on peut tirer, de cette étude très extensive, c’est que les plastiques, micro et nano, ont un impact négatif sur la santé des larves des insectes élevées dans de méga-usines à protéines alternatives.

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Toxicité des plastiques, en tous genres, chez d’autres organismes

Qui plus est, afin de débusquer d’autres sources d’informations – quant à l’impact des plastiques ingérés par les insectes – il n’est que d’aller consulter les experts “écologistes”, sur le terrain, in vivo, dont le métier est de protéger la flore et la faune locale en publiant des études et des rapports… que jamais personne ne lit.

En vérité, de par l’extrême pollution mondiale, par les nano-plastiques et par les micro-plastiques, une grande partie des insectes de la Biosphère est en cours de se transformer en insectes plastivores. Une étude, de 2017, “Up and away: ontogenic transference as a pathway for aerial dispersal of microplastics”, a, même, découvert que des microplastiques peuvent s’échapper des eaux polluées par l’intermédiaire d’insectes volant – contaminant ainsi de nouveaux environnements et menaçant les oiseaux et autres créatures qui se nourrissent de ces insectes. [64]

Ainsi, une méga-étude, de mars 2022, “The impacts of plastics on aquatic insects”, a passé en revue une quarantaine d’études portant sur la toxicité des plastiques eu égard à la santé des insectes aquatiques.  [63] Selon leurs conclusions: «Nous avons identifié deux impacts principaux: le premier est causé par l’utilisation de macroplastiques noirs pour protéger les cultures du contact avec le sol en agriculture. Ces macroplastiques noirs attirent des tonnes d’insectes aquatiques adultes (stade terrestre) qui confondent la surface du plastique avec de l’eau car ils sélectionnent les sites de ponte par phototaxie ou polarotaxie. La seconde provient de la contamination de l’eau qui peut provenir de l’élimination inadéquate des plastiques, ce qui nuit aux jeunes insectes aquatiques (phase aquatique) lorsqu’ils se nourrissent, se reproduisent et construisent des abris. Nos résultats montrent les impacts négatifs des plastiques sur les larves et les insectes aquatiques adultes».

Une autre méga-étude est “Immunotoxicity and intestinal effects of nano- and microplastics: a review of the literature”. [5]

Ainsi, l’étude, d’octobre 2020, intitulée “Biomicroplastics versus conventional microplastics: An insight on the toxicity of these polymers in dragonfly larvae” porte sur l’évaluation de la toxicité biochimique des microplastiques en polyéthylène et des biomicroplastiques en acide polylactique chez les larves de la libellule Aphylla williamsoni utilisées comme modèles expérimentaux. [36]

Selon leur résumé: «Cependant, les larves exposées aux biomicroplastiques en acide polylactique ont montré une augmentation des niveaux de nitrite et de peroxydation lipidique, ce qui soutient l’hypothèse que ces polluants augmentent les processus de stress oxydatif chez les animaux évalués, ce qui peut affecter l’homéostasie physiologique des animaux à partir de différents changements. En outre, la diminution de l’activité de la superoxyde dismutase et des niveaux de thiols totaux, chez ces mêmes animaux, est suggestive de l’impact des biomicroplastiques en acide polylactique sur les défenses antioxydantes, causant un déséquilibre REDOX, jamais rapporté auparavant. D’autre part, une diminution de l’activité AChE n’a été observée que chez les larves exposées aux biomicroplastiques en acide polylactique, ce qui démontre l’activité anticholinergique des polymères testés, dont les conséquences incluent des changements dans différentes fonctions neurophysiologiques. Ainsi, l’étude actuelle a contribué à améliorer les connaissances scientifiques sur les impacts causés par les biomicroplastiques en acide polylactique sur les écosystèmes d’eau douce, ainsi qu’à corroborer les affirmations sur les risques posés par ces biopolymères sur ces environnements ». [36]

Ainsi l’étude, de janvier 2021, intitulée “Toxicity of polystyrene nanoplastics in dragonfly larvae: An insight on how these pollutants can affect bentonic macroinvertebrates” qui porte sur les impacts oxydants et neuro-toxiques du polystyrène sur les libellules de l’espèce Aphylla williamsoni. [58]

Il existe d’autres études portant sur l’impact des plastiques sur des espèces spécifiques: Chironomus sancticaroli [65], Simulium equinum, Simulium ornatum [66] [67], Chironomus riparius [70].

La première conclusion que l’on peut tirer, de toutes ces études, c’est que si les plastiques ont un impact négatif sur la santé des larves d’une espèce de libellule, et sur la santé des insectes aquatiques, il y a fort à parier qu’il en soit de même avec les organismes des larves des diverses espèces d’insectes utilisés pour métaboliser les plastiques… au prétexte d’entomo-remédiation. 

En effet, il existe une pléthore d’études portant sur l’impact délétère des plastiques, en tous genres, sur la vie marine ou sur la vie terrestre – et sur leurs capacités à franchir les barrières biologiques des organismes.  

“Metabolomic profiling reveals the intestinal toxicity of different length of microplastic fibers on zebrafish (Danio rerio)”. Février 2021. Selon leurs conclusions: «Les résultats démontrent que les fibres microplastiques peuvent réguler à la hausse le métabolisme des glycérophospholipides qui exacerbe les dommages oxydatifs et l’inflammation et réguler à la baisse le métabolisme des acyles gras lié à une carence nutritionnelle. Ces nouveaux résultats améliorent notre compréhension de la toxicité intestinale des fibres microplastiques et démontrent que la métabolomique est puissante pour démêler les mécanismes sous-jacents de la toxicité des microplastiques». [56]

“Size matters: Zebrafish (Danio rerio) as a model to study toxicity of nanoplastics from cells to the whole organism”. Janvier 2021. Selon leurs conclusions: «Les nanoparticules de polystyrène se sont principalement accumulées dans l’intestin, où elles ont déclenché des espèces réactives de l’oxygène, diminué l’expression du gène antioxydant catalase et induit la migration des cellules immunitaires. Enfin, bien que les nanoparticules de polystyrène n’aient pas induit de mortalité chez les larves de type sauvage, les larves immunodéficientes et infectées ont présenté une diminution de la survie après exposition aux nanoparticules de polystyrène. Ce fait pourrait s’expliquer par la perturbation mécanique et/ou les dommages oxydatifs causés par ces nanoparticules qui augmentent leur susceptibilité aux pathogènes.» [55]

Diverses études ont été publiées concernant la bio-accumulation, la toxicité et l’interaction des micro-plastiques, et des nano-plastiques, sur le poisson-zèbre (Danio rerio): [50]  [51]  [52]  [53]  [54]  [57]

“Size Effects of Microplastics on Embryos and Observation of Toxicity Kinetics in Larvae of Grass Carp (Ctenopharyngodon idella)”. Selon leurs conclusions: «Les larves, de la Carpe de roseau, étaient enclines à ingérer leurs propres excréments, ce qui entraînait l’enroulement de floculants microplastiques autour de leur bouche. Pour la première fois, il a été constaté que les microplastiques excrétés pouvaient être reconsommés par les poissons et s’accumuler à nouveau dans la cavité buccale». [59]

Diverses études ont été publiées concernant la bio-accumulation, la toxicité et l’interaction des micro-plastiques, et des nano-plastiques, sur la santé de diverses espèces de poisson d’élevage ou de mollusques: Pagellus bogaraveo (Dorade rose), Oreochromis niloticus (Tilapia du Nil), Carassius auratus (Poisson rouge), Oncorhynchus mykiss (Truite arc-en-ciel), Barbodes gonionotus, Clarias gariepinus, Aristichthys nobilis, Cirrhinus mrigala, Sparus aurata, Cyprinodon variegatus, Meretrix meretrix (une Palourde),  [60]  [62]

Selon les conclusions de l’une de ces études: «À des concentrations élevées, les micro-plastiques induisent un stress oxydatif, détruisent les tissus de l’intestin, du foie et des branchies, augmentent la fréquence cardiaque et inhibent la croissance et la vitesse de nage des larves. La découverte la plus importante est que les nano-plastiques peuvent pénétrer dans le tissu musculaire à travers l’épiderme des larves. Elles peuvent endommager les tissus musculaires, détruire les fibres nerveuses, inhiber l’activité de l’acétylcholinase (AchE) et avoir des effets très négatifs sur le mouvement des larves – beaucoup plus que les micro-plastiques». [61]

Une méga étude, d’août 2021, “Ecotoxicological Impacts of Micro and Nanoplastics in Terrestrial and Aquatic Environments”, a réalisé une revue de la littérature et analysé les conclusions de 175 études portant sur les impacts écotoxicologiques des microplastiques et des nanoplastiques dans les organismes terrestres et aquatiques dans le contexte des caractéristiques des particules, des effets toxicologiques interactifs, des gradients taxonomiques et en mettant l’accent sur les synergies avec les produits chimiques associés. [68]

En conclusion, il est très difficile d’imaginer que l’ingestion de plastiques, en tous genres, puisse avoir des impacts toxiques sur les poissons, sur les grenouilles, sur les nématodes, sur les huitres, sur les palourdes, sur les crevettes, sur les oursins, sur les ascidies – en sus des insectes évoqués précédemment – sans en avoir sur les insectes comestibles plastivores… à destination de l’alimentation humaine. 

Voir la carte animée des concentrations de micro-plastiques dans l’océan qui aboutissent, en partie, dans le sang humain. [187]

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Capacités de la chitine, du chitosane – et des insectes – d’adsorption des métaux lourds, et autres polluants…

Dans mon précédent essai – portant sur la Chitinisation et Graphénisation de l’Humain – j’ai, déjà, évoqué les capacités de la chitine, et du chitosane, très promues par l’Industrie Chimique, d’adsorption des métaux lourds, et autres polluants… [103]  [104]  [106] [107], il semble très avisé de se poser la même question pour l’organisme humain. 

En fait, certaines études considèrent les insectes comme des “bio-indicateurs” de l’extrême pollution de la Biosphère par les métaux lourds et autres substances oxydantes et irradiantes. [111]

En ce qui concerne l’épuration des éléments toxique de l’environnement, certaines autres études évoquent, même, les propriétés d’entomo-remédiation des insectes – à l’instar des propriétés de phyto-remédiation des plantes.

En vérité, les insectes alimentaires, ou non, constituent des nécro-accumulateurs de tous les poisons que l’industrie, et l’agriculture chimique, ont rejetés dans la Biosphère.

Et ce d’autant plus, que les insectes domestiques alimentaires, les plus côtés en Bourse, tels que le Ténébrion meunier (Tenebrio molitor) et la Mouche soldat noir, (Hermetia illucens), constituent des accumulateurs certifiés et validés, de divers métaux lourds archi toxiques – tels que le cadmium, le plomb, l’arsenic, le zinc, le cuivre, le nickel, etc. [34] [108]  [109]  [110]  [112]  [113]  [114]  [115] – sans, même, évoquer les néonicotinoïdes. [117]

Ainsi que des accumulateurs de mycotoxines et de pesticides. Voir l’étude intitulée “Impact of substrate contamination with mycotoxins, heavy metals and pesticides on the growth performance and composition of black soldier fly larvae (Hermetia illucens) for use in the feed and food value chain” qui porte sur l’accumulation, par la Mouche soldat noir, de métaux lourds, de mycotoxines et de pesticides. [49]

La chitine, dans le corps humain va-t-elle y favoriser – de par ses propriétés d’adsorption magnétique – l’accumulation de métaux lourds et autres toxiques? 

En fait, la chitine, dans le corps humain, va-t-elle y favoriser l’accumulation d’oxyde de graphène et autres dérivés nano-métalliques du graphène?

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Recyclage alimentaire des Excréments Humains: et bientôt des Cadavres Humains?

En juillet 2019, l’agence de news, Forbes, publiait un article intitulé “From Feces To Flies To Feed: Innovating The Lifecycle Of Human Waste” – à savoir “Des excréments aux mouches pour se nourrir : Innover dans le cycle de vie des déchets humains”. [89] Cet article porte sur une initiative, Bio Resource Based Sanitation, mise en place au Kenya, dans certaines écoles-pilote, dont l’objectif est de récupérer les excréments humains – dans des latrines ad hoc – afin d’alimenter des insectes pour la nourriture des poissons ou des animaux domestiques. 

Voir le reportage d’African News au Kenya de juin 2019. [95]

Selon l’article: « Les excréments sont collectés quotidiennement et transportés vers une usine de traitement, où ils sont donnés en nourriture aux mouches soldats noires. Au bout de 10 jours, les larves sont tuées, séchées et transformées en une poudre riche en protéines, qui peut être utilisée pour nourrir les poissons ou d’autres animaux». 

Et cet article d’ajouter: «Les mouches se développent rapidement, absorbant une énorme quantité de nourriture. Elles ne sont pas non plus difficiles en ce qui concerne cette nourriture, qui peut inclure des cadavres humains et du fumier ». [89]

L’article de Forbes renvoie vers une étude, de 2013, publiée dans la revue Tropical Medicine and International Health, qui est intitulée “Growth rates of black soldier fly larvae fed on fresh human faeces and their implication for improving sanitation” / “Taux de croissance des larves de la mouche soldat noire nourries de fèces humaines fraîches et leur implication dans l’amélioration de l’assainissement”. [90] Cette étude porte sur l’alimentation des mouches Soldat Noir avec des excréments humains… au prétexte, très louable, d’améliorer les conditions d’hygiène dans les pays pauvres.

Selon les chiffres de l’Organisation, terroriste, pour le Massacre Sanitaire, l’OMS, ce sont 2,6 milliards d’êtres humains, en date de 2010, qui étaient dépourvus de structures d’assainissements – dont 44% pratiquent une “défécation en plein air”. 

Il existe d’autres études, depuis une douzaine d’années, portant sur l’alimentation des insectes, à base d’excréments humains, destinée à l’alimentation des animaux domestiques ou des humains. 

“Faecal sludge management with the larvae of the black soldier fly (Hermetia illucens)–from a hygiene aspect” / “Gestion des boues fécales avec les larves de la mouche soldat noire (Hermetia illucens) – du point de vue de l’hygiène”. 2013.  [91]

“Biowaste treatment with black soldier fly larvae: Increasing performance through the formulation of biowastes based on protein and carbohydrates” / “Traitement des biodéchets à l’aide de larves de mouche soldat noire : augmentation des performances grâce à la formulation de biodéchets à base de protéines et de glucides”. 2019. [92] Selon leurs conclusions: « Les biodéchets ont montré une grande variabilité en ce qui concerne la teneur en protéines, qui était la plus élevée dans les déchets d’abattoirs de volailles, les déchets de cantine et les fèces humaines, et la plus faible dans le fumier de vache, les déchets de cantine végétale et les sous-produits de moulin. La qualité des protéines peut également varier. Contrairement aux autres déchets, les protéines des fèces humaines et du fumier de vache étaient probablement des protéines provenant de la biomasse microbienne intestinale. Il s’agit de la première étude dans laquelle les facteurs de conversion azote-protéines ont été déterminés pour les fèces humaines et les boues fécales. Les fèces humaines collectées à Zurich et les boues de latrines à fosse collectées à Nairobi avaient des facteurs de conversion de 3,9 et 3,8, respectivement.»

“An optimal feeding strategy for black soldier fly larvae biomass production and faecal sludge reduction” / “Une stratégie d’alimentation optimale pour la production de biomasse par les larves de la mouche soldat noire et la réduction des boues fécales”. 2019. [93]

“Conversion of organic material by black soldier fly larvae: establishing optimal feeding rates” / “Conversion de la matière organique par les larves de la mouche soldat noire : établissement de taux d’alimentation optimaux”. [94]

Selon Jason Drew – cité dans un article de Wired en janvier 2021: «Il y a cinq ou six ans, si vous parliez de protéines d’insectes, les gens vous regardaient comme si vous étiez très bizarre. Maintenant, ils pensent que c’est cool. De plus en plus de gens sont au courant, et ceux qui le sont déjà se disent : “Le fumier, pourquoi pas ? C’est un processus progressif : nous avons d’abord nourri les insectes avec des drêches de céréales [provenant des brasseurs], puis avec des déchets alimentaires mélangés, et dans dix ans, tout le monde pensera qu’il est absolument normal de leur donner du fumier. Et puis nous en viendrons aux excréments humains. » [96]

Jason Drew est cofondateur, et PDG, d’Insect Technology Group, une entreprise qui élève la Mouche du Soldat noir en Afrique du Sud depuis 2009.

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Annexe 1. La chitine, et le chitosane, constituent, également, des éléments fondamentaux de “l’agriculture cellulaire”

Je souhaite, enfin, préciser que la chitine, et le chitosane, constituent, également, des éléments fondamentaux de ce qui est appelé “l’agriculture cellulaire” – à savoir l’agriculture en containers d’acier faisant croître des cellules (de canard, de porc, de poulet, de soie, etc, etc) avec des levures chimériques et moult intrants tous plus suspects les uns que les autres. [126]

L’expression “agriculture cellulaire” est un oxymore car agriculture vient de “ager” pour champ en Latin. Je renvoie les lecteurs vers mon essai intitulé “L’Agriculture Cellulaire, Chimérique et Confinée en Cuves Stériles” [2] Lorsque j’ai publié cet essai, en mai 2020, je n’avais pas pressenti le danger de la chitinisation de l’organisme humain… d’autant plus en synergie avec la graphénisation de l’humanité. 

Ce besoin fondamental de chitine, et de chitosane, pour la confection d’aliments “cellulaires” – en particulier la fausse viande – est fort bien exprimé dans un article de juin 2022 intitulé “Les échafaudages à base de chitine et de chitosane sont prometteurs pour améliorer à la fois l’extensibilité et la valeur nutritionnelle des viandes issues de la culture cellulaire.” [127] 

« La chitine remplit plusieurs conditions en tant que matériau d’échafaudage potentiel pour la viande cultivée sur des cellules : elle est fonctionnelle, non toxique, biodégradable et peu coûteuse. Grâce à certains processus biologiques ou chimiques, la chitine peut également être convertie en chitosane, un dérivé hydrosoluble présentant d’importantes différences physiques, biologiques et chimiques. Le chitosan, par exemple, peut être finement ajusté et fonctionnalisé pour atteindre les propriétés souhaitées pour les échafaudages cellulaires, telles que la capacité à promouvoir l’adhésion et la prolifération cellulaires….

Pour l’agriculture cellulaire, en particulier, les échafaudages en chitosane peuvent être préparés sous diverses formes pour favoriser la fixation des cellules musculaires et la myogenèse – le processus par lequel des types particuliers de cellules musculaires se fixent les unes aux autres et au milieu environnant pour former de plus grands segments de tissu musculaire. Cette fonctionnalité est essentielle pour créer des produits carnés structurés qui ressemblent exactement à leurs homologues d’origine animale. Le chitosan a également été mélangé avec succès à d’autres polymères afin d’améliorer ses propriétés mécaniques et de mieux imiter les tissus naturels. Des recherches récentes ont même démontré la capacité des éponges de chitosan à favoriser la croissance et la différenciation des cellules musculaires pour des applications de viande cultivée.» [127]

De plus, ainsi que je l’ai exposé, dans mon essai sus-cité, portant sur l’Agriculture Cellulaire, toutes les substances, prétendument alimentaires, générés par ce type d’agriculture sont non seulement synthétiques mais, aussi, chimériques – à savoir transgéniques selon l’appellation contrôlée. 

Selon cette même étude: «Cependant, les échafaudages à base de chitosane ne sont pas sans inconvénients. Bien qu’il soit possible de cultiver des cellules sur des biomatériaux tels que le chitosane, leurs performances sont souvent limitées par l’absence des motifs de reconnaissance (séquences spécifiques d’acides aminés) nécessaires pour favoriser la migration cellulaire, c’est-à-dire la capacité des cellules non seulement à se développer mais aussi à se déplacer selon les besoins au cours des différents stades de croissance pour former des tissus musculaires matures et sains. En tant que telles, des stratégies supplémentaires sont nécessaires, telles que la réticulation et le génie génétique, pour fonctionnaliser ces échafaudages spécifiquement pour la production de viande cultivée par des cellules. Néanmoins, ces étapes peuvent être un petit prix à payer compte tenu des avantages que ces matériaux offrent. »