SOMMAIRE
Les Pelargonium pour l’Histoire, Petite et Grande
Les Qualités Médicinales Traditionnelles des Pelargonium
Les Qualités Médicinales Anti-Cancéreuses des Pelargonium
Les Qualités Médicinales Anti-Tuberculiniques des Pelargonium
Les Qualités Médicinales de Pelargonium sidoides
Les Qualités Médicinales de Pelargonium odoratissimum
Attention! Danger: confection de nano-particules métalliques à partir d’espèces de Pelargonium
L’objectif transparent et déclaré, de cet essai, est de mettre en exergue que les espèces de Pelargonium – les célèbres “Géraniums” de balcons – ont été réputées, traditionnellement, pour leurs qualités extrêmement médicinales, et magiques, depuis des millénaires…
… peut-être, même, depuis quelques millions d’années!
C’est un jeune Anglais, Charles Henry Stevens – soigné de sa tuberculose, en 1897, par un shaman sud-Africain du Lesotho – qui initia le premier commerce médicinal d’un Pelargonium en Europe qu’il nomma “Umckaloabo” sans préciser la nature de sa plante médicinale.
L’identité spécifique de ce Pelargonium constitua un secret de famille bien gardé jusqu’en 1974: la compagnie pharmaceutique Allemande, ISO-Arzneimittel, découvrit, par ses analyses, qu’il s’agissait de Pelargonium sidoides – ou de son espèce très proche, Pelargonium reniforme. Il s’agissait, en fait, de Pelargonium sidoides car Pelargonium reniforme n’est pas présent au Lesotho.
… et, depuis un certain nombre d’années, pour leurs propriétés de bio-remédiation des substances les plus toxiques disséminées, dans la Biosphère, par l’Industrie et l’Agriculture industrielle, chimérique et synthétique.
Une étude, de 2022, [128] présente les capacités de l’huile essentielle de Pelargonium graveolens de remédier aux problèmes d’infertilité mâle (baisse des niveaux hormonaux, réduction de la viabilité et mobilité du sperme, etc) générés, chez des rats, par des nano-particules de dioxyde de titane.
Soit dit en passant: le dioxyde de titane constitue un ingrédient notoire des écrans solaires, des produits anti-âge et autres produits cosmétiques fonctionnels – mais, aussi, de certaines patisseries, confiseries, etc, en tant que colorant. Tout va bien?
Pourquoi? Afin de proposer que ces Plantes Médicinales Maîtresses puissent constituer l’une des premières lignes de défense anti-oxydantes afin de dégrader, et de désactiver, dans l’organisme humain, tous les dérivés nano-particulaires de la famille du Graphène – et, en vérité, au-delà du Graphène, tous les matériaux nano-particulaires métalliques, ou autres, qui n’y ont aucun office.
Les Pelargonium contiennent – dans leurs fleurs, feuilles et racines – des tanins, des flavones, des flavonols, des flavonoïdes, des acides phénoliques et des coumarines.
Les substances actives peuvent être extraites – des fleurs, feuilles et racines de Pelargonium – par des huilats, des huiles essentielles, des alcoolats, des infusions, des décoctions (eau ou lait).
Ce sont 3 genres, dans la Famille des Géraniacées, qui possèdent, traditionnellement, des qualités médicinales: Pelargonium, Geranium et Erodium.
Pelargonium” vient du Grec “πελαργός”, “pelargós”, signifiant “Cigogne” – en référence à la forme du réceptacle des semences.
Pelargonium est, donc, le Bec de la Cigogne, tandis qu’étymologiquement, Geranium correspond au bec de la Grue, “géranos”, et Erodium au bec du Héron, “erodios”.
Le genre Pelargonium – dans la Famille des Géraniacées, contient, environ, 280 espèces (et plus au fil des années) dont 80% sont originaires d’Afrique du sud. Il est classifié en 16 sections.
Il existe, également, des espèces de Pelargonium dans les pays Arabes. Pelargonium insularis fut découvert, par exemple, en 1999, dans l’archipel Socotra au Yemen.
Depuis 2011, ce sont 17 nouvelles espèces de Pelargonium qui ont été découvertes en Afrique du sud. Les deux espèces découvertes les plus récentes, en 2023, se dénomment Pelargonium elizabethiae et Pelargonium geophyllum. [9]
Les Pelargonium pour l’Histoire, Petite et Grande
Pour la petite histoire, botanique. Seules deux espèces de Pelargonium, à ce jour, sont originaires de l’Eurasie: Pelargonium endlicherianum en Turquie [37] et Pelargonium quercetorum en Turquie, Iran et Irak.
Ces deux espèces sont résistantes au froid. Ainsi, Pelargonium endlicherianum ne perd ses feuilles que lorsque la température descend en-dessous de -13°C.
Pour la petite histoire, alimentaire. En Europe, les feuilles et les fleurs de Pelargonium graveolens sont présentées comme comestibles – et son huile essentielle est utilisée dans les produits alimentaires.
En Ethiopie, ce sont les fleurs de Pelargonium multibracteatum qui sont consommées.
En Afrique du sud, ce sont les racines tubéreuses grillées de Pelargonium pinnatum qui sont réputées ouvrir l’appétit.
En Turquie, ce sont les racines et les feuilles de Pelargonium quercetorum qui sont consommées – et considérées très nutritionnelles. [84]
En fait, certains historiens affirment que les tubercules de Pelargonium étaient consommés par les navigateurs des bateaux d’exploration Européens, lorsqu’ils revenaient de l’Afrique du sud… et que les provisions commençaient à faire défaut.
Pour la petite histoire, génétique – une forme de mythos moderne. Il existe deux lignées de Pelargonium: l’une à petit chromosome et l’autre à gros chromosome. La lignée des Pelargonium à petit chromosome – confinée à la région sud-africaine du Cap occidental – a été très prolifique sur le plan de la spéciation. Quant à la lignée de Pelargonium à gros chromosome, elle couvre le Cap oriental, l’Afrique tropicale de l’Est, la péninsule Arabique, Madagascar et l’Asie mineure.
Chez les Pelargonium à petit chromosome, du sud-ouest de l’Afrique du sud, cette prolifération d’espèces – et le développement de leur nature succulente – seraient concomitants d’une occupation de niches arides durant le Pléistocène. [72]
Pour la petite histoire, génético/chimérique – une forme de mythos moderne très périlleux et, même, létal. Les scientifiques déments sont, depuis un certain nombre d’années, très actifs dans la création de chimères génétiques de Pelargonium – au prétexte vertueux d’en augmenter la production de terpénoïdes, blablabla – et surtout, d’en générer plus de ressources financières… au profit de la Mafia Pharmacratique.
Et c’est sans évoquer la production de terpénoïdes de Pelargonium en cuves métalliques à l’aide de levures et de bactéries chimériques. [90]
Sans doute sous prétexte propagandiste d’exercer moins de pressions sur les milieux d’origine…
… alors que la réputation des Pelargonium est de pouvoir être, très aisément, cultivés – y compris sur les balcons!
De plus, ainsi que je prouve dans l’une des dernières sections de cet essai, cela fait, au moins, 20 ans que des scientifiques chiméristes, du nano/techno, concoctent des nano-particules métalliques à partir d’extraits de diverses espèces médicinales de Pelargonium: Pelargonium graveolens, Pelargonium citronellum, Pelargonium endlicherianum, Pelargonium zonale, Pelargonium hortorum, Pelargonium odoratissimum…
… afin de conférer, prétendument, à ces nano-particules métalliques, des propriétés médicinales qui caractérisent, déjà – et avec excellence – les diverses espèces médicinales de Pelargonium mises à contribution pour leur confection. Tout va mieux?
Il s’agit de la même logique qui promeut l’huile essentielle de Pelargonium graveolens pour fortifier l’activité de l’antibiotique Clarithromycine à l’encontre de la bactérie Helicobacter pylori [127] … alors même que l’huile essentielle de Pelargonium graveolens est réputée très active à l’encontre d’Helicobacter pylori. [133]
Il s’agit de la même logique par laquelle on a euthanasié des centaines de millions de volailles afin qu’elles ne meurent pas de la grippe aviaire invisible!
Il s’agit de la même logique par laquelle on a euthanasié une trentaine de millions d’êtres humains [122] (et handicapé des centaines de millions d’autres) en les “vaccinant” (graphénisant) à l’encontre d’un virus inexistant, le Sars-CoV-2, et d’une pandémie imaginaire, le CoYid/19.
Pour la petite histoire, canine – car l’accroissement des Tiques de chien (Rhipicephalus sanguineus) n’a rien à voir avec un Réchauffement Climatique Anthropique, au dioxyde de carbone, tout autant inexistant que la pandémie du Corona Circus. L’huile essentielle de Pelargonium graveolens – en synergie avec les huiles essentielles d’Origanum majorana et de Thymus vulgaris – est très efficace à l’encontre de cette espèce invasive. Selon une étude, de 2024, qui évoque jusqu’à 99,3% d’efficacité, en fonction des formulations, deux semaines après l’application. [120]
Faut-il préciser que la grande majorité des chiens sont “vaccinés” dans de nombreux pays du monde? Les “vaccins” pour les chiens n’existent pas plus que les “vaccins” pour les humains et autres animaux domestiques. Les “vaccins” n’ont JAMAIS existé, du moins quant à l’objectif qui leur est “prêté”… une façon de parler car la manne financière qu’ils représentent pour la Mafia Pharma est colossale.
Tout comme chez les Humains, les “vaccins” constituent, chez les Chiens, un facteur de destruction de l’immunité naturelle qui n’est pas sans conséquence eu égard aux défenses canines face aux Tiques de chien de l’espèce Rhipicephalus sanguineus – l’un des vecteurs de la Babésiose… qui constitue, très souvent, une co-infection de la Maladie de Lyme chez les Humains.
Pour la Grande Histoire Pandémique – car la prolifération, sans cesse croissante, de bactéries, de fungi et de parasites totalement résistants à l’allopathie (antibiotiques, antiparasitaires, etc) est gravissime – et augmentera en gravité de par la contamination généralisée des organismes humains par les dérivés de Graphène et autres nano-technologies et nano-particules métalliques. Les espèces médicinales de Pelargonium – à savoir, vraisemblablement, la totalité des espèces au sein du genre – ont une forte propension à éliminer les entités microbiennes pathogènes… dont celles, de plus en plus nombreuses et actives, totalement résistantes à l’allopathie.
Aux USA, les super-bugs des hôpitaux, les infections nosocomiales, constituent la troisième cause de décès. Sans plaisanter. Et en France?
Aux USA, chaque année, ce sont près d’1 million de personnes qui décèdent des effets collatéraux iatrogéniques de la médecine conventionnelle – dont des effets, directs ou indirects, des centaines de millions de tonnes d’antibiotiques déversées dans la Biosphère par l’agriculture et la médecine conventionnelles. Cela se traduit par deux millions de cas, chaque année, d’infections dues à des résistances aux antibiotiques. Les effets collatéraux iatrogéniques de la médecine conventionnelle constituent les 3ème et 4 ème causes cumulées de décès dans ce pays, la 3ème étant induite par les super-bugs des hôpitaux, les infections nosocomiales, dedans et dehors maintenant, devenues intraitables donc mortelles. [111] [112]
Pour la France, il n’existe rien de tangible chez le ministère de la santé et le site Info Nosocomiale est très suspect quant à la fiabilité de ses données chiffrées. Selon cet organe d’information Nosocomiale, il y aurait, en France, chaque année, 750 000 infections sur 15 millions de patients – à savoir 6 à 7% des hospitalisations provoquant des pathologies nosocomiales. [113] Mais combien de décès d’origine Nosocomiale?
C’est le cas de Pelargonium sidoides [109] [115], de Pelargonium odoratissimum [110], de Pelargonium zonale [110] [114], de Pelargonium graveolens [110] [119] [123] [126], de Pelargonium asperum [116] [118], de Pelargonium roseum [121], de Pelargonium reniforme [117], etc.
A l’encontre des entités microbiennes suivantes: Haemophilus influenzae, Moraxella catarrhalis, Streptococcus pneumoniae, Streptococcus pyogenes, Streptococcus viridians, Aspergillus niger, Fusarium oxysporum, Mycobacterium tuberculosis, Mycobacterium smegmatis, Mycobacterium aurum, Enterococcus faecalis, Bacillus subtilis, Staphylococcus epidermidis, Staphylococcus aureus, Neisseriae spp, Haemophilus influenza, Proteus mirabilis, Helicobacter pylori, Candida albicans, Leishmania major, Leishmania donovani, Leishmania major, Listeria monocytogenes, Ralstonia pseudosolanacearum, Escherichia coli, Salmonella typhimurium, Salmonella enterica, Pseudomonas aeruginosa…
Dont des souches résistantes à l’allopathie de: Staphylococcus aureus, Enterococcus faecalis, Acinetobacter baumannii…
A noter l’activité anti-parasitaire de Pelargonium à l’encontre de Toxoplasma gondii, le vecteur de la Toxoplasmose – un parasitage qui est, vraisemblablement, très commun, aujourd’hui, chez nos contemporains, eu égard à leurs inclinations collectivement suicidaires et à leur aveuglement, fatal, quant à leur annihilation programmée… par les Globalistes et autres Schwabistes. [130]
Pour la Grande Histoire de l’Evolution Gaïenne – eu égard à l’existence de l’endosymbiogenèse découverte par la biologiste, extrêmement géniale, Lynn Margulis. Chez Pelargonium graveolens, par exemple, en ce qui concerne la diversité des bactéries endophytes que cette espèce accueille: les tissus de ses racines se caractérisent par 614 unités taxonomiques opérationnelles – impliquant 291 genres – tandis que les tissus de ses feuilles se caractérisent par 620 unités taxonomiques opérationnelles – impliquant 229 genres.
Les auteurs de cette étude ont inoculé des plantes de Pelargonium graveolens avec la bactérie Pseudomonas oryzihabitans, par exemple, et ont doublé, ainsi, la production d’huile essentielle avec une forte augmentation de citronellol et de géraniol – les deux terpènes conférant le parfum de rose. [108]
Il est fondamental de rappeler – eu égard à la Co-Evolution Gaïenne… et afin de briser l’envoûtement du tout génétique – que la très riche diversité des communautés microbiennes endophytes, associées aux centaines de milliers d’espèces de plantes planétaires, souvent, est appelée “le second génome”.
Ce “second génome”, le microbiote endophytique, est constitué, plus particulièrement, de bactéries et de fungi. Par exemple, l’espèce Pelargonium sidoides se caractérise par des fungi endophytiques (des genres Alternaria ou Penicillium) qui possèdent une activité médicinale à l’encontre de bactéries pathogènes telles que Bacillus cereus, Escherichia coli, Enterococcus faecalis, Enterococcus gallinarum, Staphylococcus aureus et Pseudomonas aeruginosa. [124] [125]
Les Qualités Médicinales Traditionnelles des Pelargonium
Les Pelargonium furent parmi les premières plantes rapportées par les pionniers de l’exploration de l’Afrique du sud – Simon Van der Stel (en 1685) et Carl Peter Thunberg (de 1772 à 1775). Ainsi, lorsque Simon Van der Stel visita Namaqualand, en 1685, il décrivit, dans le détail, les qualités médicinales de Mesembryanthemum tortuosum – “kanna” ou “channa”.
Selon une étude récente, de 2023, concernant Mesembryanthemum tortuosum: «Pendant des siècles, les peuples Khoi et San ont utilisé les parties aériennes – sous forme de substance à mâcher ou d’infusion – comme stimulant de l’humeur, pour favoriser le sommeil et pour apaiser les troubles digestifs. Après une fermentation traditionnelle destinée à renforcer ses propriétés psychoactives, le remède est appelé “kougoed”. La plante a été entièrement commercialisée et des chémotypes sélectionnés sont cultivés comme source de matière première. Les produits sont utilisés pour traiter la dépression légère, l’anxiété, l’insomnie, le manque d’appétit, le stress, la boulimie, les troubles obsessionnels compulsifs et pour atténuer la dépendance aux drogues. Les propriétés psychoactives de la plante sont attribuées à la présence d’alcaloïdes de type mésembrine.»
En 1785, Carl Peter Thunberg donna tout son herbier à l’université d’Uppsala. Il contenait trois espèces médicinales de Pelargonium réputées pour leurs usages traditionnels à l’encontre des diarrhées: Pelargonium myrrhifolium, Pelargonium pinnatum et Pelargonium triste. [32]
Lors de ses trois années d’exploration de l’Afrique du sud, Carl Peter Thunberg décrivit les usages traditionnels de 33 plantes médicinales.
Selon l’étude de 2011, “Phytopharmacological importance of Pelargonium species”, [6] il existe un certain nombre d’espèces de Pelargonium dont les qualités médicinales ont été répertoriées et/ou validées.
Ces espèces incluent : Pelargonium graveolens, Pelargonium crispum, Pelargonium echinatum, Pelargonium grossularioides, Pelargonium parviflorum, Pelargonium grandicalcaratum, Pelargonium magenteum, Pelargonium nervosum, Pelargonium fragrans, Pelargonium odoratissimum, Pelargonium peltatum, Pelargonium quercifolium, Pelargonium tricolor, Pelargonium xerophyton, Pelargonium zonale, Pelargonium tomentosum, Pelargonium albrotanifolium, Pelargonium ionidiflorum, Pelargonium capitatum, Pelargonium citronellum, Pelargonium radens, Pelargonium melissinum, Pelargonium nervosum.
Dans l’ouvrage “Medicinal and Magical Plants of Southern Africa. An annoted checklist”, (2002), ce sont 33 espèces de Pelargonium qui sont déclinées comme étant d’usage médicinal traditionnel:
dont 3 espèces comme étant d’usage magique: Pelargonium luridum, Pelargonium pulverulentum et Pelargonium reniforme.
D’ailleurs, au sujet d’usage magique, et surtout de fausse magie, des scientifiques déments ont commencé, dès 2010, à chimériser Pelargonium sidoides sous prétexte d’en augmenter la production de coumarines – très médicinaux – afin de, prétendument, lutter contre l’érosion de l’espèce. [71]
Selon d’autres études ethnobotaniques – dont l’ouvrage “Handbook of African Medicinal Plants”, de 2014, en page 47 – un certain nombre de Pelargonium sont mentionnés quant à leurs propriétés médicinales selon les usages traditionnels:
Pelargonium alchemilloides est utilisé en lotions pour soigner les blessures – accompagné de Malva parviflora.
Pelargonium antidysentericum est utilisé pour soigner les diarrhées, les dysenteries et les fièvres
et, selon d’autres sources, en décoction de lait, pour traiter l’anémie et les faiblesses.
Pelargonium cucullatum est utilisé pour soigner les coliques, les néphrites, la rétention urinaire, les diarrhées – et, en cataplasme, pour traiter les blessures.
Pelargonium endlicherianum est actif à l’encontre des parasites intestinaux – sous forme de décoction préparée à partir des racines et des fleurs fraîches.
Pelargonium grossularioides est utilisé pour soigner l’aménorrhée, l’anémie et les faiblesses ainsi que pour faciliter le processus d’accouchement.
Pelargonium luridum est utilisé pour soigner les diarrhées, les douleurs abdominales, les nausées, les vomissements, les douleurs dorsales – et, en cataplasme, pour traiter les blessures.
Pelargonium myrrhifolium est utilisé comme tonifiant et pour soigner les troubles menstruels, la tuberculose, les fièvres et les coliques.
Pelargonium quercetorum est utilisé pour ses activités anthelmintiques.
Pelargonium ramosissimum est utilisé pour soigner les névralgies, les refroidissements et les douleurs de l’estomac.
Pelargonium reniforme est utilisé pour soigner les diarrhées, les dysenteries, les retards de menstrues, les bronchites, les problèmes hépatiques, la tuberculose – et, en cataplasmes, pour traiter et protéger les blessures.
Il est à noter, également, que selon cet ouvrage, on retrouve, dans cette Famille des Géraniacées, plusieurs autres espèces médicinales soignant, de même, les diarrhées et les dysenteries. Ce sont: Geranium aculeolatum, Geranium canescens, Geranium arabicum, Erodium cicutarium, Erodium moschatum, Monsonia biflora…
… ainsi que Sarcocaulon spinosum qui est, également, une espèce abortive – bien que cela ne soit pas mentionné dans la littérature scientifique en ligne.
Pelargonium triste est utilisé comme purifiant du sang et pour soigner les hémorroïdes, les hémorragies internes, la tuberculose, les problèmes respiratoires, la rétention d’eau, les affections thoraciques, les dysenteries, l’anémie, les calculs rénaux, les diarrhées. [26]
Selon l’ouvrage “Traditional Medicinal Plants and Malaria”, de 2004, en page 349. Pelargonium reniforme est utilisé, traditionnellement – à Mpumalanga en Afrique du Sud – pour repousser les moustiques. Une étude validation de cette pratique ancestrale a mis en valeur qu’une teinture-mère alcoolique, préparée à partir de ses feuilles fraîches, reste efficace à 60%, environ, à l’encontre du moustique Anopheles arabiensis, 4 heures après son application.
Il est, d’ailleurs, important d’évoquer – eu égard au fait que certains Pelargonium sont commercialisés comme des plantes anti-moustiques – que quelques études ont mis en valeur la non-efficacité des Pelargonium en tant que protecteurs passifs à l’encontre des moustiques. Il ne suffit pas, en effet, qu’ils croissent à proximité: il faut que leurs feuilles soient stimulées, froissées – afin de libérer leurs huiles essentielles.
Une déclinaison des principaux chémotypes d’huiles essentielles, chez certains Pelargonium (espèces, variétés horticoles et écotypes), est présentée dans l’étude, de 2023, “Exploring the Sustainable Exploitation of Bioactive Compounds in Pelargonium sp.: Beyond a Fragrant Plant / Exploration de l’exploitation durable des composés bioactifs du Pelargonium sp. : Au-delà d’une plante odorante”. [85]
Certaines étude ses sont penchées sur le potentiel anti-moustiques des huiles essentielles de Pelargonium. “Propriétés anti-moustiques des huiles essentielles de Pelargonium roseum (Geraniaceae) et de Juniperus virginiana (Cupressaceae) contre les vecteurs dominants du paludisme en Afrique” [99]. “Bioactivité de nano-émulsions de géranium parfumées à la rose contre les larves d’Anopheles stephensi et leurs bactéries intestinales” [100]. “Toxicité du β-citronellol, du géraniol et du linalol de l’huile essentielle de Pelargonium roseum contre le vecteur du Nil occidental et de la filariose Culex pipiens (Diptera : Culicidae)” [101]. “Toxicité larvicide aiguë de cinq huiles essentielles (Pinus nigra, Hyssopus officinalis, Satureja montana, Aloysia citriodora et Pelargonium graveolens) contre le vecteur de la filariose Culex quinquefasciatus : Effets synergiques et antagonistes” [105].
Les Qualités Médicinales Anti-Cancéreuses des Pelargonium
Un certain nombre d’études pharmacologiques récentes ont mis en exergue les capacités anti-cancer de diverses espèces de Pelargonium – en particulier à l’encontre des cancers du sein, du col du cervix, des poumons, du foie, de la prostate, du colon-rectum…
L’un des flavonoïdes très anti-cancer présent chez les Pelargonium, et chez les Passiflora, est la chrysine – qui possède, également, des qualités anti-inflammatoires, anti-arthritiques, anti-dépressives, hypo-lipidémiques, hépato-protectrices et néphro-protectrices. [106]
Il s’agit, par exemple, de:
“Huile essentielle de géranium rosat d’Algérie (Pelargonium graveolens): Évaluation des propriétés antioxydantes, anti-inflammatoires et anticancéreuses contre différentes lignées cellulaires de cancer métastatique.” 2021. [14]
Selon les conclusions: «Les résultats de ces travaux montrent que l’essence aromatique du Géranium odorant (Pelargonium graveolens) a un potentiel antitumoral sur des lignées cellulaires cancéreuses métastasiques. Elle s’est distinguée par ses potentialités antiprolifératives, anti-angiogéniques, antioxydantes et anti-inflammatoires.
Ce vaste réservoir végétal pourrait renfermer de nouvelles molécules, aux structures originales, qui pourraient devenir les chefs de file de nos futurs médicaments anticancéreux.»
“Effets d’un complexe d’herbes médicales chinoises sur l’immunité cellulaire et les conditions liées à la toxicité chez les patientes atteintes d’un cancer du sein”. 2012. [21]
Ce complexe Chinois anti-cancéreux contenait, également, à l’encontre du cancer du sein: le champignon Ganoderme de la pruche (Ganoderma tsugae), l’Angélique de Chine (Angelica sinensis) et le Ginseng des Pauvres (Codonopsis pilosula).
“Analyse des effets antifongiques et anticancéreux de l’extrait de Pelargonium zonale”. 2014. [7]
Les qualités antifongiques et anticancéreuses ont été validées à l’encontre de Candida albicans et de cellules cancéreuses de la lignée cellulaire HeLa.
“Propriétés anti-prolifératives de la teinture commerciale de Pelargonium sidoides, avec arrêt du cycle cellulaire G0/G1 et apoptose des cellules leucémiques Jurkat”. 2016. [31]
Selon les conclusions: «Des études antérieures ont montré que les extraits de racines sont riches en composés polyphénoliques ayant des activités antibactériennes, antivirales et immunomodulatrices. Nous présentons des preuves que Pelargonium sidoides a des effets anti-prolifératifs spécifiques aux cellules cancéreuses et peut être une source de nouvelles molécules anticancéreuses.»
“Pelargonium quercetorum induit l’apoptose sans clivage PARP ou cytokératine 18 dans les lignées cellulaires de cancer du poumon non à petites cellules”. 2016. [4]
Selon les conclusions: «Pelargonium quercetorum provoque la mort cellulaire par un mécanisme d’apoptose légèrement différent de l’apoptose classique.»
“Contenu phénolique total, activités antioxydantes et cyto-/génotoxiques de Pelargonium quercetorum dans les cellules cancéreuses du sein humain”. 2017. [23]
Selon les conclusions: «Les résultats de cette étude révèlent que Pelargonium quercetorum a un contenu phénolique total important et une capacité antioxydante élevée. Pelargonium quercetorum a induit des effets anti-croissance de manière dose-dépendante sur les cellules cancéreuses. L’extrait a tué les cellules par apoptose, comme le montre la présence de noyaux pyknotiques et la positivité de l’annexine V-FITC. L’extrait a également exercé une activité génotoxique à des doses relativement faibles. Ces résultats suggèrent que Pelargonium quercetorum induit une mort cellulaire semblable à l’apoptose en provoquant des pertes d’ADN.»
“Le mélange d’huiles essentielles de Pelargonium graveolens, et de Foeniculum vulgare, déclenche l’arrêt du cycle cellulaire et l’apoptose dans les cellules MCF-7”. 2019. [16]
Selon les conclusions: « Les huiles de fenouil (Foeniculum vulgare) et de géranium rosat (Pelargonium graveolens) sont connues pour leurs divers effets biologiques, notamment leurs propriétés anti-cancéreuses. Les résultats ont montré que le mélange d’huiles exerçait une cytotoxicité sélective sur les cellules MCF-7 [lignée de cellules tumorales mammaires la plus utilisée dans les laboratoires de recherche sur le cancer du sein] en induisant l’arrêt du cycle cellulaire et l’apoptose, ce qui pourrait être déclenché par l’effet synergique entre les ingrédients actifs des huiles de fenouil et de géranium.»
“L’acide anacardique [de Pelargonium X hortorum] inhibe la liaison de l’ADN au récepteur des œstrogènes alpha et réduit la transcription du gène cible et la prolifération des cellules cancéreuses du sein”. 2010. [2]
L’acide anacardique se trouve, également, dans les noix de Cajou (Anacardium occidentale) et dans le Ginkgo (Ginkgo biloba).
“Le citronnellol [de Pelargonium capitatum] induit la nécroptose des cellules cancéreuses pulmonaires humaines par la voie du TNF-α et l’accumulation d’espèces réactives de l’oxygène”. [29]
“Combinaison des propriétés pharmaceutiques et toxicologiques de certaines huiles essentielles [dont celle de Pelargonium graveolens] et de leurs composants chimiques par analyse GC-MS”. 2024. [24]
Eu égard aux qualités médicinales anti-cancéreuses de leurs huiles essentielles – en particulier, à l’encontre du cancer du colon-rectum – en sus de Pelargonium graveolens, il s’agit de Rosmarinus officinalis, Thymus vulgaris, Origanum vulgare, Laurus nobilis, et Aloysia citrodora.
“Activités antioxydantes et anticancéreuses des huiles essentielles de Citrus reticulate (petite mandarine) et de Pelargonium graveolens (géranium)”. 2009. [1]
Les principaux composants de l’huile essentielle (aux activités antioxydantes et anticancéreuses) de cet écotype de Pelargonium graveolens étaient le citronellol (29,90%), le trans-géraniol (18,03%), le 10-épi-γ-eudesmol (8,27%), l’isomenthone (5,44%) et le linalol (5,13%).
“Isolement et identification des principaux composés antioxydants et anticancéreux d’une teinture commerciale de Pelargonium sidoides en fonction de l’activité”. 2015. [8]
Selon les conclusions: «L’analyse par spectrométrie de masse a révélé que ces fractions actives contenaient plusieurs composés polyphénoliques tels que l’acide gallique, la trihydroxycoumarine, les sulfates de dihydroxycoumarine, les proanthocyanidines et les glycosides phénoliques. Un sulfate de glycoside d’acide phénolique qui n’avait pas été montré auparavant dans les extraits de Pelargonium sidoides a également été isolé. En conclusion, l’activité antioxydante et/ou anticancéreuse de la teinture de Pelargonium sidoides peut être attribuée à la présence de ces polyphénols.»
“L’huile essentielle de Pelargonium graveolens présente une activité anticancéreuse et améliore les dommages à l’ADN et la génotoxicité de la doxorubicine chez la souris.”. 2022. [17]
Selon les conclusions: «L’huile essentielle de Pelargonium graveolens a également montré de forts effets cytotoxiques sur toutes les lignées cellulaires cancéreuses humaines testées : HepG2, PC3, A549, A431, HCT116, et MCF7, avec ~100% de mort cellulaire à une concentration de 100 µg/ml.»
“Exploration de l’activité anti-proliférative du Pelargonium sidoides DC grâce à l’identification de cibles in silico et à la pharmacologie de réseau”. 2017. [22]
Selon les conclusions: «Des études récentes ont démontré le potentiel anti-prolifératif de Pelargonium sidoides, et plusieurs composés phénoliques ont été identifiés comme étant les composés bioactifs. Cependant, on sait peu de choses sur leurs cibles protéiques anti-prolifératives. Dans cette étude, les mécanismes anti-prolifératifs de Pelargonium sidoides ont été évalués par le biais d’une identification in silico des cibles et de méthodologies de pharmacologie de réseau.»
“Activité anticancéreuse comparative des extraits de Pelargonium graveolens : Méthodes Soxhlet vs. Macération contre les cellules HeLa”. 2024. [18]
Selon les conclusions: «Cette étude prouve que les extraits organiques de Pelargonium graveolens sont des composés potentiels prometteurs qui ont des effets antioxydants et anticancéreux significatifs contre le cancer du col de l’utérus et qui suppriment la croissance tumorale.»
“Composition chimique, activités biologiques et effet protecteur contre les dommages à l’ADN des huiles essentielles de Pelargonium graveolens. à différents stades phénologiques”. 2015. [30]
Selon les conclusions: «Les principaux composants pour tous les différents stades phénologiques de Pelargonium graveolens étaient le β-citronellol, le géraniol, le citronellyl formate, le L-linalol, le 10-epi-γ-eudesmol et le géraniol formate.»
“Analyse phytochimique, potentiel antioxydant et cytotoxique de l’extrait de Pelargonium graveolens dans la lignée cellulaire de l’adénocarcinome mammaire humain (MCF-7)”. 2017. [28]
Selon les conclusions: «L’extrait méthanolique de Pelargonium graveolens a montré une activité antioxydante significative et une activité cytotoxique profonde contre la lignée cellulaire MCF-7.»
“Estimation of Phytochemical, Vitamins Composition and Antioxidant Activity of Pelargonium inquinans Leaves / Estimation de la composition phytochimique et vitaminique et de l’activité antioxydante des feuilles de Pelargonium inquinans”. [88]
Les Qualités Médicinales Anti-Tuberculiniques des Pelargonium
Selon certaines sources ethnobotaniques, les espèces suivantes de Pelargonium possèdent des propriétés médicinales à l’encontre des pneumonies, de la tuberculose et d’autres pathologies respiratoires – selon les usages traditionnels:
Pelargonium graveolens est utilisé en bain de vapeurs produites par ses feuilles.
Quant à Pelargonium myrrhifolium et Pelargonium ramosissimum, ce sont leurs racines tubéreuses qui sont utilisées – selon l’ouvrage “Medicinal Plants of South-Africa” (1998).
Les capacités anti-tuberculiniques de Pelargonium myrrhifolium ont été évoquées dès 1759 par l’explorateur Burman.
De même pour les racines tubéreuses de Pelargonium reniforme et de Pelargonium sidoides. [27]
Et de même pour les racines tubéreuses de Pelargonium triste – selon une étude ethnobotanique de 2011 portant sur les guérisseurs Rasta du Western Cape en Afrique du sud. [26]
A noter une étude très fertile, publiée en 2020, “L’utilisation traditionnelle des plantes médicinales d’Afrique australe pour le traitement des maladies respiratoires bactériennes : Une revue de l’ethnobotanique et des évaluations scientifiques” qui décline une liste très longue d’espèces médicinales réputées soigner la tuberculose, les pneumonies, les coqueluches et autres pathologies respiratoires – dont les 6 espèces de Pelargonium sus-citées: Pelargonium sidoides, Pelargonium graveolens, Pelargonium myrrhifolium, Pelargonium ramosissimum, Pelargonium reniforme et Pelargonium triste [50]
Ce sont, par exemple, en sus de ces 6 espèces de Pelargonium: Allium cepa, Allium sativum, Aloe ferox, Artemisia afra, Chenopodium ambrosioides, Cinnamomum camphora, Dahlia pinnata, Datura metel, Eucalyptus globulus, Ficus carica, Ginkgo biloba, Glycyrrhiza glabra, Helianthus tuberosus, Helichrysum odoratissimum, Hypericum perforatum, Indigofera tinctoria, Leonotis leonoris, Malva parviflora, Matricaria chamomilla, Mentha longifolia, Nicotiana glauca, Olea europea, Opuntia ficus-indica, Ricinus communis, Solanum nigrum, Taraxacum officinale, Thymus vulgaris, Urtica urens, etc…
Des investigations pharmacologiques récentes ont validé les qualités médicinales des Pelargonium à l’encontre de la tuberculose [26] [73] [75] [76] [77] [82] – mais, également, de la bronchite [78] [81], des sinusites et autres pathologies respiratoires. [80]
L’étude, de 2024, “Long-term benefits of EPs 7630 in patients with acute sinusitis: a real-world cohort study”, analyse l’impact médicinal, très patent, de la formulation EPs 7630 – à base de Pelargonium sidoides – chez 216 360 patients souffrant de sinusites. [83]
L’étude, de 2020, “Herbal Drug EPs 7630 versus Amoxicillin in Patients with Uncomplicated Acute Bacterial Rhinosinusitis: A Randomized, Open-Label Study”, a mis en valeur la supériorité incontestable de la formulation EPs 7630, par rapport à l’antibiotique Amoxiline, à l’encontre de la rhinosinusite bactérienne. [89]
Les Qualités Médicinales de Pelargonium sidoides
Pelargonium sidoides est originaire d’Afrique du sud – et plus spécifiquement de la province du Cap Oriental et des plateaux du Lesotho – et il croît à des altitudes variant entre le niveau de la mer et 2750 mètres.
Ce fut l’une des premières espèces médicinales répertoriées par les explorateurs Van der Stel (1685) et Thunberg (1773). Dans le langage Khoi-Khoi, Pelargonium sidoides est nommé “Rabas”.
Ce sont ses racines tubéreuses épaisses, et de couleur rouge vif, qui sont, extrêmement, médicinales. A noter la couleur de ses fleurs qui est d’un rouge brun foncé – presque noir, parfois.
Pelargonium sidoides croît fort bien en zone tempérée – de par sa faculté de survivre en haute altitude dans le sud de l’Afrique. Je l’ai cultivé dans mon jardin du sud de l’Oregon – à partir de racines tubéreuses. Certains semenciers en proposent des graines qui, malheureusement, se caractérisent par peu de capacité germinative et peu de viabilité.
Il est à noter, par contre, que les semences de certaines espèces de Pelargonium possèdent une longue viabilité. Cette année, j’ai réussi à faire germer des semences ayant au moins 7 années d’âge – de Pelargonium hortorum, Pelargonium quinquelobatum et Pelargonium odoratissimum.
Traditionnellement, Pelargonium sidoides a été utilisé, par les Peuples Indigènes, pour soigner diverses pathologies: diarrhées, coliques, gastrites, tuberculose, toux, pathologies hépatiques, troubles menstruels et pathologies vénériennes. Et pour accompagner l’accouchement, également. [70]
En Italie, il existe un complément – “PediaFlù” [107] – composé de Pelargonium sidoides, de zinc, de propolis, de miel, extrêmement efficace à l’encontre des pathologies du tractus respiratoire.
Des investigations pharmacologiques récentes ont validé ses qualités anti-cancer [8], anti-oxydantes, néphro-protectrices [36], anti-microbiennes (bactéries, fungi et parasites) [86] [87], anti-tuberculiniques, anti-bronchitiques [41] [42] [45], immuno-modulatrices, anti-coagulantes, anti-asthmatiques.
Une étude sud-Africaine, de 2023, a prouvé que les extraction alcooliques à 60% – sur le marché sud-africain – étaient plus performantes, thérapeutiquement, que les extraction alcooliques à 11% commercialisées en Europe sous le nom (protégé par brevet) de “Umckaloabo” ou “EPs 7630”. [87]
Il semble essentiel de signaler que Pelargonium sidoides est totalement victime de son énorme succès thérapeutique. Des récoltes excessives mettent, en effet, cette espèce médicinale en danger d’extinction, en Afrique du sud, selon certains botanistes qui affirment qu’il faut environ un demi-siècle afin qu’un biotope de Pelargonium sidoides très récolté puisse retrouver son niveau de pré-récolte.
Selon une étude de 2015. En Afrique du sud, les récolteurs de racines tubéreuses de Pelargonium sidoides touchent entre 0,2 et 1,5 dollar par kilo – alors que les unités industrielles de processing en touchent 1000 dollars par kilo. En fait, une seule entreprise pharmaceutique d’Afrique du sud, Parceval Pharmaceuticals possède le monopole sur son exportation – vers sa maison-mère, l’entreprise pharmaceutique Allemande, Schwabe Pharmaceuticals. [74]
En conclusion: le négoce de Pelargonium sidoides, en Afrique du sud, frise le système mafieux avec, en bout de chaine, de pauvres cueilleurs rémunérés au lance-pierre – et, surement, donc, peu soucieux, et totalement inconscients, de l’équilibre écologique du biotope qu’ils sont en cours de piller.
Le Pelargonium sidoides constitue, ainsi, l’un des cas les plus flagrants de bio-piratage au service de la prospérité financière, outrancière, de compagnies pharmaceutiques – très souvent multinationales, apatrides et amatrides.
Les Qualités Médicinales de Pelargonium odoratissimum
Pelargonium odoratissimum est originaire d’Afrique du sud – Cap occidental, Cap oriental, Mpumalanga et KwaZulu-Natal – et il a été introduit, en 1724, au Royaume-Uni. Cette espèce est classée dans la section Cortusina du genre Pelargonium – qui contient, également, Pelargonium sidoides et Pelargonium reniforme.
Les plantes de Pelargonium odoratissimum font, généralement, 30 cm de hauteur. Leurs racines sont quelque peu tubéreuses. Leurs fleurs sont de couleur blanche ou rose pâle, avec quelques taches, et elles font 1 cm d’amplitude.
Leurs feuilles rondes à ovales-cordées, avec des bords crénelés, font 30 à 40 mm d’amplitude. De couleur vert pomme, elles sont recouvertes d’un fine pubescence. Elles exhalent une odeur intense de pomme et/où de menthe – en fonction des ecotypes ou des cultivars – d’où la dénomination, parfois, de “Géranium Pomme”.
Sur mon balcon, non protégé des grands vents, Pelargonium odoratissimum a résisté, cet hiver, à des températures de -5°C. En une année, des jeunes plantes y ont pris 60 cm d’amplitude.
Pelargonium odoratissimum produit des semences qui germent aisément. Les plantes peuvent, également, être reproduites, facilement, par bouturage de tiges semi-ligneuses.
Pelargonium odoratissimum possède des qualités astringentes, toniques, antiseptiques et spasmolytiques. Cette espèce a été utilisée, traditionnellement, pour soigner les hémorragies, les gastro-entérites, les névralgies, les maux de gorge, les blessures, les pathologies cutanées, les furoncles, les brulures, les zonas.
Ses feuilles peuvent être utilisées pour assaisonner les salades, les soupes, les patisseries, les crèmes-glacées.
Ses principaux flavonoïdes sont la quercétine, le kaempférol et la myricétine. Les principaux terpènes de son huile essentielle, sont le Géraniol, le Citronellol, le Méthyl eugénol – en fonction des écotypes.
Les autres terpènes minoritaires sont, par exemple: formiate de citronellyle, isomenthone, linalool, menthone…
L’activité anti-microbienne de Pelargonium odoratissimum a été validée à l’encontre de: Bacillus cereus, Staphylococcus epidermis, Proteus vulgaris, Staphylococcus aureus, Proteus mirabilis, Aspergillus brasiliensis, Candida albicans, Trichophytum mentagrophytes, Trichophytum rubrum, Aspergillus flavus, Aspergillus carbonarius et Aspergillus parasiticus [10] [38] [39]
En Equateur, il existe une boisson nommée “Horchata” – composée de 21 espèces médicinales – qui se caractérise par une activité anti-inflammatoire, analgésique, diurétique et anti-oxydante. Selon une étude Equatorienne de 2023, [25] l’activité anti-bactérienne de la boisson “Horchata” est, principalement, due à la présence de deux espèces: Pelargonium odoratissimum et Cinnamomum sp., la Cannelle.
Les Excellentes Capacités des Pelargonium pour la bio-remédiation des substances les plus toxiques contaminant la Biosphère
Les Pelargonium ont été mis en exergue, depuis un certain nombre d’années, pour leurs propriétés de bio-remédiation des substances les plus toxiques disséminées, dans la Biosphère par l’Industrie génocidaire et par l’Agriculture hyper-productiviste, chimérique, synthétique et toxique.
Voici une sélection d’une trentaine d’études récentes à ce propos:
“Performance of rose scented geranium (Pelargonium graveolens) in heavy metal polluted soil vis-à-vis phytoaccumulation of metals/ Performance du géranium odorant (Pelargonium graveolens) dans un sol pollué par des métaux lourds vis-à-vis de la phytoaccumulation des métaux”. 2015. [12]
Cette étude a évalué l’effet de la toxicité des métaux lourds sur la croissance, la bio-masse, le rendement et la qualité de l’huile et l’accumulation des métaux dans le Géranium odorant (Pelargonium graveolens) cultivé dans des sols enrichis en métaux lourds. Quatre métaux lourds (Cadmium, Chrome, Nickel et Plomb) à deux niveaux (10 et 20 mg kg(-1) de sol) ont été testés sur le Géranium odorant. La concentration de Chrome, par exemple, dans le sol à 20 mg kg(-1) a réduit le rendement des feuilles, des tiges et des racines de 70, 83 et 45%, respectivement, par rapport au contrôle.
Selon l’une des conclusions de cette étude: « Les constituants de l’huile essentielle n’ont généralement pas été affectés de manière significative par les métaux lourds, à l’exception du Pb à 10 et 20 ppm, qui a augmenté de manière significative la teneur en citronellol, et du Ni à 20 ppm qui a augmenté la teneur en géraniol. Compte tenu de l’accumulation plus importante de métaux toxiques par le géranium et de l’impact minime des métaux lourds sur la qualité de l’huile essentielle, le géranium peut être cultivé commercialement dans un sol pollué par les métaux lourds pour la production d’une huile essentielle de grande valeur. »
“Long-term field metal extraction by Pelargonium: phytoextraction efficiency in relation to plant maturity/ Extraction à long terme des métaux sur le terrain par les Pelargonium: Efficacité de la phytoextraction en fonction de la maturité de la plante”. 2012. [44] Cette étude portait sur la phytoextraction des métaux et des métalloïdes (Pb, Cd, Zn, Cu et As) par les Pelargonium lors d’une expérience de longue durée sur le terrain.
Selon les conclusions: «Les Pelargonium pourraient être utilisés comme hyper-accumulateurs de métaux multiples dans des conditions de contamination multi-métallique du sol.»
“Phytoaccumulation of Cadmium by Pelargonium × hortorum — tolerance and metal recovery / Phytoaccumulation de Cadmium par Pelargonium × hortorum – tolérance et récupération du métal”. 2022. [13] L’objectif principal de cette étude était d’évaluer l’élimination du Cadmium des sols contaminés en utilisant le Pelargonium × hortorum. En outre, les impacts génotoxiques du Cadmium sur les plantes ont été évalués, et le Cadmium accumulé dans les pousses a été récupéré sous forme de nano-particules de Cadmium.
La taille des nano-particules de Cadmium variait de 36 à 355 nanomètres.
Pour rappel, les nano-particules de moins de 100 nm traversent, aisément, la barrière hémato-encéphalique.
“The high potential of Pelargonium roseum plant for phytoremediation of heavy metals / Le potentiel élevé de Pelargonium roseum pour la phytoremédiation des métaux lourds”. 2013. [3] L’objectif principal de cette étude était d’évaluer le potentiel des géraniums odorants, Pelargonium roseum, à absorber et à accumuler les métaux lourds que sont le nickel (Ni), le cadmium (Cd) ou le plomb (Pb). Pour ce faire, les plantes ont été cultivées dans un système de sol artificiel et exposées à une gamme de concentrations de métaux pendant une période de traitement de 14 jours. Les métaux ont ensuite été extraits de l’ensemble de la biomasse.
Selon les conclusions de cette étude, le Plomb et le Nickel s’accumulaient plus dans les parties aériennes tandis que le Cadmium s’accumulait dans toute la plante.
“EDTA−Assisted Phytoextraction of Lead and Cadmium by Pelargonium Cultivars Grown on Spiked Soil / Phytoextraction assistée par EDTA du plomb et du cadmium par des cultivars de pélargonium cultivés sur un sol dopé”. 2018. [19]
Selon les conclusions de cette étude, globalement, la performance de Pelargonium hortorum était meilleure que celle de Pelargonium zonale pour la phytoextraction assistée par EDTA du Plomb et du Cadmium.
“A field study of lead phytoextraction by various scented Pelargonium cultivars / Étude sur le terrain de la phytoextraction du plomb par divers cultivars de pélargonium odorants”. 2008. [11] Des expériences de terrain pour six cultivars de Pelargonium parfumés, menées sur deux sols calcaires et acides contaminés au Pb, ont révélé une croissance vigoureuse des plantes, sans symptômes de morpho-phytotoxicité malgré des niveaux élevés d’accumulation de Pb. Les teneurs en plomb des parties récoltables de toutes les plantes cultivées sur le sol acide et plus contaminé étaient significativement plus élevées que celles cultivées sur le sol calcaire.
Trois cultivars (“Attar of Roses”, “Clorinda” et “Atomic Snowflake”) constituent des plantes hyperaccumulatrices de Plomb : ils ont accumulé plus de 1000 mg Pb kg(-1) en sec, avec une production de biomasse élevée.
“Attar of Roses”, Pelargonium x capitatum, est un ancien hybride originaire des années 1900. Les Anglais en parfument leurs gelées alimentaires avec les fleurs. “Clorindase se caractérise par un parfum d’eucalyptus. Atomic Snowflake”, Pelargonium capitatum, possède un parfum de citron et de rose.
“Lead phytoextraction by Pelargonium hortorum: Comparative assessment of EDTA and DIPA for Pb mobility and toxicity / Phytoextraction du plomb par Pelargonium hortorum : Évaluation comparative de l’EDTA et du DIPA pour la mobilité et la toxicité du Pb”. [5]
“Phytoextraction capacity of Pelargonium graveolens grown on soil amended with tannery sludge – Its effect on the antioxidant activity and oil yield / Capacité de phytoextraction du Pelargonium graveolens cultivé sur un sol amendé avec des boues de tannerie – Son effet sur l’activité antioxydante et le rendement en huile essentielle”. [40]
“The study of the methanolic extract of Pelargonium graveolens as a green corrosion inhibitor of mild steel in H2SO4, 0.5 M / L’étude de l’extrait méthanolique de Pelargonium graveolens en tant qu’inhibiteur vert de la corrosion de l’acier doux dans H2SO4, 0,5 M”. [15] L’extrait de Pelargonium graveolens forme un film protecteur contre la corrosion de l’acier doux dans du H2SO4 0,5 M selon des méthodes de caractérisation de surface telles que la microscopie électronique à balayage.
En conclusion: Les résultats montrent que l’efficacité inhibitrice, de cet extrait de Pelargonium graveolens, augmente avec les concentrations pour atteindre 96,2% à une concentration de 200 ppm.
“Data analysis of the protection performance of Citrus reticulate and Pelargonium on the corrosion rate of mild steel in acidic solution / Analyse des données de la performance de protection du Citrus reticulate et du Pelargonium sur la vitesse de corrosion de l’acier doux en solution acide”. [20]
“Assessment of soil enzymatic resilience in chlorpyrifos contaminated soils by biochar aided Pelargonium graveolens plantation / Évaluation de la résilience enzymatique des sols contaminés au chlorpyrifos par la plantation de Pelargonium graveolens à l’aide de biochar”. 2022. [52]
“Optimization of integrated phytoremediation system (IPS) for enhanced lead removal and restoration of soil microbial activities / Optimisation du système intégré de phytoremédiation (IPS) pour une meilleure élimination du plomb et la restauration des activités microbiennes du sol”. 2021. [56]
Cette étude a recours à Pelargonium hortorum pour l’accumulation de plomb.
“Copper Tolerance and Accumulation on Pelargonium graveolens Grown in Hydroponic Culture / Tolérance et accumulation du cuivre chez Pelargonium graveolens en culture hydroponique”. 2021. [46]
Selon les conclusions: Pelargonium graveolens a présenté une tolérance modérée à la toxicité du Cu. À des concentrations de Cu allant jusqu’à 100 μM, la production de biomasse a été préservée et s’est accompagnée d’une augmentation des composés phénoliques et de la capacité antioxydante. Le contaminant métallique a été accumulé principalement dans les racines. Les tissus foliaires de P. graveolens traités au Cu peuvent être utilisés en toute sécurité pour l’extraction de molécules bioactives.
“Phytoextraction du plomb par les Pélargoniums odorants : interactions sol-plante et mise en place d’outils pour en comprendre l’hyperaccumulation”. 2009. [49]
Selon les conclusions: Parmi les six cultivars de Pélargonium odorants testés au champ, trois : Attar of Roses, Clorinda et Atomic Snowflake ont accumulé plus de 1000 mg kg-1 Pb, avec une forte biomasse. Pendant les expérimentations en conditions contrôlées, Attar of roses (le cultivar hyper-accumulateur) acidifie sa rhizosphère et augmente la concentration en COD significativement plus par rapport Concolor Lace (le cultivar non hyper-accumulateur), sans doute en réponse à la pollution métallique.
“The Potential of Chrysanthemum and Pelargonium for Phytoextraction of Lead – Contaminated Soils / Le potentiel du chrysanthème et du pélargonium pour la phytoextraction des sols contaminés par le plomb”. [48]
“Extraction of botanical pesticides from Pelargonium graveolens using supercritical carbon dioxide / Extraction de pesticides botaniques du Pelargonium graveolens à l’aide de dioxyde de carbone supercritique”. [43]
Selon les conclusions: Le chrysanthème a montré un plus grand potentiel d’accumulation de plomb que le pélargonium. Le chrysanthème a réduit le plomb d’environ 1000 ppm à environ 276 ppm dans le sol en cinq mois seulement. La majeure partie du plomb a été trouvée dans les racines de la plante (73 %), tandis que 11 %, 9 % et 7 % ont été trouvés dans les tiges, les feuilles et les fleurs, respectivement. Le pélargonium n’a toutefois pas été aussi efficace que le chrysanthème. Le pélargonium a réduit les concentrations de plomb d’environ 1400 ppm à environ 900 ppm.
“Heavy metal availability in pelargonium hortorum / Heavy metal availability in Pelargonium hortorum rhizosphere: Interactions, uptake and plant accumulation. Disponibilité des métaux lourds dans la rhizosphère de Pelargonium hortorum : Interactions, absorption et accumulation par la plante”. 2012. [47]
Les chercheurs ont étudié la disponibilité des métaux lourds dans la rhizosphère et dans le sol, les interactions entre les ions métalliques et leurs effets sur l’absorption et l’accumulation des métaux lourds par le Pelargonium hortorum (géranium). Une expérience en pot avec des plants de géranium a été menée dans un sol dopé au cadmium (Cd), au chrome (Cr), au cuivre (Cu), au plomb (Pb), au nickel (Ni) et au zinc (Zn), seuls ou en combinaison.
“Enhanced phytoremediation of lead by soil applied organic and inorganic amendments: Pb phytoavailability, accumulation and metal recovery /Amélioration de la phytoremédiation du plomb par des amendements organiques et inorganiques appliqués au sol : Phytodisponibilité du Pb, accumulation et récupération du métal”. [51]
Selon les conclusions. Cette étude a recours à Pelargonium hortorum pour l’accumulation de plomb. Le contenu accumulé de Pb a été récupéré sous forme de nano-particules de Pb, qui étaient en phase anatase, avec une taille comprise entre 98 et 276 nm.
“Metal Tolerance of Scented Geranium (Pelargonium sp. “Frensham”): Effects of Cadmium and Nickel on Chlorophyll Fluorescence Kinetics/ Tolérance aux métaux du géranium odorant (Pelargonium sp. “Frensham”) : Effets du cadmium et du nickel sur la cinétique de fluorescence de la chlorophylle”. 2006. [69]
“Phytoremediation of contaminants in urban soils: a review / Phytoremédiation des contaminants dans les sols urbains : une revue”. 2023. [53]
Selon les conclusions. Les plantes peuvent éliminer jusqu’à plus de 95 % des contaminants présents dans les sols. Le choix des plantes varie en fonction des polluants spécifiques présents dans le sol. Par exemple, Bidens pilosa L. peut être utilisé pour éliminer le cadmium, tandis que Pelargonium roseum est efficace pour éliminer le nickel et le plomb. Les mécanismes de phytoremédiation impliquent l’absorption, la translocation, la stabilisation et la volatilisation des contaminants par les plantes. L’efficacité de la phytoremédiation peut être améliorée par l’ajout de micro-organismes, d’agents chélateurs et de biochar dans les sols, ainsi que par le génie génétique et les nanotechnologies.
“Effect of tannery sludge amendments on the activity of soil enzymes and phytoremediation potential of two economically important cultivars of geranium of Pelargonium graveolens / Effet des amendements de boues de tannerie sur l’activité des enzymes du sol et le potentiel de phytoremédiation de deux cultivars de géranium (Pelargonium graveolens) d’importance économique.” 2019. [54]
“Assessing the potential of using Pelargonium zonale to reduce the biotoxicity of endocrine disruptors on Aliivibrio fischeri through phytoremediation / Évaluation du potentiel de l’utilisation du Pelargonium zonale pour réduire la biotoxicité des perturbateurs endocriniens sur Aliivibrio fischeri par phytoremédiation”. [55]
“Lead availability and phytoextraction in the rhizosphere of Pelargonium species / Disponibilité du plomb et phytoextraction dans la rhizosphère des espèces de Pelargonium”. 2020. [62]
Selon les conclusions. Pelargonium hortorum absorbe trois fois plus de Pb par plante que Stigmatocarpum criniflorum. Les résultats du stress oxydatif indiquent une plus Pelargonium hortorum à la phytoextraction de sols contaminés par le Pb.
“Lead phytoextraction by scented Pelargonium cultivars : soil-plant interactions and tool development for understanding lead hyperaccumulation / Phytoextraction du plomb par des cultivars de Pelargonium parfumés : interactions sol-plante et développement d’outils pour comprendre l’hyperaccumulation du plomb”. 2009. [57]
“Sustainable phytoremediation of highly acidic mine spoil through economical valuable crop Pelargonium graveolens / Phytoremédiation durable des déblais miniers hautement acides grâce à une culture à valeur économique, le Pelargonium graveolens”. 2022. [60]
Selon les conclusions. La bio-concentration et le facteur de translocation indiquent que P. graveolens peut être utilisé comme phyto-excluant pour Al, Fe, Cr, Zn et Pb et comme phytoextracteur pour Cu, Ni et Mn. La plantation de P. graveolens a augmenté la biomasse microbienne et les activités enzymatiques du sol et a immobilisé les métaux. L’augmentation de l’indice de Shannon de 1,67-1,86 à 1,9-2,61 suggère une diversité bactérienne accrue après la plantation. Les isolats bactériens identifiés étaient tolérants aux métaux et favorisaient la croissance des plantes. L’étude suggère que P. graveolens est approprié pour la phytostabilisation des déblais miniers acides avec un rendement économique.
“Cadmium and Nickel Uptake and Accumulation in Scented Geranium (Pelargonium sp. “Frensham”) / Absorption et accumulation de cadmium et de nickel chez le géranium odorant (Pelargonium sp. “Frensham”)”. 2002. [58]
“Co-culture (Miscanthus x giganteus and Pelargonium x hortorum) phytoremediation of lead-contaminated soil, impact of this trace metal on plant physiology. / Phytoremédiation en co-culture (Miscanthus x giganteus et Pelargonium x hortorum) d’un sol contaminé au plomb, impact de ce métal trace sur la physiologie de la plante.”. 2023. [79]
“Phytoremediation of dredged material from the San Pablo Bay, CA for heavy and transition metals with Pelargonium crispum and Beta vulgaris / Phytoremédiation des matériaux de dragage de la baie de San Pablo (Californie) pour les métaux lourds et de transition avec Pelargonium crispum et Beta vulgaris”. 2011. [68]
“Phytoremediation of soils contaminated with heavy metals by using geranium (Pelargonium zonale) cultivation / Phytoremédiation de sols contaminés par des métaux lourds par la culture du géranium (Pelargonium zonale)”. 2017. [66]
“Remediation of Soil Polluted by Organic Compounds Through Chemical Oxidation and Phytoremediation Combined with DCT / Remédiation des sols pollués par des composés organiques par oxydation chimique et phytoremédiation combinée au DC.” 2019. [59]
Cette étude a recours à des plantes de Pelargonium.
“Increase of field metal phytoextraction efficiency with Pelargonium maturity / Augmentation de l’efficacité de la phytoextraction des métaux avec la maturité du Pelargonium”. 2012. [61]
“Study of phytoremediation benefits of 86 indoor plants published; Japanese royal fern tops list for formaldehyde removal effectiveness/ Publication d’une étude sur les avantages de 86 plantes d’intérieur en matière de phytoremédiation ; la fougère royale japonaise arrive en tête de liste pour son efficacité à éliminer le formaldéhyde”. 2011. [63]
Selon les conclusions. Osmunda japonica (fougère royale japonaise), Selaginella tamariscina (spikemoss), Davallia mariesii (fougère pied-de-lièvre), Polypodium formosanum, Psidium guajava (goyave), Lavandula (lavande douce), Pteris dispar, Pteris multifida (fougère araignée) et Pelargonium (géranium) ont été les espèces testées les plus efficaces.
“Evaluation of the potential of (Pelargonium roseum) scented geranium plant to uptake and accumulate lead / Évaluation du potentiel d’absorption et d’accumulation du plomb par le géranium odorant (Pelargonium roseum)”. 2019. [64]
“Field demonstration of age dependent increase in lead phytoextraction by Pelargonium cultivar / Démonstration sur le terrain de l’augmentation de la phytoextraction du plomb en fonction de l’âge par le cultivar de Pelargonium”. 2013. [65]
Attention! Danger: confection de nano-particules métalliques à partir d’espèces de Pelargonium
Cela fait une vingtaine d’années [97] [98] (déjà!) que diverses espèces médicinales de Pelargonium sont mises à contribution, par les scientifiques déments, pour concocter des nano-particules métalliques – avec, la plupart du temps, bien évidemment, un objectif thérapeutique – avec la main sur le coeur!
Dont la confection de nano-particules de Graphène – médicinales, s’entend!
Pour preuve, en voici quelques études publiées:
Il s’agit d’une synthèse – qualifiée de “verte”, ou “eco-friendly”, “écologique”… tous termes brandis par la culture Woke – de nano-particules métalliques qualifiées de “médicinales”! Tout va mieux?
Une question primordiale se pose ainsi. Pourquoi confier à des nano-particules métalliques – confectionnées à partir de diverses espèces médicinales de Pelargonium – la mission d’éliminer, par exemple, des bactéries ou des fungi “pathogènes”, ou encore des insectes décrétés nuisibles, … lorsque ces diverses espèces médicinales de Pelargonium sont, avec excellence, capables de la réaliser par elles-mêmes?
L’étude suivante exemplifie, parfaitement, cette problématique. Des scientifiques déments se félicitent d’avoir créé des nano-particules d’argent, “vertes”, aux qualités “insecticides” alors que Pelargonium citronellum, l’espèce végétale à la source de ces nano-particules d’argent, est, intrinsèquement, un insecticide naturel, puissant et réputé!
“Insecticidal Activity of Green Synthesized Silver Nanoparticles from Pelargonium citronellum against Citrus Mealybug, Planococcus citri / Activité insecticide des nanoparticules d’argent synthétisées en vert à partir de Pelargonium citronellum contre la cochenille des agrumes, Planococcus Citri”. 2024. [95]
Selon la propagande. À notre connaissance, il est intéressant de signaler que des nanoparticules ont été synthétisées avec succès à partir de l’extrait de Pelargonium citronellum pour la première fois. Les résultats ont démontré le potentiel des extraits naturels comme source de nano-particules pour lutter contre les cochenilles.
“Green synthesis of nanosilver‐decorated graphene oxide sheets / Synthèse verte de feuilles d’oxyde de Graphène décorées de nano-argent”. 2016. [104]
Selon la propagande. Une méthode verte et facile a été utilisée avec succès pour la synthèse de feuilles d’oxyde de graphène décorées de nanoparticules d’argent (rGO/AgNPs), en utilisant l’oxyde de graphite comme précurseur de l’oxyde de graphène, AgNO3 comme précurseur des nanoparticules d’Ag (AgNPs), et l’extrait de géranium (Pelargonium graveolens) comme agent réducteur…. Cette méthode respectueuse de l’environnement permet d’obtenir un nanocomposite rGO/AgNPs aux applications prometteuses, telles que la diffusion Raman améliorée par la surface, la catalyse, les matériaux biomédicaux et les agents antibactériens.
“Evaluation of the biological responses of silver nanoparticles synthesized using Pelargonium x hortorum extract / Évaluation des réponses biologiques des nanoparticules d’argent synthétisées à partir d’un extrait de Pelargonium x hortorum”. 2023. [33]
Selon la propagande: «Les nanoparticules d’argent (AgNP) sont l’un des nanomatériaux les plus étudiés pour diverses applications biomédicales, en particulier comme agents antimicrobiens pour tuer les bactéries, les champignons et les virus. Dans ce rapport, des AgNP ont été synthétisées à partir d’un extrait de feuilles de géranium (Pelargonium x hortorum) et testées pour leur activité antimicrobienne et cytotoxique ainsi que pour la production d’espèces réactives de l’oxygène (ROS). En utilisant la biosynthèse verte, l’extrait de feuilles a été employé comme agent réducteur et stabilisateur. »
“Biosynthesis, characterization and antimicrobial activities assessment of fabricated selenium nanoparticles using Pelargonium zonale leaf extract / Biosynthèse, caractérisation et évaluation des activités antimicrobiennes des nanoparticules de sélénium fabriquées à partir d’un extrait de feuille de Pelargonium zonale”. 2018. [94]
Selon la propagande. Les activités antibactériennes des nano-particules de Sélénium synthétisées contre Escherichia coli et Staphylococcus aureus indiquent que les nano-particules créées ont des activités antibactériennes plus élevées contre les bactéries Gram-positives. En outre, les nano-particules de Sélénium synthétisées ont montré des activités antifongiques plus élevées contre Colletotrichum coccodes et Penicillium digitatum.
“Green synthesis of gold nanoparticles using Pelargonium graveolens leaf extract: characterization and anti-microbial properties (An in-vitro study) / synthèse verte de nanoparticules d’or à partir d’un extrait de feuille de Pelargonium graveolens : caractérisation et propriétés antimicrobiennes (étude in vitro)”. 2024. [67]
Selon la propagande. L’étude a démontré que les nano-particules d’or synthétisées par des méthodes vertes présentent de puissantes propriétés antimicrobiennes. Conclusion L’utilisation des nano-particules d’or de Pelargonium Graveolens peut présenter un potentiel prometteur en tant qu’agent antibactérien contre Streptococcus Mutans et Candida Albicans. Les nanoparticules ont le potentiel de servir de nouvelle approche pour traiter les infections pathogènes ainsi qu’à des fins biomédicales, dentaires et pharmaceutiques à l’avenir.
“Green Synthesis and Characterization of ZnO Nanoparticles Using Pelargonium odoratissimum (L.) Aqueous Leaf Extract and Their Antioxidant, Antibacterial and Anti-inflammatory Activities / Synthèse verte et caractérisation de nanoparticules de ZnO à partir d’un extrait aqueux de feuille de Pelargonium odoratissimum (L.) et leurs activités antioxydantes, antibactériennes et anti-inflammatoires”. 2022. [91]
Selon la propagande. Dans l’ensemble, cette étude fournit des NPs de ZnO biosynthétisées qui peuvent être utilisées comme une alternative sûre aux substances synthétiques ainsi qu’un candidat potentiel pour des utilisations antioxydantes, antibactériennes et anti-inflammatoires dans les industries biomédicales et pharmaceutiques.
“Green Synthesis of Small Silver Nanoparticles Using Geraniol and Its Cytotoxicity against Fibrosarcoma-Wehi 164 / Synthèse verte de petites nanoparticules d’argent à l’aide de géraniol et cytotoxicité contre le fibrosarcome-Wehi 164”. 2009. [96]
Selon la propagande. Il s’agit de nano-particules d’argent, confectionnées à partir de Géraniol – d’une taille et d’une forme uniformes comprises entre 1 et 10 nm, avec une taille moyenne de 6 nm – provoquant la mort cellulaire de 50% de cellules de la souche Fibrosarcoma-Wehi 164 à une concentration de 2,6 µg/ml.
“Bioreduction of chloroaurate ions by geranium leaves and its endophytic fungus yields gold nanoparticles of different shapes / La bioréduction des ions chloroaurate par les feuilles de géranium et son champignon endophyte produit des nanoparticules d’or de différentes formes”. 2003. [98]
Selon la propagande. Des feuilles de géranium stérilisées et un champignon endophyte (Colletotrichum sp.) se développant dans les feuilles ont été exposés séparément à des ions chloroaurate aqueux. Dans les deux cas, on a observé une accélération des ions métalliques entraînant la formation d’écailles de taille variable. Dans le cas des synthèses réalisées à partir de feuilles de géranium, les agents réducteurs et de fermeture semblent être des enzymes dans le cas de Colletotrichum sp. Les biogènes synthétisés à l’aide du champignon étaient essentiellement de forme sphérique, tandis que les particules cultivées à l’aide des feuilles présentaient une variété de formes comprenant des tiges, des feuilles plates et des triangles.
“Extracts of Pelargonium hortorum: A natural and efficient fluid for fast and eco-friendly biosynthesis of CeO2 nanoparticles for antioxidant and photocatalytic applications. / Extraits de Pelargonium hortorum: Un fluide naturel et efficace pour la biosynthèse rapide et écologique de nanoparticules d’oxyde de césium pour des applications antioxydantes et photocatalytiques”. 2021. [102]
“Evaluation of three different green fabrication methods for the synthesis of crystalline ZnO nanoparticles using Pelargonium zonale leaf extract / Évaluation de trois méthodes de fabrication écologiques différentes pour la synthèse de nanoparticules de ZnO cristallines à l’aide d’un extrait de feuille de Pelargonium zonale”. 2018. [103]
“Hydrothermal green synthesis of silver nanoparticles using Pelargonium/Geranium leaf extract and evaluation of their antifungal activity / Synthèse hydrothermale verte de nanoparticules d’argent à partir d’extraits de feuilles de Pelargonium/Géranium et évaluation de leur activité antifongique”. 2015. [93]
“The Effect of Pelargonium endlicherianum Fenzl. root extracts on formation of nanoparticles and their antimicrobial activities / Effet des extraits de racines de Pelargonium endlicherianum Fenzl. sur la formation de nanoparticules et leurs activités antimicrobiennes”. 2017. [92]
Attention! Danger: nouvelle robotique Archontique, imprimée en 3D, s’inspirant des semences des Pelargonium
“An autonomous biodegradable hygroscopic seed-inspired soft robot for visual humidity sensing / Un robot souple autonome biodégradable inspiré de graines hygroscopiques pour la détection visuelle de l’humidité”. [35]
Le robot, de cette équipe Italienne – inspiré de semences de Pelargonium appendiculatum – se dénomme “I-SeedPel”.
“4D Printing of Humidity-Driven Seed Inspired Soft Robots / Impression 4D de robots souples inspirés par des semences sous l’impact de l’humidité”. 2023. [34]
Selon le résumé de l’étude. «Les graines de géraniacées représentent un modèle de robotique douce grâce à leur capacité à se déplacer de manière autonome à travers et dans le sol en fonction des changements d’humidité. Le secret de leur mobilité et de leur adaptabilité réside dans les structures hiérarchiques et les caractéristiques anatomiques des tissus biologiques hygroscopiques, conçus géométriquement pour répondre de manière sélective à l’humidité ambiante.
En suivant une approche bioinspirée, la structure interne et la biomécanique des graines de Pelargonium appendiculatum sont étudiées afin de développer un modèle pour la conception d’un robot souple. Les auteurs exploitent la capacité de remodelage des matériaux imprimés en 4D pour fabriquer un robot mou semblable à une graine, conformément aux spécifications et au modèle naturels, et en utilisant des polymères biodégradables et hygroscopiques. Le robot imite les mouvements et les performances de la graine naturelle, atteignant une valeur de couple de ≈30 µN m, une force d’extension de ≈2,5 mN et il est capable de soulever ≈100 fois son propre poids. Poussée par les changements d’humidité de l’environnement, la graine artificielle est capable d’explorer un échantillon de sol, en adaptant sa morphologie pour interagir avec les rugosités et les fissures du sol.»