Que ton Aliment soit ta Première Médecine!  Les Qualités Médicinales du Coriandre: une panacée… et un extracteur de contaminants métalliques

Propriétés Médicinales Traditionnelles du Coriandre

Propriétés Médicinales du Coriandre validées par la Pharmacologie

Propriétés Aphrodisiaques du Coriandre

Propriétés du Coriandre pour la Bio-Remédiation des Substances les plus Toxiques Contaminant la Biosphère – y compris Radioactives 

Composants des Huiles Essentielles du Coriandre

Le Coriandre, Coriandrum sativum, est l’une des deux espèces acceptées dans le genre Coriandrum – dans la Famille des Apiacées. Il est originaire de l’Eurasie – vraisemblablement du sud de l’Europe, du Proche-Orient et du Moyen-Orient. La seconde espèce, Coriandrum tordylium, est originaire de la région du Liban et de la Turquie. Le Coriandre constitue une espèce extrêmement importante de par ses qualités aromatiques et médicinales. 

Köhler’s Medizinal-Pflanzen in naturgetreuen Abbildungen mit kurz erläuterndem Texte (Plate 145). 1890.

Propriétés Médicinales Traditionnelles du Coriandre

Les mentions les plus anciennes, concernant cette espèce extrêmement importante dans la vie quotidienne des humains, remontent à 2500 avant EC en Egypte (5ème dynastie), par exemple, ou dans des textes Sanskrits – qui font remonter sa culture à près de 7000 années. En Europe, ses propriétés aromatiques, et médicinales, ont été décrites depuis deux millénaires – par exemple, dans la Materia Medica de Dioscoride ainsi que dans ses adaptations médiévales tel que le Codex Vindobonensis.

Selon les Médecines Traditionnelles de l’Inde – Ayurveda, Siddha et Unani – le Coriandre est utilisé pour traiter les pathologies urinaires, respiratoires, gastro-intestinales, inflammatoires et bien d’autres. Il est à noter que l’Inde produit plus de 80% du Coriandre dans le monde. 

Dans la Médecine Ayurvédique, le Coriandre, est considéré comme une espèce médicinale harmonisant les trois doshas: Vata, Pitta et Kapha. Il est utilisé pour ses propriétés médicinales astringentes, constipantes, diurétiques, antipyrétiques, aromatiques, anthelmintiques, émollientes, anti-inflammatoires, stomachiques, carminatives, digestives, appétissantes, stimulantes, aphrodisiaques, réfrigérantes, toniques, expectorantes, etc. [11]

Dans certains régions du Pakistan, le Coriandre a été utilisé pour soigner les vomissements, les diarrhées, les flatulences, la dysenterie, l’asthme, les problèmes respiratoires, les bronchites, les pathologies oculaires, les fièvres et l’éjaculation précoce. [49]  [50]

Au Népal, une pâte est confectionnée, à partir de ses feuilles, pour soigner les allergies cutanées. [65]

Au Maroc, le Coriandre est utilisé pour soigner le diabète, les flatulences, les indigestions, les insomnies, les problèmes rénaux, le manque d’appétit.

En Iran, en Irak, en Afghanistan et en Inde, selon l’ouvrage de Hooper, de 1937,  “Useful Plants and Drugs of Iran and Iraq”, (page 126) les feuilles de Coriandre, en infusion, soulagent les maux de tête tandis que les graines de Coriandre (en fumigation) soulagent les maux de dents.  

En Thaïlande, le remède traditionnel, Pikad Tri-phol-sa-mut-than, permettant de soigner les pathologies rénales, est composé de Coriandrum sativum, Morinda citrifolia (le Noni) et Aegle marmelos (le Bael).

Selon la Médecine Traditionnelle Tibétaine, le Coriandre – dénommé “U-Su”, འུ་ སུ་ – est utilisé pour soigner les pathologies digestives. Il soulage les spasmes abdominaux et est utilisé, également, dans le traitement de la variole et des empoisonnements. Les feuilles harmonisent le flux biliaire et agissent en tant que diurétique. Il entre, ainsi, dans la composition d’une vingtaine de remèdes Tibétains. 

Dans la Médecine Traditionnelle Chinoise, le Coriandre, dénommé Hu Sui, ou Yan Sui, est associé aux méridiens de la rate et des poumons. Il disperse le Vent et le Froid et est considéré comme une plante chaude et épicée. Il y est utilisé pour traiter les fièvres, les éruptions, la perte d’appétit, l’indigestion, les douleurs abdominales, les maux de tête, les infections purulentes, les maux de dents, la congestion nasale, les vomissements, l’arthrose, l’hypogalactie post-partum, les éruptions de la variole, l’érysipèle, les crampes menstruelles, les hernies, les nausées…

Propriétés Médicinales du Coriandre validées par la Pharmacologie

Selon les recherches pharmacologiques récentes, le Coriandre possède des qualités anti-cancer, anti-mutagéniques [96], anti-tumorales, anti-oxydantes [58], anti-arthritiques, anti-microbiennes, cardio-vasculaires [87], anti-athérogéniques, anti-hypertensives, anti-arythmiques, hypolipidémiques, hypoglycémiques, anti-inflammatoires, analgésiques, anti-diabétiques [52], diurétiques, salurétiques [12], neuro-protectrices [15] [30] [38], anti-convulsives, anti-vieillissement, hépato-protectrices [19] [36], insecticides [21], anti-paludiques [31], anthelmintiques [29], anti-migraines, anxiolytiques, anti-dépressives [46], anti-obésité [44], anti-leucémiques [97], anti-sénescence [82].

Sur le plan de son activité anti-cancer, le Coriandre a été validé, pharmacologiquement, à l’encontre des cancers de la prostate [20], du col de l’utérus [9], du colon-rectum [8]  [16], des poumons [7], du foie [3], des neuroblastes [17], de l’épiderme [9].

De plus, le Coriandre possède des qualités anti-prolifératives empêchant, ainsi, la migration des métastases [4] – vraisemblablement en raison de la présence de flavonoïdes, telles que la quercétine et la rutine – ainsi que des propriétés anti-mutagéniques. [13]

Sur le plan de son activité anti-microbienne, le Coriandre est actif à l’encontre de Helicobacter pylori [14], Bacillus subtilis, Pseudomonas aeruginosa, Staphylococcus aureus, Escherichia coli, Klebsiella pneumoniae, Salmonella typhimurium, Salmonella cholerae,  Acinetobacter baumannii, Aeromonas hydrophila, etc. [25]  [42]

Propriétés Aphrodisiaques du Coriandre

Le Coriandre est un aphrodisiaque réputé – au même titre que le Céleri (Apium graveolens) et le Persil (Petroselinum crispum) – qui favorise la libido et l’activité sexuelle, chez la femme et chez l’homme.

D’autres médecines traditionnelles considèrent, également, le Coriandre comme un aphrodisiaque: par exemple, au Maroc, en Egypte et en Inde [5]  [6]  [10]

Il en est de même dans la Médecine Traditionnelle Iranienne qui considère que le Coriandre peut accroître la puissance sexuelle masculine – et favoriser la mémoire. [45] De même, dans la Médecine Traditionnelle Grecque. [54] De même, dans la Médecine Traditionnelle Iraquienne [61]

A contrario – et c’est la seule mention que j’en ai découverte à ce jour – Louis Girault, dans son ouvrage “Kalawaya. Guérisseurs Itinérants des Andes” (page 339) signale que, dans les Andes, les feuilles de Coriandre, en décoction, possèdent un effet anaphrodisiaque chez les femmes. Je n’ai pas trouvé d’information, dans les investigations pharmacologiques modernes, qui puisse valider une telle affirmation.

Selon une étude récente, publiée en mai 2024, “Rekindling desire: Unveiling the Aphrodisiac potential of Apiaceae Elixirs / Raviver le désir : révéler le potentiel aphrodisiaque des élixirs d’apiacées”: «Les résultats de cette étude ont montré que l’administration orale des extraits à une dose de 250 mg/kg augmentait de manière significative l’activité sexuelle chez les rats mâles. Cela se caractérise par une augmentation substantielle de paramètres tels que la fréquence de montage, la fréquence d’érection, la fréquence d’éjaculation et le taux de copulation, associée à une réduction notable de la latence de montage, de la latence d’intromission et du temps de latence». [1]

Selon l’ouvrage de Christian Rätsch et de Claudia Müller-Ebeling, “The Encyclopedia of Aphrodisiacs”, (page 199), le Coriandre est utilisé pour la confection de potions d’amour et d’encens pour la magie sexuelle. 

Le Coriandre est, donc, une des plantes aphrodisiaques privilégiées entrant dans la composition de potions d’amour, dénommées “pilules orientales de joie” ou “Laudanum” ou “Sultan’s Paste”. Ses graines entrent, ainsi, dans la confection de mélanges à fumer, ou d’encens, pour la magie sexuelle –  et la magie apotropaïque, à savoir pour chasser les démons. 

Au Moyen-Age, par exemple, le Coriandre entrait dans la composition d’un tonique alcoolique aphrodisiaque, dénommé “Hypocras”, comprenant, également, les espèces Elletaria cardamomum, Zingiber officinalis, Cinnamonum zeylanicum, Syzygium aromaticum, etc…

Propriétés du Coriandre pour la Bio-Remédiation des Substances les plus Toxiques Contaminant la Biosphère – y compris Radioactives

L’objectif transparent et déclaré, de cette section, est de mettre en exergue que le Coriandre est réputé pour ses propriétés de bio-remédiation des substances les plus toxiques disséminées, dans la Biosphère, par l’Industrie et l’Agriculture industrielle, chimérique et synthétique.  

Pourquoi? Afin de proposer que le Coriandre puisse constituer l’une des premières lignes de défenses anti-oxydantes afin de dégrader, et de désactiver, dans l’organisme humain, tous les dérivés nano-particulaires de la famille du Graphène – et, en vérité, au-delà du Graphène, tous les matériaux nano-particulaires métalliques, ou autres, qui n’y ont aucun office. 

En effet, le Coriandre a, déjà, été validé pour ses propriétés de bio-accumulation (ou nécro-accumulation) et, donc, de phyto-remédiation – dans l’environnement – à l’encontre du cadmium [33], du plomb, [26] de l’arsenic [78] [99], du chromium [95], de l’antimoine [24], des teintures industrielles [28], des scories d’acier [35], etc. 

Faut-il préciser que, si le Coriandre constitue un phyto-accumulateur (un accumulateur végétal de poisons, pour être plus précis) et un bio-remédiant (un nécro-extracteur des mêmes poisons, pour être plus précis), il vaut beaucoup mieux en consommer lorsqu’il provient de l’agriculture bio? A savoir, sans intrants de synthèse, et sans biocides, et sur des sols sains et non contaminés par des métaux lourds issus de l’agriculture toxique… ou issus de la “fertilisation”, parfois obligée, des sols par les déchets industriels, hospitaliers, ou familiaux, des populations. 

Le Coriandre possède les même capacités d’épuration des métaux lourds pour l’organisme humain que pour l’organisme biosphérique. Ainsi, il est considéré comme un dépuratif rénal qui peut aider le système rénal à éliminer les métaux lourds dans l’urine – tout comme le Céleri, le Persil, dans la même famille.

De même, le Coriandre possède la capacité d’éliminer, de l’organisme animal, la toxicité due à des fongicides tels que le carbendazime [41]  [53], ainsi que la toxicité due à l’éthanol, à des remèdes allopathiques toxiques (indométhacine, isoprénaline) [56] [57], au tétrachlorure de carbone [62] [64], etc.

Le Coriandre possède, également, une action de protection à l’encontre de la radioactivité – dont les radiothérapies. [39]  [59]  [60]  [66]

Composants des Huiles Essentielles du Coriandre

Une étude Turque, de 2024, a analysé le contenu en huiles essentielles de 86 écotypes, et 5 variétés, de graines de Coriandre. [40] Selon les résultats, 43 compositions d’huiles essentielles y furent détectées. Les composants majeurs, en huiles essentielles, de ces 119 accessions de Coriandre, étaient le linalol (de 3,13% à 45,70%), le p-cymène (de 0,10% à 15,77%), l’ɣ-terpinène (de 0,04% à 13,80%), le camphre (de 0,05% à 11,18%) et le β-pinène (de 0,10% à 2,68%). Les autres composants mineurs étaient: a-pinène, camphène, sabinène, di-limonène et 1-bornéol.

Il existe, en fait, une énorme variation entre, d’une part, les composants en huiles essentielles des graines, et d’autre part, celui des fleurs et des feuilles. Les feuilles contiennent, par exemple: décanal, trans-2-décénal, cyclodécane, dodécanal, etc… Les fleurs contiennent, par exemple: benzofurane, acide hexadécanoïque, acide dodécanoïque, etc. [43]

Rappelons qu’en fonction des écotypes, des conditions de culture, de la provenance géographique, de la qualité des sols, etc… le contenu en huiles essentielles peut, considérablement, varier. Ainsi, d’autres études ont découvert comme composants majeurs des huiles essentielles de Coriandre: l’apiole et le carvone. [23]

D’ailleurs, la grande diversité de composants, dans son huile essentielle, ne pourrait-elle pas expliquer pourquoi certaines personnes apprécient, énormément, le Coriandre tandis que d’autres le détestent intensément?