Attention Extrême Danger
Graphène dans les yeux: lentilles de contact, lentilles artificielles, lentilles intelligentes, prothèses rétiniennes…
Un ami très cher m’a narré ses aventures récentes, en Espagne, d’élimination des cataractes par fragmentation ultrasonique de la cataracte sous anesthésie locale et sans cicatrice. La “technique de la phako-émulsification” [64] est une opération chirurgicale qui s’est banalisée et qui ne dure que 15 mn… si tout se passe bien. Et pour son second oeil, cela s’est très mal passé pour mon ami… de par de très mauvaises manipulations de l’opérateur en traînant la chute du noyau (une incidence d’1,84% [60]).
J’aurai l’occasion, une autre fois, de décliner les thérapeutiques que mon ami a appliquées, quotidiennement, afin de palier à la chute du noyau… sans une autre opération chirurgie dénommée vitrectomie. [68]
Cet incident m’a interpellé quant à la présence potentielle de graphène dans divers types d’implants oculaires … en sus de la présence prouvée dans les solutions salines – lesquelles sont, également, utilisées dans les opérations chirurgicales de la cornée. Et je suis parti enquêter.
Si vous n’êtes pas très alarmés à la suite de la lecture de cet article, c’est peut-être que vous n’avez pas mis les bonnes lunettes.
En conclusion? Le graphène est bien présent dans les implants oculaires – comme dans la plupart des secteurs de la vie quotidienne… dont la majorité des procédures médicales. Et je vais présenter, ci-dessous, quelques études afin de le prouver.
Puis-je me répéter? Le graphène est omini-présent… à la Vie, à la Mort. Qu’allez-vous faire? Voir cette étude, par exemple, de janvier 2023. “Applications of Graphene in Five Senses, Nervous System, and Artificial Muscles”. [93]
«Le graphène présente un grand intérêt pour les applications biomédicales en raison de sa biocompatibilité. Les maladies liées aux sens humains interfèrent avec la satisfaction de la vie et le bonheur. Par conséquent, la restauration par des organes artificiels ou des dispositifs sensoriels peut apporter un avenir brillant par la récupération des sens chez les patients. Dans cette revue, nous mettons à jour les progrès les plus récents dans les capteurs à base de graphène pour imiter les sens humains tels que la rétine artificielle pour les capteurs d’images, les tympans artificiels, les capteurs de gaz, les capteurs chimiques et les capteurs tactiles. Les processeurs semblables à ceux du cerveau sont examinés à partir de transistors conventionnels ainsi que l’informatique neuromorphique liée aux memristors. L’interface cerveau-machine est introduite pour fournir une voie unique. En outre, les muscles artificiels basés sur le graphène sont résumés sous forme d’actionneurs afin de réagir au monde physique. Des opportunités futures restent à saisir pour améliorer les performances des capteurs de type humain et leurs applications cliniques.»
Puis-je conseiller, de nouveau, la lecture de tous les essais de Mik Andersen? [96]
En première question. Sans évoquer l’impact circulatoire, et irradiant, du graphène dans l’organisme humain, quelles pourraient être les conséquences de sa présence dans les yeux humains? Plus particulièrement, lorsque l’on est attentif aux développements fulgurants ayant recours au graphène dans la photonique, l’électronique et l’opto-électronique.
Voir l’étude, de janvier 2023, dans Nature, intitulée “Graphene oxide for photonics, electronics and optoelectronics.” [67]
En seconde question. N’est-il pas troublant de découvrir que les mêmes chercheurs qui travaillent sur des rétines artificielles, en graphène, travaillent, également, sur des tatouages “médicaux”? Surtout lorsqu’on se rappelle, fort bien, que les premiers tatouages vaccinaux ont été lancés par la Fondation Bill Gates en Afrique. Quelle coïncidence!
« Pour l’avenir, M. Lu étudie les moyens d’intégrer cette technologie [du graphène] dans des tatouages électroniques mécaniquement et optiquement imperceptibles qui sont laminés sur la surface de la peau pour recueillir des informations de santé en temps réel. Selon M. Lu, l’équipe prévoit d’ajouter des transistors à ces tatouages électroniques transparents afin d’amplifier les signaux émis par le cerveau ou le cœur, de manière à pouvoir les surveiller et les traiter plus facilement. Ces capteurs et électrodes ultraminces peuvent également être implantés à la surface du cœur pour détecter les arythmies. Selon M. Lu, les médecins pourraient éventuellement les programmer pour qu’ils agissent comme de minuscules stimulateurs cardiaques, envoyant des impulsions électriques dans le cœur pour corriger le problème.» [69]
En troisième question. N’est-il pas excessivement troublant de découvrir la présence “médicale” de graphène dans les yeux – qui sont très proches du cerveau… et en relation directe – lorsqu’on connaît l’intensité des travaux portant sur le graphène en relation avec le cerveau et la neuro-modulations. Ce sont des milliards d’euros de subventions en Europe qui partent pour de telles recherches. Par exemple, avec l’European Graphene Flagship ou avec InBrain en Espagne [79] – un pseudopode de l’European Graphene Flagship. Devinez-vous pourquoi?
Voir à ce sujet les essais très techniques de Mike Andersen: “L’oxyde de graphène et la stimulation du cerveau par des ondes électromagnétiques capables d’impacter le mental humain” [94], “L’oxyde de graphène est capable de franchir la barrière hémato-encéphalique et d’agir directement sur le cerveau” [95].
En quatrième question. N’est-il pas excessivement troublant de découvrir que certaines études n’hésitant pas à évoquer les nouvelles lentilles intelligentes en termes d’antennes, de bandes de fréquence, de réseau sans fils, etc. Mama mia! La Pandemia!
Voir l’étude particulièrement effrayante “Wearable smart sensor systems integrated on soft contact lenses for wireless ocular diagnostics”. [84]
Je n’ai pas eu le temps de scanner la Toile en quête de brevets portant sur l’usage du graphène oculaire. En voici, cependant, un publié en 2020: “Dispositif médical comprenant un revêtement en graphène”. US20210187161A1. [90] [91]
«L’invention propose un dispositif médical comprenant un substrat, et un revêtement de graphène, dans lequel le revêtement de graphène est sensiblement transparent et dans lequel le revêtement de graphène a une épaisseur inférieure à environ 20 μm. Dans des aspects préférés, la présente invention fournit un revêtement de graphène et un dispositif médical comprenant le revêtement de graphène…. Dans certains modes de réalisation, le dispositif médical peut être un dispositif oculaire. Le revêtement de graphène du dispositif oculaire peut avoir une transmittance de la lumière supérieure à environ 80%, supérieure à environ 85%, ou supérieure à environ 90%…
Dans un aspect préféré, la présente invention fournit un procédé de fabrication d’un dispositif médical tel que décrit dans la présente. Le procédé peut comprendre le dépôt d’un revêtement de graphène sur un substrat, et en particulier, le graphène revêtu est sensiblement transparent et présente de manière appropriée une épaisseur inférieure à environ 20 μm. Par exemple, le graphène revêtu peut avoir une épaisseur inférieure à environ 20 μm, inférieure à environ 10 μm, inférieure à environ 5 μm, inférieure à environ 1 μm, inférieure à environ 500 nm, inférieure à environ 250 nm, inférieure à environ 125 nm, inférieure à environ 100 nm, ou inférieure à environ 10 nm, comme décrit dans le présent document. De préférence, le graphène est déposé par dépôt chimique en phase vapeur (CVD). En variante, le graphène peut être déposé par pulvérisation d’une composition d’encre comprenant du graphène». [90] [91]
Voici quelques études portant sur la préparation d’implants oculaires à base de graphène – et sur leur toxicité potentielle: lentilles de contact, lentilles artificielles, prothèses rétinaires.
De par la présence de graphène dans les lentilles de contact, elles sont dénommées “smart lenses” – “lentilles de contact intelligentes”. Parce qu’elles pourraient être inter-actives? Et avec qui?
La présence de graphène dans les lentilles de contact permet, prétendument, à l’organisme de mieux résister à la formation de cataractes. [80]
Elles sont promues, ainsi, dans les lentilles de contact, comme protection contre les ondes électromagnétiques et, même, contre la déshydratation. [82]
“Graphene Oxide–Based Nanomaterials: An Insight into Retinal Prosthesis”. Avril 2020. [65] « La prothèse rétinienne est récemment apparue comme une stratégie de traitement des rétinopathies, offrant une excellente assistance dans le traitement de la dégénérescence maculaire liée à l’âge et de la rétinite pigmentaire. L’application potentielle de l’oxyde de graphène, un nano-matériau hautement biocompatible aux propriétés physico-chimiques supérieures, dans la fabrication d’électrodes pour les prothèses rétiniennes, est examinée dans cet article. Cette revue intègre les connaissances de la médecine biologique et de la nanotechnologie, ainsi que les percées technologiques de l’ingénierie électronique et électrique, et vise à mettre en évidence les objectifs novateurs du développement des applications biomédicales des prothèses rétiniennes. »
Les études portant sur la potentialité de la toxicité du graphène, dans les yeux, ne datent pas d’hier. Par exemple: “Can graphene oxide cause damage to eyesight?”. [66]
“Novel Graphene Electrode for Retinal Implants: An in vivo Biocompatibility Study”. Mars 2021. [70] « Cette étude s’est concentrée sur le matériau graphène par dépôt chimique en phase vapeur et son utilisation potentielle dans des électrodes actives. L’étude démontre que la présence de graphène induit une moindre inflammation quantifiée par le marquage microglial par rapport aux polymères biocompatibles. Le graphène peut donc être étudié plus avant pour une utilisation dans des électrodes pour prothèses rétiniennes ou plus généralement tout dispositif électronique d’enregistrement et de stimulation du système nerveux central. D’autres études permettront d’évaluer des structures de graphène plus développées sur des dispositifs chroniques afin de comparer la biocompatibilité, la sécurité et les capacités de stimulation entre les matériaux classiques et les électrodes à base de graphène. »
“A new generation of artificial retinas based on 2-D materials”. Août 2018. [69] « Les chercheurs ont utilisé des matériaux bi-dimensionnels, dont le graphène et le disulfure de molybdène, ainsi que de fines couches d’or, d’alumine et de nitrate de silicium pour créer un réseau de capteurs flexibles, à haute densité et incurvés. Le dispositif, qui ressemble à la surface d’un ballon de football aplati ou à un icosaèdre, se conforme à la taille et à la forme d’une rétine naturelle sans la perturber mécaniquement.
Lors d’études en laboratoire et sur des animaux, les photodétecteurs du dispositif ont facilement absorbé la lumière et l’ont fait passer à travers un circuit imprimé externe souple. La carte de circuit imprimé contenait toute l’électronique nécessaire pour traiter numériquement la lumière, stimuler la rétine et acquérir les signaux du cortex visuel. Sur la base de ces études, les chercheurs ont déterminé que ce prototype de rétine artificielle est biocompatible et imite avec succès les caractéristiques structurelles de l’œil humain. Ils affirment qu’il pourrait s’agir d’une étape importante dans la quête du développement de la prochaine génération de prothèses rétiniennes bioélectroniques souples ».
Selon les deux chercheurs (du Texas et de Corée du sud): «Nous avons inventé un procédé rentable et rapide de “transfert humide, modelage sec” pour la fabrication de formes libres d’e-tatouages de graphène. Notre e-tatouage de graphène a une épaisseur totale de moins de 500 nm, une transparence optique de ~85%, et une extensibilité de plus de 40%. La rupture par traction du graphène supporté par du PMMA a été étudiée expérimentalement et différents stades de rupture ont été identifiés. Le e-tatouage de graphène peut être directement laminé sur la peau humaine exactement comme un tatouage de transfert temporaire et peut se conformer entièrement à la morphologie microscopique de la surface de la peau via des forces de van der Waals seulement…
En plus des tatouages électroniques non invasifs, nous avons conçu un dispositif optoélectronique implantable souple inspiré de l’œil humain en utilisant une hétérostructure MoS2-graphène atomiquement mince et des conceptions conformes à la rétine qui libèrent des contraintes. Le réseau de capteurs d’images incurvé de manière hémisphérique présente une cécité aux infrarouges et acquiert avec succès des signaux optiques pixellisés. Nous proposons la matrice de capteurs d’images incurvée hémisphériquement ultra-mince comme un élément d’imagerie prometteur dans l’implant rétinien souple avec une charge mécanique minimale pour la rétine. Les signaux optiques obtenus par cette matrice d’images incurvée peuvent être convertis en stimulations électriques appliquées aux nerfs optiques pour restaurer la visualisation.»
“Soft transparent graphene contact lens electrodes for conformal full-cornea recording of electroretinogram”. Août 2018. [92] « Récemment, des scientifiques de l’université de Pékin, à Beijing, ont fait la démonstration d’électrodes de lentilles de contact en graphène soupleet transparent (GRACE) pour l’enregistrement du signal de l’électrorétinogramme dans toute la cornée chez le lapin et le singe cynomolgus, montrant que leurs électrodes de lentilles de contact en graphène souple remédient à ces limitations. » [81]
Selon le Dr. Duan: « Le graphène obtenu par la méthode de croissance conventionnelle est un film plat, et des rides se forment inévitablement après le transfert du film de graphène plat sur la surface incurvée. Pour fabriquer une électrode de lentille de contact en graphène présentant une conductivité électrique élevée et une uniformité optique sur toute l’électrode, il est important d’utiliser directement un film de graphène incurvé d’épaisseur uniforme.» [81]
“Smart Contact Lenses with Graphene Coating for Electromagnetic Interference Shielding and Dehydration Protection”. 2017. [83]
“A Look at Graphene-Coated Smart Contact Lenses”. Avril 2020. [80] «L’utilisation du graphène dans les lentilles de contact intelligentes a commencé par la mise en œuvre de capteurs en graphène dans les lentilles de contact. Comme il est très fin, il possède une surface très active qui est idéale pour la détection (parallèlement à sa conductivité électrique pour la détection active). De tels capteurs ont été mis en œuvre dans des lentilles de contact pour détecter les ondes lumineuses infrarouges, ce qui, à son tour, pourrait permettre à l’utilisateur de mieux voir dans l’obscurité, faisant office de lentilles de contact à vision nocturne.
Au cours des dernières années, la recherche a étudié d’autres domaines dans lesquels le graphène pourrait être utilisé dans les lentilles de contact, notamment comme revêtement conducteur. Parmi les nombreuses propriétés qu’il possède, le graphène a des propriétés de protection contre les interférences électromagnétiques (EMI), qui aident à protéger les yeux contre les ondes électromagnétiques, réduisant ainsi le risque de cataracte. Grâce à sa flexibilité et à sa grande résistance à la traction, le graphène peut être appliqué sur des surfaces complexes et courbes, comme celles du globe oculaire et des lentilles de contact situées au-dessus de l’œil.
Outre la protection contre les ondes électromagnétiques, ces lentilles de contact ont également été utilisées pour prévenir la déshydratation que les lentilles de contact provoquent souvent en conservant l’humidité du liquide lacrymal.»
“Smart Contact Lenses with Graphene Coating for Electromagnetic Interference Shielding and Dehydration Protection”. 2017. [82]
“Wearable smart sensor systems integrated on soft contact lenses for wireless ocular diagnostics”. [84] «La figure 1a présente une image schématique du capteur multifonctionnel tout-en-un composé d’un capteur à effet de champ et d’une antenne sur une lentille de contact souple. Les matériaux utilisés pour les biocapteurs fonctionnant sur des lentilles de contact souples doivent être transparents et extensibles, ainsi que fiables en cas de flexions et d’étirements répétés. Les candidats satisfaisant à ces exigences comprennent le graphène, les nano-tubes de carbone, les nanofils métalliques, les structures métalliques maillées, les polymères conducteurs et leurs structures hybrides. En particulier, nous avons déjà signalé que la structure hybride graphène-nanofils d’argent présente des propriétés électriques et mécaniques améliorées sans sacrifier la transparence, et qu’elle est donc adaptée aux électrodes étirables et transparentes.»
Cette étude est particulièrement effrayante car elle parle d’antennes en spirales et de bandes de fréquence, de réseau sans fils, etc.
“Smart Reinvention of the Contact Lens with Graphene”. 2017. [85]
Ensuite, existe-t-il des études portant, spécifiquement, sur l’impact délétère du graphène dans les yeux? En voilà quelques-unes:
“Evaluation of the toxicity of graphene oxide exposure to the eye” qui date de 2016. [1]
Le graphène et ses dérivés sont les nouveaux nano-matériaux de carbone qui offrent des perspectives de grandes applications dans les domaines de l’électronique, du stockage d’énergie, des biocapteurs et de la médecine. Cependant, on sait peu de choses sur la toxicité du graphène ou de ses dérivés en cas d’exposition oculaire occasionnelle ou répétée. Nous avons réalisé des études in vitro et in vivo pour évaluer la toxicité de l’exposition de l’oxyde de graphène à l’œil. Des cellules primaires de l’épithélium cornéen humain (hCorECs) et des cellules de l’épithélium conjonctival humain (hConECs) ont été exposées à l’oxyde de graphène (12,5-100 μg/mL). L’exposition aiguë à l’oxyde de graphène (2 h) n’a pas induit de cytotoxicité pour les hCorECs. Cependant, une expositionà l’oxyde de graphène à court terme (24 h) a exercé une cytotoxicité significative sur les hCorECs et les hConECs avec une augmentation des espèces réactives de l’oxygène (ROS) intracellulaires. Le glutathion a réduit la cytotoxicité induite par l’oxyde de graphène. Nous avons ensuite réalisé des tests d’irritation oculaire aiguë chez des lapins albinos conformément aux directives de l’Organisation de coopération et de développement économiques et les lapins n’ont pas présenté d’opacité cornéenne, de rougeur conjonctivale, d’anomalie de l’iris ou de chémosis à aucun moment après l’instillation de 100 μg/mL d’oxyde de graphène. Cependant, une exposition répétée de 5 jours à l’oxyde de graphène (50 et 100 μg/mL) a provoqué une légère opacité cornéenne réversible, une rougeur conjonctivale et des lésions de l’épithélium cornéen chez les rats Sprague-Dawley, qui ont également été atténuées par le glutathion. Par conséquent, notre étude suggère que l’oxyde de graphène induit une cytotoxicité dépendante du temps et de la dose pour les hCorECs et les hConECs via le stress oxydatif. L’exposition occasionnelle à l’oxyde de graphène n’a pas provoqué d’irritation oculaire aiguë ; l’exposition répétée à court termeà l’oxyde de graphène a généralement entraîné des lésions oculaires réversibles dues au stress oxydatif, qui peuvent être atténuées par l’antioxydant glutathion.
“Ocular toxicity of reduced graphene oxide or graphene oxide exposure in mouse eyes”. 2018. [2]
Avec la large application et la production de masse de produits à base de nanoparticules, les nanopolluants environnementaux vont devenir de plus en plus courants. L’œil est un organe important responsable de la vision chez la plupart des organismes vivants, et il est directement exposé à l’atmosphère. Le contact direct entre l’œil et les nanoparticules présentes dans l’environnement peut potentiellement entraîner des lésions oculaires. Cependant, les publications portant sur le potentiel de nuisance oculaire des nanoparticules sont rares. Par conséquent, pour évaluer l’impact des nanoparticules sur les yeux, nous avons étudié la toxicité oculaire de l’oxyde de graphène réduit et de l’oxyde de graphène en utilisant des méthodes morphologiques et de biologie moléculaire in vivo et in vitro dans le présent travail. Les résultats montrent qu’une exposition répétée à court terme à l’oxyde de graphène peut provoquer une inflammation intraoculaire évidente, une couche stromale cornéenne incrassée, une apoptose cellulaire dans la cornée, une néovascularisation de l’iris et une cytotoxicité significative des cellules épithéliales cornéennes de rat (rCECs), tandis que l’oxyde de graphène réduit ne provoque aucune toxicité oculaire significative chez la souris.
“Graphene Family Nanomaterials in Ocular Applications: Physicochemical Properties and Toxicity”. [15]
Dans la plupart des études détaillées ici, la toxicité des GFNs dépend extrêmement de leurs propriétés physico-chimiques, y compris la taille, les groupes fonctionnels de surface, l’état d’oxydation, et la dose d’administration ainsi que le temps d’exposition. Les NGF sont une très grande famille avec d’énormes différences de taille et de dimension, ce qui affecte la toxicité. En outre, des études ont fréquemment montré que le graphène et le GO non modifiés étaient plus cytotoxiques que les GFN et les rGO fonctionnalisés. Par conséquent, une modification de surface utile doit être soigneusement évaluée et utilisée pour diminuer la cytotoxicité des GFN pour les applications oculaires à l’avenir. La fonctionnalisation de la surface des GFNs à l’aide de biopolymères, tels que le PEG, peut conduire à une augmentation de leur biocompatibilité dans les applications oculaires et améliorer leurs effets thérapeutiques. Une autre propriété physico-chimique qui peut influencer la toxicité oculaire des GFNs est le degré d’oxydation. Une approche prometteuse pour réduire la toxicité oculaire des NGF et améliorer leur sécurité pour les applications oculaires est de minimiser le degré d’oxydation. En outre, une autre question importante qui doit être prise en compte est le devenir à long terme des nitrate de potassium après leur entrée dans l’œil ou leur absorption par les cellules. Dans la plupart des études rapportées, la toxicité oculaire à court terme a été évaluée, mais la période de suivi à long terme doit être prise en compte. Par conséquent, des recherches approfondies sont nécessaires pour évaluer si des durées de traitement plus longues peuvent affecter ou non la toxicité des GFN dans les applications oculaires.