Lorsque je rédigeai mon très long dossier intitulé “Une Pandémie d’Oxyde de Graphène?”, j’évoquai brièvement quelques études qui prétendaient utiliser l’oxyde de graphène, dans des bio-senseurs, afin de pouvoir mieux localiser le virus invisible du CoqueVide – qui, au jour d’aujourd’hui, n’a jamais été, réellement, découvert, mis à nu, isolé, purifié, caractérisé et photographié.
Voici, donc, une brève présentation de quelques études récentes, ou très récentes, qui promeuvent le recours à l’oxyde de graphène dans les vaccins, médications, masques, vêtements, filtres de ventilation, encres, etc, pour lutter contre le Sars-CoV-2 invisible.
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“Nano dimensions/adjuvants in COVID-19 vaccines”.
Février 2022. Il s’agit d’une étude publiée, récemment – en mars 2022 – par le Journal of Materials Chemistry B. [62] L’auteur est le professeur Edouard Alphandery ( (Sorbonne) ).
Une issue favorable de la crise du COVID-19 pourrait être obtenue par une vaccination massive. Les vaccins proposés contiennent plusieurs principes actifs vaccinaux (PAV) différents, tels que le virus inactivé, l’antigène, l’ARNm et l’ADN, qui sont associés soit à des adjuvants standard, soit à des nano-matériaux (NM) tels que les liposomes dans les vaccins de Moderna et de BioNTech/Pfizer. Les adjuvants du vaccin COVID-19 peuvent être choisis parmi les liposomes ou d’autres types de Nano-matériaux composés par exemple d’oxyde de graphène, de nano-tubes de carbone, de micelles, d’exosomes, de vésicules membranaires, de polymères ou de NM métalliques, en s’inspirant des nano-vaccins contre le cancer, dont les adjuvants peuvent partager certaines de leurs propriétés avec ceux des vaccins viraux.
Il est pour le moins surprenant de lire, sous la plume d’Edouard Alphandéry – qui est, d’ailleurs, manifestement, un “vacinaliste massif” – que les vaccins CoqueVide peuvent contenir, comme adjuvants, des liposomes ou autres types de nano-matériaux composés, par exemple, d’oxyde de graphène, de nanotubes de carbone, de micelles, d’exosomes, de vésicules membranaires, de polymères ou d’autres nano-particules métalliques.
Depuis 2006, Edouard Alphandery a promu, pour le traitement de cancers, l’usage de nano-particules d’oxyde de fer fonctionnalisées avec des bactéries magnétotactiques – nommées magnétosomes. L’oxyde de graphène – et autres dérivés du graphène tels que les nano-tubes de carbone – constituent, donc, pour lui, la continuation logique de ses travaux antérieurs.
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“The Potential of Various Nanotechnologies for Coronavirus Diagnosis/Treatment Highlighted through a Literature Analysis”.
Juillet 2020. [61] L’auteur est le professeur Edouard Alphandery ( (Sorbonne) ).
Avec l’épidémie actuelle de COVID-19, il est devenu essentiel de développer des méthodes efficaces pour le traitement et la détection de ce virus. Parmi les nouvelles approches qui pourraient être testées, celle qui s’appuie sur les nanotechnologies trouve l’un de ses principaux fondements dans la similitude entre la taille des nanoparticules (NP) et celle des coronavirus (COV), qui favorise les interactions NP-COV. Le COVID-19 étant très récent, la plupart des études dans ce domaine se sont concentrées sur d’autres types de coronavirus que le COVID-19, tels que ceux impliqués dans les maladies MERS ou SARS. Bien que leur nombre soit limité, elles ont abouti à des résultats prometteurs sur divers COV en utilisant une large gamme de différents types de nanosystèmes, par exemple des nanoparticules, des dos quantiques ou des nanoassemblages de polymères/protéines. Des efforts supplémentaires méritent d’être déployés dans ce domaine pour consolider ces résultats. Ici, je résume d’abord les différentes méthodes basées sur les nanotechnologies utilisées pour la détection du COV, c’est-à-dire les méthodes optiques, électriques ou PCR, dont la sensibilité a été améliorée par la présence de nanoparticules. En outre, je présente des méthodes de vaccination qui comprennent des nanoparticules utilisées soit comme adjuvants, soit comme principes actifs. Elles produisent souvent une réponse immunitaire mieux contrôlée, peut-être en raison d’une meilleure présentation/traitement de l’antigène que dans les vaccins non nanoparticulés. Certaines approches antivirales ont également tiré parti de l’utilisation de nanoparticules, conduisant à des mécanismes spécifiques tels que le blocage de la réplication du virus au niveau cellulaire ou la réduction de la mort cellulaire apoptotique induite par le COV.

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“Interactions between carbon nanotubes and external structures”.
Des techniques de modélisation moléculaire sont utilisées pour décrire le processus d’interaction entre les nanotubes de carbone et les principales structures du virus Covid-19 : la protéine d’enveloppe, la protéase principale et la glycoprotéine Spike. 2022. [63]
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“Carbon-Based Nanomaterials: Promising Antiviral Agents to Combat COVID-19 in the Microbial Resistant Era”.
Par conséquent, les nanomatériaux à base de carbone (CBN), tels que le fullerène, les points de carbone, le graphène et leurs dérivés, constituent une alternative prometteuse en raison de leur activité antimicrobienne à large spectre, de leur biocompatibilité, de leur biodégradabilité et de leur capacité à induire une régénération des tissus. En outre, le mode d’action antimicrobien est principalement physique (par exemple, distorsion de la membrane), ce qui se caractérise par un faible risque de résistance antimicrobienne. Dans cette revue, nous avons évalué la littérature sur l’activité antivirale et les propriétés antimicrobiennes à large spectre des CBN. Les CBN ont une activité antivirale contre 12 virus à ARN simple brin positif enveloppés similaires au SARS-CoV-2. Les CBN, dont la toxicité pour l’homme est faible ou nulle, sont des thérapeutiques prometteuses contre le complexe de pneumonie COVID-19 et d’autres virus, bactéries et champignons, y compris ceux qui sont multirésistants. 2021. [64]
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“Nanotechnology based solutions to combat zoonotic viruses with special attention to SARS, MERS, and COVID 19: Detection, protection and medication”.
Les nanotechnologies offrent de nouvelles solutions pour lutter contre les virus zoonotiques en proposant des méthodes de détection efficaces et bon marché, de nouveaux diagnostics rapides et de nouvelles thérapies efficaces. Le potentiel des nanotechnologies pour le COVID 19 est exceptionnellement élevé en raison de leur petite taille, de leur rapport surface/volume élevé, de leur sensibilité à la modification et de leur activité virale intrinsèque. Les stratégies fondées sur les nanotechnologies s’attaquent au COVID 19 en étendant leur rôle i) à la conception de nanomatériaux pour l’administration de médicaments/vaccins, ii) au développement d’approches diagnostiques fondées sur les nanotechnologies, telles que les nanocapteurs, iii) à de nouveaux équipements de protection individuelle fondés sur les nanotechnologies, à utiliser dans les stratégies de prévention. Octobre 2021. [54]
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“Graphene-based Materials for Fighting Coronavirus Disease 2019: Challenges and Opportunities”.
La maladie à coronavirus 2019 (COVID-19) causée par le coronavirus 2 du syndrome respiratoire aigu sévère (SARS-CoV-2) est considérée comme une grave menace mondiale et le plus grand défi de ces derniers jours. Plusieurs approches ont été menées dans ce sens pour lutter contre le COVID-19. Parmi celles-ci, la nanotechnologie est l’une des approches prometteuses pour relever ces défis dans la situation actuelle. Récemment, les nanomatériaux à base de graphène ont été étudiés pour le COVID-19 en raison de leurs propriétés physico-chimiques uniques. Ce mini-bilan présente les progrès récents des nanomatériaux à base de graphène et leurs applications pour le diagnostic, la détection, la décontamination et la protection contre le COVID-19. En outre, les principaux défis et perspectives pour la conception fondamentale et le développement de technologies basées sur des matériaux à base de graphène sont discutés et des orientations appropriées pour améliorer ces technologies sont suggérées. Cet article fournira des connaissances opportunes et des orientations futures sur ces matériaux merveilleux dans diverses applications biologiques. ]
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“Role of different types of nanomaterials against diagnosis, prevention and therapy of COVID-19”.
C’est pourquoi, dans cette étude, nous passons en revue les recherches antérieures sur les nanomatériaux qui peuvent être efficaces pour orienter les stratégies de lutte contre la pandémie actuelle de COVID-19 et réduire les déchets infectieux dangereux dans l’environnement. Nous soulignons la contribution des nanomatériaux qui possèdent un potentiel en matière de thérapie, de prévention, de détection de protéines virales ciblées et qui peuvent également être utiles pour le dépistage au sein d’une large population, pour le développement de capteurs et de filtres environnementaux. En outre, nous étudions les possibilités d’utiliser les nanomatériaux dans la recherche antivirale et le développement de traitements, en examinant le rôle des nanomatériaux dans la conception de médicaments antiviraux, y compris l’importance des nanomatériaux dans l’administration de médicaments et la vaccination, ainsi que dans la production d’équipements médicaux. Les technologies basées sur les nanomatériaux contribuent non seulement aux efforts de recherche en cours sur le SRAS et le CoV-2, mais peuvent également fournir des plates-formes et des outils pour la compréhension, la protection, la détection et le traitement des futures maladies virales. Septembre 2021. [52]
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“Large-Sized Graphene Oxide Nanosheets Increase DC–T-Cell Synaptic Contact and the Efficacy of DC Vaccines against SARS-CoV-2”.
16 août 2021. [651] A savoir que des plaques d’oxyde de graphène de large taille accroissent le contact synaptique cellule dendritique/lymphocytes T tout autant que l’efficacité des vaccins de cellules dendritiques.
L’objectif de cette étude Chinoise est l’analyse des interactions entre l’oxyde de graphène et les cellules dendritiques en fonction de la taille de ces nano-particules. Le but ultime est la création de vaccins de cellules dendritiques améliorés avec de très grosses nano-particules d’oxyde de graphène – à savoir >1 µm.
Dans cette étude, le terme vaccin est mentionné 53 fois… pour dire qu’il s’agit bien de l’élaboration de vaccins à base de nano-particules d’oxyde de graphène. Est-ce bien clair?
«Dans cette étude, nous avons investigué, de façon extensive, les effets de l’oxyde de graphène sur les propriétés fonctionnelles et biologiques des cellules dendritiques en nous focalisant sur la formation synaptique des cellules dendritiques/lymphocytes T. Nous avons, plus particulièrement, testé, systématiquement, l’efficacité protectrice d’un vaccin de cellules dendritiques fonctionnalisé avec de l’oxyde de graphène à l’encontre du Sars-CoV-2 nouvellement émergé.»
La taille des nano-particules d’oxyde de graphène, dans cette étude, variait entre 500 nm et environ 1 micron.

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“SNAP@CQD as a promising therapeutic vehicle against HCoVs: An overview”
Etude de mars 2023. [133] Ce rapport examine les thérapies potentielles pour traiter les coronavirus humains et leur impact économique. Plus précisément, nous explorons les thérapies qui peuvent soutenir la réponse immunitaire de l’organisme, y compris les réponses des immunoglobulines (Ig)A, IgG et des cellules T, afin d’inhiber le cycle de réplication virale et d’améliorer la fonction respiratoire. Nous émettons l’hypothèse que les points quantiques de carbone conjugués à la S-nitroso-N-acétylpénicillamine (SNAP) pourraient constituer un remède alternatif synergique pour traiter les lésions respiratoires causées par les infections à coronavirus humains. Pour ce faire, nous proposons de développer des aérosols contenant des motifs SNAP qui libèrent de l’oxyde nitrique et sont conjugués à des matériaux nanostructurés prometteurs. Ces sprays pourraient combattre les coronavirus humains en inhibant la réplication virale et en améliorant la fonction respiratoire. En outre, ils pourraient présenter d’autres avantages, tels que de nouvelles possibilités de vaccins nasaux à l’avenir.
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Utilisation de points quantiques de Graphène fonctionnalisés pour lutter contre les Employing functionalized graphene quantum dots to combat coronavirus and enterovirus
Etude de janvier 2023. [91] La pandémie de COVID-19 (c’est-à-dire de coronavirus) continue de nuire à la vie humaine, à l’économie et à l’écosystème mondial. Bien que des progrès significatifs aient été réalisés dans le développement de matériaux antiviraux pour le coronavirus, il reste encore beaucoup à faire. Dans ce travail, des points quantiques de graphène fonctionnalisés en N ont été conçus et synthétisés en tant que nanomatériaux antiviraux pour le coronavirus félin NTU156 (FCoV NTU156) et l’entérovirus 71 (EV71) avec une inhibition très élevée (>99,9 %). Pour préparer les échantillons de points quantiques de graphène, une technique unique en phase solide assistée par micro-ondes a été mise au point et la toxicité cellulaire a été établie sur les lignées cellulaires H171 et H184 après 72 heures d’incubation, ce qui indique une biocompatibilité supérieure. La fonctionnalité de surface des points quantiques de graphène (c’est-à-dire les groupes phénoliques et aminés) joue un rôle essentiel dans l’interaction avec le domaine de liaison au récepteur de la protéine de l’épi. Il a également été constaté que l’ajout de polyéthylène glycol est avantageux pour la dispersion et l’adsorption des points quantiques de graphène fonctionnalisés sur la surface du virus, ce qui conduit à une meilleure inhibition du virus. La fonctionnalité des nanomatériaux/points quantiques de graphène tels qu’ils ont été préparés a été confirmée par un verre revêtu de points quantiques de graphène fonctionnalisé qui s’est révélé extrêmement efficace pour empêcher la propagation du virus pendant une période relativement longue (>20 h).
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“Graphene oxide/silver nanoparticle ink formulations rapidly inhibit influenza A virus and OC43 coronavirus infection in vitro”.
L’oxyde de graphène et les nanoparticules d’argent sont deux matériaux dont les propriétés antimicrobiennes sont documentées. Ici, nous avons testé les propriétés antivirales in vitro de plusieurs matériaux composites à base d’oxyde de graphène et de nanoparticules d’argent, qui ont été préparés par trois méthodes différentes : réduction avec un sel d’argent, ajout direct de nanosphères d’argent et ajout direct de nanosphères d’argent à du graphène thiolisé. Ces matériaux ont été testés à court terme pour leur activité antivirale contre deux virus à ARN enveloppés, le virus de la grippe A et le coronavirus OC43, en effectuant des tests de plaque virale après exposition des virus à chaque matériau. Il a été constaté que les matériaux à base d’oxyde de graphène et de nanoparticules d’argent générés par l’ajout direct de nanosphères d’argent étaient capables d’inhiber complètement la formation de plaques par les deux virus en l’espace d’une minute d’exposition. Les matériaux générés par les deux autres méthodes présentaient des niveaux d’efficacité variables contre le virus de la grippe A. Ces études indiquent que les matériaux composites à base d’oxyde de graphène et de nanoparticules d’argent peuvent neutraliser rapidement les virus à ARN et démontrent leur potentiel d’utilisation dans une large gamme d’applications. 56]
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“Graphene Oxide Nanosheets Interact and Interfere with SARS‐CoV‐2 Surface Proteins and Cell Receptors to Inhibit Infectivity”.
Cette étude évoque, sans ambages, le recours à l’oxyde de graphène, dans les médications, ou dans les vaccins, afin d’éliminer le coronavirus.
En voici la traduction du résumé. «Les nano-technologies peuvent offrir un certain nombre d’options à l’encontre de la pathologie Covid/19 en agissant, à la fois, sur les cellules-hôtes, de façon intra-cellulaire ou extra-cellulaire. Le but de cette étude présente est d’explorer l’oxyde de graphène, le nano-matériau en 2D le plus étudié pour des applications bio-médicales, en tant que nano-plateforme permettant d’interagir avec le Sars-CoV-2. Des analyses des points d’arrimage moléculaire ont été réalisées concernant des plaques d’oxyde de graphène en interaction avec trois structures: la spike virale du SARS‐CoV‐2 (état ouvert 6VYB ou fermé 6VXX), ACE2 (1R42) et le complexe spike lié à l’ACE2 (6M0J). Lorsque l’on compare les affinités de liaisons, et les types de liaisons impliquées, l’oxyde de graphène interagit plus fortement avec la spike ou l’ACE2 en comparaison de la 6M0J. Des expérimentations d’infection utilisant les particules virales de quatre différents clades (tels que classifiés par la Global Initiative on Sharing all Influenza Data (GISAID) ont été réalisées pour des propos de validation. Des plaques d’oxyde de graphène, de grade biologique, à l’échelle nano (de quelques centaines de nano-mètres en dimension latérale) sont capables de réduire, de manière conséquente, les copies de trois différents clades viraux. Ces données ont démontré que les plaques d’oxyde de graphène possèdent la capacité d’interagir avec les composants de surface du Sars-CoV-2 et de perturber l’infectivité même en présence de n’importe quelle mutation de la spike virale. Les nano-plaques d’oxyde de graphène sont, ainsi, proposées pour de futures exploration en tant que nano-plateforme pour le développement de stratégies anti-virales à l’encontre du Covid/19». Traduction et Soulignements de Xochi. 14 mai 2021. [646]
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“Antiviral performance of graphene-based materials with emphasis on COVID-19: A review”.

En voici la traduction du résumé. «En partant du principe qu’il n’existe aucun traitement définitif à l’encontre de la récente crise virale, car article pourvoit une revue des nano-matériaux possédant une activité anti-virale qui se focalise, plus particulièrement, sur le graphène et ses dérivés – incluant l’oxyde de graphène, l’oxyde de graphène réduit et les points quantiques de carbone. Les interactions potentielles entre les surfaces de tels nano-matériaux, et les coronavirus, sont explicitées. Les mécanismes anti-viraux des nano-matériaux à base de graphène peuvent être corrélés à des événements tels que l’inactivation du virus et/ou du récepteur cellulaire hôte, du captage électrostatique ou de la destruction physico-chimique des espèces virales. Ces effets peuvent être amplifiés par la fonctionnalisation, et/ou la décoration de formes de carbone, avec des espèces qui augmentant les interactions graphène/virus. La fabrication à large échelle, et à faible coût, des nano-matériaux à base de graphène possédant des capacités anti-virales augmentées constitue, ainsi, une direction de recherches intéressante à explorer». Traduction et Soulignements de Xochi. Septembre 2021. [647]
Dans cet article, le terme “nano-vaccin” est, strictement, évoqué. Il s’agit bien de nano-vaccin à base de graphène, n’est-ce pas?

Parmi une pléthore d’informations excessivement pertinentes eu égard à notre quête, j’ai relevé, dans cet article, le paragraphe suivant: «Un autre point méritant de l’attention est le fait que les nano-matériaux, à base de graphène, peuvent être chargés avec des matériaux magnétiques et, donc, peuvent, ainsi, générer des bénéfices supplémentaires corrélés avec les capacités magnétiques obtenues. Par exemple, Deokar et al. ont produit des nano-particules magnétiques chargées sur de l’oxyde de graphène réduit. A la suite d’une irradiation du composé avec de la lumière proche de l’infra-rouge, le matériau nano-composé pouvait réellement capturer et détruire, photothermiquement, le virus de l’herpès (HSV-1) avec une efficacité d’environ 99,99% – à savoir supérieure à celle des nano-particules magnétiques seules. L’excellente performance du nano-matériau à base de graphène fut attribuée à son efficacité dans la capture du virus, à une ample étendue de surface et à d’excellentes propriétés photothermiques du graphène combinées avec les interactions électrostatiques entre les nano-particules magnétiques et les particules virales». Traduction et Soulignements de Xochi.
A signaler une étude d’avril 2020 intitulée “A molecular docking study repurposes FDA approved iron oxide nanoparticles to treat and control COVID-19 infection” qui évoque l’utilisation de nano-particules d’oxyde de fer pour traiter le CoqueVide. [648]
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“Lethal Interactions of SARS-CoV-2 with Graphene Oxide: Implications for COVID-19 Treatment”.
En voici la traduction d’une partie du résumé. «Lors de cette étude, une investigation, en profondeur, a été réalisée afin de comprendre le processus d’inactivation du Sars-CoV-2 par l’oxyde de graphène. Nous avons focalisé la recherche sur l’influence des nano-plaques d’oxyde de graphène sur trois souches de Sars-CoV-2, Wuhan, B.1.1.7 (Royaume Uni) et P.1 (Brésil)…. De plus, comme l’effet de contamination de surface peut s’avérer sévère dans la propagation du Sars-CoV-2, le développement de surfaces protectrices, ou de revêtements protecteurs, à base de nano-plaques d’oxyde de graphène, pourrait jour un rôle important dans le contrôle de la propagation du virus, au travers de l’utilisation de fibres non tissées, de filtres, etc, à base d’oxyde de graphène». Traduction et Soulignements de Xochi. 14 octobre 2021. [649]
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“Graphene nanoplatelet and graphene oxide functionalization of face mask materials inhibits infectivity of trapped SARS-CoV-2”.
Juin 2021. [650] Cette étude porte sur la fabrication de textiles – dont des masques faciaux – de filtres à air, de filtres à eau et autres équipements de protection à base de graphène et d’oxyde de graphène.

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“Cationic crosslinked carbon dots-adjuvanted
intranasal vaccine induces protective immunity against Omicron-included SARS-CoV-2 variants”
Une nouvelle étude de mai 2023. [94] L’immunité des muqueuses joue un rôle important dans la défense de première ligne contre les virus transmis et infectés par le système respiratoire, comme le SARS-CoV-2. Cependant, le manque d’adjuvants efficaces et sûrs limite actuellement le développement des vaccins muqueux COVID-19. Dans la présente étude, nous préparons un vaccin intranasal contenant des points de carbone réticulés cationiques et un antigène SARS-CoV-2, RBD-HR, avec une particulation spontanée de l’antigène. L’immunisation intranasale avec points de carbone réticulés cationiques/RBD-HR induit des niveaux élevés d’anticorps avec une neutralisation à large spectre contre les virus authentiques/pseudovirus des variantes incluses dans Omicron et protège les souris BALB/c femelles immunisées contre l’infection par Omicron.
Nous démontrons que les points de carbone réticulés cationiques constituent un adjuvant de vaccin intranasal prometteur pour provoquer une forte immunité des muqueuses et qu’il pourrait être un adjuvant candidat pour le développement de vaccins intranasaux contre de nombreux types de maladies infectieuses, y compris le COVID-19.
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“Novel nanotechnology solution for cleaner, safer air”.
La pandémie nous a appris beaucoup de choses, notamment que la transmission par voie aérienne d’agents pathogènes est une préoccupation majeure pour le grand public et que, par conséquent, les gouvernements, les organismes de santé et le public ont accordé une attention accrue à la ventilation et à la qualité de l’air à l’intérieur des bâtiments. Mars 2023. [33]
Même avec le retour à la normale, la triple convergence de la grippe, du virus respiratoire syncytial (VRS) et du SRAS-CoV-2 (COVID-19), qui menace la santé publique, souligne la nécessité d’adopter des mesures novatrices pour enrayer la propagation de ces agents pathogènes infectieux aéroportés.
C’est là qu’interviennent les innovateurs nordiques Graphene Composites (GC). Leader mondial dans le domaine de l’ingénierie des matériaux avancés, GC a mis au point un revêtement unique à base de nanomatériaux pour les filtres à air, GC Halo®, qui détruit les virus, les bactéries et les moisissures au contact. Composé d’oxyde de graphène et de nanoparticules d’argent, ce revêtement détruit les agents pathogènes en formant une couche qui les piège et les tue sur des matériaux poreux tels que les filtres à air. Les filtres à air capables de piéger et de tuer les virus et les bactéries dans les systèmes de ventilation constituent essentiellement une nouvelle invention – jusqu’à présent, les filtres à air ne pouvaient faire que cela, filtrer certaines des particules porteuses de ces virus et bactéries.
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“Graphene Oxide Nanosheets Interact and Interfere with SARS‐CoV‐2 Surface Proteins and Cell Receptors to Inhibit Infectivity”.
Les nanotechnologies peuvent offrir un certain nombre d’options pour lutter contre le coronavirus 2019 (COVID-19) qui agit à la fois de manière extracellulaire et intracellulaire sur les cellules hôtes. L’objectif est ici d’explorer l’oxyde de graphène (GO), le nanomatériau 2D le plus étudié dans les applications biomédicales, en tant que plateforme nanométrique pour l’interaction avec le SARS-CoV-2. Les analyses d’amarrage moléculaire des feuilles de GO sur l’interaction avec trois structures différentes : SARS-CoV-2 (état ouvert – 6VYB ou état fermé – 6VXX), ACE2 (1R42), et le complexe de l’épi lié à ACE2 (6M0J). GO montre une grande affinité pour la surface des trois structures (6M0J, 6VYB et 6VXX). Lorsque l’on compare les affinités de liaison et les types de liaison impliqués, GO interagit plus fortement avec la pointe ou l’ACE2 qu’avec le 6M0J. Des expériences d’infection utilisant des particules virales infectieuses de quatre clades différentes, classées par l’Initiative mondiale pour le partage des données sur la grippe (GISAID), sont réalisées à des fins de validation. Des feuilles de GO minces et de qualité biologique à l’échelle nanométrique (quelques centaines de nanomètres en dimension latérale) sont capables de réduire de manière significative les copies pour trois clades viraux différents. Ces données ont démontré que les feuilles de GO ont la capacité d’interagir avec les composants de surface du SARS-CoV-2 et de perturber l’infectivité même en présence de mutations sur la pointe virale. Il est proposé d’étudier plus avant les feuilles de GO en tant que plate-forme nanométrique pour le développement de stratégies antivirales contre le COVID-19. Juin 2021. [46]
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“Potentialities of graphene and its allied derivatives to combat against SARS-CoV-2 infection”.
Cet article de synthèse est consacré à l’exploration des utilités du graphène et de ses dérivés dans la lutte contre le SRAS-CoV-2 en mettant en évidence leur mécanisme et leurs applications dans la fabrication de biocapteurs, de kits d’équipement de protection individuelle (EPI), d’impression 3D et de revêtements antiviraux. En outre, le document couvre également la cytotoxicité causée par le graphène et ses dérivés et met en évidence les aspects du marché des dérivés à base de graphène dans les domaines biomédicaux. Ainsi, le graphène et les matériaux dérivés du graphène sont notre nouvel espoir en cette période de pandémie, et cette étude permet d’acquérir de vastes connaissances à leur sujet. Mars 2022. [32]
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“Graphene Sheets with Defined Dual Functionalities for the Strong SARS‐CoV‐2 Interactions”.
Bien que plusieurs vaccins soient actuellement en cours de développement, le virus, et en particulier sa glycoprotéine de pointe, peut muter, ce qui souligne la nécessité d’un inhibiteur à large spectre. Dans ce travail, l’inhibition du SARS-CoV-2 par des plates-formes de graphène dotées d’une double fonctionnalité sulfate/alkyle précise est étudiée. Une série de dérivés du graphène avec différentes longueurs de chaînes aliphatiques a été synthétisée et étudiée pour sa capacité à inhiber le SARS-CoV-2 et le coronavirus félin. Les dérivés du graphène avec de longues chaînes alkyles (>C9) inhibent la réplication du coronavirus en perturbant l’enveloppe virale. La capacité de ces plateformes de graphène à rompre les virus est visualisée par microscopie à force atomique et microscopie électronique cryogénique. Une large fenêtre de concentration (10 à 100 fois) dans laquelle les plateformes de graphène présentent une forte activité antivirale contre le SARS-CoV-2 natif sans toxicité significative pour les cellules humaines a été trouvée. Dans cette gamme de concentrations, les plateformes de graphène synthétisées inhibent efficacement l’infection des virus enveloppés, ouvrant ainsi de nouvelles voies thérapeutiques et métaphylactiques contre le SARS-CoV-2. 2021. [45]
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GC Ink™: Au sujet des Encres nano-particulaires, au Graphène et à l’Argent, possédant, prétendument, des capacité anti-virales: masques, lingettes, filtres de ventilation…
Le 27 février 2021, la société GC affirmait que «Leur encre GC Ink™ Neutralise 100 % des coronavirus et de la grippe en moins d’une minute». [8]
Alors que les yeux du monde entier restent rivés sur le déploiement des vaccins COVID-19, nous dévoilons une nouvelle technologie de nanomatériaux – GC Ink™ – qui pourrait rendre nos espaces publics les plus vulnérables plus sûrs contre la transmission de virus et de bactéries, y compris le Coronavirus, en les neutralisant.
GC Ink™ a été testé de manière indépendante par l’université de Brown pour montrer une efficacité de 100 % dans la neutralisation des coronavirus et des virus de la grippe en moins d’une minute, et les résultats ont été publiés sur bioRxiv.
Cette formulation de graphène et de nanoparticules d’argent à action rapide, extrêmement efficace et sûre peut être appliquée aux masques, et autres équipements de protection individuelle, et en particulier aux filtres des systèmes de ventilation. Lorsqu’il est utilisé dans les filtres et les masques, GC Ink™ est très efficace pour piéger et neutraliser les coronavirus en suspension dans l’air et d’autres virus/bactéries pendant plusieurs semaines. Lorsqu’elle est utilisée dans les lingettes, l’encre GC laisse également une fine couche de protection très efficace et sûre contre les virus et les bactéries qui dure 24 heures.
La technologie de GC est très efficace car elle possède un mécanisme à double action : la surface chargée négativement de l’oxyde de graphène piège les parties chargées positivement des gouttelettes d’eau et les pointes de protéines du coronavirus ; les nanoparticules d’argent libèrent des ions qui oxydent la membrane lipidique protégeant l’ARN du coronavirus, le neutralisant ainsi.
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“Role of Nanomedicine in Management and Prevention of COVID-19. Frontiers in Nanotechnology”.
Plus précisément, une série de produits basés sur la nanotechnologie, tels que le nano-argent, sont actuellement sur le marché parce qu’ils ont démontré leur capacité à combattre les virus. Cet article donne un aperçu du rôle de la nanomédecine, y compris des matériaux polymériques et inorganiques, et de ses capacités futures dans la gestion de l’épidémie. Compte tenu de tous ces éléments, nous avons tenté d’informer les lecteurs de la manière la plus simple possible sur le rôle de la nanomédecine, qui peut jouer un rôle essentiel dans la gestion des maladies. 2020. [37]
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“Nanomedicine: A Diagnostic and Therapeutic Approach to COVID-19. Frontiers in Medicine.”
Ensuite, nous examinons les concepts généraux et les limites de la manière dont la nanomédecine pourrait répondre à la menace COVID-19. Les nanomatériaux sont des particules à l’échelle du nanomètre (10-100 nm) qui possèdent des propriétés uniques liées à leur taille, leur polarité et leur composition structurelle et chimique. Les nanoparticules peuvent être composées de métaux précieux (cuivre, argent, or), de matériaux inorganiques (graphène, silicium), de protéines, d’hydrates de carbone, de lipides, d’ARN/ADN ou de conjugués, de combinaisons et de polymères de tous ces éléments. Les caractéristiques biochimiques avancées de ces particules nanométriques leur permettent d’interagir directement avec les virions et de perturber leur structure de manière irréversible, ce qui peut rendre le virus incapable de se répliquer dans l’hôte. Les revêtements et surfaces neutralisant les virus et imprégnés de nanomatériaux peuvent améliorer les équipements de protection individuelle, les désinfectants pour les mains et les systèmes de filtrage de l’air. Les nanoparticules peuvent améliorer les thérapies à base de médicaments en optimisant l’absorption, la stabilité, la diffusion spécifique aux cellules cibles et les propriétés magnétiques. 2021. [35]
En fait, des études récentes ont mis en évidence le potentiel des nanoparticules dans différents aspects de la lutte contre le SRAS-CoV-2, tels que l’amélioration des biocapteurs et des tests de diagnostic, les thérapies médicamenteuses, la conception de nouveaux mécanismes d’administration et l’optimisation des vaccins. Cet article résume les recherches en cours sur les stratégies de diagnostic, les traitements et les vaccins contre le COVID-19, tout en soulignant le potentiel des produits pharmaceutiques et des vaccins à base de nanoparticules.
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“Nanomedicine as a promising approach for diagnosis, treatment and prophylaxis against COVID-19”.
Il est intéressant de noter que la nanomédecine, en tant qu’approche thérapeutique prometteuse, pourrait effectivement contribuer à gagner la bataille entre les coronavirus (CoV) et les cellules hôtes. Cette revue examine les approches thérapeutiques potentielles, ainsi que la contribution de la nanomédecine contre les CoV dans les domaines de la vaccination, du diagnostic et de la thérapie. 2020. [38]
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“Applications of nanomaterials in COVID-19 pandemic”.
Dans cette brève analyse, nous examinons comment les nanotechnologies offrent de nouveaux moyens de lutter contre le COVID-19 et comment les nanomatériaux peuvent être utilisés pour contrôler l’épidémie de COVID-19. Nous résumons également les études pertinentes concernant l’utilisation des nanomatériaux pour prévenir la propagation virale, préparer des vaccins et diagnostiquer le coronavirus, ainsi que les études qui montrent comment les nanoparticules peuvent être utilisées comme systèmes d’administration de médicaments pour le traitement des infections virales. La recherche sur le diagnostic, l’administration de médicaments et la thérapie antivirale basés sur les nanotechnologies n’en est qu’à ses débuts. Toutefois, les propriétés chimiques uniques de certains nanomatériaux mettent en évidence les vastes perspectives d’avenir des nanomatériaux, et nous pensons qu’ils joueront un rôle important dans la lutte contre le COVID-19. 2021. [53]
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Au sujet de l’étude “Raisons du succès et enseignements tirés des vaccins, avec nano-particules, contre le COVID-19”
Dans cette étude intitulée “Reasons for success and lessons learnt from nanoscale vaccines against COVID-19” – publiée en août 2021 et corrigée en mai 2022 – il n’est jamais question d’oxyde de graphène mais seulement de “nano-particules PEGylées” dans les vaccins de Moderna, de Pfizer, etc. [19]
Nonobstant, l’auteur de cette étude est Thomas Kisby qui est un expert du graphène, à l’université Mancheter, à Manchester, au Royaume-Uni – et qui fait partie du National Graphene Institute.
Thomas Kisby est l’auteur, ou co-auteur, de diverses études sur l’utilisation du graphène “thérapeutique”:
“Stable, concentrated, biocompatible, and defect-free graphene dispersions with positive charge”. Mai 2020. [20]
“Deep tissue translocation of graphene oxide sheets in human glioblastoma 3D spheroids and an orthotopic xenograft model”. Octobre 2021. [21]
Dans cette étude, il est réitéré, pour tous ceux qui auraient encore des doutes, que l’oxyde de graphène permet de “contourner les barrières biologiques”.