Sommaire
Les Propriétés Aphrodisiaques de Beta vulgaris et, en particulier, de la Betterave rouge
Les Propriétés anti-Cancers et anti-Tumeurs de Beta vulgaris
Les Propriétés Extrêmement Médicinales des Bétalaïnes
Composition en autres Eléments Actifs de Beta vulgaris
L’espèce Beta vulgaris fait partie du genre Beta qui contient 10 espèces reconnues dans la Famille des Chenopodiacées.
La Famille des Chenopodiacées – comptant, environ, 1400 espèces, a été, récemment, intégrée à la Méga Famille des Amaranthacées dans la nouvelle classification phylogénétique – sous des prétextes génético-maniaques. Pourquoi pas? A chacun ses mythos génétiques… car tous les chemins, ultimement, ramènent ves la Terre-Mère!
L’espèce Beta vulgaris se décline en plusieurs groupes dans ses formes domestiquées:
Le groupe Conditiva: les Betteraves de table.
Le groupe Cicla: les Côtes de Blette.
Le groupe Altissima : les Betteraves sucrières.
Le groupe Crassa: les Betteraves fourragères.
A noter que les Côtes de Blettes sont, également, dénommées Côtes de Bettes. Ce dernier terme, plus logique, est corrélé à la Betterave, la Bette/Rave, tandis que le premier est corrélé au terme latin Blitum (du Grec βλίτον, blíton), Bledo en Espagnol, qui désigne différentes plantes à feuilles consommées – dans les genres Beta, Chenopodium, Amaranthus…
Caveat. La photo présentant cette monographie, sur le blog, vient du web. Elle illustre, magnifiquement, le pool génétique dénommé “3 Roots Grex” [185] , qui est un “Arc-en-Ciel” de betteraves, créé par mon ami Mushroom – à partir de trois variétés traditionnelles “Yellow Intermediate/Jaune Ovoïde des Barres”, “Crosby Purple Egyptian/Plate d’Egypte” et “Lutz Green Leaf/Winter Keeper”.
Les Qualités Extrêmement Médicinales des Betteraves, des Côtes de Blette et autres formes de Beta vulgaris
En Iran, la betterave a été utilisée, pendant des siècles, pour traiter la constipation, la perte de libido, les fièvres, les problèmes psychologiques et psychiatriques, les pathologies abdominales, les douleurs articulaires, les pellicules des cheveux…
Voir l’étude Iranienne, de 2018, “Beta vulgaris – Mini revue des utilisations traditionnelles en Iran, Phytochimie et Pharmacologie” qui analyse les indications proposées par un Traité Médical Perse du 10 ème siècle. [50]
En Turquie, la Côte de Blette est utilisée, en médecine traditionnelle, pour traiter le diabète. [35] [43]
Les plus antiques découvertes archéologiques, de Betteraves, remontent à l’Egypte – lors de la 3ème Dynastie (2650-2575 avant EC). Sur l’origine des évocations historiques, et des illustrations artistiques, portant sur la Betterave, voir l’étude, de 2021, “Évolution de la morphologie des racines chez la betterave à sucre : Historique et iconographique”. [64]
Selon la Médecine Ayurvédique traditionnelle, Beta vulgaris possède des capacités anti-ulcériques – entre autres capacités harmonisantes.
Il est conseillé de préparer une décoction des racines avec un peu de vinaigre.
Des investigations pharmacologiques modernes ont mis en exergue les qualités médicinales de Beta vulgaris – dont les qualités de son jus : diurétiques, détoxifiantes, anti-cancérigènes, anti-prolifératrices, anti-oxydantes, anti-apoptotiques, cytotoxiques, cardio-protectrices [30] [73] [77] [100] [102], hépato-protectrices [32], analgésiques, anti-microbiennes, anti-athérosclérotiques, anti-diabétiques [13] [16] [46], neuro-protectrices [46], immuno-modulatrices, néphro-protectrices [13], anti-inflammatoires, anti-vieillissement [52], anti-rides [52], anti-hypertensives [59], anti-asthmatiques [75], anti-anémiques [104], anti-obésité, anti-amnésiques [153], etc.
Il est possible de confectionner des vins médicinaux à base de betteraves de table en ayant recours, par exemple, à la levure Saccharomyces cerevisiae (employée communément dans la fermentation de la bière) avec des temps de fermentation variant d’une à trois semaines – et un titrage alcoolique pouvant atteindre 14°. [79] [80] [81]
De même avec la Betterave sucrière et des potirons – avec un titrage alcoolique pouvant atteindre 14°. [94] De même avec du jus de Betterave rouge et de la Canne à sucre. [87] Tous ces vins peuvent être parfumés avec du jus d’orange ou de citron, etc.
Ces vins de Betteraves sont d’autant plus médicinaux lorsqu’ils sont fermentés avec des épices très médicinales tels que Cannelle, Gingembre, Cardamome, Curcuma, etc.
Sur le plan anti-microbien. Beta vulgaris protège à l’encontre de: Staphylococcus aureus, Streptococcus pyrogenes, Candida auris, Candida albicans, Cutibacterium acnes, [4] Salmonella typhimurium [28], Pseudomonas aeruginosa, Bacillus subtilis, Klebsiella pneumoniae [84], Listeria monocytogenes [85], etc.
Des extraits de Beta vulgaris sont utilisés, dans l’industrie de la viande, afin de prévenir l’émergence de bactéries pathogènes dans les produits commercialisés sur le marché public. [85] [86]
Dans l’agriculture, Beta vulgaris a été validée, en culture associée, comme décontaminant les sols infectés de Salmonella. [107]
Sur le plan de la neuro-protection, Beta vulgaris [8] protège à l’encontre de la Maladie d’Alzheimer [46] [93], et de la Maladie de Parkinson [25], du glaucome [135], et favorise les facultés cognitives (mémoire, compétences frontales, etc). [24] Par exemple, les bétalaïnes de la betterave rouge – les bétacyanines – inhibent l’agrégation de l’amyloïde-β.
Il en est de même avec les bétalaïnes dans les fruits du Pitahaya (Hylocereus polyrhizus) – la bétanine, la phyllocactine et l’hylocérénine – et dans ceux du Figuier de Barbarie (Opuntia ficus-indica) – l’indicaxanthine. [11] [47]
Les bétacyanines, par exemple, soulagent les troubles cognitifs générés par la scopolamine chez les poissons-zèbres [126] et chez les rats. [147]
Les Propriétés Aphrodisiaques de Beta vulgaris et, en particulier, de la Betterave rouge
Selon les cultures antiques des Peuples Grecs et Romains, Beta vulgaris, et en particulier la Betterave rouge, possède des propriétés aphrodisiaques. [113]
En effet, la Betterave est dépeinte dans les nombreuses peintures et fresques érotiques qui embellirent les murs de la maison de plaisirs de Lupanare à Pompéi.
En Grèce, la patronnesse de la Betterave est Aphrodite, la déesse de l’Amour qui en consommaient, plus que de raison, afin d’entretenir ses charmes. D’ailleurs, selon certaines sources, l’Oracle de Delphes aurait affirmé que les Betteraves valaient leur pesant d’argent – le Raifort possédant la palme d’or.
L’un des objectifs de cet essai étant de mettre en exergue la capacité de Beta vulgaris de participer, avec excellence, à la dé/Graphénisation des organismes humains… il est important de souligner que le Raifort fait, également, partie des “Sources d’Anti-Oxydants pour Détruire la Couronne Nécro-Moléculaire d’Oxyde de Graphène”. [111] Dans le registre de la dégradation de l’Oxyde de Graphène par la myéloperoxydase, et d’autres peroxydases, [1157] [1158] on peut, ainsi, signaler la peroxydase du Raifort. [116]
Chez les Peuples Nordiques, la Betterave est associée au Dieu Kvasir, le dieu de la poésie et de l’inspiration. En effet, selon leurs mythologies, les dons de la poésie, de la musique et des arts sont conférés par le sang de Kvasir – donc par le jus de Betterave rouge! Très fermenté?
En effet, chez les Peuples Nordiques, Slaves, et de l’Europe de l’est, le Kvas – une boisson très réputée – peut être confectionné à partir de jus de Betterave rouge fermenté.
Les Propriétés anti-Cancer et anti-Tumeurs de Beta vulgaris
Aujourd’hui, Beta vulgaris – en particulier la Betterave rouge et la Côte de Blette – est considérée comme l’un des principaux légumes “médicinaux” eu égard à la protection à l’encontre de la Cancérisation – et, donc, à l’encontre de la Graphénisation.
Sur le plan anti-cancer et anti-tumeurs, Beta vulgaris protège à l’encontre des cancers du cervix, des os, [4] de l’épiderme [15] [76], du foie, de l’oesophage, de la prostate [2] [23] [42], des seins [2] [23] [63], de l’estomac [9], du pancréas [23], du colon-rectum [6] [7], des ovaires [22], de la vessie. glioblastome
Quant aux impacts, de la Betterave de table, sur les cancers du col du cervix [155], ce sont à la fois les racines et les feuilles qui les induisent [12] – y compris la peau de betterave qui possèdent, au moins, 9 bétalaïnes [3].
Aujourd’hui, des yogourts à base de farine de peau de betterave de table sont préparés à partir de bactéries lactiques (Streptococcus thermophilus) – avec une activité prononcée anti-cancer, par exemple celui du colon. [14]
Ainsi, cela fait de nombreuses années que l’on sait que les jus fermentés de Betterave de table possèdent une activité prononcée anti-oxydante et anti-cancer – d’autant plus lorsque le jus est d’origine bio.
Les composés actifs de Beta vulgaris possèdent la capacité de moduler la vie microbienne intestinale et de favoriser la production de probiotiques. Cette propriété de Beta vulgaris, d’harmoniser la santé intestinale, est corrélée à ses capacités médicinales anti-oxydantes, anti-inflammatoires et anti-cancérigènes.
Le recours – familial – à la fermentation par voie lactique pour la confection de jus de betterave, évitant la stérilisation destructrice, conserve environ 75% des bétacyanines par rapport à leur concentration initiale dans le jus non fermenté. [1]
La fermentation peut, alors, être naturelle et spontanée; ou elle peut être induite par des souches de Kéfirs (contenant des Lactobacillus, Leuconostoc, Sacharomyces, Kluveromyces, Pichia, etc); ou, encore, induite par des souches commerciales de fermentation bactérienne (contenant des Lactobacillus, Levilactobacillus, Limosilactobacillus, Lacticaseiobacillus, Lactiplantibacillus, Pediococcus, Leuconostoc, etc). [109]
De même, le recours à des techniques – industrielles – de stérilisation par haute pression et dioxyde de carbone supercritique permet de conserver les bétalaïnes. Par exemple, « L’influence de la haute pression hydrostatique (HHP) et du dioxyde de carbone supercritique (SCCD) sur la bioaccessibilité des bétalaïnes dans le jus de betterave (Beta vulgaris L.) a été étudiée. Le jus fraîchement pressé a été traité à une température douce de 45 ◦C pendant 10 min (T45), à la pasteurisation à 85 ◦C pendant 10 min (T85), à une pression hydrostatique élevée de 200, 400 et 500 MPa à 20 ◦C pendant 5 min (HHP200, HHP400, HHP500) et au dioxyde de carbone supercritique à 10, 30 et 60 MPa à 45 ◦C pendant 10 min (SCCD10, SCCD30, SCCD60). Le 30 MPa s’est avéré particulièrement avantageux, car il a augmenté la bioaccessibilité des bétacyanines totales et des bétaxanthines de 58% et 64% respectivement, par rapport aux échantillons T85. En outre, une plus grande bioaccessibilité des bétacyanines a été observée dans les échantillons HHP200 et HHP400, de 35% et 32%, respectivement, par rapport aux échantillons FJ, T45 et T85.» [74].
Les semences de Côtes de Blettes possèdent, également, une activité à l’encontre des cancers du colon, etc. [5]
A Trinidad, la Betterave est considérée comme un aliment fonctionnel dans le traitement des cancers du sein et de la prostate en accompagnement de l’Aloe vera, du Safran, du jus de pousses de Blé… [44]
Chez les Côtes de Blette, de couleur verte, ce sont l’apigénine et les vitexines qui constituent les substances anti-cancer les plus notoires tandis que chez la Betterave de table, ce sont les bétalaïnes (bétaxanthines et bétacyanines) – en particulier à l’encontre des cancers du sein, du foie, du colon, de la vessie… [20]
La bétavulgarine, un flavonoïde, présente dans la betterave sucrière, supprime, également, les cellules cancéreuses du sein. [17]
A noter que les Côtes de Blette de couleur rouge, rose, jaune et orange, possèdent, également, des bétalaïnes.
Dès 2004, le mélange de variétés de Côtes de Blette de couleurs vives, dénommé “Bright Lights”, a été analysé eu égard à la présence de bétalaïnes: bétacyanines (bétanine, isobétanine, bétanidine, isobétanidine et phyllocactine) et bétaxanthines (Histamine-bétaxanthine, alanine-bétaxanthine, miraxanthine, etc). [142]
Diverses expérimentations ont mis en exergue la capacité de l’eau de boisson supplémentée en bétacyanine, ou en extrait de Betterave rouge, de prévenir les cancers.
Une étude, de 1996, a mis en valeur la capacité d’un extrait de Betterave rouge, dans l’eau de boisson, de prévenir les cancers des poumons, de l’épiderme et du foie – chez des souris traitées aux carcinogènes. [90] [97]
Une étude, de 2010, a mis en valeur que l’eau potable contenant un extrait de Betterave rouge (E162 composé, principalement, de bétalaïnes) inhibait la carcinogenèse œsophagienne, chez les rats traités aux carcinogènes, avec une réduction concomitante de l’inflammation et de l’angiogenèse, et une augmentation de l’apoptose. [89]
Une étude, de 2011, a rapporté que les bétanines, présentes dans l’eau de boisson, avaient un effet antagoniste sur la cancérogénèse pulmonaire chez les souris traitées aux carcinogènes, avec une réduction de l’angiogenèse et une augmentation du taux d’apoptose. [98]
En conclusion, Beta vulgaris constitue un excellent aliment “fonctionnel” dans la prévention et le traitement des cancers – ainsi que dans la protection à l’encontre des radiothérapies utilisées par la médecine allopathique. [82] [83]
Beta vulgaris fait partie intégrante de la Médecine Traditionnelle Perse dans le traitement des cancers. [88]
En sus des Bétalaïnes, les autres composants de la Betterave rouge, possédant une activité anti-oxydante et anti-cancérigène, sont: l’acide ferrulique, l’acide cafféique, l’acide p-coumarique, l’acide syringique, l’acide oléanique, la rutine, le kaempférol, la rhamnétine, la rhamnocitrine, l’astragaline, la lutéine, le β-carotène.
Soulignons, pour terminer cette section, que cela fait, déjà, un certain nombre d’années que des chercheurs déments travaillent à la chimérisation de la betterave ou, directement, des bétalaïnes – par exemple, à leur production, en cuves métalliques, grâce à des levures chimériques. [114]
Les Propriétés Extrêmement Médicinales des Bétalaïnes
Les Bétalaïnes constituent l’une des quatre classes de pigments qui confèrent leurs couleurs à certaines espèces végétales – les trois autres étant les Caroténoïdes, les Flavonoïdes/Anthocyanes et les Chlorophylles.
En fait l’un des authentiques “Arcs-en Ciel” de la Biosphère nutritionnelle et médicinale, conférée à l’Anthropos par la Terre-Mère, est le spectre des quatre classes de pigments colorants – Bétalaïnes, Caroténoïdes, Anthocyanes et Chlorophylles – [162] …
… qui confèrent des couleurs aux espèces végétales tout en prodiguant des qualités nutritionnelles et médicinales. Cela frise la Perfection Intentionnelle… et ce n’est, sans doute, qu’un euphémisme!
Ainsi, les Bétalaïnes peuvent être de couleur jaune, orange, violet et rouge; les Caroténoïdes de couleur jaune, orange et rouge; les Chlorophylles de couleur verte; les Anthocyanines de couleur jaune, orange, bleu, rouge et violet. Quant aux autres Flavonoïdes, ils sont de couleur jaune pâle pour les Flavonols, Aurones et Chalcones; de couleur blanc pour les Flavones; de couleurs rouge, violet, bleu et brun pour les Tannins.
L’étude, de 2022, “Devrions-nous “manger un arc-en-ciel” ? Une revue générale des effets sur la santé des pigments bioactifs colorés présents dans les fruits et légumes” , a passé en revue 86 études portant sur les corrélations entre l’amélioration de la santé et les pigments colorés. Sur le plan des effets médicinaux bénéfiques, les pigments, de diverses couleurs, se situent, ainsi, par ordre d’importance: orange, bleu/violet, jaune pâle, jaune, blanc et vert. [162]
Les Bétalaïnes sont présentes dans 17 Familles botaniques de l’Ordre des Caryophyllales [108] – dont les Amaranthacées, les Basellacées, les Cactacées, les Portulacacées, les Nyctaginacées… [117]
On les trouve, également, chez des bactéries – telle que la cyanobactérie aquatique, Gluconacetobacter diazotrophicus – [151] et chez quelques genres de fungi Basidiomycetes – Amanita, Hygrocybe et Hygrophorus.
A ce jour, ce sont 74 types de bétalaïnes qui ont été identifiés: 32 bétaxanthines and 42 bétacyanines [118].
Dans la Famille des Amaranthacées, on trouve des Bétalaïnes dans les espèces des genres Alternanthera, Amaranthus, Beta, Celosia, Gomphrena et Chenopodium – dont la Quinoa très colorée. [103]
On trouve, ainsi, des bétalaïnes dans les inflorescences de Celosia argentea (Amaranthacées), dans les feuilles de Portulaca oleracea (Portulacacées), dans les bractées de Bougainvillea glabra (Nyctaginacées) [165] et dans les fleurs de Mirabilis jalapa (Nyctaginacées).
Les bétalaïnes des Amaranthes sont l’amaranthine et l’isoamaranthine. [132] [140] On les retrouve chez Amaranthus spinosus [47], Amaranthus hypochondriacus [106], Amaranthus tricolor [119] [123], Amaranthus cruentus [125], etc.
Selon leur structure chimique, les bétalaïnes sont divisées en deux groupes. Les bétacyanines, (avec une absorbance maximum autour de 538 nm), présentant une coloration violette – telles que la bétanine, la prébétanine, l’isobétanine, la néobétanine, l’amaranthine, la gomphrénine et la bouganvilléine. Les bétaxanthines, (avec une absorbance maximum autour de 480 nm), présentant une coloration jaune – telles que les vulgaxanthines et l’indicaxanthine.
Il prévaut une exclusivité mutuelle des pigments hydrosolubles que constituent les anthocyanes et les bétalaïnes – à savoir que, dans l’Ordre des Caryophyllales (sauf dans les Familles des Caryophyllacées et des Molluginacées), telle espèce végétale est colorée par l’une des deux classes de pigments, seulement, mais jamais les deux.
Pour être précis, la présence simultanée des deux types de pigments – bétaxanthines et bétacyanines – est nécessaire pour les couleurs orange et rouge. Quant aux colorations bleues, les bétalaïnes bottent en touche et renvoient la balle aux anthocyanes!
Pour mémoire, les couleurs du spectre visible se situent, chez l’oeil humain, entre 380 et 700 nm.
Par exemple, chez les betteraves rouges et jaunes, les bétalaïnes se retrouvent, par ordre décroissant, dans la peau, la chair et les pétioles. [78]
La Betterave rouge contient une trentaine de bétalaïnes – dont 18 bétacyanines et 12 bétaxanthines.
Une étude récente, de décembre 2023, a mis en valeur la présence de 15 bétaxanthines dans les feuilles de 4 variétés de betteraves rouges et jaunes – “Snow Ball”, “Cylindra”, “Boldor” et “Round Dark red” et les feuilles de la variété de Côte de Blette rouge, “Rhubarb”. Ce sont les feuilles de la betterave jaune, “Boldor”, qui en contenaient le plus avec, 20,4 mg/kg, tandis que les feuilles de la betterave blanche, “Snow Ball”, en contenaient le moins avec 3,43 mg/kg. Les feuilles des cultivars rouges en contenaient de 13,4 à 18,8 mg/kg. [138] Pour mémoire, “Snow Ball”/“Śnieżna kula” est une nouvelle obtention, récente, de betterave blanche considérée comme exempte de bétacyanine.
Une étude récente, de 2010, a mis en valeur l’extrême différence, eu égard à la capacité anti-oxydante et à la teneur en composés phénoliques, entre, d’une part, les racines matures et, d’autre part, les cultures de racines chevelues de la variété Ronde de Détroit. La capacité de piégeage des radicaux, et la capacité d’absorption des radicaux, des racines chevelues étaient, respectivement, 6 fois et 3,5 supérieures. Quant à la teneur en composés phénoliques, elle était plus de 20 fois supérieure dans les racines chevelues. [169]
Les bétalaïnes possèdent des qualités neuroprotectrices, anti-oxydantes, anti-cancers, anti-tumorales, anti-inflammatoires [128], hépato-protectrices, anti-microbiennes, cardio-protectrices, anti-lipidémiques [101], cyto-protectrices [122], chémo-protectrices [134] [150], anti-athérosclérotiques, anti-hypertensives…
Les bétalaïnes soulagent le stress oxydatif, la fatigue et les inflammations et améliorent les performances sportives. [146]
Certaines bétalaïnes sont des vecteurs de longue vie. Une étude , de 2020, a découvert que 4 bétalaïnes – sur 17 bétalaïnes analysées – se comportaient comme d’extraordinaires anti-oxydants et composés anti-vieillissement: l’indicaxanthine, la dopaxanthine, la phénylalanine-bétaxanthine et une bétacyanine (indoline carboxylic acid-betacyanin). [183]. Par exemple, la phénylalanine-bétaxanthine a été validée rallonger la vie des nématodes Caenorhabditis elegans de 22%! [136]
En ce qui concerne leurs propriétés anti-cancers:
L’indicaxanthine induit l’autophagie dans les cellules cancéreuses épithéliales intestinales par des mécanismes épigénétiques. [148] Elle protège à l’encontre du cancer du cervix. [155]
La bétanine protège à l’encontre du glioblastome – une tumeur maligne du cerveau – [156] ainsi qu’à l’encontre des cancers du colon-rectum [160] [186] [190], du cancer des ovaires [157], du cancer de la prostate [158] [163], du cancer de la cavité buccale [159], du cancer des seins [163] [181], du cancer de l’épiderme [188], du cancer des poumons [172], de la leucémie myéloïde [171], de l’ostéosarcome [164].
En ce qui concerne leurs propriétés chémo-protectrices:
Les bétalaïnes, du Bougainvilliers, protègent à l’encontre de la toxicité induite par le Paraquat. [139]
L’indicaxanthine prévient l’éryptose induite par l’extrait – archi-chimique – de fumée de cigarette. [124]
Ce sont, d’ailleurs, les Bétalaïnes qui constituent, avant tout, les éléments actifs les plus notoires, de Beta vulgaris, à l’encontre des cancers et autres tumeurs.
Les Bétalaïnes possèdent, en effet, la capacité d’éliminer le stress oxydatif, et nitratif, en piégeant les radicaux libres et en prévenant les dommages à l’ADN.
Par exemple, une étude, de 2005, a mis en valeur que les bétalaïnes obtenues à partir de plantes appartenant à la famille des Amaranthacées, présentent une activité antioxydante supérieure à celle de l’acide ascorbique, la Vitamine C. [137]
Par exemple, une autre étude, de 2005, a évalué l’efficacité de la bétanine, de l’anthocyanine, du lycopène, de la bixine, du β-carotène et de la chlorophylle, séparément et combinés, dans l’inhibition de la peroxydation lipidique, des enzymes cyclo-oxygénases et de la prolifération des cellules tumorales humaines. Parmi les pigments testés, la bétanine, le lycopène, et le β-carotène, étaient les plus efficaces pour inhiber la péroxydation lipidique. [152]
Les Bétalaïnes possèdent, même, des qualités anti-malariales – à l’encontre de Plasmodium berghei [105] – ainsi qu’il l’a été validé pour l’Amaranthe épineuse, (Amaranthus spinosus), ainsi que pour l’Araignée dressée, Boerhaavia erecta.
D’ailleurs, à partir de la bétanine, un colorant bétalaïnique modèle a été semi-synthétisé à partir de la bétanine, le pigment magenta de la betterave rouge, et s’est avéré efficace pour l’imagerie de cellules vivantes de globules rouges infectés par le Plasmodium. [154]
Certaines Bétalaïnes sont fluorescentes. Par exemple, les inflorescences jaunes de Celosia argentea sont fluorescentes lorsqu’exposées à de la lumière bleue. Cette fluorescence est due à la présence de deux bétalaïnes, la vulgaxanthine et la miraxanthine.
Sur le plan de leur voie biosynthétique, les bétalaïnes sont dérivées d’une nouvelle classe d’enzymes du cytochrome P450 – ainsi que de l’acide aminé Tyrosine. [131]
Composition en autres Eléments Actifs de Beta vulgaris
Je rappelle que toutes les variétés de Betteraves, anciennes ou modernes, à pollinisation ouverte (à savoir, non hybrides F1), dont l’excellence est citée dans les études suivantes, sont disponibles chez l’Association Kokopelli.: “Plate d’Egypte”, “Chioggia”, “Ronde de Détroit”, “Cylindra”… [143]
Beta vulgaris contient des acides phénoliques (gallique, catéchol, coumarique, férulique, cinnamique, rosmarinique, vanillique, cafféique, syringique…), des coumarins (scopolétine, esculétine, umbelliférone, péonidine et cyanidine), des flavonoïdes (astragaline, tiliroside, rhamnocitrine, kaempférol, rhamnétine, myricétine, naringénine, apigénine, orientine, isoorientine, quercétine, bétagarine, bétavulgarine, cochliophiline, dihydroisorhamnétine, etc), des bétalaïnes (bétaxanthines et bétacyanines), des acides organiques (citrique, ascorbique, malique, fumarique, succinique, oxalique…), des saponines triterpéniques, des nitrates, des vitamines A, C, K, E et B (B1 , B2 , B3 , B6 and B12), des alcaloïdes (calystégine, ipomine).
Selon une étude, de 2015, le jus de Betterave rouge contient environ 77,5 g/L de sucre, dont environ 95% de saccharose et de faibles concentrations de glucose et de fructose (3 et 2%, respectivement). [68]
Répétons, en ce qui concerne la composition de l’espèce Beta vulgaris en éléments actifs, que tout dépend du groupe, du type et de la variété… et il en est de même pour toutes les espèces alimentaires et médicinales – domestiquées, ou sauvages.
On parle d’écotypes pour les espèces sauvages et de variétés, ou populations, pour les espèces domestiquées.
De plus, les quelques études, présentées ci-dessous, accordent leurs palmes de composition active, aux très anciennes variétés de Betterave de table.
Ainsi, une étude Autrichienne, de 2015, “Caractéristiques de composition des produits commerciaux à base de betterave et du jus de betterave préparé à partir de sept variétés de betteraves cultivées en Haute-Autriche”, a mis en exergue les différentes valeurs en oligo-éléments, et minéraux, des 7 plus communes variétés de Betteraves de table commercialisées dans ce pays: “Plate d’Egypte”, “Moronia”, “Forono”, “Robuschka”, “Mona Lisa”, “Redval”, “Bolivar”. [62]
La conclusion “jardinière” que je tire de cette étude: sous tous aspects – Bétalaïnes, capacité anti-oxydante, oligo-éléments, productivité – c’est la très ancienne, et très prisée des jardiniers, “Plate d’Egypte” qui emporte la palme!
Par exemple. La plus haute proportion de Fer est chez “Plate d’Egypte” et la plus faible chez “Forono” – avec un ratio de 1 à 13. En ce qui concerne le Manganèse, “Plate d’Egypte” et “Bolivar” sont en tête à tandis que “Forono” est la dernière – avec un ratio de 1 à 3.
Sur le plan de la capacité anti-oxydante, les valeurs varient du simple au double en fonction des variétés: Mona Lisa est en tête de loin. Sur le plan des Bétalaïnes, c’est, également, Mona Lisa qui est en tête.
Sur le plan des oligo-éléments, c’est la très antique variété “Plate d’Egypte” qui est en première position et qui est en bonne place quant à la capacité anti-oxydante et aux Bétalaïnes.
A noter, en passant, que la variété “Plate d’Egypte” est, selon cette étude, à 2,55 kg/m2; “Forono” est à 3,13 kg/m2 et “Moronia” à 3,25 kg/m2. Quant à la variété biodynamique, “Robuschka”, elle git dans les limbes avec 0,932 kg/m2.
Ainsi, une étude Finlandaise [70], de 2002, a mis en exergue la composition en bétalaïnes et en composés phénoliques de quatre variétés de betterave: “Plate d’Egypte”, “Forono”, “Little Ball” et “Rubia”.
“Forono” (la chair) et “Little Ball” (la peau) sont en tête pour les Vulgaxanthines (des Bétaxanthines). De nouveau, “Forono” (la peau) et “Little Ball” (la peau) sont en tête pour les Bétacyanines.
Ainsi, une étude Polonaise, de 2016, a mis en exergue la composition en bétalaïnes de 13 variétés de Betteraves rouges – dont l’ancienne variété “Crosby Egyptian”, une forme de “Plate d’Egypte”. [96]
“Crosby Egyptian” arrive en première position quant à la teneur en Bétalaïnes – avec 17,15 mg/g de matière sèche. En seconde position sur le plan des Bétacyanines – avec 12,90 mg/g de matière sèche – et en première position sur le plan des Bétaxanthines – avec 4,25 mg/g de matière sèche.
Cette étude Polonaise confirme l’étude sus-citée eu égard à l’excellence de “Plate d’Egypte” quant à la teneur en Bétalaïnes.
Et les Polonais s’y connaissent en betteraves rouges… car ils en produisent plus de 300 000 tonnes sur environ 6% de leur surface agricole!
Ainsi, une étude Slovaque, de 2020, a mis en exergue les paramètres de rendement, activité antioxydante, teneur en polyphénols et en solides solubles totaux de 16 variétés de betteraves de différentes couleurs de chair: dont 11 variétés à chair rouge (“Boltardy”, “Boro” F1 , “Crosby Egyptian”, “Cylindra”, “Ronde de Detroit”, “Detroit 2”, “Egyptian Turnip Rooted”, “Opolski”, “Pablo” F1 , “Renova” et “Taunus” F1), 2 variétés à chair jaune (“Boldor” F1 et “Golden”), 2 variétés à chair blanche (“Albino” et “White Detroit”) et 1 variété à chair rouge-blanche (“Chioggia”). [99]
Les variétés de betteraves à chair rouge montrent une activité anti-oxydante et une teneur en polyphénols plus élevés que les variétés de betteraves de couleur jaune, blanche ou bariolée – telle que “Chioggia”.
La variété blanche “Albino” est la plus productive avec un maximum de 42 tonnes par hectare.
En ce qui concerne la capacité anti-oxydante. La variété “Ronde de Detroit” en détient la plus grande. En ce qui concerne la diversité de couleur, les variétés de betteraves de couleur rouge en possèdent, grosso mode, deux fois plus que les variétés de betteraves de couleur jaune, blanche ou bariolée.
En ce qui concerne la teneur en polyphénols. Les variétés “Ronde de Detroit” et “Pablo” F1 en détiennent la plus grande. Quant aux variétés de betteraves de couleur jaune, blanche ou bariolée, leur teneur est de 2 à 4 fois moins que la teneur maximale.
Ainsi, une étude du Bangladesh, de 2022, a mis en exergue la composition en éléments nutritionnels de 3 variétés traditionnelles, et un hybride, de Betterave de table – “Ronde de Detroit”, “Chioggia”, “Early Wonder” et “Red Ace” F1. [120]
En ce qui concerne le fer, “Ronde de Detroit” en avait le plus et “Red Ace” F1 en avait le moins, de loin. En ce qui concerne les composés phénoliques, “Chioggia” et, ensuite, “Ronde de Detroit” en avaient le plus et “Red Ace” F1 en avait le moins. En ce qui concerne les anthocyanines, “Chioggia” en avaient le plus avec “Early Wonder” et “Red Ace” F1 en avait le moins. En conclusion, ce sont les 3 variétés très traditionnelles – de plusieurs siècles – qui l’emportent, de loin, face à un médiocre hybride F1!
Ainsi, une étude, de 2020, a mis en valeur que la teneur en bétacyanines variait entre 465 mg/L pour la variété “Robuschka” et 807 mg/L pour la variété “Mona Lisa” dans le jus frais préparé à partir de betteraves. [110]
Ainsi, une étude Hongroise, de 2015, a analysé la teneur en bétacyanines de 10 variétés de betteraves de table. [145]
La teneur la plus élevée en bétacyanines a été observée chez “Mona Lisa” (47,66 mg/100 g), “Akela” (36,61 mg/100 g) et “Cylindra” (34,58 mg/100 g); la teneur la plus élevée en vulgaxanthines a été observée chez ces trois mêmes variétés: “Mona Lisa” (49,61 mg/100 g), “Akela” (41,50 mg/100 g) et “Cylindra” (38,05 mg/100 g).
La teneur la plus élevée en composés polyphénoliques a été observée chez “Mona Lisa” et “Akela”. La teneur la plus élevée en composés flavonoïdes a été observée chez chez “Mona Lisa”, chez “Bonel” et “Akela”.
Les Excellentes Capacités de Beta vulgaris pour la bio-remédiation des substances les plus toxiques contaminant la Biosphère – y compris radioactives
L’objectif transparent et déclaré, de cette section, est de mettre en exergue que Beta vulgaris est réputé pour ses propriétés de bio-remédiation des substances les plus toxiques disséminées, dans la Biosphère, par l’Industrie et l’Agriculture industrielle, chimérique et synthétique.
Pourquoi? Afin de proposer que les Betteraves de table, et les Côtes de Blettes, puissent constituer l’une des premières lignes de défense anti-oxydantes afin de dégrader, et de désactiver, dans l’organisme humain, tous les dérivés nano-particulaires de la famille du Graphène – et, en vérité, au-delà du Graphène, tous les matériaux nano-particulaires métalliques, ou autres, qui n’y ont aucun office.
Si Beta vulgaris possède d’excellentes capacités pour la bio-remédiation des substances les plus toxiques contaminant la Biosphère… c’est que cette espèce domestiquée possède la capacité de les fixer, de les accumuler.
Beta vulgaris est dénommé un hyper-accumulateur, un bio-accumulateur – en fait un nécro-accumulateur – pouvant nettoyer les terrains arables, ou industriels, contaminés par des métaux lourds: arsenic, plomb, nickel, chrome, cadmium, zinc, cuivre, etc…
… ainsi que par des isotopes radioactifs. [51] [54]
La première conclusion fondamentale à tirer est qu’il est de très loin préférable de consommer des Betteraves de table, des Betteraves sucrières, des Côtes de Blette, ou des Betteraves fougères, qui soient cultivées selon les méthodes de l’agriculture biologique. Il est, ainsi, dangereux de consommer ces espèces alimentaires lorsqu’elles sont cultivées en agriculture chimique… et plus particulièrement à l’aide de boues d’épandage [39] [61], des eaux usées [49] [69], des cendres de charbon [55] [72], etc.
“Cultivées en agriculture chimique” signifiant cultivées, premièrement, avec les fertilisants de synthèse, et autres biocides, de l’Agro-Chimie et, secondement, sur des terres agricoles gavées de métaux lourds déposés par un siècle et demi de cette agriculture biocidaire – à savoir qui tue la Vie.
Capacités pour la bio-remédiation dans les systèmes organiques:
“Protection de l’impact négatif du cadmium sur les embryons aviaires grâce à une supplémentation en jus de betterave rouge”. 2019. [65]
Selon les conclusions. « Nous avons découvert que le jus de betterave récupère les effets de retard de croissance fœtale du Cadmium grâce à son effet vasodilatateur et favorise l’angiogenèse embryonnaire. En conclusion, cette étude confirme que le jus de betterave réduit le taux de malformations congénitales liées à l’exposition au Cadmium in utero et suggère l’importance des compléments alimentaires pour les femmes enceintes.»
“Rôle du Jus de betterave (Beta vulgaris) sur l’hépatotoxicité chronique induite par les nanoparticules d’argent chez les rats mâles”. 2020. [26]
“Potentiel hépato-protecteur synergique du Jus de Betterave et de l’acide 2,3- dimercaptosuccinique chez les rats intoxiqués au plomb par l’amélioration du stress oxydatif et inflammatoire hépatique”. 2020. [71]
“L’activité antioxydante de la bétanine protège les cellules MRC-5 contre la toxicité induite par le cadmium”. 2023. [141]
Selon les conclusions. La bétanine protège les cellules pulmonaires contre la toxicité induite par le Cadmium grâce à son activité antioxydante et à l’inhibition de l’apoptose.
“Activité radioprotectrice des bétalaïnes de betteraves rouges chez les souris exposées à l’irradiation gamma par Cobalt 60”. 2009. [95]
Selon les conclusions. Les résultats indiquent que l’administration de bétalaïnes de betteraves rouges est radioprotectrice chez les souris irradiées par le Cobalt 60 in vivo. Le mécanisme sous-jacent n’est pas clair mais semble être médié par l’activitéantioxydante des bétalaïnes de betteraves rouges et la modulation du système immunitaire.
“Réduction de la cytotoxicité induite par la doxorubicine et des dommages mitochondriaux par la bétanine dans les cardiomyocytes et les mitochondries isolés de rat”. 2021. [170]
Selon les conclusions. La doxorubicine est un médicament anticancéreux utilisé pour le traitement de plusieurs types de cancers. Mais l’utilisation clinique de la doxorubicine est limitée en raison de sa cardiotoxicité et de sa cardiomyopathie. Le stress oxydatif dépendant des mitochondries et l’inflammation cardiaque semblent être impliqués dans la cardiotoxicité induite par la doxorubicine. La bétanine, un composé bioactif de la betterave (Beta vulgaris), présente des activités anti-radicalaires, antioxydantes, régulatrices des gènes et cardioprotectrices. Dans cette étude, nous avons étudié l’effet protecteur de la bétanine sur la cytotoxicité induite par la doxorubicine et le stress oxydatif dépendant des mitochondries dans les cardiomyocytes isolés et les mitochondries.
“Le rouge de betterave (bétanine) inhibe la tumorigenèse pulmonaire induite par le carbamate de vinyle et le benzo(a)pyrène par le biais de l’apoptose”. 2012. [172]
Selon les conclusions. Dans cette étude, l’activité chimiopréventive de la bétanine par consommation orale a été étudiée dans deux modèles de tumeurs pulmonaires chez la souris. Le carbamate de vinyle et le benzo(a)pyrène ont été utilisés pour induire des tumeurs pulmonaires, et des souris femelles A/J ont été traitées avec de la bétanine dans l’eau de boisson. La bétanine a réduit, de manière significative, la multiplicité des tumeurs et la charge tumorale induite par les deux carcinogènes – le carbamate de vinyle et le benzo(a)pyrène.
“La bétanine réduit la cytotoxicité induite par les organophosphates dans les hépatocytes primaires par une voie anti-oxydante et dépendante des mitochondries.” 2018. [121]
Selon les conclusions. Toutes les données suggèrent le rôle protecteur potentiel de la bétanine dans l’hépatotoxicité induite par les organophosphates, dont le mécanisme semble être l’inhibition de la formation de ROS et la protection des mitochondries.
“Impact de la bétanine contre les lésions hépato-rénales induites par le paracétamol et le diclofénac chez le rat”. 2019. [129]
Selon les conclusions. La bétanine a exercé un effet anti-inflammatoire et antioxydant puissant contre les lésions hépato-rénales induites par la surconsommation de paracétamol ou de diclofénac.
“La bétanine atténue la toxicité hépatique induite par le paraquat par une voie mitochondriale”. 2014. [130]
“La bétanine atténue le stress oxydatif et la réaction inflammatoire dans les reins de rats traités au paraquat.” 2015. [149]
A noter que le paraquat constitue l’un des produits agro-industriels les plus toxiques générant des cancers, la Maladie de Parkinson, etc.
Selon une étude récente de Mai 2024 [133]: « Le paraquat est un herbicide hautement toxique couramment utilisé pour lutter contre les mauvaises herbes et la végétation indésirable dans divers contextes agricoles, horticoles et industriels. Il s’agit d’un herbicide de contact qui tue les plantes par contact direct. Le paraquat est très toxique pour l’homme. L’ingestion, même de petites quantités, peut entraîner un empoisonnement grave, une défaillance de plusieurs organes, voire la mort. Il n’existe pas d’antidote spécifique et le traitement consiste à minimiser l’absorption et à soutenir les fonctions vitales. Le paraquat peut persister dans le sol pendant de longues périodes, affectant les plantes non ciblées et pouvant s’infiltrer dans les eaux souterraines. Le ruissellement des champs traités peut entraîner une pollution de l’eau et avoir un impact négatif sur les écosystèmes aquatiques. Dans cette étude, nous présentons de manière exhaustive les effets du paraquat sur la santé par le biais de différents modes d’exposition humaine (ingestion accidentelle, exposition professionnelle et consommation d’eau contaminée). L’étude aborde également le mécanisme de la toxicité du paraquat ainsi que son devenir dans l’environnement et sa physiopathologie. Enfin, la toxicité de l’herbicide paraquat et ses effets sur la santé sont bien documentés, ce qui souligne l’importance d’une manipulation adéquate, d’une surveillance réglementaire et de l’exploration d’alternatives plus sûres dans l’agriculture et la lutte contre les mauvaises herbes. Cette étude a mis en évidence les preuves de plus en plus nombreuses des effets néfastes du paraquat sur la santé, révélant une association croissante avec des maladies chroniques telles que la maladie de Parkinson et le cancer.»
“Effet neuroprotecteur de la bétanine sur la neurodégénérescence induite par la triméthyltine chez la souris”. [127]
“Potentiel néphro-protecteur et anti-diabétique de l’extrait méthanolique de la racine de Beta vulgaris dans un modèle de diabète sucré de type 2 chez le rat”, a validé les propriétés médicinales de la betterave à l’encontre des toxicités induites par des nano-particules d’argent, du chlorpyrifos et des pesticides organophosphorés. 2024. [10]
“L’extrait de feuille de betterave (Beta vulgaris) atténue la toxicité testiculaire induite par le fer : Approche expérimentale et computationnelle”. 2023. [66]
“Néphrotoxicité induite par les nanoparticules d’argent chez le rat : rôle protecteur du jus de betterave rouge (Beta vulgaris)”. 2020. [19]
“Effet protecteur synergique de Beta vulgaris et de l’acide méso-2,3-dimercaptosuccinique contre la neurotoxicité induite par le plomb chez les rats mâles”. 2021. [60]
Capacités pour la bio-remédiation dans les systèmes agraires:
Une étude, de 2022, “Comparaison entre le biochar et l’hydrochar pour réduire le risque de contaminants organiques dans les sédiments fluviaux pollués utilisés pour la culture de plantes énergétiques”.
Selon les conclusions. «Rien qu’en Europe, plus de 200 millions de mètres cubes de sédiments fluviaux sont dragués chaque année, dont une partie est contaminée à un point tel qu’elle doit être mise en décharge. Cette étude compare l’utilisation de biochar et d’hydrochar, de Miscanthus giganteus et de Beta vulgaris, pour l’assainissement des sédiments contaminés par le pentachlorobenzène, l’hexachlorobenzène, le lindane, la trifluraline, l’alachlore, la simazine et l’atrazine avec la motivation de rendre les sédiments contaminés par ces substances prioritaires utilisables en tant que terres arables pour la culture de plantes énergétiques. Le biochar et l’hydrochar issus des broyats de Miscanthus giganteus et de Beta vulgaris ont été comparés quant à leur potentiel de réduction des risques associés aux contaminants dans les sédiments.»
“Phytoremédiation d’un sol agricole contaminé au cadmium par l’hyperaccumulateur Beta vulgaris var. cicla ”. 2012. [45]
Selon les conclusions. «Les résultats ont montré que Beta vulgaris var. cicla est une plante prometteuse pour la phytoremédiation des sols agricoles contaminés par le Cd. L’efficacité maximale de la phytoremédiation du Cd par Beta vulgaris var. cicla a atteint 144,6 mg/ha au cours d’une saison de croissance. La densité de plantation a eu un effet significatif sur la biomasse végétale et l’efficacité globale de phytoremédiation du Cd (p < 0,05). L’amendement de fumier organique a favorisé l’augmentation de la biomasse de Beta vulgaris var. cicla (p < 0,05) mais a inhibé l’efficacité de la phytoremédiation du Cd.»
A noter que les pratiques de l’agriculture bio diminuent les capacités de nécro-accumulation du cadmium.
“Effet du biochar de tiges de maïs sur la phytoremédiation, par Beta vulgaris var. cicla, d’un sol contaminé au Cadmium”. 2020. [53]
Selon les conclusions. « Selon notre étude, le Cadmium dans le sol peut être éliminé par Beta vulgaris et l’efficacité de la phytoremédiation peut être améliorée avec l’amendement de biochar. La combinaison de la phytoremédiation et de l’amendement au biochar est une stratégie prometteuse pour l’assainissement des sols contaminés par le Cd.»
“Croissance et phytoextraction du cadmium par la Côte de bette, le maïs, le riz, Noccaea caerulescens et Alyssum murale dans des sols amendés par des biosolides au pH ajusté”. 2015. [37]
“Changements dans les paramètres de la biomasse microbienne d’un sol calcaire contaminé par des métaux lourds au cours d’une expérience d’assainissement sur le terrain”… ayant recours à Beta vulgaris et Beta maritima en tant que nécro-accumulateurs. 2007. [41]
“Un stress élevé en Bore conduit à la toxicité de la Betterave sucrière (Beta vulgaris) en perturbant le photosystème Ⅱ”. 2022. [31]
“Effets des amendements de N, P, Fe sur la phytoextraction de Cd, Pb, Cu et Zn dans le sol de Zhangshi par la moutarde, le chou et la Betterave sucrière”. 2007. [38]
“Utilisation du compost dans l’atténuation de l’absorption de l’arsenic chez Beta vulgaris var. cicla”. [56]
“Effets des bactéries sur la bioaccumulation du cadmium dans la plante hyperaccumulatrice de cadmium Beta vulgaris var. cicla”. 2013. [67]
“Réponses physiologiques de la betterave et du chou exposés au cuivre et leur insertion potentielle dans la chaîne alimentaire humaine”. 2022. [57]
“Amélioration de la phytotoxicité du nickel dans la boue et les sols minéraux” 2001. [144]
Attention! Danger: confection de nano-particules métalliques – dont des dérivés de Graphène – prétendument médicinales, à partir de Beta vulgaris
Est-il bien clair que des scientifiques déments ont pour mission de concocter des nano-particules (à l’échelle industrielle) à partir de la Betterave, Beta vulgaris, afin de conférer, prétendument, à ces nano-particules métalliques, des propriétés médicinales qui caractérisent, déjà – et avec excellence – la Betterave?
“Points quantiques de carbone (Graphène) dérivés de Beta vulgaris : évaluation de leur potentiel en tant qu’agents antioxydants et anticancéreux”. 2021. [27]
Est-il bien clair que les nano-particules métalliques sont utilisées, médicalement, à l’encontre d’entités microbiennes, telles que les bactéries pathogènes, avec succès… pour la simple, et bonne, raison qu’elles détruisent tout ce qui Vit?
“Fabrication assistée par Beta vulgaris de nouvelles nanoparticules bimétalliques Ag-Cu pour l’inhibition de la croissance et la virulence chez Candida albicans”. 2021. [18]
Selon la propagande: « En outre, la faible cytotoxicité des nano-particules bimétalliques a été observée lors d’un test hémolytique. Les résultats globaux indiquent que les nano-particules bimétalliques Ag-Cu nouvellement synthétisées et recouvertes de Beta vulgaris possèdent une puissante activité anti-candidale, en affectant les facteurs pathogènes vitaux de Candida albicans. »
“Fabrication phytogénique de nanoparticules bimétalliques Ag-Fe pour l’arrêt du cycle cellulaire et les voies de signalisation de l’apoptose chez Candida auris en générant un stress oxydatif”. 2021. [48]
Faut-il préciser que le jus de betterave, en soi, est extrêmement efficace à l’encontre de la candidose?
“Synthèse assistée par la bétanine de nanoparticules de bétanine@argent et amélioration de leur adsorption et de leurs activités biologiques”. 2019. [34]
Selon la propagande: « L’activité antibactérienne des nanoparticules de Bétanine-Argent a été déterminée contre les bactéries Escherichia coli MTCC-450 (E. coli) et Staphylococcus aureus MTCC-3160. »
Faut-il préciser que le jus de betterave, en soi, est extrêmement efficace à l’encontre de ces mêmes bactéries pathogènes.
“Effets des nanoparticules d’argent vert sur l’apoptose et le stress oxydatif dans des cellules hépatiques humaines normales et cancéreuses in vitro”… préparés à partir d’extraits de Betterave. 2020. [33]
“Médecine verte : Une nouvelle méthode de préparation pour la synthèse verte de nanoparticules de fer dérivées de l’extrait de Beta Vulgaris”. 2021. [40]
“Caractéristiques chimiques et bioactives à multiples facettes des nanoparticules cœur/coquille Ag@TiO2 et Ag@SeO2 biosynthétisées à l’aide d’un extrait de Beta vulgaris ”. 2024. [36]
Selon la propagande: «D’une manière générale, les résultats suggèrent que les NP dérivées de Beta vulgaris possèdent diverses activités biologiques avec des applications potentielles dans divers domaines tels que la médecine et l’agriculture. Ag@TiO2 et Ag@SeO2 en particulier, méritent d’être étudiés plus avant pour leur potentiel en tant que nouveaux agents bioactifs. »
“Évaluation comparative des effets antioxydants, antidiabétiques et cytotoxiques de trois nanoparticules d’argent obtenues à partir d’extraits d’écorces et de déchets alimentaires” – à savoir, de Betterave, d’Arachide et d’Avocat. 2020. [92]
“Fabrication verte de nanoparticules plasmoniques AgCl/Ag induite par le jus de betterave”. 2012. [58]
Xochi. Le 27 août 2024