“Basilics 2025” – Cinquième Rapport: Biologie florale et reproductive des principales espèces de Basilics

Ocimum bisabolenum

Ocimum basilicum

Ocimum kilimandscharicum

Ocimum tenuiflorum

Ocimum americanum pilosum

Ocimum americanum americanum

Ocimum campechianum 

Ocimum carnosum/selloi

Ocimum gratissimum 

Description 

Les tiges florales font, en moyenne, de 10 à 12 cm de longueur et peuvent atteindre 18 cm chez des plantes très irriguées.

L’intervalle entre les (pseudo) verticilles (composés de 6 fleurs) est très petit. Ainsi, ce sont 21 verticilles qui se présentent sur une tige florale de 18 cm – à savoir avec un intervalle, en moyenne, de 8,5 mm.

Cristation de la tige sur 10 cm

Les bractées (d’environ 3,5 mm de longueur) sont de couleur vert, ou vert foncé, avec des marges pourprées. 

Les fleurs sont de couleur mauve – avec une lèvre inférieure plus pâle chez certains écotypes. L’intérieur de leur corolle, de 6 à 7 mm de longueur, est totalement glabre. 

Les pédoncule floraux font, environ, 2,5 mm. de longueur.

Son aura bleutée a inspiré l’une de ses appellations commerciales, “Blue Spice”.

Les calices (d’environ 5 mm de longueur) sont de couleur pourpre sur la face externe – pour la plupart des écotypes – et verte sur la face interne. La largeur de leur écusson est d’environ 4 mm. En ce qui concerne leur pilosité, leur lèvre supérieure (l’écusson) est presque glabre sur la face externe alors que la pilosité est dense sur la face interne de leur lèvre inférieure. 

Le pistil est de couleur mauve tirant sur le blanc à son extrémité vers le stigmate de couleur blanche. Les quatre étamines s’étendent, à maturité, bien au-delà de la corolle: leurs filets sont de couleur violacée et leurs anthères sont de couleur orange. 

Les étamines produisent un pollen de couleur orange/rouge brique dont les grains sont octacolpates à 40%, heptacolpates à 30% et hexacolpates à 30%. LIEN 

A droite, grains octocolpates de pollen de l’écotype “Blue Spice” d’Ocimum bisabolenum.
Grain hexacolpate de pollen de l’écotype “Blue Spice” d’Ocimum bisabolenum.
Micrographies au microscope électronique, à balayage, des surfaces du calice et de la corolle de l’écotype “Blue Spice” d’Ocimum bisabolenum. Ces trois images sont extraites de l’étude “Characterization of the floral traits, pollen micromorphology and DNA barcoding of the edible flowers from three basil taxa (Lamiaceae)”. LIEN 
Pelotes de grains de pollen orange/rouge d‘Ocimum bisabolenum

Les semences sont de couleur noire et de forme ovale à elliptique et font, environ, 1,5 mm de longueur. Le poids de 1000 semences est d’environ 0,5 gramme. Il ne semble pas exister de dormance dans les semences d’Ocimum bisabolenum.

Semences d’Ocimum bisabolenum

Régime de Reproduction

L’unique plante d’Ocimum bisabolenum que j’ai cultivée, durant l’été 2025, sous tente de pollinisation contrôlée (à savoir, en autogamie stricte et sans insectes pollinisateurs), a produit une quantité normale de semences. 

Nonobstant, il s’avère qu’Ocimum bisabolenum possède, également, une certaine propension à conter fleurette – à savoir à se croiser avec d’autres espèces d’Ocimum.  

Certaines fleurs déploient leurs étamines, en début d’anthèse, sans que leur pollen ne soit à maturité

Historiquement, ainsi que je l’ai expliqué pour Ocimum kilimandscharicum, nous avons suivi, pendant une trentaine d’années – dans la sphère Européenne et nord-Américaine de production de semences bios – le principe d’auto-fertilité et de non-hybridation inter-spécifique, chez les espèces majeures d’Ocimum, ainsi que les principes d’hybridation intra-spécifique validée, chez Ocimum basilicum et chez Ocimum americanum

Ocimum bisabolenum croisé avec X. Fleur très blanche dont le lobe supérieur est très découpé

En effet, en septembre, lorsque je me suis aperçu sur un plateau, de 72 alvéoles, semé au mois d’août, qu’un certain nombre de plantules d’Ocimum bisabolenum ressemblaient plus à des Ocimum basilicum, je me suis dit que le vent, très fort dans notre région, m’avait peut-être joué un tour  de Coyote – vu que je suis submergé de semences d’une très grande diversité de Basilics. 

J’ai, donc, transplanté, en petits pots, 60 plantes de ce plateau – sur des centaines de plantules qui avaient germé – dont celles, en priorité, qui, définitivement, ne paraissaient pas normales… du moins, du point de vue du Besobila. Il s’agissait de 5 plantules avec des feuilles beaucoup plus amples que celles du Besobila. Mais, au début de la floraison, 3 autres plantes se sont avérées croisées – portant le total à 8 plantes de Besobila croisées. 

Ocimum bisabolenum croisé avec X

Le 5 octobre, la première de 8 plantes anormales, a fleuri: avec de grandes fleurs blanches, un pistil violacé et des anthères de couleur orange pâle dépourvues de pollen au début de l’anthèse. Au fil des jours, les autres plantes ont fleuri avec des fleurs de couleur blanche ou mauve pâle, des anthères de couleur crème à orange pâle et du pollen de diverses nuances d’orange pâle – parfois mûr dès le début de l’anthèse.

Ocimum bisabolenum croisé avec X – avec des anthères de couleur orange pâle

Chez toutes ces plantes – qui sont beaucoup plus hautes que la normale – les fleurs sont beaucoup plus grandes que celles d’Ocimum bisabolenum. Chez certaines, les calices ne sont pas totalement pourpres mais verts et pourpres.

Ocimum bisabolenum croisé avec X

De plus, deux de ces plantes se caractérisent par des feuilles extrêmement amples, et un peu gaufrées – de type “Napoletano” ou “Laitue” – de l’ordre de 13 cm de longueur (avec un pétiole de 3,5 cm) et de 9,5 cm de largeur. 

Ocimum bisabolenum croisé avec X. Feuilles de 16 cm de longueur (avec un pétiole de 4 cm) et de 9,5 cm de largeur. 
Feuilles normales d’Ocimum bisabolenum, pour comparaison
Ocimum bisabolenum croisé avec X
Ocimum bisabolenum croisé avec X

Description 

La longueur des tiges florales varie considérablement en fonction des écotypes et, plus particulièrement, des sous-espèces d’Ocimum basilicum. A savoir, par exemple, qu’elle est deux fois plus longue chez les ecotypes provenant de l’Asie – “Cannelle”, “Thai”, etc – en comparaison des variétés ayant comme source les types Italiens dits “de Gênes”.

L’intervalle entre les (pseudo) verticilles (composés de 6 fleurs) varie de 9 mm à 16 mm avec une moyenne de 12,5 mm.

La bractée fait entre 6,5 et 14 mm de longueur.

“Aromatto” 

Le calice fait de 5 à 8 mm de longueur.

Le pédoncule floral fait de 2,5 mm à 6 mm de longueur.

La corolle fait généralement, plus de 8 mm et jusqu’à 15 mm de longueur.

Les grains de pollen sont de type hexacolpate.

Photographies de grains de pollen hexacolpates d’Ocimum basilicum extraites de l’étude “Characterization of the floral traits, pollen micromorphology and DNA barcoding of the edible flowers from three basil taxa (Lamiaceae)”. LIEN 
Photographies de grains de pollen hexacolpates d’Ocimum basilicum extraites de l’étude “Micromorphology of Pollen Grains, Trichomes of Sweet Basil, Egypt”. Lien.

Les semences sont de forme ovoïde à oblongue à elliptique. Elles peuvent être de couleur noir ou brun-noir ou brun-rougeâtre. Selon Campion-Bourget et al. Lien, elles font de 1,9 à 2,4 mm de longueur et de 1,25 à 1,4 mm de largeur – avec une épaisseur d’1,1 mm. Généralement, l’ornementation de l’épicarpe est du type réticulé-favéolé (alvéoles dont les rebords dessinent un réseau plus ou moins régulier). La face abaxiale est fréquemment marquée par une arête médiane anguleuse.

Lorsqu’elles sont humidifiées, elles produisent un mucilage blanchâtre et abondant. A souligner qu’un certain nombre d’études se sont penchées sur ses usages alimentaires et médicinaux – de par sa nature de quasi hydrogel.

Le poids de 1000 semences est d’environ 1 g à 2,2 g. Leur dormance, à la récolte, est de 75% et requiert environ 2 mois pour être totalement levée. Cette dormance se lève progressivement au bout de 3 semaines. 

Semences d’Ocimum basilicum. 1 et 3, ensemble de Ia semence,
face adaxiale et face abaxiale (x 50) ; 2, ornamentation réticulée-favéolée du péricarpe (x 300) ; 4, dépôts de cire sur le péricarpe (x 5000). Photographies extraites de Campion-Bourget et al. Lien
“Réglisse”. 1,4 g à 2,4 g pour 1000 graines chez Ocimum basilicum.
Semence d’Ocimum basilicum. Photographies extraites de l’étude “Pollen grains and seed morphology as related to biochemical patterns in five species of genus Ocimum L. (Lamiaceae Juss.) of Saudi Arabia”. Lien.
“Dévotion”. 1,4 g à 2,4 g pour 1000 graines chez Ocimum basilicum.

Régime de Reproduction

Selon l’étude Nigérienne, de 2016, “Comparative reproduction mechanisms of three species of Ocimum L. (Lamiaceae)”. Un écotype d’Ocimum basilicum (b1) est considéré comme auto-fertile, à 70%, alors que l’autre écotype d’Ocimum basilicum (b2) est auto-stérile à, plus de 80%. Cependant, comme il est considéré comme un hexaploïde, avec 2n = 72, il s’agit, vraisemblablement, d’un Ocimum americanum var. americanum. Lien. 

Selon l’étude “Reproductive Ecology of Ocimum americanum L. and O. basilicum L. (Lamiaceae) in India”, l’écotype analysé d’Ocimum basilicum est, principalement, autogame. Lien.

2n = 52. Lien

Caveat. J’ai déjà, traité la biologie reproductive, et les croisements inter-spécifiques, chez Ocimum kilimandscharicum, dans un autre très long essai – et ce, de manière exhaustive: ““Basilics 2025” – Troisième Rapport: Au sujet de la biologie reproductive, et des croisements inter-spécifiques, chez Ocimum kilimandscharicum”. Je ne vais donc, en présenter, dans cette présente contribution, qu’un résumé et j’invite les lecteurs à se rapporter, à ce troisième rapport, afin d’en consulter l’intégralité. LIEN.  

Fleur de Kapura aux anthères et au pollen de couleur orange

Description 

Les tiges florales font, jusqu’à 30 cm de longueur.

Les fleurs sont de couleur blanche – avec parfois des nuances violettes. La corolle fait environ 8 mm de longueur et est peu à moyennement pubescente avec de longs poils. Le pédoncule est très pubescent et fait, environ, 2,5 à 3,5 mm de longueur.

Le calice fait environ 3 à 4,5 mm de longueur, à maturité, et est de couleur vert à vert/pourpre en fonction des écotypes. Il est pubescent sur sa face externe à l’exception de l’écusson. Le pistil est de couleur blanche ou violacée en fonction des écotypes.

Les étamines sont très longues, avec un filet de couleur blanche, et s’étendent bien au-delà de la corolle. Leurs anthères sont de couleur orange.

Les grains de pollen sont de couleur orange/rouge brique et de type hexacolpate.

Les étamines s’étendent bien au-delà de la corolle

Le poids de 1000 semences est d’environ 0,7 gramme. Les semences sont de couleur noire, de forme ovale à oblongue et font, environ, 1,5 mm de longueur et 0,8 mm de largeur. Selon Campion-Bourget et al. Lien, elles sont lisses ou elles présentent une ornementation finement granuleuse, à granulations irrégulières. La zone hilaire est généralement bien marquée. La face abaxiale présente une arête arrondie.

Semence d’Ocimum kilimandscharicum. 9, ensemble de Ia semence, face abaxiale (x 70) ; 10, ornamentation finement granuleuse du péricarpe (x 300). Photographies extraites de Campion-Bourget et al. Lien

Il ne semble pas exister de dormance dans les semences d’Ocimum kilimandscharicum. Lorsqu’elles sont humidifiées, elles produisent un mucilage transparent et peu abondant.

Selon les séquençages génétiques, 2n = 76 chez Ocimum kilimandscharicum.

Deux anthères ont du pollen mûr alors que les deux autres anthères sont encore vierges sur une Kapura croisée avec X

Régime de Reproduction

Durant l’été 2025, dans notre jardin, j’ai découvert que les premières tiges florales récoltées de l’unique plante d’Ocimum kilimandsharicum qui ait germé, de l’accession PI 652052, du GRIN/USDA (présentée, à tort, par leurs taxonomistes, comme Ocimum americanum) ne portaient quasiment pas de graines – alors que cette plante croissait sous une tente de pollinisation contrôlée… donc, dépourvue d’insectes.  

Aujourd’hui, il reste à déterminer si l’auto-stérilité d’Ocimum kilimandscharicum se situe au niveau de la plante (comme pour les Choux ou les Tournesols) ou au niveau de la fleur individuelle (comme pour les Carottes) – de par sa nature protogynique. 

Deux de mes trois Tentes de pollinisation contrôlée, en autogamie stricte – sans insectes – pour la production de semences pures et l’étude de la biologie reproductive de chaque espèce d’Ocimum.

Dans un passé récent, j’ai évoqué, à tort, qu’il n’existait pas d’études sur les mécanismes de reproduction d’Ocimum kilimandsharicum. Afin de valider ma découverte, concernant sa quasi auto-stérilité, je suis, donc, reparti en quête d’informations sur la Toile… et j’en ai trouvées, effectivement, dans trois études: 

1. Une étude Nigérienne, de 2018, a mis en exergue que la production de semences, chez Ocimum kilimandscharicum, est d’autant plus élevée que la diversité des insectes pollinisateurs est abondante. A 50 mètres de la forêt, la diversité des espèces d’insectes est trois plus grande qu’à 220 mètres – et le nombre des insectes en est le double. LIEN.

2. Une étude de Bangalore, de 2020, a mis en valeur, chez Ocimum kilimandscharicum, la moindre quantité de semences en cages de pollinisation voilées versus en jardins de pollinisation ouverte ou sites de pollinisation par l’abeille locale Apis cerana – mais sans donner de résultats chiffrés. LIEN

3. Une étude Kenyanne, de 2023, a mis en valeur que les plantes d’Ocimum kilimandscharicum croissant sous des cages de pollinisation voilées – donc, en autogamie stricte – avaient produit 103 semences alors que celle croissant, dans les jardins, en pollinisation ouverte, en avaient produite 22 960. LIEN

Ensuite, juste après avoir posté – et traduit en Anglais – mon second Rapport “Basilic 2025”, j’informai de ma découverte, Peter Nick, le directeur de l’Institut Botanique de Karlsruhe, qui me demanda si je pensais qu’il existât un délai entre la maturité des étamines et celle du style chez Ocimum kilimandscharicum.

C’est alors que je me souvins de ma séquence de photos, prise en 2022, de l’ouverture d’une fleur d’Ocimum kilimandscharicum. Il y est, ainsi, clairement visible que la fleur s’épanouit avec des étamines totalement exemptes de pollen alors que, dès son ouverture, un insecte se précipite au fond de la corolle afin d’en extraire du nectar – signalant, ainsi, la maturité de l’appareil reproducteur femelle.

Voici une séquence de photographies (de Xochi) illustrant l’épanouissement délicat d’une fleur d’Ocimum kilimandscharicum. En Hommage à la Beauté!

Je n’en suis pas resté à cette séquence de photographies et je suis allé disséquer quelques boutons floraux prêts à s’épanouir afin de vérifier qu’ils se caractérisaient par le même régime de reproduction protérogynique. Et j’en ai pris quelques photographies.

Ocimum kilimandscharicum. Le pollen n’est pas encore mûr
Ocimum kilimandscharicum. Le pollen est en cours de maturité

Il est évident que son auto-stérilité n’est pas totale. En effet, un jour, j’ai eu la chance de pouvoir photographier le début de l’ouverture d’une fleur de Kapura dont les étamines étaient couvertes de pollen. Dans cette séquence, un papillon s’engouffre dans la fleur, 12 secondes plus tard – alors que les étamines ne sont pas encore déployées – et il y reste butiner pendant 52 secondes.

En ce qui concerne les capacités de croisements inter-spécifiques chez Ocimum kilimandsharicum, je les ai abondamment traités dans mon troisième rapport de l’été 2022 ci-dessus mentionné et intitulé “Au sujet de la biologie reproductive, et des croisements inter-spécifiques, chez Ocimum kilimandscharicum”. LIEN.  

Fleurs d’un Ocimum kilimandscharicum croisé avec X
Hyper-ramification chez un Ocimum kilimandscharicum croisé avec X
Fleur avec pollen, et fleur sans pollen, chez un Ocimum kilimandscharicum croisé avec X
Anthères de couleur blanche chez un Ocimum kilimandscharicum croisé avec X
Ocimum kilimandscharicum croisé avec X.
Feuilles violettes de 13 cm de longueur avec un pétiole de 2,5 cm.
Ocimum kilimandscharicum croisé avec X. Feuille de 17 cm de longueur avec un pétiole de 4,5 cm
Ocimum kilimandscharicum croisé avec X
Ocimum kilimandscharicum croisé avec X

Description 

Les tiges florales d’Ocimum tenuiflorum font environ de 5 à 15 cm de longueur et se caractérisent par une pubescence dense. L’intervalle entre les (pseudo) verticilles (composés de 6 fleurs) est, environ, de 6 mm.

Les bractées ont une forme orbiculaire acuminée, sont sessiles, pubescentes et font de 3 à 5 mm de longueur et de largeur.

Les fleurs sont de différentes couleurs, combinant des calices violets ou verts avec des corolles roses-violettes.

Les pédoncules sont très longs, de 2,5 mm à 3 mm, et sont pubescents. 

Les calices sont de couleur violet à vert/violet et font 3 à 5 mm de longueur. Leur pubescence varie en fonction des écotypes – et peut être dense. L’écusson fait de 2,5 à 3 mm de longueur.

Ocimum tenuiflorum se caractérise par de très longs pédoncules

Les corolles font, environ de 3,5  à 5,5 mm de longueur. 

Le style fait 5 à 6 mm de longueur. Les étamines s’étendent à 2 mm au-delà de la corolle.

Les grains de pollen sont ronds, de couleur jaune et de type hexacolpate. Ils font, environ, de 35 à 50 microns de diamètre – en fonction des écotypes. 

Photographies de grains de pollen hexacolpates d’Ocimum tenuiflorum extraites de l’étude “Pollen characterization and medicinal importance of Ocimum species of Lamiaceae from Telangana region of South India”. Lien.
Photographies de grains de pollen hexacolpates d’Ocimum tenuiflorum extraites de l’étude “Pollen grains and seed morphology as related to biochemical patterns in five species of genus Ocimum L. (Lamiaceae Juss.) of Saudi Arabia”. Lien.

Les semences sont de diverses couleurs (rouge/brun/noir) et de forme globuleuse à sub-globuleuse, avec un tégument brillant qui devient mucilagineux lorsqu’il est humidifié. Le poids de 1000 semences est de 0,2 à 0,3 gramme. En fonction des écotypes, elles font de 934 à 1317 microns de longueur et de 962 à 697 microns de largeur. Leur dormance, à la récolte, est de 100% et requiert environ 4 mois pour être levée.

Semence d’Ocimum tenuiflorum. Photographies extraites de l’étude “Pollen grains and seed morphology as related to biochemical patterns in five species of genus Ocimum L. (Lamiaceae Juss.) of Saudi Arabia”. Lien.
Semences d’Ocimum tenuiflorum. 17 et 19, ensemble de Ia
semence, face adaxiale et face abaxiale (x 70) ; 18, ornamentation finement granuleuse et régulière du péricarpe (x 300) ; 20, detail de granulations formes de plusieurs sous-unites (x 2000). Photographies extraites de Campion-Bourget et al. Lien

Régime de Reproduction

Durant l’été 2025, j’ai cultivé deux écotypes à feuilles vertes, d’Ocimum tenuiflorum – PI 652057 de Cuba et PI 288779 du Gujarat – sous tente de pollinisation contrôlée (à savoir, en autogamie stricte et sans insectes pollinisateurs). ll s’est avéré que les plantes ne produisaient que peu de semences – dont je n’ai pas, encore, testé la fertilité. 

Les études suivantes, que je viens de découvrir, valident, en effet, l’auto-stérilité partielle et le régime d’allogamie d’Ocimum tenuiflorum – de par sa protandrie.

Selon l’étude, de 1997, “Reproductive Biology and Enzyme studies in Ocimum spp.”.  La production de semences en pollinisation ouverte, avec insectes, était de 90% alors qu’elle n’était que de 28% sous tente de pollinisation contrôlée sans insectes. Lien. 

Selon l’étude, de 2010, “Floral biology of Tulsi (Ocimum sanctum)”:  «Au cours des deux jours de floraison, l’anthère a libéré son pollen le premier jour alors que le stigmate n’était pas réceptif. Ce dernier est devenu réceptif le deuxième jour, mais à ce moment-là, le pollen n’était plus viable. Par conséquent, les fleurs de Tulsi sont protandriques et fécondées par pollinisation croisée, mais il n’existe pas d’auto-incompatibilité. » Lien.

Selon l’étude, de 2007, “Floral biology, mellitophily and pollination ecology of Tulsi (Ocimum sanctum)”. « Les différences entre les différents régimes de pollinisation (c’est-à-dire pollinisation par les insectes, pollinisation libre, pollinisation par le vent et auto-pollinisation) sur différents paramètres de rendement (par exemple, nombre de graines par inflorescence, rendement par plante et par parcelle, poids spécifique des graines et pourcentage de germination) furent significatives. La production de graines s’est avérée la plus élevée sous un régime de pollinisation par les insectes, avec 1045 graines/inflorescence, suivi de 565 graines/inflorescence sous un régime de pollinisation ouverte. Par contre, la production de graines s’est avérée très faible dans sous les deux autres régimes – à savoir la pollinisation par le vent et l’auto-pollinisation. 

Des résultats similaires ont été observés en ce qui concerne le rendement par plante et le rendement par parcelle. Le poids spécifique et le pourcentage de germination se sont révélés similaires pour les trois régimes de pollinisation, à savoir la pollinisation par les insectes, la pollinisation libre et la pollinisation par le vent. Nonobstant, dans le cas de l’auto-pollinisation, ils étaient environ deux fois moins élevés que pour les trois premiers traitements en raison de la présence de graines déformées et de taille insuffisante. Les expériences de pollinisation ont clairement révélé que les fleurs de Tulsi tirent un grand bénéfice de la visite des insectes. Ses paramètres de rendement ont montré qu’il s’agit d’une plante à pollinisation croisée et entomophile. »  Lien.

Ocimum tenuiflorum est une espèce diploïde avec diverses formules chromosomiques en fonction des analyses génétiques. 2n = 32. Lien. 2n = 36. Lien

Description 

Les tiges florales font, en moyenne, 20 à 30 cm chez “Sweet Dani” et de 17 à 30 cm chez “Esfahan. PI 253157” – à savoir, deux écotypes d’Ocimum americanum pilosum.

“Esfahan” originaire d’Iran (USDA PI 253157). Ocimum americanum pilosum. C’est une population partiellement avec anthocyanines.

L’intervalle entre les (pseudo) verticilles (composés de 6 fleurs) est relativement ample. Chez les Basilics de type Citron, l’intervalle entre les verticilles dépend des variétés et des écotypes: il varie de 16 mm à 19 mm.

“Mrs Burn”. Ocimum americanum pilosum

Les bractées sont de forme ovale et font de 5 à 9 mm de longueur.

Les calices font de 5,5 à 6,5 mm de longueur avec un écusson, sec, qui peut atteindre 5,5 mm de largeur. La face interne de leur lèvre inférieure est glabre.

Ocimum americanum pilosum – écotype “Esfahan” originaire d’Iran (USDA PI 253157).

Les corolles font de 7 à 11 mm. de longueur. Elles sont de couleur blanche même dans les écotypes avec anthocyanines.

“Esfahan”. Ocimum americanum pilosum

Les grains de pollen sont de forme sphéroïde avec une exine rugueuse. Ils sont de type hexacolpate (à 87%) et octacolpate. LIEN 

Semences de “Sweet Dani”. Ocimum americanum pilosum.

Le poids de 1000 semences est de 1,4 g à 2,1 g. Les semences sont de forme oblongue, à elliptique, et de couleur noire. Selon Campion-Bourget et al. Lien, elles font, environ, 2,3 à 2,6 mm de longueur sur 1,5 mm de largeur. Lorsqu’elles sont humidifiées, elles produisent un mucilage.

Régime de Reproduction

L’étude,  “Reproductive Ecology of Ocimum americanum L. and O. basilicum L. (Lamiaceae) in India” évoque la forte auto-fertilité d’un écotype d’Ocimum americanum – jusqu’à 88% – sans préciser s’il s’agit d’un écotype d’Ocimum americanum pilosum... mais cela semble probable au vu de sa biologie reproductive caractéristique. Cette étude mentionne que l’espèce a trois systèmes de reproduction: autogamie, géitonogamie et xénogamie. Lien.

Selon l’étude Nigérienne, de 2016, “Comparative reproduction mechanisms of three species of Ocimum L. (Lamiaceae)”. En fonction des écotypes, la déhiscence du pollen  se manifestait avant ou après l’anthèse chez les trois écotypes d’Ocimum americanum. L’un de ces écotypes, nommé “Ocimum americanum”, dans une tente de pollinisation contrôlée, n’était auto-fertile qu’à 13% alors que les deux autres, nommés “Ocimum canum” , l’étaient à 82/86%. Il s’agit, vraisemblablement, de deux écotypes d’Ocimum americanum var. pilosum. Lien. 

Selon l’étude Nigérienne, de 2018,  “Pollination Mechanisms in two variants of Ocimum canum”, les deux écotypes d’Ocimum canum sont auto-fertiles à hauteur de 80/85%. Il s’agit, vraisemblablement, de nouveau, d’un écotype d’Ocimum americanum var. pilosum de par la taille de ses organes floraux. Lien.

J’ai pu vérifier par moi-même, durant l’été 2025, que deux plantes de l’écotype Iranien “Esfahan” ont produit une quantité normale de semences alors qu’elles croissaient dans une tente de pollinisation contrôlée en autogamie stricte – à savoir sans aucun insecte.

La question se pose, encore, de connaître le degré d’allogamie potentielle inter-spécifique d’Ocimum americanum pilosum.

Aujourd’hui, lorsque j’observe la diversité morphologique de mes quelque 50 plantes hybrides issues de croisements spontanés impliquant Ocimum kilimandscharicum et Ocimum bisabolenum – en tant que plantes mères – il est certain qu’elles proviennent de semences issues, en majorité, d’un pollen d’Ocimum basilicum. Nonobstant, pour certains plantes, au vu de la forme de leurs feuilles, de l’amplitude de leurs fleurs blanches et de la longueur extrême de leur tiges fleuries, il semblerait que le pollen provienne, également – en ce qui concerne les plantes croisées d’Ocimum kilimandsharicum, du moins – d’Ocimum americanum pilosum.

En ce qui concerne la capacité de croisements inter-spécifiques d’Ocimum americanum pilosum, il reste à la valider, plus explicitement, eu égard à Ocimum kilimandsharicum – mais, aussi, eu égard à Ocimum bisabolenum. C’est ce que j’ai l’intention de faire, durant l’été 2026, en utilisant des tentes de pollinisation croisée impliquant l’usage, dans chacune d’elle, d’une ruchette de bourdons pollinisateurs.

En tout cas, il semble qu’elle ait été validée par un obtenteur amateur aux USA qui affirme avoir cultivé des hybrides d’Ocimum americanum pilosum dont la création d’une variété dénommée “Linnamon” – un croisement entre un Basilic Citron (au Citral) et un Basilic de type Cannelle (au Cinnamate de Méthyle). Voir le blog “Basically about Basil”. Lien.

Ocimum americanum var. pilosum est une espèce avec diverses formules chromosomiques en fonction des analyses génétiques. 2n = 78. Lien

Fleur de “Thai Lemon”, Ocimum americanum pilosum, s’épanouissant en moins d’une minute.

Description 

L’intervalle entre les (pseudo) verticilles (composés de 6 fleurs) est très petit. Ainsi, ce sont jusqu’à 35 verticilles qui se présentent sur une tige florale de 21 cm chez les Basilics Camphrés de Zambie – à savoir avec un intervalle, en moyenne, de 6  mm.

“Malawi Camphor”. Ocimum americanum americanum
Fleur minuscule de l’écotype “Africain” de Kokopelli. Ocimum americanum americanum
Calices secs chez un écotype, au Camphre, de Zambie

Les grains de pollen sont de forme sphéroïde avec une exine rugueuse. Ils sont de type hexacolpate (à 87%) et octacolpate. LIEN 

Pollen de couleur blanche d’Ocimum americanum
Photographies de grains de pollen hexacolpates d’Ocimum americanum extraites de l’étude “Pollen grains and seed morphology as related to biochemical patterns in five species of genus Ocimum L. (Lamiaceae Juss.) of Saudi Arabia”. Lien.

Les 1000 semences font de 0,35 g à 0,75 g. Elles sont de forme ovoïde et de couleur noire. Selon Campion-Bourget et al. Lien, elles font, environ, de 1,3 à 1,5 mm de longueur et 0,8 à 0,9 mm de largeur. La face abaxiale de la semence est marquée d’une arête nette. Lorsqu’elles sont humidifiées, elles produisent un mucilage transparent et peu épais.

Leur dormance, à la récolte, est de 100% et requiert environ 80 jours pour être totalement levée. Elle se lève progressivement au bout de 3 semaines.

Semences de “Malawi Camphor”. Ocimum americanum americanum

Ocimum canum. 5, ensemble de Ia semence, face adaxiale (x 90); 6’ et 6”, dépôts de cire sur le péricarpe (x 5000 et x 1 0000). Ocimum americanum. 7, ensemble de Ia semence, face abaxiale (x 70) ; 8, ornementation réticulée-favéolée du péricarpe (x 300). Photographies extraites de Campion-Bourget et al. Lien

Régime de Reproduction

Selon l’étude Brésilienne, de 2008, “Floral biology and reproductive mechanisms of the Ocimum canum Sims (Lamiaceae)”, l’écotype analysé présente un régime de reproduction avec une prédominance d’allogamie. «Au stade pré-anthèse, bien que la fleur reste fermée, il y a libération de grains de pollen sur le stigmate, qui est déjà réceptif. Au début de l’anthèse, un faible taux de germination des grains de pollen de 1,70% a été observé. La longévité de la fleur est d’environ 24 heures. En ce qui concerne le système reproductif, le basilic présente un taux de pollinisation croisée naturelle plus élevé que celui de l’auto-pollinisation naturelle (tableau 3), ce qui indique que l’espèce est préférentiellement allogame.» Lien. 

Selon cette étude, ce sont 5 fois plus de semences qui ont été produites en pollinisation libre (allogamie) versus en pollinisation sous cage voilée (autogamie). De plus, les semences produites en autogamie ne germèrent qu’à 30% versus 69% pour les semences produites en pollinisation libre avec des insectes.

Selon l’étude Nigérienne, de 2016, sus-nommée, l’un des écotypes analysés, nommé “Ocimum americanum”, n’était auto-fertile qu’à 13% dans une tente de pollinisation contrôlée. Lien. 

Selon l’étude Nigérienne, de 2018,  “Pollination Mechanisms in two variants of Ocimum canum”, les deux écotypes d’Ocimum canum sont auto-fertiles à hauteur de 80/85%. Il s’agit, vraisemblablement, de nouveau, d’un écotype d’Ocimum americanum var. pilosum de par la taille de ses organes floraux. Lien.

Ocimum americanum var. americanum est une espèce avec diverses formules chromosomiques en fonction des analyses génétiques. 2n = 24. Lien. 2n = 26. Lien

Ocimum americanum à gauche et Ocimum basilicum à droite. Croquis extrait de l’étude “Reproductive Ecology of Ocimum americanum and Ocimum basilicum (Lamiaceae) in India”. Lien.

Description 

Les inflorescences sont composées de verticilles à six fleurs, espacés de 0,8 cm à 2 cm, regroupés en pseudo-racèmes bractés, atteignant 8 cm de long à l’anthèse et 15 cm de long à maturité.


Les pédicelles floraux sont hérissés, de 1 à 1,5 mm de long en fleur, devenant réfléchis dans le fruit, de 4 à 7 mm de long.

Les bractées sont ovales ou subrhomboïdales, persistantes, à apex aigu. 

Le calice fait de 2,5 à 3 mm de longueur à l’anthèse, atteignant 8 mm de long à maturité, à bords hispides.

La corolle est blanche, lilas ou violette, de 3 à 4 mm de long.

Pollen blanc sur le pistil chez Ocimum campechianum

Les étamines sont glabres et elles font de 5 à 6 mm de long, avec un filet de couleur blanche ou violacée, tandis que le style fait 5 mm de long. Le pollen est de couleur blanche et les anthères sont de couleur blanche ou violacée.

Les semences sont obovoïdes à elliptiques, de 1,5 à 2 mm de long et de couleur brun-noir. Lorsqu’elles sont humidifiées, elles produisent un mucilage abondant.

Ocimum campechianum. “Taxonomic revision of Ocimum (Lamiaceae) in Argentina” de Nataly O’Leary . Lien.
F. Semence. E. Calice. D. Sommité fleurie.

Régime de Reproduction

Selon l’étude “Biologia reprodutiva e citogenetica da alfavaca do campo, Ocimum campechianum”, de 2007, le ratio d’auto-incompatibilité, à savoir d’auto-stérilité, d’Ocimum campechianum est d’environ 64%. Lien.

Ses fleurs sont protandriques – à savoir que le pollen est mûr avant que le stigmate ne le soit.

Ocimum campechianum . 2n = 48. Selon les séquençages génétiques

Description 

Les Inflorescences sont composées de verticilles à six fleurs, espacés de 1 à 2 cm, regroupés en pseudo-racèmes bractés, atteignant 3 cm de long à l’anthèse et 15 à 25 cm de long à maturité.

Les bractées sont ovales, peu pubescentes et caduques au début de l’anthèse. Elles font de 6 à 7 mm de longueur. Elles se développent en un nectaire auxiliaire en forme de coupe.

Les pédoncules floraux sont très pubescents, de 1,5 à 3 mm de long à l’anthèse et au stade fructifère, quelque peu réfléchis au stade fructifère.

Les calices font de 2,5 à 3 mm de long à l’anthèse, jusqu’à 10 mm de long à maturité. Ils sont subglabres à hispides.

Les corolles sont de couleur bleu pâle ou violet foncé et font de 4 à 8 mm de long.

Les étamines sont de couleur rose à violacé; elles font 5 mm de long; la paire supérieure est velue à la base tandis que la paire inférieure est glabre. Les anthères sont de couleur jaune ou violet. Le style violacé fait 7 mm de long.

Le pollen est de couleur blanche.

Les semences sont de forme obovoïde et font de 1,5 à 2 mm de long. Elles sont de couleur brun clair à brun foncé et sont légèrement striées à réticulées. Lorsqu’elles sont humidifiées, elles ne produisent pas de mucilage.

Régime de Reproduction

Selon l’étude, de 2008, “Reproductive biology of Ocimum selloi populations”. «Cette espèce est auto-compatible, formant des graines à la fois par pollinisation libre et par auto-pollinisation spontanée, ce qui indique qu’elle possède une grande polyvalence reproductive, garantissant une variabilité génétique». Lien.

Selon l’étude, de 2015, “Genetic and chemical diversity of native populations of Ocimum selloi”. «Les populations d’Ocimum selloi présentent des systèmes reproductifs mixtes, avec auto-fécondation et croisement». Lien

Selon mes propres observations, de novembre 2025, la seule plante d’Ocimum selloi – dont je ne connais pas l’origine géographique – que j’ai isolée sous tente de pollinisation contrôlée, en autogamie stricte et sans insectes, n’a produit que peu de semences. Je les ai comptées sur 4 branches en ne prenant que les 6 premiers verticilles et il y n’en avaient, seulement, que 26. A contrario, les 6 premiers verticilles de 4 branches prises sur 2 plantes, ayant poussé en pollinisation ouverte, ont produit un peu plus de 200 semences. A savoir 8 fois plus en pollinisation libre par rapport à une autogamie strictesignifiant une auto-stérilité à près de 90%.

Ocimum carnosum/selloi. “Taxonomic revision of Ocimum (Lamiaceae) in Argentina” de Nataly O’Leary . Lien.

Description

Les calices font de 3 à 4 mm, 2,5 à 3, de longueur à l’anthèse et de 6 à 8 mm à fructification.

Les corolles font de 2 à 3 mm de longueur. 5 mm. Elles sont de couleur vert ou vert-blanc. Leur face interne est glabre et leur face externe est plus ou moins pubescente en fonction des écotypes.

Les filets des pistils, ainsi que les stigmates, sont de couleur blanche.

Les étamines dépassent la corolle de près de 2 mm. Les étamines supérieures sont pubescentes à leur base. Leurs filets sont de couleur blanche. Le pollen est de couleur jaune.

Semence d’Ocimum gratissimum du Togo. 12, ensemble de Ia semence, face abaxiale (x 65)
Semence d’Ocimum gratissimum gratissimum du Rwanda. 13 et 14, ornamentation largement favéolée du péricarpe (dépressions circulaires séparées par des espaces larges, finement reticules) (x 300); 15, ensemble de Ia semence, face abaxiale (x 65); 16, ornamentation largement favéolée du péricarpe (dépressions glanduleuses séparées par des espaces étroits) (x 300). Photographies extraites de Campion-Bourget et al. Lien

Régime de Reproduction

2n = 40. Lien