Avant-propos. L’intention déclarée de cet article est de mettre en exergue que la France, depuis près de 40 ans, a tout fait pour prendre le contrôle des ressources chanvre en Europe – y compris de multiples pressions auprès des instances Européennes: imposition des variétés monoïques, imposition d’un taux de plus en plus bas du THC, imposition d’une filière qui possède le marché captif des semences, interdiction aux paysans de resemer leurs propres semences, imposition de contraintes règlementaires qui empêchent les jardiniers d’y avoir accès, hégémonie sur le marché des semences à destination de l’Europe ou du Canada…
La légalisation du cannabis, et donc du chanvre, est inéluctable de par la requête des Peuples – et, bien sûr, de par la pression de l’Industrie Pharmaceutique qui y voit un gigantesque marché de diversification. Aujourd’hui, en Uruguay, les premières entreprises d’extraction minière s’installent dans le pays pour y lancer de gigantesques cultures à la fois de cannabis et de chanvre en proclamant qu’elles n’utiliseront que des variétés anciennes non génétiquement modifiées. Toutes les entreprises se tournent vers l’Asie car les ressources génétiques du chanvre ont été éradiquées ou confisquées, tant en Europe qu’en Amérique du nord, à la suite de près d’un siècle de prohibition. Le règne de la France sur les ressources chanvre fait maintenant partie du passé. Continuer la lecture