Les Qualités Médicinales des Scutellaires

Les Scutellaires font partie du genre Scutellaria, dans la Famille des Lamiacées. Ce genre comprend, environ, de 360 à 469 espèces – peut-être moins, peut-être plus, en fonction des états d’âme des taxonomistes. Il en existe 98 espèces en Chine. Traditionnellement, ce sont une cinquantaine d’espèces de Scutellaria qui sont utilisées, médicinalement, de par le monde, avec diverses activités biologiques. [73]

Le terme “Scutellaire” est dérivé des termes Latin “Scutula”, signifiant “écuelle”, et de “Scutum”, signifiant “bouclier”. Ainsi, la dénomination “Scutellaire” fait référence à la forme de la fleur.

Plus de 300 composés ont été découverts, et isolés, dans ce genre botanique – et, en particulier, des terpènes, des flavonoïdes et des glycosides phényléthanoïdes. [75]

 

Scutellaria baikalensis

Scutellaria baikalensis, la Scutellaire du Baïkal, est répartie, géographiquement, en Chine, en Russie, au Japon, en Mongolie et en Corée du nord. Elle constitue l’une des 50 plantes maîtresses de la Médecine Traditionnelle Chinoise. Et ce, depuis des milliers d’années. Aujourd’hui, c’est l’une des plantes plus prescrites de la Pharmacopée Traditionnelle Chinoise.

Sur le site internet du Ministère de la Santé US – PubMed – une recherche sur l’espèce “Scutellaria baikalensis” ouvre l’accès à 1558 études pharmacologiques. [1] Comment la Pharmacratie ose-t-elle, encore, parler de médecine “alternative”? Ne serait-ce pas, plutôt, la médecine allopathique toxique, et biocidaire, qui altère les natifs et les natives – de la planète Terre?

Aujourd’hui, réjouissons-nous: le film “Hold up”, de 2h45 mn, vient de sortir qui dénonce l’ignominie génocidaire de la fausse pandémie que j’ai dénommée le “CoqueVide/19” – dans mes deux Cantos intitulés “Psychose, Macronavirose, Vaccinose et Pot aux Roses”. [55]  [56] Un très grand bravo au réalisateur! La presse prostituée – au service des criminels et psychopathes qui ont pour objectif d’asservir ou d’annihiler tous les Peuples de la Planète – est dans la panique la plus totale. Désobéissons!

Et n’oublions pas que la narration au sujet du virus constitue le virus!

Et voici une bonne nouvelle pour ceux qui ne l’ont pas compris et qui croient, encore, à l’existence pandémique du “CoqueVide/19”: la Scutellaire du Baïkal serait médicinalement efficace à l’encontre de cette grippette – comme à l’encontre de toutes les grippes et grippettes – selon une pléthore d’études récentes publiées, en 2020, en Chine, et ailleurs. [57] [106]  [107]  [108]  [109]

D’ailleurs, en début mars 2020, j’avais envoyé quelques courriers à l’éminent Professeur Didier Raoult – l’une des “bêtes noires” des marionnettes politiques covidiennes qui s’auto-illusionnent, amplement, quant à leur autorité authentique. Je lui avais demandé pourquoi ne pas utiliser des espèces botaniques anti-paludiques et/ou anti-microbiennes si tant est que les anti-paludiques de synthèse (telle que l’hydroxychloroquine) étaient prouvés efficaces à l’encontre des symptômes générés par cette pandémie inexistante.

Je lui avais alors proposé le complexe anti-microbien systémique que j’ai élaboré (dans mon antre pharmaceutique de l’Oregon), et dénommé “Bherunda”, et qui comprend – en sus de Scutellaria baikalensis – les teintures-mères alcooliques (bios) suivantes: Artemisia annua, Artemisia afra, Artemisia absinthium, Ocimum tenuiflorum, Lomatium dissectum, Angelica archangelica, Angelica sinensis, Hydrastis canadensis, Sida cordifolia, Cyminum cuminum, Nigella sativa, Polygonum multiflorum, Ceanothus americanus, Salvia miltiorrhiza, Glycyrrhiza glabra, Lawsonia inermis, Eupatorium perfoliatum, Melissa officinalis, Isatis tinctoria, Lonicera japonica, Terminalia chebula, Terminalia bellerica, Pelargonium sidoides, Cinnamonum zeylanicum, Commiphora molmol.

Aujourd’hui, la pharmacie familiale constituerait “un exercice illégal” et un crime de lèse-majesté – selon les lois liberticides en vigueur – vis à vis des génocideurs de la Pharmacratie chimique et chimérique.

Détrônons-les et Révoltons-nous en promouvant des pharmacies familiales et communautaires – et en cultivant, à cet effet, les plantes médicinales maîtresses dans nos jardins familiaux.

Scutellaria baikalensis est dénommée “Huang Qin” dans la Pharmacopée Chinoise – “la plante dorée”. Sa première description date de la Dynastie Zhou de l’Ouest (1046 à 771 avant EC) dans l’ouvrage de poésie dénommé “Shijing” – qui fut compilé par Confucius. Ses premières applications médicinales se retrouvent dans le Traité Médicinal dénommé “Shang Han Lun” et rédigé par Zhang Zhong Jing (150-219) ainsi que dans le Traité Médicinal dénommé “Shen Nong Ben Cao Jing” – datant de l’an 250/255. Elle a, ensuite, été mentionnée dans le Traité Médicinal dénommé “Ben Cao Jing Ji Zhu” qui fut composé par Tao Hong-Jing vers l’an 490/498 – et qui présente 730 substances médicinales. Vers le fin de la Dynastie Yuan, c’est Zhu Zhen Hen ou Zhu Danxi (1281-1358) qui le premier en évoqua les propriétés abortives dans le Traité Médicinal dénommé “Dan Ji Xin Fa”.

Scutellaria baikalensis fut, également, mentionnée dans divers Traités médicinaux tels que le “Yao Xing Lun” datant du 7ème siècle, et le “Ben Cao Gang Mu” qui fut rédigé par Li Shi Zhen  (1518-1593). Li Shi Zhen rapporte qu’il utilisa cette plante, à l’âge de vingt ans, pour se soigner d’une inflammation pulmonaire sévère.

Aujourd’hui, Scutellaria baikalensis entre dans la composition de 477 complexes médicinaux – de la Pharmacopée Chinoise Traditionnelle.

La Médecine Traditionnelle Chinoise a utilisé, principalement, la Scutellaire du Baïkal afin de soigner la diarrhée, les pathologies gastro-intestinales, la dysenterie, l’hypertension, les hémorragies, l’insomnie, les inflammations et les pathologies respiratoires.

Ce sont les racines de Scutellaria baikalensis qui sont utilisées par la Médecine Traditionnelle Chinoise – et, plus particulièrement, les racines de trois ans d’âge ou plus. Aujourd’hui, la Pharmacopée Chinoise Officielle décline plus de 180 préparations médicinales contenant cette espèce médicinale.

En Asie, certaines traditions utilisent les feuilles fraîches en légumes et les feuilles séchées en tisanes.

Les études pharmacologiques modernes ont mis en exergue que la Scutellaire du Baïkal est active à l’encontre de la pneumonie bactérienne, des attaques d’apoplexie, des pathologies neuro-dégénératives [24]  [27], de la perte de mémoire, des inflammations [23], des pathologies hépatiques, de l’artériosclérose [20], de l’hypertension [25], des pathologies cardio-vasculaires [26], du diabète, du vieillissement, de l’ostéoporose, des allergies, de la toux, des mouvements anormaux du foetus, des maux de tête, de l’insomnie, des furoncles, des conjonctivites, de l’hémoptysie, des saignements utérins, des selles sanglantes.

La Scutellaire du Baïkal est l’un des composants majeurs de la formule dénommée “Xiao Chai Hu Tang”. Ainsi, une étude de Cochrane, de 2019, est intitulée “Xiao Chai Hu Tang, une préparation médicinale chinoise à base de plantes, contre l’hépatite B chronique”. [2] Ce complexe médicinal “Xiao Chai Hu Tang” est utilisé pour soigner l’hépatite, la fibrose hépatique, le cancer du foie [4]  [5]  [6]  [9], la jaunisse, la cholécystite, la cholélithiase, les pathologies du pancréas, l’amygdalite, la parotidite, etc. [3] En sus de Scutellaria baikalensis, il comprend le Ginseng (Panax ginseng), le Gingembre (Zingiber officinale), la Réglisse (Glycyrrhiza glabra), le Buplèvre Chinois (Bupleurum chinense), le Jujube (Ziziphus jujuba) et le Pinellia ternata.

La Scutellaire du Baïkal est également active à l’encontre d’un très grand nombre de cancers [18]  [29] tels que les cancers du foie [12], du cerveau [7]  [13], de la prostate [10]  [17]  [21], du sein [8], des poumons [22]  [31]  [35], des ovaires [14], du colon [15]  [19]  [37], de l’estomac [36], de l’utérus [32], du cervix, de la vessie, de la vésicule biliaire, du pancréas, de la peau, de l’oesophage, ainsi qu’à l’encontre de la leucémie myéloïde, du carcinome épidermoïde de la tête et du cou [34], de la leucémie lymphoïde [11]  [28], du carcinome mucoépidermoïde et du carcinome épidermoïde [16].

La Scutellaire du Baïkal est l’un des composants majeurs du complexe médicinal dénommé “PC-Spes” – qui fut élaboré pour le traitement du cancer de la prostate. Ce complexe contient, également, le Pastel des Teinturiers (Isatis indigotica), la Réglisse (Glycyrrhiza uralensis), un Ginseng (Panax notoginseng) ainsi que le Chrysanthème (Chrysanthemum morifolium), le Palmier de Floride (Serenoa repens), le Rabdosia rubescens et le champignon Reishi (Ganoderma lucidum).

Aujourd’hui, il existe près de 300 études scientifiques démontrant le potentiel thérapeutique de la Scutellaire du Baïkal dans le traitement du cancer de la prostate, du cancer du foie, de la fibrose hépatique et des allergies.

En 2014, un brevet (US8858953B2) a été accordé pour la commercialisation d’un complexe médicinal – “pour le traitement du cancer des poumons” – comprenant deux Scutellaires (Scutellaria baikalensis et Scutellaria barbata), la Pervenche de Madagascar (Catharantus roseus), l’Astragale Chinoise (Astragalus membranaceus), le Ginseng du Pauvre (Codonopsis pilosula), l’Orpin sarmenteux (Sedum sarmentosum), l’Hédyote diffuse (Hedyotis diffusa/Oldenlandia diffusa), l’espèce Paris polyphylla, le champignon Reishi (Ganoderma lucidum)… et une Fritillaire (Fritillaria cirrhosa). [33]

Pas de coïncidence! Le jour où je découvre l’existence de Fritillaires médicinales, dans la Pharmacopée Chinoise, la Toile présente une étude récente portant sur la capacité de Fritillaria delavayi, dans les montagnes de Chine, de réaliser, depuis très peu de temps, une opération “évolutive” de camouflage dans les rochers en abandonnant sa couleur originelle. [98] Cette Fritillaire est, en effet, en voie d’extinction car il est nécessaire de collecter les bulbes de 3500 plantes environ afin de produire un kilo de poudre médicinale. Fritillaria delavayi est l’une des plantes médicinales anti-tussives les plus usitées en Chine: elle y est très appréciée pour ses propriétés cardiaques, pulmonaires et anti-microbiennes. [99]   [100]

J’ai beaucoup apprécié photographier quelques espèces de Fritillaires en Amérique du Nord dont les bulbes étaient consommés par les Peuples Amérindiens [101]  [102]  [103] – tout comme ceux des espèces de Calochortus dans cette même Famille des Liliacées. [104] Et en parlant “d’Evolution”, je me demande bien comment les hallucinés du Néo-Darwinisme peuvent expliquer un tel processus soudain de “camouflage évolutif” chez Fritillaria delavayi! [105]

Pour résumer, la Scutellaire du Baïkal possèdent des propriétés anti-microbiennes, anti-inflammatoires, anti-oxydantes, anti-anaphylactiques, sédatives, neuro-protectrices, hépato-protectrices, anti-convulsantes, anti-tumorales, anti-cancérigènes, anti-diarrhéiques, anti-hypertensives, anti-angiogéniques, anti-cholestérolémiques, cholagogues, anti-spasmodiques, astringentes, expectorantes, anti-métastiques, anti-dysentériques, hémostatiques, fébrifuges, diurétiques.

En ce qui concerne, ses propriétés anti-microbiennes, la Scutellaire du Baïkal peut être utilisée à l’encontre de: Actinomyces viscosus, Angiostrongylus cantonensis, Bacillus subtilis, Bacteroides melaninogenicus, Bordetella pertusis, Candida albicans, Chlamydia trachomatis, Corynebacterium xerosis, Enterococcus faecalis, Escherichia coli, Helicobacter pylori, Klebsiella pneumoniae [59], Kytococcus sedentarius, Lactobacillus plantarum, Microsporum audouinii, Microsporum canis, Mycobacterium smegmatis, Mycobacterium tuberculosis, Mycoplasma hominis, Neisseria meningitidis, Proteus vulgaris, Pseudomonas fluorescens, Salmonella spp., Salmonella paratyphi, Salmonella typhi, Shigella dysenteriae, Shigella flexneri, Staphylococcus aureus, Staphylococcus epidermidis, Staphylococcus hominis, Streptococcus hemolyticus, Streptococcus pneumoniae, Streptococcus mutans, Streptococcus sanguis, Toxoplasma gondii, Trichophyton violaceum, Ureaplasma urealyticum, Vibrio cholerae.

Ce sont les flavonoïdes de la Scutellaire du Baïkal [50] qui lui confèrent une partie de ses propriétés médicinales majeures. A ce jour, ce sont 50 flavonoïdes (44 flavones et 6 flavanones) et 3 stilbènes qui y ont été isolés et identifiés – dans ses racines. Les cinq principaux sont: la baicaléine, la baicaline, la wogonine, le wogonoside et l’oroxyline A. La baicaléine se concentre fortement dans les poumons, le cerveau et l’hippocampe; la wogonine dans les poumons, les reins et le foie; la baicaline dans le cerveau (et plus particulièrement dans le striatum, le thalamus et l’hippocampe).

Ce sont environ 5000 études qui ont été réalisées concernant les composants, et les propriétés médicinales, des espèces dans le genre Scutellaria. [29] En 2018, le phytochimiste Russe, Abdurashid Karimov, a analysé la composition de 63 espèces de Scutellaria. Il y a découvert la présence de 301 composés phénoliques dont 182 flavonoïdes, 70 flavanones, 9 flavonols, 10 chalcones, 7 aflatoxines, etc. De plus, il a décrit 131 polyphénols, dans Scutellaria baikalensis – dont la plupart étaient des flavonoïdes – provenant des racines ou d’autres parties de la plante. Le plus grand nombre de flavonoïdes a été isolé des espèces suivantes: Scutellaria barbata, Scutellaria indica, Scutellaria amoena, Scutellaria  prastrat, Scutellaria galericulata, Scutellaria discolor, Scutellaria ramosissim et Scutellaria supina. [30]

En sus de ces flavonoïdes majeurs, dans la Scutellaire du Baïkal, il faut noter, également, la présence de scutellarine, d’arginine, de lutéoline, de naringénine, de sérotonine – et même de mélatonine.

Jusqu’à récemment, il était estimé que la mélatonine n’était présente que dans les animaux. On sait, maintenant, qu’elle est, également, présente (tout comme la sérotonine) dans un certain nombre de plantes. Une étude de 2003 a, ainsi, analysé la quantité de mélatonine présente dans 108 plantes médicinales Chinoises. 43 de ces plantes en contenaient plus de 100 ng/par gramme de biomasse. [65]

Scutellaria baicalensis possède l’un des niveaux les plus élevés de mélatonine avec 7 mcg/par gramme de biomasse. La mélatonine est un anti-oxydant très puissant: elle est hautement active dans le cerveau où elle détoxifie les radicaux hydroxyles, l’oxyde nitrique, l’anion peroxynitrite, le peroxyde d’hydrogène, l’acide peroxynitreux et l’acide hypochloreux. De plus, elle est synergiste avec un certain nombre d’enzymes antioxydantes ainsi qu’avec les vitamines E et C et le gluthation. Elle est, d’ailleurs, quatre fois plus puissante que les vitamines E et C sur le plan de la protection tissulaire.

De nombreuses études pharmacologiques ont analysé, in vitro, les capacités anti-cancer des flavonoïdes qui sont spécifiques à la Scutellaire du Baïkal, à savoir la baicaléine, la baicaline, la wogonine et le wogonoside – en particulier à l’encontre des cancers du sein, du foie, du pancréas et du colon/rectum. [38]  [39]  [40]  [41]  [60]  [61]  [62]

D’autres études pharmacologiques ont mis en exergue que la wogonine [47] possède des propriétés anti-oxydantes, anti-inflammatoires, anxiolytiques, anti-spasmodiques, hépato-protectrices, neuro-protectrices et antiangiogéniques. [42]  [43]  [44]  [45]  [46]

Il en est de même pour la baicaléine (et la baicaline)  qui possèdent des propriétés thérapeutiques – à l’encontre des inflammations, des pathologies cardio-vasculaires, des maladies respiratoires, de l’hépatite, des problèmes rénaux, de l’arthrite rhumatoïde, des contaminations microbiennes, des pathologies gastro-intestinales et des maladies neuro-dégénératives. [48]   [49]   [51]

Sur le site internet du Ministère de la Santé US – PubMed – une recherche sur le flavonoïde “wogonine” ouvre l’accès à 800 études pharmacologiques tandis qu’une recherche sur le flavonoïde “baicaléine” ouvre l’accès à 1929 études pharmacologiques.

Il est à noter, également, que la baicaléine a été prouvée active à l’encontre des Borrelia burgdoferi et Borrelia garinii, deux des vecteurs de la maladie de Lyme – sous leurs trois formes de spirochètes, de corps arrondis latents et de biofilm – en particulier lors d’une étude de 2015 qui a, également, mis en valeur l’activité, à l’encontre de ces bactéries, du kelp et de la monolaurine (que l’on trouve dans le lait maternel ainsi que dans l’huile de noix de coco). [52]

Une autre étude récente, de février 2020, a mis en exergue les fortes capacités de destruction, de diverses formes de Borrelia burgdoferi – sans doute manipulées, génétiquement, par un laboratoire US de Long Island, dans les années 70 – de Scutellaria baicalensis ainsi que des espèces médicinales suivantes: Artemisia annua, Cryptolepis sanguinolenta (le Cryptolepis sanguin), Polygonum cuspidatum (la Renouée du Japon), Juglans nigra (le Noyer), Withania somnifera (l’Ashwagandha), Andrographis paniculata (la Chirette Verte), Uncaria tomentosa et Cistus incanus. [53]  [54]

C’est pourquoi le phyto-thérapeute, et écrivain, Stephen Harrod Buhner met intensément en exergue le recours à cette espèce médicinale dans les complexes qu’il propose – dans ses trois ouvrages essentiels sur la Maladie de Lyme et ses co-infections (Bartonella, Anaplasma, Babesia, Ehrlichia et Mycoplasma). [58]

Selon Stephen Harrod Buhner: «Lorsque l’on étudie les Mycoplasma, et autres co-infections, cette espèce médicinale se caractérise par un certain nombre de propriétés et d’usages spécifiques. C’est, réellement, une plante médicinale excellente pour traiter les infections respiratoires, la pneumonie, les infections du système nerveux central (méningites, encéphalites, mycoplasma, Lyme, etc), les fonctions cérébrales détériorées, les fièvres, les fièvres intermittentes, les pathologies du système gastro-intestinal accompagnées d’inflammations, les diarrhées et les dysenteries, les inflammations du foie et des reins, les infections urinaires, l’irritabilité nerveuse, les crises épileptiques, les convulsions, les perturbations du sommeil – et comme thérapie de soutien dans les cancers.» Stephen Harrod Buhner in “Healing Lyme Disease Coinfections”.

Stephen Harrod Buhner considère que Scutellaria baicalensis est non seulement une plante médicinale maîtresse mais que c’est, également, une plante médicinale synergiste – à savoir qu’elle amplifie les effets d’autres plantes médicinales avec lesquelles elle est associée. D’autres synergistes réputés sont la Réglisse (Glycyrrhiza glabra), le Gingembre (Zingiber officinale) et les Poivres noirs (Piper nigrum et Piper longum). Il est important de noter, aussi, que ces plantes médicinales synergistes peuvent amplifier l’action des remèdes allopathiques.

Ainsi, par exemple, Scutellaria baicalensis est fortement inhibitrice du Cytochrome P450 3A4 – une enzyme du foie qui métabolise la moitié des molécules chimiques de l’allopathie en les inactivant partiellement ou en en générant des métabolites. Cela signifie que la Scutellaire du Baïkal peut amplifier la présence d’un certain nombre d’antibiotiques, et d’autres substances allopathiques, dans le corps humain – telles que la codéine, l’acétaminophène, la cyclosporine, le diazépam, l’érythromycine, etc.

Ainsi, par exemple, l’action synergiste de la baicaléine peut amplifier la présence dans le corps de remèdes allopathiques tels que la ribavirine, l’albendazole, la ciprofloxacine, l’amphotéricine B, etc. De même, l’oroxyline A est un puissant inhibiteur de la glycoprotéine P – qui génère un processus de multi-résistance aux médicaments allopathiques – présente dans divers tissus (foie, intestins, reins…) et dans les barrières hémato-encéphalique et placentaire. L’oroxyline A, dans le corps, va donc ouvrir ces barrières et induire une plus grande circulation de ces médicaments allopathiques.

En ce qui concerne la posologie. La Pharmacopée Traditionnelle Chinoise prescrit de fortes doses à chaque prise: de 3 à 9 grammes de racines. Cette espèce atteint le plasma et les organes en une heure mais elle ne persiste dans le corps humain que quelques heures – d’où la nécessité de multiples prises quotidiennes. Stephen Harrod Buhner conseille trois prises quotidiennes dans le cas de teintures-mères alcooliques (de la racine): 1/4 à 1/2 cuillère à café pour les situations chroniques et le double pour les situations aigües.

Cette plante médicinale est déconseillée lors de la grossesse et pour toute personne utilisant des remèdes allopathiques destinés à abaisser la pression sanguine ainsi que pour toute personne souffrant de diabète (de type 1). En effet, cette plante peut affecter les niveaux d’insuline et de sucre dans le sang.

 

Scutellaria lateriflora

Scutellaria lateriflora, la Scutellaire casquée, ou Scutellaire latériflore, est originaire d’Amérique du nord.

Pour son action sur le système nerveux, Scutellaria lateriflora fut, très souvent, remplacée par d’autres espèces aux propriétés similaires telles que Scutellaria minor, Scutellaria integrifolia, Scutellaria versicolor, Scutellaria hyssopifolia, Scutellaria canescens et Scutellaria cordifolia.

Ainsi, selon l’ouvrage médical de 1937, “Dispensatory of the United States of America”, Scutellaria lateriflora constitue l’une des plantes médicinales de la Materia Medica les plus substituées – et même frelatées. En effet, durant le siècle passé, les cas de toxicité hépatique attribués à Scutellaria lateriflora l’étaient totalement à tort car il s’est avéré que les remèdes incriminés ne contenaient pas cette espèce médicinale mais, bien plutôt, deux espèces de Germandrée: la Germandrée petit-chêne (Teucrium chamaedrys) et la Germandrée du Canada (Teucrium canadense).

Une étude de 2003 a analysé les différences de composition entre ces trois espèces. Les Germandrées ne contiennent pas du tout de baicaline, de baicaléine, de latériflorine, etc. De plus, le constituant majeur des Germandrées, la teucrioside, est totalement absent de Scutellaria lateriflora. Par contre, Teucrium canadense se caractérise par la présence de verbascoside – que l’on retrouve, également, dans les Scutellaires. L’hépato-toxicité (potentielle) des espèces, dans le genre Teucrium, serait due à la présence d’un diterpène possédant un anneau de furane oxydé. [67].

Scutellaria lateriflora fut utilisée par les Peuples Iroquois et Cherokee [74], pour soigner les diarrhées, les problèmes rénaux, la variole, les maux de gorge, les douleurs des seins; pour faciliter le flux sanguin durant les règles; pour faciliter l’expulsion du placenta lors de l’accouchement; comme sédatif dans les pathologies nerveuses; et, également, comme plante abortive – selon les ouvrages “Cherokee Plants and Their Uses – A 400 Year History” (1975) et “Iroquois Medical Botany” (1977).

Selon l’ethnobotaniste et anthropologue, Daniel Moerman, les Peuples Amérindiens utilisaient également, médicinalement, d’autres espèces dans ce genre – en particulier Scutellaria angustifolia, Scutellaria incana, Scutellaria californica, Scutellaria elliptica, Scutellaria galericulata et Scutellaria parvula – ainsi que mentionné dans ses ouvrages “Native American Ethnobotany” et “Native American Medicinal Plants: An Ethnobotanical Dictionary”.

En Amérique du nord, c’est en 1773 que Scutellaria lateriflora fut introduite dans la Médecine Naturopathique pour le traitement de l’hystérie et de la rage.

C’est pour cela que cette Scutellaire est, également, nommée, en Amérique du nord, la “Scutellaire du Chien Fou”.

Elle fut introduite dans la Materia Medica des USA en 1785. Le premier médecin Européen à la mentionner fut l’Allemand Johann David Schöpff qui l’utilisa comme tonique et fébrifuge. En 1819, le médecin Lyman Spalding – qui fut à l’origine de la Pharmacopée officielle des USA – écrivit un ouvrage intitulé “A history of the introduction and use of Scutellaria lateriflora as a remedy for preventing and curing hydrophobia: occasioned by the the bite of rabid animals”. Plus tard, au 19 ème siècle, la Médecine Eclectique y eut recours pour le traitement de l’épilepsie, des convulsions et des pathologies mentales.

En 1855, le médecin Joseph Bates déclara que cette espèce médicinale serait amplement utilisée, dans le futur, pour les pathologies alors traitées par l’opium.

Dans son article, de 2002, intitulé “Skullcap: Potential Medicinal Crop”, Nirmal Joshee évoque même que, de nos jours, cette espèce médicinale est fumée, en cérémonies, afin d’induire des visions. [70]

Il est, d’ailleurs, à signaler, que trois espèces de Scutellaria sont réputées posséder des effets dit “psychoactifs” – “hallucinogènes” ou “enthéogéniques”. Ce sont Scutellaria lateriflora, Scutellaria galericulata et Scutellaria nana. Scutellaria galericulata est considérée, par certains psychonautes, comme l’équivalent d’une ganja et Scutellaria nana comme l’équivalent d’une bonne ganja.

Ainsi, Scutellaria nana entrait dans la composition des substances psychoactives légales [110], et vendues sur le marché – dénommées “spices” – en compagnie d’autres espèces médicinales très réputées telles que: Leonurus sibiricus [111], Zornia latifolia ou Zornia diphylla, Nymphaea alba et Nymphaea caerulea, Pedicularis densiflora, Leonotis leonurus [112], Canavalia maritima, Nelumbo nucifera.

Cette espèce possède des propriétés anxiolytiques, anti-spasmodiques, neuro-protectrices, anti-épileptiques, anti-inflammatoires – et inhibitrices du cytochrome P450 3A4.

Une étude pharmacologique, de 2004, élimina totalement les convulsions épileptiques chez des rats de laboratoire qui étaient traités avec un complexe contenant Scutellaria lateriflora, Datura stramonium et Gelsemium sempervirens. [68]

Sur le site internet du Ministère de la Santé US – PubMed – une recherche sur l’espèce “Scutellaria lateriflora” ouvre l’accès à, seulement, 48 études pharmacologiques – versus 1558 études, rappelons-le, pour Scutellaria baikalensis. Nonobstant, vu la présence de composants similaires à toutes les Scutellaires, on peut en déduire que  Scutellaria lateriflora possède également des propriétés anti-oxydantes, anti-allergiques, anti-Lyme, etc.

Une étude de 2013 a mis en exergue les propriétés anti-oxydantes et protectrices de l’ADN de Scutellaria lateriflora. [69].

Scutellaria lateriflora est, ainsi, indiquée dans le traitement de la nervosité, des anxiétés, des dépressions, de l’épilepsie, du delirium tremens, de l’hystérie, de la chorée, des fièvres intermittentes, des névralgies, des troubles neurologiques induits par des infections bactériennes, des syndromes de sevrage (dans le cas des barbituriques et autres tranquillisants allopathiques), des troubles urinaires et rénaux, des douleurs liées aux herpès, des tensions pré-menstruelles, de la sclérose en plaques, des conditions spasmodiques, du syndrome du côlon irritable lié au stress, de la dyspepsie nerveuse, des maux de tête, des toux prolongées, de la constipation, des diarrhées, des flatulences, des rhumatismes, des morsures de serpents, etc.

Une étude de 2007 a analysé les capacités anti-oxydantes de 55 plantes médicinales majeures réputées pour leurs propriétés thérapeutiques à l’encontre des pathologies urinaires et rénales. Les capacités les plus anti-oxydantes furent découvertes chez Scutellaria lateriflora, Rheum palmatum (la rhubarbe), Cimicifuga racemosa (actée à grappes), Glycyrrhiza glabra (la réglisse) et Olea europaea (les feuilles d’olivier). [77]

Une étude de 2011 a analysé les différentes compositions de 5 espèces de Scutellaires – Scutellaria baicalensis, Scutellaria lateriflora, Scutellaria racemosa, Scutellaria tomentosa et Scutellaria wrightii – et, plus particulièrement, le verbascoside, la scutellarine, la scutellaréine, la baicaline, la baicaléine, la wogonine, le wogonoside, l’apigénine, la chrysine et l’oroxyline A. Les racines de Scutellaria wrightii contenaient 5 fois plus de baicaline que celles de Scutellaria baicalensis. Les feuilles de Scutellaria wrightii et de Scutellaria tomentosa contenaient beaucoup plus de scutellarine que celles de Scutellaria baicalensis. Scutellaria wrightii et Scutellaria tomentosa constituaient de très bonnes sources pour la scutellaréine, la baicaline, la baicaléine et la wogonine. [64]

Le verbascoside est un anti-oxydant reconnu pour ses propriétés anti-leucémiques et anti-arthritiques. L’oroxyline A est reconnue pour ses propriétés anti-cancérigènes.

Une autre étude de 2008 a analysé les différentes compositions de 3 espèces de Scutellaires – Scutellaria baicalensis, Scutellaria lateriflora et Scutellaria racemosa. Scutellaria racemosa est une espèce originaire d’Amérique du sud utilisée, par certains Peuples de Colombie et d’Equateur, pour ses propriétés neurologiques. Les écotypes analysés de Scutellaria lateriflora et Scutellaria racemosa contenaient plus de mélatonine que Scutellaria baicalensis. De plus, Scutellaria lateriflora contenait cinq fois plus de sérotonine que Scutellaria baicalensis et plus de baicaléine que les deux autres espèces. Par contre, Scutellaria baicalensis contenait 800 fois plus de scutellarine que les deux autres espèces. [63]

Il est à noter, dans ces études pharmacologiques, que tout dépend des écotypes analysés, de la méthode d’extraction et des parties de la plantes prises en considération. Ainsi, une autre étude de 2013 a mis en exergue 6,8 fois plus de baicaléine et 5 fois plus de baicaline dans Scutellaria baicalensis que dans Scutellaria lateriflora. [66] Il s’agissait, dans ce cas, des racines. En effet, une étude de 2018 a mis en exergue que, dans Scutellaria lateriflora, la concentration la plus élevée de baicaline et de baicaléine se trouve, respectivement, dans les feuilles et les tiges.

Scutellaria lateriflora contient, également, d’autres flavonoïdes tels que la lutéine, l’apigénine, la latériflorine et l’hispiduline.  Ses deux acides aminés prédominants sont la glutamine et le GABA. Elle contient, également, des coumarins tels que les scutéflorines A et B ainsi que la décursine. [76] Elle contient, aussi, un mélange d’acides tels que les acides arachique, béhénique, caféique, cinnamique, p-coumarique, férulique et lignopalmitique. [71] Selon une étude de 2003, portant que un écotype Iranien, son huile essentielle contient des monoterpènes mais principalement des sesquiterpènes: β-pinène, camphène, limonène, caryophyllène, δ-cadinène, calaménène et β-élémène.

Ainsi que je l’ai indiqué, à maintes reprises, dans mes diverses monographies médicinales, la composition des huiles essentielles des plantes médicinales est extrêmement variable en fonction des écotypes, des sous-espèces, des parties analysées et des modes d’extraction – au sein de la même espèce. Ainsi, par exemple, une étude Turque de 2017 portant sur la composition des huiles essentielles de trois sous-espèces de Scutellaria brevibracteata a mis en valeur: chez Scutellaria brevibracteata ssp. brevibracteata, 22.8% de β-caryophyllène et 16% d’oxyde de caryophyllène; chez Scutellaria brevibracteata ssp. subvelutina, 28.3% de β-caryophyllène, 12.4% de linalool et 10.8% d’acide hexadécanoïque; chez Scutellaria brevibracteata ssp. pannosula, 36.4% de β-caryophyllène, 9.8% d’α-cadinol, 7% d’δ-cadinène et 5.3 de linalool. [72]

Une étude très récente de septembre 2020 a décliné les composants majeurs des huiles essentielles de 38 espèces de Scutellaria. Ce sont les sesquiterpènes qui sont les plus abondants. Les principaux composants sont, ainsi, l’acide hexadécanoïque, le β-caryophyllène, le germacrène D, le linalool, le β-farnésène et l’eugénol.

Le germacrène D possède une activité insecticide à l’encontre des tiques, des moustiques et des pucerons. Le β-caryophyllène est un cannabinoïde possédant des propriétés thérapeutiques à l’encontre des anxiétés, de la colite ulcéreuse, des douleurs neuropathiques, des troubles rénaux, de l’endométriose, etc. Le linalool possède des activités anti-microbiennes, anti-inflammatoires, anti-nociceptives, anti-allergiques… [75]

 

Scutellaria barbata

Scutellaria barbata, la Scutellaire barbue, est originaire des régions tempérées de Chine, d’Inde et du Japon.

Sur le site internet du Ministère de la Santé US – PubMed – une recherche sur l’espèce “Scutellaria barbata” ouvre l’accès à 216 études pharmacologiques.

Scutellaria barbata est dénommée “Ban Zhi Lian” dans la Médecine Traditionnelle Chinoise. Elle est principalement utilisée pour traiter les cancers mais, également, pour soigner l’hépatite, les troubles urinaires, l’appendicite, les douleurs, les abcès pulmonaires, les infections bactériennes, les inflammations, les furoncles, la bilharziose, les morsures de serpents, les tumeurs – et pour fortifier le système sanguin. Ce sont ses feuilles et ses tiges qui sont utilisées dans la Pharmacopée Chinoise.

Scutellaria barbata est souvent utilisée, dans la Pharmacopée Chinoise, en synergie avec Hedyotis diffusa (Hédyote diffuse) et Lobelia chinensis (Lobelia Asiatique) dans le traitement des cancers – et en particulier les cancers du sein, des poumons, du foie et du tractus gastro-intestinal. [86] Scutellaria barbata est associée aux méridiens des poumons, du foie, du gros intestin et de l’estomac.

Des études pharmacologiques récentes ont mis en exergue ses propriétés thérapeutiques à l’encontre des cancers des poumons [82]  [90]  [96], du sein [83]  [94], du foie [85], des ovaires [84], de la vessie [89] et du colo-rectal [87] ou à l’encontre de la leucémie [88]  [97].

Scutellaria barbata se caractérise par un grand nombre de flavonoïdes, des diterpénoïdes et des diterpénoïdes alcaloïdes de la classe des néo-clérodanes [91]  [92], des huiles essentielles, des chlorophylles, des caroténoïdes et de nombreux autres composés. [93]  [95]

Ses huiles essentielles contiennent, entre autres: acétone d’hexahydrofarnesyl, menthol, octénol, linalool, thymol, méthyleugénol, βhimachalène, β-bourbonène… Elles possèdent une forte activité anti-microbienne. [78]

Une étude de 2004 a mis en exergue les propriétés anti-microbiennes de Scutellaria barbata à l’encontre de 17 microorganismes: Enterococcus faecalis, Staphylococcus aureus, Serratia marcescens, Escherichia coli, Stenotrophomonas maltophila, Pseudomonas aeruginosa, Staphylococcus heamolyticus, Staphylococcus epidermidis, Candida tropicalis, Staphylococcus simulans, Citrobacter freundii, Salmonella paratyphi-A, Shigella flexneri, Klebsiella pneumoniae, Salmonella typhi, Serratia liquefaciens et Candida albicans. [78]

Une étude de 2000 a, également, mis en valeur l’action anti-bactérienne de Scutellaria barbata à l’encontre de souches de Staphylococcus aureus multi-résistantes aux antibiotiques. [80]

Une étude, de 2018, intitulée “Using the Chinese herb Scutellaria barbata against extensively drug-resistant Acinetobacter baumannii infections: in vitro and in vivo studies” a analysé les propriétés de 30 plantes médicinales à l’encontre de Acinetobacter baumanni – une bactérie infectant les poumons.

Cette bactérie, à Gram négatif, est devenue extrêmement résistante à la plupart des antibiotiques et elle constitue l’un des principaux pathogènes responsables des pneumopathies nosocomiales dans les hôpitaux. Seule Scutellaria barbata démontra une capacité de destruction totale d’Acinetobacter baumanni. [79]

Une cinquantaine de flavonoïdes y ont été déterminés dont l’hespéridine, la lutéoline, l’apigénine, la baicaline, la wogonine, la naringénine, la quercétine, la scutellarine, la scutellaréine, la rivularine, la baicaléine, la carthamidine… possédant tous des activités anti-tumorales et/ou anti-bactériennes.

Plus d’une vingtaine de diterpénoïdes alcaloïdes, de la classe des néo-clérodanes, et plus d’une cinquantaine de diterpénoïdes, de la classe des néo-clérodanes, y ont été isolés… dont une grande partie possédant des activités cytotoxiques à l’encontre d’un certain nombre de cancers.

Une étude de 2013 a mis en valeur l’action acaricide de Scutellaria barbata à l’encontre des acariens Dermatophagoides farinae, Dermatophagoides pteronyssinus et Tyrophagus putrescentiae (Acarien de la moisissure). [81]

Xochi. Le 26 novembre de l’An 03 des Gilets Jaunes.