Sommaire
Propriétés Médicinales Traditionnelles du Coriandre
Propriétés Médicinales du Coriandre validées par la Pharmacologie
Propriétés Aphrodisiaques du Coriandre
Composants des Huiles Essentielles du Coriandre
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Le Coriandre, Coriandrum sativum, est l’une des deux espèces acceptées dans le genre Coriandrum – dans la Famille des Apiacées. Il est originaire de l’Eurasie – vraisemblablement du sud de l’Europe, du Proche-Orient et du Moyen-Orient. La seconde espèce, Coriandrum tordylium, est originaire de la région du Liban et de la Turquie. Le Coriandre constitue une espèce extrêmement importante de par ses qualités aromatiques et médicinales.
Ainsi, les graines de Coriandre sont, extrêmement, utilisées dans l’industrie alimentaire en tant que condiment – et conservateur – dans le chocolat, les curies, les sauces, les liqueurs, les viandes, la boulangerie, les confiseries, etc, etc.
En fait, le Coriandre, Coriandrum sativum, est considéré, par certains, comme la plante aromatique la plus utilisée sur la planète! Par exemple, dans la région de l’Alentejo, au sud du Portugal, le Coriandre représente, en surface agricole, 75% des cultures de plantes fraiches aromatiques et médicinales. [18]
Il est à noter, cependant, que la dénomination Coriandre correspond, parfois, à d’autres espèces aromatiques très utilisées dans la cuisine Asiatique ou celle des Amériques Latines. C’est le cas du Coriandre Vietnamien, Persicaria odorata, dans la Famille des Polygonacées, ou du Coriandre Bolivien (Quillquiña, Papalo), Porophyllum ruderale, dans la Famille des Astéracées. Ainsi que de la Bowlésie, Bowlesia incana, originaire d’Amérique Latine, dans la Famille des Apiacées.
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Propriétés Médicinales Traditionnelles du Coriandre
Les mentions les plus anciennes, concernant cette espèce extrêmement importante dans la vie quotidienne des humains, remontent à 2500 avant EC en Egypte (5ème dynastie), par exemple, ou dans des textes Sanskrits – qui font remonter sa culture à près de 7000 années. En Europe, ses propriétés aromatiques, et médicinales, ont été décrites depuis deux millénaires – par exemple, dans la Materia Medica de Dioscoride ainsi que dans ses adaptations médiévales tel que le Codex Vindobonensis.
Au sujet de l’histoire de l’utilisation du Coriandre en Europe, voir l’excellent essai de Julian Wiethold “L’histoire et l’utilisation de la Coriandre (Coriandrum sativum) à partir du deuxième Âge du Fer jusqu’au début de l’époque moderne. Culture, utilisation, sources écrites et données carpologiques”. [47]
En France, des instructions concernant sa culture se retrouvent dans le “Capitulare de villis” de l’empereur Charlemagne – de l’année 812.
Des graines de Coriandre ont été retrouvées dans la grotte de Nahal Hemar, en Israël, datant d’environ 8000 années.
Selon les Médecines Traditionnelles de l’Inde – Ayurveda, Siddha et Unani – le Coriandre est utilisé pour traiter les pathologies urinaires, respiratoires, gastro-intestinales, inflammatoires et bien d’autres. Il est à noter que l’Inde produit plus de 80% du Coriandre dans le monde.
Le Coriandre – “Dhānya” “Dhānyaka” – est mentionné dans les Traités médicaux de l’Inde tel que le “Nirantarapadavyākhyā” de Jejjaṭa et le Mādhavacikitsā , au 7ème siècle, ou tel que le Rājanighaṇṭu au 13ème siècle.
Il est mentionné, également, dans le “Kāśyapa Saṃhitā” – 6ème siècle avant EC – qui est le seul traité classique ayant survécu à propos du Kaumārbhṛtya, l’une des huit branches de l’Āyurveda. Ce traité Médical, et Tantrique, inclut l’étude de la toxicologie – Viṣacikitsā ou Sarpavidyā. Le Coriandre entre, ainsi, dans la composition de pilules anti-venin (de serpent) en association avec l’ail, l’asafoetida, le poivre noir – et la bile de paon, de mangoutse, de sanglier… avec du miel et de la boue.
Dans la Médecine Ayurvédique, le Coriandre, est considéré comme une espèce médicinale harmonisant les trois doshas: Vata, Pitta et Kapha. Il est utilisé pour ses propriétés médicinales astringentes, constipantes, diurétiques, antipyrétiques, aromatiques, anthelmintiques, émollientes, anti-inflammatoires, stomachiques, carminatives, digestives, appétissantes, stimulantes, aphrodisiaques, réfrigérantes, toniques, expectorantes, etc. [11]
Par exemple, la formulation, de la Médecine Unani, “Jawarish Shahi”, comprenant du Coriandre – en sus de Phyllanthus emblica, Terminalia chebula, Elettaria cardamomum et Salix caprea – s’avère très efficace pour soigner le Syndrome du côlon irritable.[81]
Selon l’ouvrage “Ethnobotany. Himalaya Region” (page 120), les feuilles de Coriandre sont consommées pour améliorer la vision et leur jus est utilisé pour éliminer les imperfections de la peau.
Dans certains régions du Pakistan, le Coriandre a été utilisé pour soigner les vomissements, les diarrhées, les flatulences, la dysenterie, l’asthme, les problèmes respiratoires, les bronchites, les pathologies oculaires, les fièvres et l’éjaculation précoce. [49] [50]
Au Népal, une pâte est confectionnée, à partir de ses feuilles, pour soigner les allergies cutanées. [65]
Au Maroc, le Coriandre est utilisé pour soigner le diabète, les flatulences, les indigestions, les insomnies, les problèmes rénaux, le manque d’appétit.
Il est également conseillé comme aphrodisiaque et pour traiter la stérilité.
En Iran, en Irak, en Afghanistan et en Inde, selon l’ouvrage de Hooper, de 1937, “Useful Plants and Drugs of Iran and Iraq”, (page 126) les feuilles de Coriandre, en infusion, soulagent les maux de tête tandis que les graines de Coriandre (en fumigation) soulagent les maux de dents.
Je n’ai pas trouvé d’autres mentions, à ce jour, portant sur l’usage thérapeutique de la fumée de graines de Coriandre – en usage interne.
En Thaïlande, le remède traditionnel, Pikad Tri-phol-sa-mut-than, permettant de soigner les pathologies rénales, est composé de Coriandrum sativum, Morinda citrifolia (le Noni) et Aegle marmelos (le Bael).
Selon la Médecine Traditionnelle Tibétaine, le Coriandre – dénommé “U-Su”, འུ་ སུ་ – est utilisé pour soigner les pathologies digestives. Il soulage les spasmes abdominaux et est utilisé, également, dans le traitement de la variole et des empoisonnements. Les feuilles harmonisent le flux biliaire et agissent en tant que diurétique. Il entre, ainsi, dans la composition d’une vingtaine de remèdes Tibétains.
Par exemple, le remède dénommé ANG-BHI DRUG-sBYOR. Pour ses propriétés diurétiques en compagnie de Glycyrrhiza glabra, Malva verticillata, Astragalus yunnanensis, Emblica officinalis, Pedicularis anas.
Par exemple, le remède dénommé SHING-KUN RIL-BU. Pour traiter le vertige, les yeux enflammés, le manque d’appétit, les flatulences, les douleurs stomacales, etc – en compagnie de Ferula jaeschkeana, Acorus calamus, Punica granatum, Hedychium spicatum, Piper longum, Piper nigrum, Clematis montana, Plumbago zeylanica, Heracleum candicans, Chaenomeles lagenaria, Inula racemosa, Foeniculum vulgare, Trachyspermum ammi, Terminalia chebula, Saussurea lappa, Delphinium viscosum, chlorure de sodium et Kala namak (sel noir).
Dans la Médecine Traditionnelle Chinoise, le Coriandre, dénommé Hu Sui, ou Yan Sui, est associé aux méridiens de la rate et des poumons. Il disperse le Vent et le Froid et est considéré comme une plante chaude et épicée. Il y est utilisé pour traiter les fièvres, les éruptions, la perte d’appétit, l’indigestion, les douleurs abdominales, les maux de tête, les infections purulentes, les maux de dents, la congestion nasale, les vomissements, l’arthrose, l’hypogalactie post-partum, les éruptions de la variole, l’érysipèle, les crampes menstruelles, les hernies, les nausées…
Il a été mentionné, pour la première fois, dans le Traité médical, du 8ème siècle, le Shi Liao Ben Cao.
Propriétés Médicinales du Coriandre validées par la Pharmacologie
Selon les recherches pharmacologiques récentes, le Coriandre possède des qualités anti-cancer, anti-mutagéniques [96], anti-tumorales, anti-oxydantes [58], anti-arthritiques, anti-microbiennes, cardio-vasculaires [87], anti-athérogéniques, anti-hypertensives, anti-arythmiques, hypolipidémiques, hypoglycémiques, anti-inflammatoires, analgésiques, anti-diabétiques [52], diurétiques, salurétiques [12], neuro-protectrices [15] [30] [38], anti-convulsives, anti-vieillissement, hépato-protectrices [19] [36], insecticides [21], anti-paludiques [31], anthelmintiques [29], anti-migraines, anxiolytiques, anti-dépressives [46], anti-obésité [44], anti-leucémiques [97], anti-sénescence [82].
Une étude, de 2015, a mis en exergue les capacités psychoactives, somnifères et hypnotiques, du Coriandre – ainsi que de la Mélisse officinale (Melissa officinalis), de la Lavande (Lavandula angustifolia) et du Jujubier (Ziziphus jujuba). [2]
Eu égard à ses capacités psychoactives, une étude, de 2021, a mis en lumière la capacité du Coriandre de traiter les émotions négatives humaines – en influençant la sécrétion salivaire et les activités électro-physiologiques du cerveau. [68]
Sur le plan de son activité anti-cancer, le Coriandre a été validé, pharmacologiquement, à l’encontre des cancers de la prostate [20], du col de l’utérus [9], du colon-rectum [8] [16], des poumons [7], du foie [3], des neuroblastes [17], de l’épiderme [9].
Les inhibiteurs, dans le Coriandre, de la bactérie Eubacterium rectale, supposée favoriser le cancer du colon-rectum, sont la rutine, la gallocatéchine et l’épigallocatéchine.
De plus, le Coriandre possède des qualités anti-prolifératives empêchant, ainsi, la migration des métastases [4] – vraisemblablement en raison de la présence de flavonoïdes, telles que la quercétine et la rutine – ainsi que des propriétés anti-mutagéniques. [13]
Une étude Marocaine, de 2023, a mis en exergue les capacités anti-cancer du pollen de Coriandre. [86]
Sur le plan de son activité anti-microbienne, le Coriandre est actif à l’encontre de Helicobacter pylori [14], Bacillus subtilis, Pseudomonas aeruginosa, Staphylococcus aureus, Escherichia coli, Klebsiella pneumoniae, Salmonella typhimurium, Salmonella cholerae, Acinetobacter baumannii, Aeromonas hydrophila, etc. [25] [42]
Le Coriandre a été validé pour son activité anti-fongique – en particulier à l’encontre de Candida albicans [37] – de par la présence d’acide pétrosélinique. [27]
Le Coriandre a été validé pour son activité anti-fongique (de même pour Mentha piperita et Punica granatum) à l’encontre de souches de Candida albicans résistantes au fluconazole – un antifongique systémique. [77]
Le Coriandre a été validé pour son activité anti-parasitaire à l’encontre de protozoaires et de nématodes. [34] [94]
Les capacités insecticides du Coriandre, dans son huile essentielle, ont été mises en évidence à l’encontre des insectes sévissant dans l’agriculture: Tribolium castaneum, Sitophilus oryzae et Lasioderma serricorne. [32]
Propriétés Aphrodisiaques du Coriandre
Le Coriandre est un aphrodisiaque réputé – au même titre que le Céleri (Apium graveolens) et le Persil (Petroselinum crispum) – qui favorise la libido et l’activité sexuelle, chez la femme et chez l’homme.
Il est également utilisé, dans certaines Médecines Traditionnelles, pour traiter des dysfonctionnements sexuels, tels que l’éjaculation précoce, au Pakistan ou en Irak [49] ou les problèmes liés à la sphère génito-urinaire. [51]
D’autres médecines traditionnelles considèrent, également, le Coriandre comme un aphrodisiaque: par exemple, au Maroc, en Egypte et en Inde [5] [6] [10].
Il en est de même dans la Médecine Traditionnelle Iranienne qui considère que le Coriandre peut accroître la puissance sexuelle masculine – et favoriser la mémoire. [45] De même, dans la Médecine Traditionnelle Grecque. [54] De même, dans la Médecine Traditionnelle Iraquienne [61].
Dans l’ouvrage Arabe, “Les Mille et Une Nuits”, est contée l’histoire d’un marchand qui n’avait pas eu d’enfant, pendant 40 ans, et qui fut guéri de sa stérilité par une concoction à base de Coriandre.
A contrario – et c’est la seule mention que j’en ai découverte à ce jour – Louis Girault, dans son ouvrage “Kalawaya. Guérisseurs Itinérants des Andes” (page 339) signale que, dans les Andes, les feuilles de Coriandre, en décoction, possèdent un effet anaphrodisiaque chez les femmes. Je n’ai pas trouvé d’information, dans les investigations pharmacologiques modernes, qui puisse valider une telle affirmation.
Louis Girault mentionne, également, l’usage des feuilles de Coriandre, infusées dans du vinaigre, afin d’améliorer la mémoire, ou bien bouillies dans de l’eau afin de confectionner (avec de la farine de fève) des cataplasmes pour soigner les plaies purulentes.
Selon une étude récente, publiée en mai 2024, “Rekindling desire: Unveiling the Aphrodisiac potential of Apiaceae Elixirs / Raviver le désir : révéler le potentiel aphrodisiaque des élixirs d’apiacées”: «Les résultats de cette étude ont montré que l’administration orale des extraits à une dose de 250 mg/kg augmentait de manière significative l’activité sexuelle chez les rats mâles. Cela se caractérise par une augmentation substantielle de paramètres tels que la fréquence de montage, la fréquence d’érection, la fréquence d’éjaculation et le taux de copulation, associée à une réduction notable de la latence de montage, de la latence d’intromission et du temps de latence». [1]
Selon cette étude, les composants, présents dans le Coriandre, considérés comme favorisant l’activité sexuelle sont les suivants: l’apigénine, le beta-sitostérol, le kaempférol, la lutéine, la quercétine ainsi que les acides caféique, férulique, chlorogénique.
Selon l’ouvrage de Christian Rätsch et de Claudia Müller-Ebeling, “The Encyclopedia of Aphrodisiacs”, (page 199), le Coriandre est utilisé pour la confection de potions d’amour et d’encens pour la magie sexuelle.
Selon ces auteurs, le terme Coriandre aurait pour origine une Hétaïre Grecque, du nom de Koriannó – selon ce qui en est cité dans le Livre XIII. Athéna. De l’Amour, des “Commentaires” de Hégésandros. En Grèce, le Coriandre était, ainsi, une plante dédiée à Vénus, la déesse de l’Amour.
Le Coriandre est, donc, une des plantes aphrodisiaques privilégiées entrant dans la composition de potions d’amour, dénommées “pilules orientales de joie” ou “Laudanum” ou “Sultan’s Paste”. Ses graines entrent, ainsi, dans la confection de mélanges à fumer, ou d’encens, pour la magie sexuelle – et la magie apotropaïque, à savoir pour chasser les démons.
Au Moyen-Age, par exemple, le Coriandre entrait dans la composition d’un tonique alcoolique aphrodisiaque, dénommé “Hypocras”, comprenant, également, les espèces Elletaria cardamomum, Zingiber officinalis, Cinnamonum zeylanicum, Syzygium aromaticum, etc…
Voir, également, à ce sujet, l’ouvrage de Siegfried Seligmann, “Die magischen Heil- und Schutzmittel aus der belebten Natur: das Pflanzenreich” (page 163). Caveat. L’espèce dénommée Coriandrum testiculatum est en fait l’espèce Bifora testiculata – dans la même Famille des Apiacées.
Propriétés du Coriandre pour la Bio-Remédiation des Substances les plus Toxiques Contaminant la Biosphère – y compris Radioactives
L’objectif transparent et déclaré, de cette section, est de mettre en exergue que le Coriandre est réputé pour ses propriétés de bio-remédiation des substances les plus toxiques disséminées, dans la Biosphère, par l’Industrie et l’Agriculture industrielle, chimérique et synthétique.
Pourquoi? Afin de proposer que le Coriandre puisse constituer l’une des premières lignes de défenses anti-oxydantes afin de dégrader, et de désactiver, dans l’organisme humain, tous les dérivés nano-particulaires de la famille du Graphène – et, en vérité, au-delà du Graphène, tous les matériaux nano-particulaires métalliques, ou autres, qui n’y ont aucun office.
En effet, le Coriandre a, déjà, été validé pour ses propriétés de bio-accumulation (ou nécro-accumulation) et, donc, de phyto-remédiation – dans l’environnement – à l’encontre du cadmium [33], du plomb, [26] de l’arsenic [78] [99], du chromium [95], de l’antimoine [24], des teintures industrielles [28], des scories d’acier [35], etc.
Faut-il préciser que, si le Coriandre constitue un phyto-accumulateur (un accumulateur végétal de poisons, pour être plus précis) et un bio-remédiant (un nécro-extracteur des mêmes poisons, pour être plus précis), il vaut beaucoup mieux en consommer lorsqu’il provient de l’agriculture bio? A savoir, sans intrants de synthèse, et sans biocides, et sur des sols sains et non contaminés par des métaux lourds issus de l’agriculture toxique… ou issus de la “fertilisation”, parfois obligée, des sols par les déchets industriels, hospitaliers, ou familiaux, des populations.
En effet, de nombreuses études ont mis en exergue l’extrême concentration de métaux lourds dans le Coriandre lorsqu’il est cultivé dans des sols “fertilisés” par les eaux usées et autres boues d’épuration. [70] [71] [72] [73] [74] [75] [76]
Très logiquement, dans ce cas, ce sont les mêmes métaux lourds que ceux sus-cités qui se retrouvent sur la table des consommateurs: cadmium, plomb, arsenic, nickel, cobalt, zinc, chromium, etc, etc, ad nauseam.
Ces contaminants métalliques proviennent de l’agriculture chimique et synthétique toxique, de la pollution industrielle – ou des chemtrails qui encombrent le ciel, et notre organisme, depuis des décennies. N’est-ce pas?
Et c’est sans évoquer les contaminants plastiques – à savoir, les nano et micro-particules de plastique qui se retrouvent, à la cuillère à soupe, dans le cerveau! Voir l’étude, de février 2025, publiée dans Nature: “Bioaccumulation of microplastics in decedent human brains / Bioaccumulation de microplastiques dans les cerveaux humains décédés”. [100]
Le Coriandre possède les même capacités d’épuration des métaux lourds pour l’organisme humain que pour l’organisme biosphérique. Ainsi, il est considéré comme un dépuratif rénal qui peut aider le système rénal à éliminer les métaux lourds dans l’urine – tout comme le Céleri, le Persil, dans la même famille.
Un certain nombre d’études ont mis en exergue sa capacité à éliminer des substances très toxiques de l’organisme animal:
“Effet dose-dépendant du Coriandre (Coriandrum sativum) et du fenouil (Foeniculum vulgare) sur la néphrotoxicité du plomb chez le rat”. [67]
“Évaluation de l’effet chélateur de l’extrait méthanolique de Coriandrum sativum et de ses fractions sur des rats wistar empoisonnés à l’acétate de plomb”. [63]
“Détoxification des métaux lourds à l’aide du Coriandre”. [69]
“Détoxication des métaux lourds : Une revue des composés à base de plantes pour la thérapie par chélation dans la toxicité des métaux lourds”. [48]
“L’ingestion d’extrait de feuilles chauffées de Coriandrum sativum contribue à la résistance au stress oxydatif en diminuant les concentrations de métaux lourds dans les reins”. [55]
“Analyse morpho-histométrique des effets de Coriandrum sativum sur la neurotoxicité corticale et cérébelleuse induite par du plomb”. [98]
“Évaluation des effets cardiovasculaires du Coriandrum sativum et du Citrus limon dans le traitement des lésions endothéliales et de l’hypertension induites par l’arsenic chez le rat”. [83]
“Effet préventif du Coriandrum sativum (persil chinois) sur les dépôts localisés de plomb chez les souris ICR”. [91]
De même, le Coriandre possède la capacité d’éliminer, de l’organisme animal, la toxicité due à des fongicides tels que le carbendazime [41] [53], ainsi que la toxicité due à l’éthanol, à des remèdes allopathiques toxiques (indométhacine, isoprénaline) [56] [57], au tétrachlorure de carbone [62] [64], etc.
Le Coriandre possède, également, une action de protection à l’encontre de la radioactivité – dont les radiothérapies. [39] [59] [60] [66]
Composants des Huiles Essentielles du Coriandre
Une étude Turque, de 2024, a analysé le contenu en huiles essentielles de 86 écotypes, et 5 variétés, de graines de Coriandre. [40] Selon les résultats, 43 compositions d’huiles essentielles y furent détectées. Les composants majeurs, en huiles essentielles, de ces 119 accessions de Coriandre, étaient le linalol (de 3,13% à 45,70%), le p-cymène (de 0,10% à 15,77%), l’ɣ-terpinène (de 0,04% à 13,80%), le camphre (de 0,05% à 11,18%) et le β-pinène (de 0,10% à 2,68%). Les autres composants mineurs étaient: a-pinène, camphène, sabinène, di-limonène et 1-bornéol.
D’autres études ont mis en exergue un contenu en linalol, dans les graines, pouvant atteindre, environ, 80% – ainsi que d’autres composants des huiles essentielles: géraniol, limonène, α-terpinéol, myrcène, acétate de géraniol, camphre… [22].
Il existe, en fait, une énorme variation entre, d’une part, les composants en huiles essentielles des graines, et d’autre part, celui des fleurs et des feuilles. Les feuilles contiennent, par exemple: décanal, trans-2-décénal, cyclodécane, dodécanal, etc… Les fleurs contiennent, par exemple: benzofurane, acide hexadécanoïque, acide dodécanoïque, etc. [43]
Quant aux acides majeurs des graines du Coriandre, il s’agit de: acide pétrosélinique, acide linoléique, acide oléique, acide palmitique, acide élaïdique, acide béhénique, acide arachidique.
Rappelons qu’en fonction des écotypes, des conditions de culture, de la provenance géographique, de la qualité des sols, etc… le contenu en huiles essentielles peut, considérablement, varier. Ainsi, d’autres études ont découvert comme composants majeurs des huiles essentielles de Coriandre: l’apiole et le carvone. [23]
D’ailleurs, la grande diversité de composants, dans son huile essentielle, ne pourrait-elle pas expliquer pourquoi certaines personnes apprécient, énormément, le Coriandre tandis que d’autres le détestent intensément?
En effet l’explication génétique, mise en exergue par des chercheurs, ne concernait que 10% des personnes interrogées. Pour rappel, cette étude, de 2012, analysa le profil génétique de 30 000 personnes, de souche Européenne, afin de tenter de déterminer la raison des émotions très diverses engendrées par la consommation de Coriandre. Lors de cette étude génétique, 11 851 personnes déclarèrent leur appréciation de cette espèce tandis que 14 604 déclarèrent qu’elle avait le goût de savon. [79]