Aujourd’hui, il existe des dizaines d’études portant sur la toxicité des nano-matériaux, à base de graphène, sur le système de reproduction des insectes, des poissons, des mammifères… En voici une petite trentaine qui corroborent toutes quant à l’extrême génotoxicité des nano-matériaux à base de graphène.
“Potential adverse effets of nanoparticles on the reproductive system”. Cette étude, de 2018, démontre que, sans nul doute, les nano-particules possèdent un impact très délétère sur le fonctionnement du système de reproduction – tant chez les animaux humains que chez les animaux non-humains. [28]
Pour citer l’introduction de cette étude: «Des études antérieures ont mis en exergue le fait que de nombreux types de nano-particules soient capables de traverser certaines barrières biologiques et d’exercer des effets toxiques sur des organes cruciaux tels que le cerveau, le foie et les reins. Ce n’est que récemment que l’attention s’est dirigée vers la toxicité des nano-matériaux sur le système de reproduction. Les nano-particules peuvent passer au travers de la barrière sang-testicules, au travers de la barrière placentaire et au travers de la barrière épithéliale, qui protège les tissus reproducteurs, pour s’accumuler, ensuite, dans les organes reproducteurs. L’accumulation des nano-particules détériore les organes (testicules, épididyme, ovaires et utérus) en détruisant les cellules de Sertoli, les cellules de Leydig et les cellules germinales. Elle provoque un dysfonctionnement des organes de reproduction qui affecte, négativement, le sperme (dans sa motilité, qualité, quantité et morphologie) ou qui réduit le nombre d’ovocytes matures et perturbe le développement folliculaire primaire et secondaire. De plus, les nano-particules peuvent perturber les niveaux de sécrétion d’hormones induisant des modifications des comportements sexuels.» [28] Traduction de Xochi. Continuer la lecture →