Le cannabis et le chanvre sont réputés être des cultures sans soucis qui croissent en harmonie avec les abeilles, les petits oiseaux et sans doute même les lutins coquins des campagnes et les gentilles fées des bois. Assurément, lorsque ces plantes sont cultivées avec amour – en plein air et en pleine terre – dans le jardin familial ou dans les champs, sur un mode extensif.
Le paysage idyllique du cannabis écologique a été profondément altéré, depuis environ 25 ans, par la culture d’intérieur familiale (plus de 80 000 unités en France selon certaines estimations) et par la culture semi-industrielle dans des petites unités de production cachées dans des serres ou des hangars – en raison de la prohibition. Ce paysage a été encore plus profondément altéré, depuis quelques années et surtout en Amérique du nord, par l’entrée en force de l’Industrie (financière, pharmaceutique, biotechnologique, alimentaire…) dans le secteur du cannabis récréationnel et médicinal – en raison de la légalisation. L’Industrie est également en train de s’engouffrer, avec tout autant de forces, dans le secteur de la production de cannabinoïdes (essentiellement le CBD, le cannabidiol) à partir de chanvre dit “industriel” – en raison des milliers d’études scientifiques publiées depuis 20 ans sur les effets bénéfiques de ces substances à l’encontre de la cancérisation généralisée et des multiples autres pathologies générées par l’agriculture biocidaire et par les quelques dizaines de milliers de substances chimiques répandues dans la Biosphère. Continuer la lecture