Le Tribule terrestre, Tribulus terrestris, est l’une d’une douzaine-vingtaine-trentaine d’espèces (en fonction des taxonomistes) dans le genre Tribulus de la Famille des Zygophyllacées.
Le terme “Tribulus” est dérivé du terme Grec “τρίβολος” (Tríbolos) qui désigne diverses plantes épineuses ou encore un chausse-trappe. Ce sont ses fruits qui sont super-épineux (de telle sorte à percer les pneus) et donc super-accrochants. C’est ainsi que le Tribule Terrestre – une plante médicinalement très adaptogène s’il en est – possède une réputation, très justifiée, de plante extrêmement invasive et nocive… Et c’est ainsi que cette inclination du Tribule, à la folle pérégrination, plonge les dénonciateurs professionnels des plantes invasives dans d’atroces tribulations.
Depuis des milliers d’années, le Tribulus a été, traditionnellement, utilisé par la Médecine Chinoise, par exemple, mais aussi en Inde par la Médecine Ayruvédique – ainsi que par les Médecines Unani et Siddha.
En Médecine Ayruvédique, le Tribulus est nommé en Sanskrit: “Gokshur”, “Swadukantaka” , “Shuuadamshtra” , “Trikantaka” , “Chanadhruma”, “Vanashrungata” et “Ikshugandhika”… une abondance de dénominations témoignant de sa lointaine antiquité Védique. Il est, également, nommé “Gokharu” en Hindi, “Bethagokharu” et “Nanagokharu” en Gujarathi…
Depuis quelques dizaines d’années, une pléthore d’investigations pharmacologiques ont mis en exergue ses propriétés aphrodisiaques, toniques, astringentes, diurétiques [24], anti-urolithiques [25] [30], immuno-modulatrices [22], anti-hypertensives, anti-hyperlipidémiques, hépato-protectrices [28], anti-carcinogéniques [4] [5] [6] [7] [8] [12] [13] [17] [18] [19], anti-diabétiques [20] [21], anti-bactériennes [9] [11] [31], anthelmintiques, analgésiques [29], stomachiques, anti-inflammatoires [14] [15], anti-arthritiques [16], anti-hypoxiques [2], cardio-protectrices [26], hépato-protectrices, anti-cariogéniques [34], hypolipidémiques [23], anti-spasmodiques, larvicides [32].
Une étude de 2011 a mis, également, en exergue l’activité anti-dépressive et anxiolytique du complexe Ayurvédique, “Rasayana Ghana”, qui est composé de Tribulus terrestris, de Phyllanthus emblica (Amla) et de Tinospora cordifolia (Guduchi). [27]
En Médecine Traditionnelle Chinoise, le Tribulus est nommé “Bai Ji Li” ou “Ci Ji Li”. Il est prescrit pour les troubles du foie, les empoisonnements alimentaires, les flatulences, les maux de tête, les angines de poitrine, les vertiges, l’hypertension, les démangeaisons, l’urticaire, le vitiligo, les conjonctivites, les œdèmes, les congestions nasales; pour promouvoir l’urination; pour faire baisser la pression sanguine; pour la leucorrhée, les mastites, la galactostase, les menstrues irrégulières et tous les dysfonctionnements sexuels; pour harmoniser les fonctions rénales et cardiaques.
En Médecine Traditionnelle Chinoise, le Tribulus est associé aux méridiens du foie, de la vessie et des poumons. Ses saveurs sont acre et amère. [1] Il est mentionné dans le Traité Médicinal “Shen Nong Ben Cao Jing” – datant de l’an 250/255. Il entre dans un certain nombre de complexes médicinaux.
Il entre, par exemple, dans un complexe dénommé “Albizzia 9”, et proposé par l’herbaliste Subhuti Dharmananda, pour traiter les dépressions mentales induites par une stagnation des processus hépatiques. Ce complexe comprend, également, Albizia julibrissin (Arbre à soie), Uncaria tomentosa (Griffe du Chat), Salvia miltiorrhiza (Sauge Chinoise), Paeonia lactiflora (Pivoine de Chine), Polygonum multiflorum (Renouée Chinoise), Biota orientalis, Curcuma longa (Curcuma) et Polygala tenuifolia.
Aujourd’hui, ce sont ses propriétés aphrodisiaques qui ont sorti le Tribulus terrestris de l’ombre. Certains le qualifient, même, de “Viagra Végétal”! Le Tribulus, par exemple, fait partie de la panoplie de plantes médicinales utilisées par cette branche de l’Ayurveda, nommée “Vrishya chikitsa”, dont la fonction est de traiter la stérilité, l’asthénie sexuelle et tous les autres dysfonctionnements de la sexualité et du système de reproduction chez les mâles. [40] [41] [43] [44]
Les psychopathes et eugénistes de la Mafia Pharmacratique ont décrété que les recherches, quant aux propriétés aphrodisiaques du Tribulus, ne sont pas vraiment concluantes car, aujourd’hui, les scientifiques n’ont pas encore découvert pourquoi cette plante met la libido humaine en effervescence. Il semblerait que le Tribulus augmente le taux de déhydroépiandrostérone… mais franchement, qui se soucie de cette prastérone lorsque l’ivresse orgasmique affranchit l’animal humain de la muselière de l’ego. Notre Mère qui Jouit en Terre, Baisez pour Nous!
Qui plus est, les traditions médicinales, ainsi que les investigations pharmacologiques modernes, ont mis en exergue que le Tribulus est tout autant aphrodisiaque pour la gente féminine… ce qui est heureux! Chez les femmes, le Tribulus est réputé augmenter et favoriser la libido, le désir, la lubrification et l’accès à l’orgasme. De nombreuses études récentes l’ont prouvé tant pour les femmes pré-ménopausées que pour les femmes post-ménauposées. [35] [36] [37] [38] [39] [42]
Le Tribulus est, par excellence, une Plante Médicinale Maîtresse pour honorer sa Masculinité ou sa Féminité…
Pour les Eugénistes – promoteurs du CoqueVide/19 et tous autres vaccinalistes – le Tribulus est une plante médicinale à abattre car leur objectif est de stériliser tous les Peuples de la Planète. Est-ce bien clair?
Le Tribulus contient des flavonoïdes, des glycosides de flavonols, des alcaloïdes, des saponines stéroïdes, des saponines furostanol, des glycosides furostanol, des saponines furostéroïdes. Le Tribulus contient, également, des acides benzoïque, vanillique, férulique, siccinique, palmitique, docosanoïque; du coumarin, de l’émodine.
Voici quelques uns de ses flavonoïdes: quercétine, isoquercétine, isorhamnétine, rutine, kaempférol, tribuloside… Voici quelques uns de ses alcaloïdes: tribulusamide C, tribulusin A, tribulustérine, harmine, harmmol, harman, tribulusimide C, terrestriamide…
Le Tribulus contient plus d’une centaine de saponines stéroïdes: ruscogénine, chlorogénine, diosgénine, tigogénine, hecogénine, néotigogénine, terrestrosine F, desgalactotigonine, gitonine, gitogénine, néogotogénine, tribusoline, terrestrosine A et B, gitogénine, néogitogénine, terrestrosine E, sarsapogénine…
En fonction des écotypes et de leur provenance géographique, leur contenu et composition en saponines varie grandement. Par exemple, le contenu en saponines furostanol, dans le Tribulus terrestris de Bulgarie, peut atteindre 45% contre 15 à 20% pour le Tribulus provenant d’autres régions. [3]
Le Tribulus terrestris (dans ses racines, feuilles et semences) possède une activité anti-bactérienne et anti-fongique à l’encontre de: Staphylococcus aureus, Bacillus subtilis, Bacillus cereus, Corynebacterium diphtheriae, Escherichia coli, Enterococcus faecalis, Proteus vulgaris, Serratia marcescens, Salmonella typhimurium, Proteus vulgaris, Klebsiella pneumoniae, Pseudomonas aeruginosa et Candida albicans. [9] [11] [31]
Une étude de 2015 a mis en exergue son activité anti-microbienne – en synergie avec le Réglisse (Glycyrrhiza glabra) et la Bourse à Pasteur (Capsella bursa-pastoris) – à l’encontre de pathogènes oraux: Streptococcus mutans, Streptococcus sanguinis, Actinomyces viscosus, Enterococcus faecalis, Staphylococcus aureus et Escherichia coli.
Deux études, de 2008 et de 2012, ont mis en valeur son activité très insecticide à l’encontre des espèces de moustiques Anopheles arabiensis, Anopheles culicifacies, Anopheles stephensi, Culex quinquefasciatus et Aedes aegypti – tous vecteurs de la malaria. [32] [33]
Xochi. Le 25 Octobre de l’An 02 des Gilets Jaunes